REDOUTABLE GOUVERNEMENT OCCULTE OU AGENCE DE RENSEIGNOMENTS TRES OFFICACE LA VRAIE PUISSANCE DE LA CI.A
Document Type:
Collection:
Document Number (FOIA) /ESDN (CREST):
CIA-RDP88-01314R000300480061-4
Release Decision:
RIPPUB
Original Classification:
K
Document Page Count:
6
Document Creation Date:
December 16, 2016
Document Release Date:
September 2, 2004
Sequence Number:
61
Case Number:
Publication Date:
October 1, 1970
Content Type:
MAGAZINE
File:
Attachment | Size |
---|---|
![]() | 632.52 KB |
Body:
STAT
STAT
Chair L for. 1u i 6C pau,''e gtlLlquC Cho $C
A,"03,'Q048006111-41o-1de oir Ics intit,~ts
amertcaua sour enga cs do pres on de
loin - et ils le soul pratiqucmcnt partout -
on met en cause In C.I.A. ... Assassinat
d'un agent double vietnamien C.I.A.
Coup d'Itat contre Sihanouk : C.I.A.
I 'opinion publique americaine elle-mime
a dccouvert qu'c-lle Ctait contri lee a Tra-
vers Line par tie do la presses de In tCluvision
et des syndicats. Le monde entici est-il
noyaut6 par la Central Intelligence Agency,
Ic plus grand reseau universe] d'espion-
nage ?
On ne prete qu'aux riches. Un journaliste
americain ecrisnit pourtant en 1967 Je
suis absolumeut persuade que la C.I.A. a
etC bl611nCe pour Bien des Chores qu'clle
n'a pas faitcs et qu'on ne Iui a pas rendu
justice pour des choscs qu'elle a faitcs.
C'est vrai. 11 y a Les chores qu'elle n'a pas
faites. 11 y a celles qu'clle a faites et qui
se soft traduites par des Cehecs. 11 y a aussi,
de son point do vuc, Lin certain hombre de
succes.
Son pine Cehec nest pent-Cite pas mesu-
rablc : In C.I.A. West jarnais tout a fait
parvenue a se faire accepter par,l'opinion
publique amCricaine. A I'intericur mCntc
do In plus grande democratic du monde,
In C.I.A. est Lin cancer. Du morns, certains
Amcricains Ie pensent-ils. Pendant on pen
plus de huit annces, de fCvrier 1953 a no-
vembre 1961, I'Agence, dirigce par le
niait e espuon Allen Dulles, a etc le veri-
table gotrvcrnemcnt invisible des Etats-
Unis. Clue reste-t-il de sit puissance en
1970?
11 faut reedre n Cesar... I-a C.I.A. nest
I.'histoire de la C.I.A., c'est un pen 11 Superman >> entr6 clans In
reallt(. ["Ile Volt ton t, enteild tout, a.it parlont, et 11 n'Cst gtttre dc
coups d'Etat, do revolutions ou do crimes politiqucs ou son nom
no soil cite, entoure dos fumcurs Les plus incolltrolnbfes.
Cette reputation, In C.I.A. 1'a mcritCe. FotidCc on 1947 pour re-
pondre, st' le plan du rcnscignonlent, au dCfi lance par Ic declen-
chenlenl do In guerre froide, die devcnait biontot 10 bras l tout
faire - mane Les plus sales besogrlos - do I'Amciique, gendarme du
monde. Pour aboutir, sous Eisenhower, a cc qu'on a appcl6 la
Dulles and Duilos unlimited > , quand son chef laisait clandcsti-
noment partie dLl gouyernCnlent '111161-icaiil, infiltraIlt I'CInsc111blo
du corps social d'emissaires et d'informatellrs.
Quo reste-t-il aujourd'hui de cette Cpoquo mouvementCC? Pout-oil
encore T'al'ler d'LIIl gouv('i'11e111Cnt OCCLiIto Ct d'uno polltigiio propro
de In C.I.A.? Dolt-on s'attendre ~'l (To nouveaux > specta-
STATires? C'est i'i ces questions que noire collaboratcur Alain
13iihler repond.
Approved For Release 2004/09/28 : CIA-RDP88-01
Apprp)OdC#pP k l~ 1. X28
pas aussi omniscicnte, Om nipICsente et
omniputcu!e Clue sa ICgende lc laisse en-
tendre. Saul en Amerigtre latine. Depuis
Ia doctrine de Monroe, IC sous-continent
Latino amcricain constitue Ic a domainc
rCservC ,. Rien d'etonnant, parconsCq.ient,
Clue la C.I.A. s'y dCI71CIIC plus qu'ailleurs.
C'est la, it travers Les convulsions ?poli-
tiques des rcpubliques des bananes > ,
qu'elle a COMM son plus grand 5LUCGi"s et
son pire Cehec. Dans cc puzzle d'Etats
travailles par le sous-dcecloppentent et Les
aventures [1,11 1 fires, Lin danger menace les
Fiats-Unis: le < conununisme De cc
point de vue, In C.I.A. a rcussi son plus
beau coup en 1954 : le renverseinent du
president Arbenz an Guatemala; elle en
a rate Lill autrc en 1961 avec le dcbarqua-
ment avortC de Iii baic des Cochons.
I.e 24 fCvrier 1954, IC president du Gua-
temala, Jacob Arbenz Guzman, arrive ,.w
pouvoir en 1950, annonce son intention
de nationaliser 225 000 acres de plantations
inexploitCcs appurtenant a < 11 I'ulpo
(la Picuvre), c'est-a-dire a la socict6 ante-
ricaine < United Fruit Company >. Cola
suffiit a faire considcrcr le president Ar-
benz, dcj6 suspect, comme < conlmuniste >.
Il faut sauver La population guatcmallcque
des rouges, preserver In doctrine de Nton-
roe contre le Komintern et, par la mC. ' rrre
occasion, rccupCrer les plantations do la
Frutada >.
Un excellent prctexte d'intervention va se
presenter sours In forme cI'ttn car~:o polonu is.
I 0rf1 tl0'480 '1 d'armes tchcques
a e 10000'480
rn, (1111 Arend in mute met en
1954. Tons Les rCseaux do la C.I.A. suivent
Ic bateau, qui debarquc sa cargaison, des-
tinec it Arbenz, a Puerto liarrios. On se
frotte Les mains it Wa ~f~dV d iFib (i ~tda
rouges > recoiven es armes, Tien no
noes empcche d'en' livrer aux < blancs
Ayant rccu le e< feu vent > du gonvernement
americain, Ia C.I.A. petit agir.
Lc Colonel Castillo Arenas, transfuge gua-
tenlalteque on exit all I-londuras, recoit
deux charges de mate-
riel ' a revolution. Le 27 juin 1954, Castillo
Armas entre en vaingnenr an Guatemala
et Chasse Arbenz. I 'intervention d'avions
pilotes par Ics Nord-Ame.ricains est deci-
sive. Quant a la < United Fruit >, ells re-
prendra ses ten res et sera dirigce par tin
nouveau P.D.G., Walter Bedell Smith, an-
cien dirccteur de la C.I.A.
L'Agence inrervient ensuite clans tons Ps
pays On sous-continent : Uruguay, Argen-
tine, Peron, Venezuela et Colombia.
Puis. cc fut la , bale des Cochons
Quand, Ic 17 avril 1961, tine force d'inca-
sion de 1 400 anti-castristes prend pied
daps Ics marccages do la bait ties Cochons,
U11 Coup d essai : lv1_CD.ris de Paris.
soumette une appreciation des consequen-
ces possibles. En cas d'urgence, coup
d'Ltat on crise internationals, le directeur
de In CAA. petit We ctablir on quelqucs
henrds par son principal organisme dc syn-
these, le Bureau des renscigneme its na-
tionaux, une < estimation specials des ren-
scignenlents natlonaux >, qu'il Ira presenter
Hui-mime an ('resident des Etats-Unis.
Outre ces procedures exceptionnelles, In
C.I.A. informs le Bureau des renseigne-
ments des Etats-Unis, emanation du
Conseil national de securite. 'i-ous Ics
services secrets americains y sort rc-
pr6scntes et In C.I.A. y conlpte deux
homnles : son sous-directeur a la re-
cherche, Q .y participe, et "sun directeur.
qui preside ('ensemble. Unc fois par se-
maine, le Conseil national de securite.
on presence de Nixon, eciwte < ('evaluation
nationale des renseignements Hue par le
directeur do la C.I.A., nl.:is, quotidien-
nement, le President trouve sur son bu-
reau tin cahier directenlent stabli par in
I~eat c ~1dfY41~9`i2`8`i'i~`I~"F t91 8 -d1r3'~'
BOO-30648O' Mwij en contact hebdonla-
daire semi-direct. Sa puissance cat clone
colossale. Seules quelqucs races con) nis-
sions pcuvent In controlcr. La plus im-
portante de cc,, commissions, Ic F.I.A.B.
(Foreign Intelligence Advisory Roard),
dons Ics nlenlbres sons, en principe, ano-
nynles, est We qui conscille le Presi-
dent clans scs rapports aver I'AgcIlce. File
confirine le taux de crsdihilite et veillc
it In non-politisation. Cettc commission est
nee dine phrase de John Kennedy apres
le desastre do In bale des Cochons : < J'ai
probablemcnt commis tine faute en gar-
dant Allen Dulles. Non quo Dulles no soil
tan homme ties capable. Ii Pest. Mais je
n'ai jamais travaille avcc lui on par conse-
quent, je ne peux savoir an juste cc qu'il
vent dire quand it in'affimine quclqu.o
chose...
Le Congres tense, Iui aussi, do controler
In C.I.A. 11 y parvient, avcc difficulte,
par l'intermCdiaire de ses guatre commis-
sions spccialisses dans le budget et les
affaires nlilitaires (deux pour le Senat
et deux pour la Chambre des represen-
tants), ainsi que emCce an Conlitc Chien-
de-garde nlixte charge de surreiller In
lignc. politique des services Secrets. Sous
McCarthy, puffs, plus reccmfile nt, en 1966,
le Congres tenta d'augnlenter son contrulc
stir i'Agence. Sans susses.
Le veritable scandals allait eclatcr- I'annee
suivante, sous le nouveau directeur, John
McCone. Les Amcricains decotivrirent
avcc horreur quo In C.I.A. avail touchy
a lair jellnesse. C'est In revue RmnpniIs
qui dewing avcc till sells pronouce du sen-
sationnell dsclencher I'affaire en ces
tonics : , ... F'Union sovietiquc a toujours
depense de fortes sommes a travaillcr avec
des etudiants et des mouvements dejeunes-
se, en particulier daps lea pays sous-deyc-
loppes. I_'instrument utilise par in C.I.A.
pour control- Ics efforts des Russcs a etc
la N.S.A. (National Students Association
of America) ct scs activites n in confs-
rencc internationals des etudiants. >
Un responsible non initie avait deccuvert
le pot anx-l oses et tout dsballe a . Ram-
liaNS. 1_a grandc presse suivit le mouve-
ment. Oil apprit ainsi que In C.I.A. avail
fourni pendant bait ans prCs de 200000
dollars par an a in N.S.A.; que Ies presi-
dents Eisenhower, Kennedy et, Johnson
lc savaient ; Ws commissions du Congres
aussi.
< Le scandale actucl vicnt, proclanla Wal-
ter I-ippman, de cc que Ic gouvcrnement.
Iles Etats-Unis a conlproinis des profes-
sions et des institutions dont la purcts
repond do In libcrte du peuplc ameri-
eain. > Vcrtucusc indignation... qui per-
(lit do sa force quand on sut clue la C.I.A.
participait a I'equilibrc financier de plu-
sicurs journaux et dune chine do tele-
vision. La C.I.A. await aussi des contacts
avec certains leaders du plus ,grand syndi-
cat des Fiats-Unis : 1'A.F.L.-C.i.O. On
prstendit nlenle qu'ellc avail contribue a
creer in syndicat en France... De nom-
breuses fondations charitables (client com-
promises : elles scivaient de rclais pour
4rfvh'awwii -4'dudti secrets.
poi de rcnwonenlci)ts Moms > ~T_a" suiT:icc~"olitTque > de in C.IA., son
-Oil voit que la C IA eat an contact quo- importance dans le pouvoir de decision
farms IOUJ )IIF' fonction du poi.k personnel
ye
ct des relations politigAA.Q~;, gdalI ci
(Iu molucnt. 1=a c'est p urqu r Jar ~~ rs I<
C.I.A. nc fut aussi puissantc quc sous
Allen Welsh Dulles qni la dirigea de fe-
vrier 1953 a noventbic 1951. Sous 1=.isen-
hoewer, it forme, avec son frcre Foster an
Dcpartertnc,it d'Etat, In redoutahle dont le pouvoir do
ease 2004/09/28 : CIA-RDP88-01314R000300480061-4
c" - 12
suggestion politique
etait considerable
I.
sun Eisenhower. Avec
I'arrivee
de John
i!
Kennedy Its chores changeront.
plus que In bait des Cocoons
D'autant
balaicra
la C.I.A. des copains
I_e president Kennedy remplace Dulles par
John NlcConc. En guise d'epitaphe, les
Russes discnt < Si I'espion Dulles va
urt.jour no ciel, it ne potirra pas s'empc-
cher cle fail e Sauter Its anges, de dynamiter
Ies nuages et d'assassiner Dieu IC pc.rc >.
John McConc, qui va rSgner stir in C.I.A.
de novcmbre 1961 a avril 1965, titchcra
d'en faire .me cntreprise moderne ct effi-
cace. 11 y rcussira presgtrc, mars Lill cer-
tain hombre c1e dossiers explosifs a rctar-
(lenient hisses parr Dulles viendront aggra
ver Its alcas do In politiquc internationals.
t r It,
Chaque jour Ic directour do In
C.I.A. transmot au president des
Etats-Unis tin rasp port do revs:
gncrie lrts 61_~borbs. II fait pc:Iie
des quelq!ics porsonnes ayant
accts roguliererncat au bureau
du prd:ident.
ren
etc.
1 Un c`csa s%ire
he bale JO.' C ^t1~1"?:;
Aril 1931 : In C.I.A., dCcidce iz renver-
scr le regime castriste, nionte avec les
exiles un plan d'irnvasion de file. Sans
souticn de 1'arnnec ar,icricaitre, 1e. dC-
barqucinent echioute, et les participants
finisscnt clans les prisons (ci-c':cssus).
L'assassinat de. Kennedy amcnera 111eCone
a dernissionner en 1965 pour incorjipatibi-
lite d'immeur avec Johnson. Fn McCune,
I'Agence perd tin technocrats soucieux
d'eviter la politisation daps Ic < busi-
ness >. Avec I'amiral A ty t 6Fkkel
president, In C.I.A. re o it Te c arts ses or-
ionicnts. Reborn en etait rests a Line
r, .
Gci2`a~i,lY,ittC; rl
Conception hcroique du renseignement et
accordait des interviews no peu a tort
et a traveirs. Quatorze mois apres sa no-
mination, it est pri6 dc- laisser 1,1 place
a on veritable spccialiste, nourri Bans Ic
serail, Richard \IcGarrah Ilelnis. In tra-
dition du silence et la revolution do 1'effi-
cacitC deviennent, avec Helms, les carac-
teristiques essctiticllcs do la C.I.A. Le
poids snornte de I"Agence sur Ics affaires
amsricaines s'allcrte pea a peu, pour abou-
tir a quclque chose de ties different de la
Centrale de 1947: cello de 1970.
1-a C.I.A. actuelle, cc sort dos homilies
et des machines, IC tout constituant le
plus gigantes quc systcme do pompage d'in-
formations qui ait jamais existC. I.es hom-
mes n'ont plus beaucoup d'importaitce, du
moins crux qui , travaillent sur Ic terrain ,.
Dans Ics romans d'espionnage, Ics agents
de In Central Intelligence Agency sont des
eolosses aux cheveux blonds coupes en
brosse qui m5chc.nt du chewing gum, par-
lent avec ]'accent du Texas et brandissent
Ieur panoplie balistique ou sexuelle a tout
propos.
D'une_ fa~on generals, ]a C.I.A. classe ses
agents, rcmuncres entre 4 000 et 14 000
dollars par moil, en deux categories : ICS
noirs >, on secrets, ne posscdant pas uric
converturc > reguliere, et les < Hanes qui sort intcgres a la vie quotidionne et
aux nireurs d'un pays Ctrangcr, ayant la plu-
part du temps femme ci enfants.
Dans chaque pays , arni > , In C.I.A. pos-
scde des installations iniportantes, verita-
bles quartiers. gcmCraux operationnels. ]-:Ile
y dirige aussi scs or_;anisntes de propa~gande
radiophoniquc very i'Est, dent Ic plus
connu a Munich est Radio Europe Libre.
Dans Ics pays ncutres, ]a C.I.A. travaillo
de maniae plus discrete et dCguise ses
activites grace aux innombrah!es associa-
tions intcrnationales Bans lesquelles clle
a des contacts commie IC Coneres pour la
culture et la liherte Ct tout particulicrement
daps Ic tiers monde, Ic Corps de la Paix et
C.A.1 .F. [-a charitC et 1'espionnage sort
alors les deux faces de 1'AniCrique: rune
justitiant Wore, et reciproqucment. Dans
les pays < hostiles cnfin, la C.I.A. so
dehrouille grace aux agents noirs , on
donhles.
Le cenUe ncrvetrx de cc vaste systcme est
installs dims um batimcnt do had Cta;;cs,
qui a coUIC 46 millionsAp &ve.fo eel
(I'm) pare. is long do la rive curl du Potomac,
daps In hanliene de Washington. La, des
~dizaine.} d'c) ''nay~~r ~s ~(~~r
ick>!T `fiEcYj~ri t1t, 0
mettcnt d etablir les syntheses qui Ps
transfot -vicrout on renseigttentcnts. ils soot
scrvis par 14 d 15 000 employes, sous asscr-
mentCs et assujettis au < secret > officicl.
6 T du personnel sort doclcurs is sciences,
19 Of ont un dipl'me d'Ctudes supsricures,
beaucoup parlent all moins quatre langucs.
11 y a deux sections techniques. 1-'unc est
celle de la logistique. >, qui s'occupe
des Cquipements, des codes ct conununica-
tions et de In sccurits (des psychologues,
des chimistes, des hio!ogistes, des Clectro-
niciens y travaillent a temps complet).
[:ante est la section < Sciences et tech-
nologic > qui s'occupe des urmcments nu-
cli-nires, du developpement et de I'inter-
prCtation des cliches pris par les satellites.
Us lahoratoires font appel a la collabora-
tion extcricaic de savants mondiarlenient
connus, d'instituts scicntifiques commie le
W IM (,Massachusetts Institute of Tech-
nology) on I'Lll.~A. (In)titute for Defense
Analysis). Den> antics sections reniplis-
sent les fonctions des plus importantes ct
1'a 1?.ute to rp i`3''t' Q'c Cuba
Octobre 1002 la C.I.A. convainc (3 000
photos) Kennedy de la presence de
missiles sovietirlues a Cuba. I,'Cpfenve
de force senrble inn-.112lais
: ht'oRebtChev a Ccepte de neili'cr les
fuses (ci-dessus quitlant Cuba).
des plus spectaculaires : la Section do
recherches et de renscignentents recoil Ws
informations do monde cnticr grace a
200 000 , honorahles correspondants > tie-
nevolcs on vcnaux. l:lle est divissc in < liu-
reaux de recherche ct de classemeat >, on
so trouvent sans clouts lcs mcilleu s t I i
aSes2O IO9h28dc CI1i~FtRQPKrri
sections gsographiques chacune s'oe-
cupant d'un pays dctcrriiin et tenant a jour
S'b0`18b0' V41 do In question. Fnfin, la
section c es plans > (tt-aduire operations
spcciales > ) envoie sur Ics points chauds
du globe Ics famcux agents spcciaux , ope-
ratives '.. Cctte dcrnicre partic do la C.I.A.,
qui chit si importante sous Allen Dulles,
no represente plus gucre quc 20 0h de scs
activitcs.
La C.I.A. travaillo sur les informations
pour Ics transformer en renscigncments
scion tin principe qui hri a ete enseignC
par le meilleur rescau d'espionnage de
i'apres-guerre : Ie reseau Gehlen, Menu
ensuite lc 13.N.3. ([3undesnachrichten-
dienst), service federal de renseignements
de I'Allemaguc de I'Ouest. C'est ]a tech-
nique de In mosaique > , rise all point
par le general Reinhard Ge1-.len, I'ancien
chef du service militaire secret oriental
du -I roisicme Reich. La technique de la
it it succes 4 ul
13ie111
Novercthre 1083 : le 1--Cg-rile de Dicta,
personnalitc decouverte par In. C.I.A.,
est cendamnc,et cello-ci ne Pout cnt-
pCeher In chute- du dictatcur (ci-dessus
les chars d'assaut aim (our (lu palais
presidcntiel).
mosaique consiste a effcetuer Ic plus
grand nontbre possible do recoupements
sur le plus grand nombre possible d'iufor-
mations, scs dernicres etant ensuite no-
tces scion leer importance de I a 6. C'est
I'cspionnagc moderns, indissociable de
]'ordinateur. On comprend pourquoi SO S'c
des informations ?recueillies:par Ia C.I.A.
soot puhliqucs. Six millions do mots soot
mis en cartes perforCcs chaque matin a
Langley en soixante langues. Deux cent
miile publications imprinnCes clans Ics pays
conununisles (y compris Ics indicateurs de
chentins de for) soot digCrecs mensuel-
lement par les machines. Les traductell rs
Clecironigncs do russe et de chinois im-
primcnt 30 000 mots a I'heurc.
La C.I A.. en vertu de son pouvoir discrC-
tionnaire, pout Cmprunter du personnel a
n'iniporte queue attic administration. Si le
right ratan > travaillo daps Ic privC, on
paiera ce qu'il demande pour titre ernbau-
chc, tin hud,,et d'environ un milliard de
dollars par an ie pernret (cc budget nest quc
le si.vicme du budget total des services do
sCeni is americains).
Le materiel technique est essential en cs-
pionnayc. Dc In machine a Ccrirc-mou-
chm-dc an satellite ai tificiel, Ics espions
posscc!ent till < hardware (one quincail-
~e1~I~t$c clc tout voir et do tout
t it 10r et a ch;]quc instant.
A I'heure actuclle, ICS deux tiers dCs
lancen:ents effcctuss clans i'espace par
Res hats- Lillis, sont destines a 1'espionnage.
Ides niillicrs do photos soul analysers cha-
que matin. Les < FcApp>r&v idtFoI.Rele
niqucs C( iipes de quake tonnes dinstru-
nwnts, ecoutcnt Ics communications radio
et rneme tclcphonicyes sur tonic la Mice
du globe. Les survcillent
a 3 000 km Res lancements des missiles ct
des boi i'aos ; Res .
vC-ritahle gouverncment invisible des Fiats-
Unis. Sous son rCunc, Res