(SANITIZED)UNCLASSIFIED SOVIET BLOC PAPERS ON THE HISTORY OF SCIENCE AND EDUCATION, 1959(SANITIZED)
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Collection:
Document Number (FOIA) /ESDN (CREST):
CIA-RDP81-01043R004000220007-2
Release Decision:
RIPPUB
Original Classification:
S
Document Page Count:
98
Document Creation Date:
December 23, 2016
Document Release Date:
June 12, 2014
Sequence Number:
7
Case Number:
Publication Date:
December 11, 1959
Content Type:
REPORT
File:
Attachment | Size |
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CIA-RDP81-01043R004000220007-2.pdf | 6.9 MB |
Body:
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I. I. ARTOBOLEVSKY (U.R.S.S.) '
'smogs:gem*
THE DEVELOPMENT OF THE THEORY
0 F MECHANISMS FOR. CHARTING ALGEBRAIC
CURVES
The earliest works in creating mechanisms for charting alge-
braic curves were done by Leonardo da Vinci and Isaac Newton.
In the second half of the 19th century, the French and British
scientists, A. Poselier, H. Hart and A. B. Kempe, developed a
theory for the synthesis of precise straight-line mechanisms em-
ploying the principle of inversion. Kempe formulated and proved
the theory of the possibility of charting an algebraic curve of
any order by a kinematic chain formed solely from low pairs.
J. Watt stated and P. L. Chebyshev solved the problem of
synthesis of approximate straight-line mechanisms. P. L. Che-
byshev also created the general theory of approximate mechani:STAT
synthesis.
The theory of algebraic charts of the linked point type was
developed in the works of S. Roberts, L. Burmester, R. Muller,
G. Leote, A. Raley, and others.
The first conicograph type mechanisms for charting curves
of the second order were developed 137 the late 19th and the 20th
century Russian scientists, Boguslavsky, A. K. Vlasov, V. P. Ka-
minsky, V. V. Dobrovolsky, and I. I. Artobolevsky, and the
British scientist W. R. Crawford.
The theory of ellipsograph, hyperbolograph, and parabolo
graph type mechanisms was developed in works by bot12. Russian
and foreign scientists. Various designs were offered by J. Kleiber,
P. 0. Somov, N. B'. Delaunay, S. A. Gershgorin, V. Lebo and
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J. Neuberg, G. P. Vyatkin, V. V. Dobrovolsky, I. I. Artobo-
levsky, and others.
The theory of mechanisms for curves of the third and fourth
orders was developed by employing different methods of their
synthesis.
V. V. Dobrovolsky suggested a method based on a Newton
quadratic converter mechanism. For charting Pascal's helix, Dio-
des cissoid, Sluss conchoid, Descartes folium, and other curves
of the third and fourth orders, several scientists employed inver-
sors of Poselier-Lipkin, Hart, Crawford, Artobolevsky, and
others.
Several curves of the same orders were achieved with mecha-
nical transformers, which transform hyperbolic or antihyperbolic
types, and conchoid or cissoid types. Besides, individual geome-
trical and algebraic properties of third and fourth order curves
were employed. Most important results were attained by the
Soviet scientists G. L. Poly_novsky, V. V. Dobrovolsky, N. G.
Bruyevich, N. A. Nikulin, S. A. Gershgorin, I. I. Artobolevsky,
G. P. Vyatkin, and others.
I. G. BACHMAKOVA (U.R.S.S.)
.....1111.???????????fr
DE L'HISTOIRE DES EQUATIONS ALGEBRIQUES
r. On sait, que he theoreme fondamental d'algebre ne pent
pas etre demontre sans les propositions de caractere topologique.
Mais (RA an i8e si?e on a en l'idee de donner a ce theoreme
une demonstration, laquelle s'appuyait sur un minimum de pro-
? .
positions topologiques. La premiere demonstration de se genre
fat proposee par L. Euler en 1751. Elle est d'un interet tout par-
ticulier, parce que pour la developper Euler se servit des propo-
sitions fondamentales de la theorie d'equations algebriques : une
fonction rationelle des racines d'une equation algebrique y =
(x1, x2, ..., xu), qui est susceptible de k valeurs differentes, quand
on fait toutes les permutations possibles des racines, satisfait a une
equation algebrique de degre k, dont les coefficients sont des fonc-
6 ?
tions rationelles des coefficients d'equation donnee. En particu-
lier, si I, la fonction y est une expression rationelle de coef-
ficients de cette equation. Cs theoremes fondamentaux ont ete
demontres pour la premiere fois par Lagrange en 1771. Maiiite-
nant us font une partie indispensable de la theorie de Galois.
2. La demonstration d'Euler fftt developpee sans rigueur
suffisante. Les demonstrations posterieures de Lagrange, Laplace
et d'autres ne preseiitaient que des modifications et des simplifi-
cations de la demonstration d'Euler. Toutes ces demonstrations
avaient une lacune de haute importance, qui a ete remarquee seu-
lement par le jeune Gauss. On supposait que tout polynome du
degre n pouvait etre decompose en produit des facteurs lineaires :
(x ? l(x ? az) (x ? a.) ou c, a2, ???, sont des symboles
quelques, et ensuite on demontrait que tous les a sont des nom-
bres reels ou imaginaires. C'est pourquoi les demonstrations ont
an caractere conditionnel et le probleme, ainsi pose, rapelle le
theoreme de Weierstrass-Frobenius.
3. Des nouvelles idees dans la demonstration du theoreme
fondamental d'algebre etaient introduites par Carl Friedrich
Gauss. Dans sa deuxieme demonstration de ce theoreme (1815)
on peut trouver la construction du champ de decomposition du
polynome quelque. Cela prouve que malgre la lacune, qui existait
dans la conception d'Euler, sa demonstration ne contenait pas de
cercle vicieux (la construction du champ de la decomposition ne
dependant pas du theoreme fondamental d'algebre).
Plus tard, L. Kronecker a developpe les idees de Gauss en les
posant an fondement de sa construction des champs algebriques.
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L. J. BLACHER (U.R.S.S.)
LES RELATIONS SCIENTIFIQUES
DE A. KOWALEVSKY ET E. METSCHNIKOV
AVEC DES SAVANTS ETRANGERS
Le rapport, redige sur la base de documents inedits, met en
lumiere les relations amicales et d'ordre professionnel qui ont
existe entre A. Kowalevsky et A. F. Marion, ainsi qu'entre
E. Metschnikov et N. Kleinenberg. L'auteur a mis a contribution
la correspondance entre Marion et Kowalevsky (21 lettres), et
entre Kleinenberg et Metschnikov (8 lettres), conservee aux Ar-
chives de l'Academie des Sciences de l'URSS.
Kowalevsky a maintes fois rendu visite au professeur Marion
a Marseille; ce dernier a ete l'hOte de Kowalevsky a Odessa. Sur
l'initiative de Marion, la municipalite de Marseille invita Kowa-
levsky, en 1883, h la charge de professeur d'embryologie a l'Uni-
versite de cette ville que l'on proposait de reorganiser. Cette reor-
ganisation n'eut pas lieu. Dans les lettres de Marion a Kowalevsky
ii etait question de leur collaboration dans les domaines de l'em-
bryologie des Alcyonaires et de l'anatomie des Mollusques sole-
nogastres. On trouve dans les gAnnales du Museum d'Histoire
naturelle de Marseille) editees par Marion les plus importants
travaux du savant frangais et les monographies de Kowalevsky
sur l'embryologie des Mollusques amphineures et scaphodes.
N. Kleinenberg, professeur de zoologie et d'embryologie
Messine s'interessait vivement aux travaux de Metschnikov. Dans
sa correspondance, Kleinenberg traita de divers problemes em-
bryologiques se rapportant aux travaux de Metschnikov et aux
siens propres sur le developpement des Annelides. Kleinenberg
insista egalement sur la portee de la theorie phagocytaire de l'in-
flamation formulee par Metschnikov. Kleinenberg predit un bri-
llant avenir a cette theorie alors que nombre d'eminents patholo-
gistes et bacteriologistes etaient sceptiques. Tout comme Kowa-
levsky, Metschnikov et Marion, Kleinenberg etait un darwiniste
convaincu. Ii ressort d'une de lettres qu'il connut personnelment
Charles Darwin.
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STAT
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G. V. BYROV (U.R.S.S.)
LETTRES ADRESSSES A. M. BOUTLEROV
PAR LES CHIMISTES STRANGERS
Dans les Archives de l'Academie des Sciences de l'U.R.S.S.
(Leningrad) se trouvent pres de ioo lettres adressees a Boutlerov
par 42 chimistes de pays differents, et 16 brouillons des reponses
de ce savant a ses collegues de l'etranger. Parmi ces lettres:
12 sont de A. Wurtz (1859-1883), huit de E. Erlenmeyer (1862-
1876) ; d'autres sont signees par A. Baeyer, C. Laar, L. H. Van't
Hoff, L. Meyer, R. W. Bunsen, A. W. Hofmann, C. Friedel,
M. Berthelot et par 33 autres chimistes d'Allemagne, de France,
?
STAT
d'Angleterre, d'Autriche, etc. En general ces lettres traitent des
recherches poursuivIes par leurs auteurs, ou bien elles renferment
des observations sur les travaux theoretiques et experimentaux
de Boutlerov et d'autres savants. Comme exemple on peut citer la
lettre d'Erlenmeyer datee du 9 juin 1864, dans laquelle on trouve
une analyse critique et nette caracterisant l'attitude des illustres
chimistes de Pepoque envers les opinions de leurs confreres, ainsi
que la lettre de C. Laar du 27 novembre 1885 sur la tautomerie.
Ainsi, le recueil des lettres des chimistes &rangers adressees
Boutlerov sont d'un grand interet pour l'histoire de la chimie et
des relations scientifiques internationales.
Par notre, breve communication nous avons voulu porter a la
conaissance des savants qui s'occupent de l'histoire de la science
l'existence de ces sources et contribuer a la mise au jour des lettres
de A. M. Boutlerov aussi bien aue des autres chimistes russes
qui pourraient se trouver dans des archives etrangeres ou dans
des collections privees.
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und verfasste wahrend der Expedition die Schriften (Die fliissige
Diingung in England? und (Berichte fiber Japans Landwirt-
schaft).
Durch die Teilnahme von MARON an der Expedition sind
positive Auswirkungen auf folgenden Gebieten nachzuweisen :
i. Kritik an der in England besonders von MECHI angewen-
deten afliissigen Dfingung)) und Empfehlung einer modi-
fizierten Form der propagierten Methode zur Steigerung
der Futtermassenproduktion in Deutschland. Vberaus
positive Aufnahme der Beitrage durch LIEBIG.
2. FOrderung der Akklimatisationsversuche in Deutsch-
land durch Vbersenden umfangreicher Samensammlun-
gen von Kulturpflanzen (speziell Soja hispida) und
Nutzbaumen (speziell Morus alba).
3. Aktivierung des Seidenbaues in Preussen durch das Stu-
dium der chinesischen Produktion (cEin Ausflug in den
Seiden-Distriktp in MARON, H., Japan und China. Berlin
1863) und Versenden von Bombyx-Eiern an anerkannte
Seidenziichter.
Auf Grund der Einsichtnahme in den aufgefundenen Brief-
wechsel zwischen PtICKLER und MARON und in die Akten des
landwirtschaftlichen Ministeriums wollen meine Untersuchungen
einen Beitrag zur Geschichte der Landwirtschaft im 19. Jahrhun-
dert geben.
A. A. DOROGOV (U.R.S.S.)
:7"tt
THE DEVELOPMENT OF MACHINES IN HISTORY
The development of machines is one of the chief problems in
the history of technology. In order to solve it, we must first of all
elucidate its qualitative nature.
Through a concrete historical study and a general historical
technical analysis of the implements of labour and their corres-
ponding technical conceptions throughout their existance, we can
22 -
establish three chief phases in the historical development of ma-
chines : the energetic, technological, and communicative (regula-
tive, integral) phases. Machines are viewed here in the broadesy
historically changing meaning of the word, which appeared and
was first defined in ancient society.
In each of the phases, znaclzines are understood differently.
The conception, changing qualitatively from one phase to the
other, becomes ever more complicated and comPrehensive ordinar-
ily lagging one phase behind in transition periods. Only one thing
remains unaltered: the machine always to a more or lesser degree
fulfils the functions of man's practical activities in influencing
nature.
In the first phase, the energetic phase, machines are the
mechanical accumulators and transformers of labor; they are
power devices (amplifying appliances) summing up man's muscu-
lar effort and iencreasing its effectivity, thereby facilitating phy-
sical (muscular) labor. This was the primary and for a long period
the only function of the machine.
In the second phase, the technological phase, machines are
mechanisms (kinematic systems) with a power load, chiefly per-
forming various technological operations, to a certain extent re.
placing and improving skilful manual work. This phase, which
was long in preparation, finally appeared during the industrial
revolution of the late r8th and early 19th century.
In the third phase, the communicative (regulative, integral)
phase, which is only now beginning, machines are automatic, self-
regulating devices, replacing also the operating and controlling
functions of the human brain. In this phase, feed-back signals
gain determinating significance. The working machine, or group
of machines, and the regulating .device must be regarded jointly,
as a single dynamic system, and the machine can no longer be
considered purely mechanical.
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CAROLYN EISELE-HALPERN (U.S.A.)
POINCARt'S POSITIVISM IN THE LIGHr
OF C.S. PEIRSE'S REALISM
Among the unpublished manuscripts of C. S. Peirce at Har-
vard University lie the fragments of a critical commentary on
the scientific philosophy of Henri Poincare. The paper serves not
only to reveal Peirce's position on certain philosophical and lo-
gical questions but also to illuminate the numerous criticisms to
which America's distinguished nineteenth-century philosopher qf
science subjected, in his later years, certain aspects of Poincare's
philosophical thought. An analysis of the contents brings into
sharp focus Pierce's almost solitary stand among his scientific
contemporaries as a modern Scotist in rebellion against the posi-
tivist-nominalistic trends already shaping the outlines of scien-
tific epistemology early in this century. For Peirce fought inces-
santly against what Boltzmann called ethe impressionist school
in physics.
The manuscript clarifies to some extent Peirce's oppositicu
to the elements of (convenience, and (convention, in Poincare's
system, and, incidentally, to the (sensationalism, of Mach and
Pearson. Despite his long experience as a practical scientist,
Peirce remained always a scholastic realist. In this paper he utiliz-
ed the consequences of the basic elements in his architectonic to
justify his criticisms on logical, epistemological, and historical
grounds. In other places he had discussed those elements at great
length and two brief excerpts may serve to suggest his basic
point of view.
(I am a scholatisc realist .of an extreme type. I not only
believe that Laws really are, but it seems to me evident that
Laws really live and that they are the only things that do live,
the only things whose being is complete.,
(I am very far from holding that experience is our only
light... I should pronounce the known principles of physics to
be but a development of original instinctive beliefs... Yet the
whole history of thought shows that our instinctive beliefs.., can
never be trusted till they have been corrected by experiment.s
In his need of historical illustration to support such theses,
24 ?
Peirce engaged in extensive historical research and, in his develop-
ment of a logic of history, opposed once again the maxim of the
positivists.
N. A. FIGOUROVSKI (U.R.S.S.)
LA DECOUVERTE DE LA LOI PtRIODIQUE
PAR D. I. MENDELtEV
Les 90 ans qui separent la decouverte de la loi periodique
de nos jours n'ont pas suffi pour donner une histoire complete de
cette decouverte et son appreciation historique correcte a tons
les egards.
Les preludes de cette decouverte remontent a l'epoque de la
consolidation de 11 atomistique chimique. L'hypothese de Prout,
les analogies de D5bereiner, de Dumas, Pettenhofer, et les tables
de Newlands, Odling, Chancourtois et L. Meier anticipaient a
certains egards l'idee d'une classification scientifique des elements
chimiques. Neanmoins Mendeleev fit sa decouverte independem-
ment des savants nommes. Des le debut de sa carriere scienti-
fique ii etudia les rapports reciproques entre les proprietes de
differentes combinaisions chimiques. L'occasion immediate de la
decouverte se preta quand Mendeleev se mit a esquisser le plan
d'un cours intitule (Fondements de la chimie,, qu'il projeta et
commenca a rediger en 1868.
A la difference de ses predecesseurs dont l'interet etait sor-
tout fixe a l'observation d'une regularite des variations des poids
atomiques dans les limites de certains groupes d'elements analo-
gues, Mendeleev mit en rapport direct les proprietes chimiques
des elements avec leurs poids atomiques, de sorte que sa table
(datee du i mars 1869) eut une importance capitale malgre ses
imperfections. De meme, a la difference de ses predecesseurs Men-
deleev ne se contenta nullement de constater l'interet des rap-
ports entre les elements qu'il avait mais au jour, mais en admet-
tant toute une serie d'hypotheses en plus, il se prit a elaborer
sur une large echelle la classification scientifique des elements.
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Cela lui permit de preciser nettement des son premier memoire
(1869) la signification de la table, ainsi que de formuler la Ioi
periodique et en tirer des consequences de grande portee dans
deux ecrits ulterieurs (1871).
Ii faut absolument rejeter toute tentative de ne considerer la
decouverte de Mendeleev que comme un resultat de pure con-
jecture, d'intuition ou d' aillumination divinatoire en songe). Sa
decouverte fut I replique d'un savant aux besoins ae la chimie
pour laquelle Pachevement de la theorie atomo-moleculaire etait
alors a l'ordre du jour. La decouverte de Mendeleev demontre
done que les decouvertes scientifiques sont conditionnees non seu-
lenient par les besoins de la production (ces besoins determinent
revolution de la science en son entier), mals par les exigences de
la science elle-meme.
J. 0. FLECKENSTEIN (Suisse)
A PROPOS D'UN TRAITE SUR UNE COMETE, ADMIS
COMME DISPARU, DU PERE ANTHELME (1618-1683)
Le traite du Pere Anthelme Charteux sur la grande comae
de l'annee 168o, egalement decrite d'une maniere detaillee par
Newton, et qui Pierre Humbert avait annonce comme disparu
et probablement jamais publie, a ete deniche a Bale dans un
manuscrit contenu dans le recueil K n VIII 16. Il s'agit la d'une
traduction abregee en allemand d'un ami de jeunesse de Jacques
I. Bernoulli, du Pasteur posterieur J. H. Gernler (1664-1747).
II s'agit exactement du traite, qui a dti paraitre a Dijon en 1681
inspirant Jacques Bernoulli pour sa premiere publication aCona-
men novi systematis cometarums (Amstelodami, 1682). La bi-
bliotheque universitaire baloise possede du meme traducteur en-
core un commentaire ?De cometas, ainsi qu'un aCatalogus on-
nium cometarum ante & post Christi nativitatemp.
26 -
A. GLODEN (Luxenbourg)
LES PRECURSEURS
DU CALCUL INFINITESIMAL DANS LES PAYS-BAS
Vinvention du Calcul infinitesimal a ete preparee par les
investigations de plusieurs equipes de savants employant chacune
ses methodes propres. Nous nous proposons ici de mettre en relief
les traits saillants de l'activite s'exercant sous ce rapport dans les
Anciens Pays-Bas, Le chef inconste de Mcole Beige fut le jesuite
Gregoire de Sant-Vincent. Apres que Simon $tevin, remplacant
la methode d'exhaustion par une methode perfectionnee, eut fait
un grand pas en avant vers l'elaboration du concept de limite,
Gregoire de Saint-Vincent cree en Belgique une veritable Ecole
de recherches infinitesimales, ne considerant pas des indivisibles
sans epaisseur dans le sens de Cavalieri, mais des parties de la
figure a evaluer dans le sens de Kepler. Sa methode d'exhaustion
differe nettement de celle des Grecs. Un de ses eleves, le P. Della
Faille s'est occupe de la determination des centres de gravit?Le
P. Andr?acquet a, entre autres, developpe les ides de Gregoire
de Saint-Vincent sur les limites. Rene Francois de Sluse est surtout
connu pour sa methode de determination de la sous-tangente, en
possession de laquelle ii semble avoir ete des 1652. Dans les Pays-
Bas septentrionaux, John Hudde fit connaitre en 1659 une regle
tout a fait analogue, et elle fut redecouverte quelques ann:ees plus
.tard par Huyghens, qui, bien qu'il se soit tourne vers l'Analyse
infinitesimale seulement au soir de sa vie, trouva des resultats
remarquables.
B. V. GNEDENKO (U.R.S.S.)
asartsitiaararto- +wiz:a
THE FORMATION OF MATHEMATICAL CONCEPTS
A considerable number or scientists have in recent years been
paying great attention to the rise and formation of mathematical
concepts. Ideas are sometimes advanced that the properties of
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mathematical concepts are arbitrarily ascribed, that they are
simply rules for a sort of game, and that the axioms of mathe-
matics are free creations of the human mind.
This report shows by analysis of the historical development
of the concepts of probability, functional space, and groups that
such ideas have nothing in common with the actual state of af-
fairs. Aristotle maintained that 'mathematical objects cannot be
separated from things of the senses*, that the mathematician sub-
jects to examination things attained by abstract means. He makes
this examination by 'totally eliminating all sensual properties...,
and preserves only, quantitative definiteness and continuity...*
(Metaphysics, Book II).
A correct understanding of the formation of concepts cannot
be separated from a study of their historical development. This
approach to the problem shows quite definitely that actually, ma-
thematical concepts rise from independent concrete problems and
imperfect ideas to logically improved formulations and more ge-
neral conceptions. In his work, the mathematician cannot create
new concepts as he wills, since he works within society and for
society, preliminarily studying scientific treatises and manuals,
learning of the problems which arise in various spheres of kno-
wledge. All this taken together directs the investigator towards
definite lines of study, and leads to the need for forming new
concepts.
A. T. GRIGORIAN (U.R.S.S.)
LES TRAVAUX SUR LA XECANIOTJE
NON-EUCLIDIENNE EN RUSS1E
L'evolution de la geometrie non-euclidienne de Lobatchevski
stimula la creation d'une mecanique non-euclidienne, c'est-a-dire
d'une mecanique valable dans l'espace de Lobatchevski. Lobat-
chevski lui-meme avait d? emis l'idee qu'en demontrant la corn-
patibilite de la geometrie non-euclidienne et des principes de la
mecanique, on pourrait ensuite decider, est-ce la geometrie eucli-
28 ?
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dienne ou bien non-euclidienne qui correspond a la realite. Les
premiers travaux consacres a la mecanique non-euclidienne out
paru en 1869-1870 en Italie, en Belgique et en Allemagne. Le
premier memoire a ce sujet paru en Russie fut celui de P. S. You-
schkevitch (1892, publie en 1898) ; la composition des forces
dans l'espace de Lobatchevski y fut traitee. Ce sont les travaux
de A. P. Kotelnikov "La theorie projective des vecteurs s (1890)
et aLa theorie des vecteurs et les nombres complexes* (publiei
en 1950) qui contribuerent le plus au progras de la mecanique
non-euclidienne. Cet auteur donna une definition des vecteurs et
de l'addition des vecteurs valable pour tous les espaces non-eucli-
diens, precisa l'equivalence des systems de vecteurs, en demon
trant que tout systeme de vecteurs equivaut a un sistame acann-
niqueD , compose de deux vecteurs dont la direction correspond
a deux droites reciproquement polaires, et en trouvant la con-
dition necessaire et suffisante de l'equivalence de deux systemes
de vecteurs. Cette condition se reduit a l'egalite de. certaines
grandeurs dependant des systemes de vecteurs, notamment des
"dynamess qui sont en rapport direct avec les nombres complexes
de differents genres. Kotelnikov avait elabore a fond l'algabre des
dynames analogue a celle des vecteurs, ainsi que ses applications
a la geometrie (surtout a la geometrie de lignes) et a la me-
canique (theorie des integrales de dynames). En Europe Occi-
dentale les memes idees furent emises par E. Studi ("Geometrie
der Dynamens 1901), qui s'occupa surtout des aplications geome-
triques de la theorie. La mecanique non-eudidienne fut elaboree
ensuite en Russie par le grand savant N. E. Joukovski (1902)
et par ses continuateurs immediats A. P. Kotelnikov-D. N. Sei-
liger et P. A. Chirkov. Ce dernier donna en 1926 tine inter-
pretation tres simple de la regle de la sommation des vecteurs
dans les espaces non-euclidiens, decouverte par Kotelnikov. Parmi
les recherches les plus recentes ii faudrait mentionner avant tout
la generalisation de la mecanique non-euclidienne de Kotelnikov
et sort application a l'espace de n dimensions (T. M. Klimanova
te N. D. Pezko, 1957).
n nIneeT ri .11 P rt - SanitizedC ADrroved for Release @ 50-Yr 2014/06/12 CIA-RDP81-01043R004000220007-2
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Storia della Scienza, Florence. A present on 4 conaissance d'en-
viron ioo globes de II? cm diametre an. monde. Une pair de 15 cm
diametre est a Vienne.
Les globes de Coronelli se trouvent dans les pays suivants :
Allemagne (D.B.R. et D.D.R.), Autriche, Belgique, Espagne ( ?),
Etats Unis, France, Grande Bretagne, Italie, Pologue, Portugal,
Suisse, Tchecoslovaquie. OR nourrit l'esperance que les ?Globes
de Marlys., 390 cm diametre, construit par Coronelli en 1684 par
l'ordre du Roi Louis XIV, seront bientOt rendus accessible a Paa-
miration publique a Versailles.
La conference sera illuStree par vingt images de globes de
Coronelli.
MAYER R. HALEVY (Roumanie)
LA SCIENCE CATALANE DU Xlle SIECLE COMME
MATItRE DE POESIE ET DE PHII.OSOPHIE :
IBN-ZABARRA COM1VIE TRAIT D'UNION ENTRE
L'ORIENT ET L'OCCIDENT AfEDIVAUX
A l'occasion du xvie emigres International d'Histoire de la
Medecine (Montpellier, 22-28 septembre 1958), nous avons attire
l'attention des historiens de l'Universite montpellieraine sur l'im-
portance documentaire de l'oeuvre litteraire et scientifique du me-
decin et poete Joseph ibn-Zabarra de Barcelone, pour l'etude des
origines de l'enseignement medical dans le Languedoc mediter-
raneen.
Mais la riche matiere de ces ecrits hebreux offre un inter&
non moins considerable au point de vue de l'histoire des sciences,
en general. Car cette oeuvre que l'historiographie litteraire a me-
connue jusqu'a sa mise en evidence para M. Steinschneider, et
particulierement le roman satirique et probablement autobiogra-
phique sous plus d'un rapport, le Safer Shaashm (aLivre des
Divertissements)) traite non seulement de la medecine contempo-
raine (seconde moitie du xne siecle), mais aussi de toute une serie
de disciplines aristoteliciennes en relation avec les sciences natu-
34 -
relies, avec l'anatomie, la physiologie, Phygiene, la physique, in
biologie, sans parler de la philosophie et cela clans l'acception
la plus large du terme.
Cette matiere, dont I. Davidson a jadis analyse les elements
folkloriques, les origines orientales plus ou moms anciennes, cons-
titue dans son ensemble un temoignage qui depasse le cadre de
l'historiographie litteraire proprement dite ; c'est un document
peremptoire qui concerne en realite toute la pensee scientifique,
c'est-a-dire le mouvement des idees et des connaissances acquises
dans le domaine des sciences, bien avant l'eclosion universitaire
en Occident, a la veille du grand si?e de la scolastique. En tout
cas, le roman d'Ibn-Zabarra dresse en quelque sorte, sinon le
bilan, du moms un inventaire anecdotique des disciplines en
vogue, en marge de la medicine et de ses connaissances auxiliaires
que l'auteur souniet a sa critique et dont il est partant : et juge,
et temoin, et partie.
L'oeuvre appartient, certes, a ce genre de litterature scienti-
fique du moyen-age qui a eu son influence historique dans toute la
pre-renaissance occidentale, et l'on pourrait en etablir les jalons
depuis l'Orient et l'Espagne jusqu'a l'Histoire tu Docteur
J. Faust) du si?e de la Reforme et a d'autres ahistoiresp, des
sciences romancees.
A. HAROUTIOUNIAN (U.R.S.S.)
LA CHIMIE TECHNOLOGIQUE DANS L'ANCIENNE
ARMENTE ET DANS L'ARMENIE DU MOYEN-AGE
D'APR'ES LES DONNgES DES ANCIENS MANUSCRITS ARNIgNIENS
ET LES MONUMENTS CULTURELS
I. Les peuples caucasiens, de l'Asie-moyenne et particuliere-
ment le peuple armenien, geographiquement situes au seuil de
l'Europe out grace a leur progres dans la chimie technologique
grandement contribue au developpement de la science mondiale.
L'importance de l'etude de la chimie technologique de ces peuples
sort du cadre purement national.
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. 2. L'etude des monuments historiques et de la litterature
manuscrite armenienne du Moyen-fige, conservee dans les Ar-
chives d'Etat des vieux manuscrits de la R. S. S. d'Armenie
(Matenadaran), a donne la possibilite de decouvrir de nombreuses
oeuvres scientifiques d'une grande richesse, se rapportant a la
chimie technologique, a la medecine, la biologic et d'autres
branches.
3. Les premieres sources, des sciences exactes remontent an
veil' si?e et sont largement representees dans les travaux du
grand savant armenien Anania Chirakatsi, en droit d'?e consi-
dere comme le plus progressiste de son temps et dont l'influence a
gagne les savants tels que Grigor Magistros, Hovhannes Sarka-
vak (Xlerne si?e), qui avait adopte pour ses recherches le principe
de l'experimentation et de l'observation. Ce meme Matenadaran
renferme les nombreuses oeuvres de grands philosophes nomina-
Estes comme Hovhannes Erznkatsi, Hovhannes Voronetsi (xlv6
si?e), naturaliste et pedagogue, fondateur de l'Universite de
Tatev, l'un des plus grands centres culturels de l'epoque en Ar-
menie, et Grigor Tatevatsi, disciple de cer dernier.
4- Lion trouve, dans les manuscrits armeniens, soit dans les4
trait d'alchimie, soit dans divers autres fragments scientifiques,
l'enonce de nombreux preceptes et procedes de preparation des
encres, des teintures minerales, vegetales et animales, comme par
exemple, du avortan kannirs (cochenille), des alliages, des amal-
games, des medicaments, des parchemins et du papier, de la
decoloration des huiles et de la cire, ainsi que la description des
appareils chimiques. Ces connaissances out aide an developpement
ulterieur des metiers dans l'Armenie feodale.
5. Das la fin du xlv'me si?e, apras la chute de l'Etat arm&
nien il n'y eut plus en Armenie de conditions favorables de
developpement pour la chimie technologique et la chile en gene-
ral. En raison de ces conditions, l'Annenie suivit apras la Renais-
sance, une toute autre voie de developpement que celle suivie par
la Russie et l'Europe occidentale. La science moderne en Armenie
n'a regu un veritable essor que durant ces quarante dernieres an-
flees sous le regime sovietique et ce n'est qu'aujourd'hui que
s'offrent les veritables tnoyens d'etudier le riche heritage scienti-
fique et culturel du peuple armenien.
36 ?
MOHAMED YAHIA HASCHIVII (R.A.U.)
DIE ANFANGE DER ARABISCHEN ALCHEMIE
Die Anfange der arabischen Alchemie liegen im dunkeln.
Dieser Schleier hat noch kein Forscher geliiftet. J. Ruska und
P. Kraus betrachteten die Beziehung zwischen Dschat far al-Sadiq
und Dschabir ibn Hayyan, die im vm. Jahrhundert sein soil, als
eine spatere Falschung. Verschiedene tberlieferungen zeigen
aber, dass in derselben Jahrhundert im arabischen Kulturkreis?
Alchemie auftaucht. Die Wiederlegung der Alchemie von Al-
Kindi im ix. Jahrhundert verrat uns, dass die Probleme der
Alchemie viel friiher existierten als man bis jetzt angenommen hat.
Der bekannte Naturphilosoph, Literat und Polyhistor Al-
Dschahiz, der ebenfalls im LX. Jahrhundert gelebt hat, weist auf
einen Alchemist Abu Hakim hin, der zur Zeit von Harun Al-Ras-
chid, also auch im viii. Jahrhundert gelebt hat. Derselbe Natur-
philosoph fart Gedichte von Safoan an, die zur selben Periale
entstandensen mogen. Der Dichter fiihrt Mineralien an, die man
sic bei den alchemistischen Literatur findet.
Wenn man auch das Buch des Krates, welches nach der
Untersuchung der Forscher, das Befehlen seiner tbersetzung dem
Omayyaden Ffirsten Khalid ibn Yazid, der im vii. Jahrhunde4
gelebt hat, zu geschrieben sein soll ; die Moglichkeit ist auch
vorhanden, dass das erwahnte Buch in arabischer Fassung eine
spatere Jahrhundert entstanden sein kann.
Diese Argumente zeigen, dass die alchemistische Literatur
im vim Jahrhundert in der arabischen tberlieferung zum Tages
Licht tritt. Deshalb ist es nicht ausgeschlossen, em n Alchemist
mit Namen Dschabir ibn Hayyan zu der erwahnten Zeit gelebt
sein kann. Nur die ursprungliche Fassung seiner Schriften blei-
ben unaufgeschlossen. Die jetzige in verschiedene Bibliotheken
aufbewahrende Dschabir-Handschriften enthalten unbedingt einc
spatere Umformung und Zufiigung. Paralelle Tendenz, kann man
vie fiblich bei meisten Abschreiben, in den lateinischen Geber-
Handschriften feststellen. Solche Schriften, seien in arabischen
oder in lateinischen, bedfirfen alle grundliche Untersuchungen und
Herausgaben.
Verschiedene Zitate von Dscha`far al-Sadiq in den Schriften
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but, as A. N. Whitehead said, "a principle, a procedure, and an
explanation'. Accordingly, the commentaries on the historical
origins of the Theory of Relativity have tended to fall into two
classes : the one views it as a mutant, a sharp break with respect
to the work of the immediate predecessors of Einstein ; the other
regards it as an elaboration of then current work, e. g. by Lorentz,
Poincare, and von Lame. Each interpretation has distinguished
proponents ? for example, in one case Einstein's own comments,
and in the other case Whittaker's analysis.
This paper examines the case for each side, and undertakes
to show that a key to the Einsteinian innovation lies in the super-
position of both views, namely in seeing the discontinuity of phi-
losophic orientation within an historically continuous scientific
development.
WLODZIMIERZ HUBICKI (Polen)
CHEMISCHE ANALYSE IM 16. JAHRHUNDERT
IN POLEN
An Hand von Biichern und Handschriften aus dem 16. Jahr-
hundert beschreibt der Verfasser einige analytische Methoden, der
man sich in dieser Zeit bediente. Chemische Analysen wurden
damals in Witten, Miinzen und Bergwerklaboratorien durchge-
fart. Diese Analysen hatten nicht nur qualitativen, sondern auch
quantitativen Charakter. Zu Beginn des 16. Jahrhunderts entwic-
kelte sich in Polen, wie auch in ganz Europa, sehr stark das
Berg- und Hiittenwesen. Dies war auch die Ursache, dass man
der chemischen Analyse grosstes Interesse schenkte und die Not-
wendigkeit ihrer Vervollkommung sah. linter den Spezialisten
dieser Zeit in Polen steht an der Spitze der Krakauer Burger
Kasper Ber mit seinen Schulern.
*Ober den Stand der damaligen chemischen Analysen in Polen
geben am besten Aufschluss die bis auf heut erhaltene Sammlung
von 170 Legierungen und sie betreffende analytische Atteste.
Diese Proben und Atteste stammen aus den Oreissiger Jahren des
42 -
weaer.
x6. Jahrhunderts. Es stellt sich heraus, dass die Ergebnisse der
damals mit primitiven Methoden durchgefiihrten Analysen manch-
mal eine bewundernswerte tbereinstimmung zeigen, mit Ergeb-
nissen, die mit den heutigen Methoden erreicht werden. Die
Obereinstimmung der vor fast 400 Jahren erhaltenen Ergebnisse
mit den heutigen geht bis zu 0,01 %. Die Beschreibungen von
Waagen und die bei den Analysen zu beachtenden Vorschriften,
die Agricola, Ercker, Schreittmann u. a. angegeben haben, ers-
cheinen als nicht Ubertrieben.
Die vom Verfasser entdeckten Atteste aus dem 16. Jahrhun-
dert und ihre festgestellte Glaubwiirdigkeit sprechen daf?r, dass
die chemische Analyse im 16. Jahrhundert em n viel hOheres Niveau
hatte, als allgemein angenommen wird. Mit Rucksicht darauf
1st die Meinung vieler Historiker der Chemie, dass der Glaube an
die Transmutation der Metalle in der PrimitiVitat der Methoden
der Bestimmung von Edelmetallen seinen Grund habe, nicht
aufrechtzuerhalten.
WLODZIMIERZ HUBICKI (Polen)
RUDOLF II UND DIE ALCHEMISTEN
Die F6rderung, die den Naturwissenschaften, in Besondern
der Chemie am Hofe Rudolfs II. zu Teil wurde, ist bisher viel
zu wenig beachtet worden. Die bisherigen Arbeiten stellen nur
fest, dass der Prager Hof dieses Herrschers, wie auch die Stadt
Prag in dieser Zeit nur em n vorfibergehender Aufenthaltsort vor-
schiedener Goldmacher waren. Der Verfasser, sich auf Archivrna-
terial und Handschriften der osterreichischen, deutschen und
tsehechoslovakischen Bibliotheken, ferner auf Drucke um die
Wende des 16. Jahrhunderts stiitzend beweist, dass dieses Urteil
einseitig und unrecht 1st. Ausser dem Suchen nach dem Stein der
Weisen beschaftigte man sich im Laboratorium Rudolfs II. mit
redlicher Chemie. Es zeugen davon manche vom Rudolf II. erteil-
ten aPatente", Heilmittel, die dort verfertigt wurden und viele
andere chemische Praparate. Das Interesse, das dieser Herrscher
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time ago, as late as the beginning of the x9th century, seamen
struggled with most elementary problems of geographic location.
It was primarily geographic longitude that offered enormous
obstacles.
Unlike geographic latitude, the problem of longitude seemed
to yield no direct observational method leading toward the deter-
mination of a ship's location anywhere at sea, out of sight of land.
Longitude finding actually became an international problem, a
matter of competition between existing colonial empires, as are
atomic energy and jet propulsion today. By 1675, the need for
longitude became the primary reason for the foundation of the
Paris and Greenwich Observatories. Various methods were feve-
rishly suggested and investigated as ships and men continued to
be lost at a portentous rate even until the first part or the x8th cen-
tury. When a navigational error in 1707 brought an entire British
fleet, homeward bound from a victorious campaign, to a naval
disaster at Scilly Islands, in which the commander of the Royal
Navy, Sir Claudesley Shovel, and 2,000 men perished, the British
Parliament set up a public award of 20,000 pounds sterling to be
paid to anyone who would ?discover longitude).
While the established Board of Longitude with Astronomer
Royal Maskelyne persistently favored such purely astronomical
methods as the lunars or observation of Jupiter's satellites, it was
destined that the discovery of a chronometer by the humble car-
penter, Harrison, should introduce a method,,which with an im-
proved timekeeper, is used until today.
D. D. IVANENKO (U.R.S.S.)
an.1/4-sr1/4'0av.low
HISTORY OF UNIFIED PHYSICAL', PICTURES
OF MATTER
Attempts of unified description started from conceptions of
Ancient times on a single or few elements underlying structure
of matter to a maximally disrupted picture of i8-th and begin-
ning of 19-th centuries of unconnected chemical elements, aether
46 ?
and other fluids. But the motion and interaction were described
by means of unified classical mechanics. Though the decision of
controversy of 18-th century is in favour of newtonian conceptions,
legitimate in non-relativistic, non-quantum, weak gravitation ap-
proximation, but cartesiean ideas of some intermediate afield' and
whirling-character of primordial elements proved later to posses
many elements of truth. The hope was expressed to understand
on mechanical basis aether and atoms. r9-th century started great
unification with energy law, statistical treatment of heat, Men-
aeleev's periodic system.
Discovery of electromagnetic field as a first new form of
matter deprived of rest-mass, and successes of electrodynamics
and relativity, which connected space-time, electric-magnetic fields,
massenergy, proved impossibility of mechanical picture and led
at beginning of 2o-th century to attempt of building an universal
electromagnetic picture, with a hope of reducing charges to sin-
gular points or bunches of non-linearly generalized field (Mie,
Born-Infeld, 1912-34). But the discovery of neutral particles and
impossibility of accounting gravitation proved the unsufficiency
of such scheme.
Successes of non-linear general theory of relativity of Einstein
(1916), which connected gravitation with curvature of space-time
produced by matter, permitted derivation of equations of motion
from field equations and led to cosmological model of expanding
universe (Friedman, 1923) led to attempts of unified geometrized
theory, explaining gravitation, electromagnetism, mesodynamics
(Weyl, Einstein, Eddington, al. from 1918). But the impossibility
of accounting quantum atomic phenomena has shown shortcomings
of such picture.
Discovery of many elementary particles stimulates now at-
tempts of building a quantum relativistic unified theory of matter
taking most probably for a fundamental element a spinor (dwhir-
ling))) nonlinear field interacting with itself and leading to partic-
les as excited states. This program developed by de Broglie
(fusion), Sakata (composite model), Heisenberg and soviet authors,
which led to some interesting results, has its roots in previous
attempts of electromagnetic and geometric unified theories and
even in models of mhirling) atoms and aether of Kelvin and
Helmholtz, not going far back to cartesian pictures.
May we hope that modern unified picture required by scien-
- 47
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A. F. KAPUSTINSKY (U.R.S.S.)
.........roir..?110,
ABOUT DISCOVERIES OF 1HE MAIN LAW/ OF
THERMOCHEMISTRY AND A CORRELATION
BET'WEEN CHEMICAL AFFINITY AND HEAT
OF REACTION
1. One of the important lines of Congress activity is dis-
cussion ? on the basis of consequent documents ? a real histo-
rical perpetuation mostly important achievements of World $cien-
ce. To the above mentiones, in History of chemistry, belongs
discoveries of law of constancy of sums of heat and use of heat
of reaction as a quantitative measure of chemical affinity. Up to
date generally accepted by chemists is to connect first achievement
with the name of Hess (1840) and second with the names of Thom-
sen (1854) and Berthelot (1867).
2. Academy of Sciences of USSR edited (1959) in russian
collected papers of Hess in thermochemistry and permits by this
action a new possibility for more exact discussion than formerly
the questions about the contributions made by this author into
physical chemistry. Ostwald who in (Klassikers (N 9) popularis-
ed the Hess law of thermochemistry paid no attention on the
paper (1836) in which Hess published tre first formulation of
independence the heat of reaction from path of reaction. Conse-
quently the real data of announcing of the law is 1836. The paper
of 1840 includes experimental verifications of this already known
law of nature.
3. The measuring of chemical affinity by thermochemistry
announced by Hess as early as in 1839, in 1842 formulated in
completely exact form: a quantity of developed heat is a measure
of chemical affinity. Much later (decades) Thomsen and Berthelot
developed and experimentally proved this well known generali-
sation.
48 -
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C. C..KHRENOV
N. N. BENARDOS,
INVENTEUR RUSSE A BARCELONE
Nikolai Nicolaevitch Benardos (1842-1905), chercheur russe,
auteur de plus de cent inventions dans les branches le plus diverses
de la technique, compte parmi les techniciens les plus eminents
de la fin du xIx? et du debut du xx? siecles. Il est universellement
connu par son invention des procedes electriques de soudage et
de coupage des metaux a l'arc (d'apres la formule de l'auteur :
?aprocede a joindre et a separer les metaux par l'action directe
d'un courant electriqueD).
Malheuresement, N. N. Benardos ecrivait peu ; la majeure
partie de ses documents personnels fut detruite par un incendie ;
ce qui reste est conserve maintenant a l'Academie des Sciences
de l'URSS. Ainsi, l'histoire des inventions de Benardos, comme
sa biographie, n'ont Pu etre mises a jour qu'incompletement. Dans
les annees 70 et au debut des annees 8o du si?e passe Benardos
voyageait beaucoup notamment en Allemagne, en France, en An-
gleterre et en Espagne en vue d'y trouver des conditions plus
favorable a la realisation de ses projets.
En 1882, lorsqu'il etait en Espagne, il fit un sejour assez
prolonge a Barcelone. A cette ?que ii travailla activement a la
creation des accumulateurs au plomb d'un type nouveau. Durant
toute sa vie, d'ailleurs, ii s'etait penche sur les problemes de
perfectionnement des accumulateurs et son empoisonnement par
le plomb au cours de ces travaux a rgpproche sa mort.
Les elements des accumulateurs systeme constitues par un
cadre en plomb venant de fonderie sur lequel etaient fixees des
lames en feuille de plomb. A Barcelone Benardos recut une com-
mande pour une importante batterie d'accumulateurs de son sys-
teme et c'est ici qu'il eut l'idee de fixer les lames de plomb an
cadre, ainsi que de joindre les elements entre eux par soude
l'arc suivant ale proc? Benardosp, les courants de faible inten-
site etant suffisants vu la fusibilite de plomb et sa faible con-
ductibilite calorifique.
Ayant reussi le soudage des lames de plomb, et en perfec-
tionnant toujours d'avantage sa methode, Benardos arriva a pre-
50 -
senter son invention en 1884 en lui donnant une forme technique
accomplie en tant que proc? universel brevete dans de nom-
breux pays pour le soudage et le coupage de tous metaux.
Ii serait tres interessant de retrouver dans les documents des
archives de Barcelone, relatifs a l'annee 1882, des renseignements
sur le sejour de Benardos dans cette yule ainsi que sur la batterie
d'accumulateurs de sa construction.
?
A. KH. KHRGUIAN (U.R.S.S.)
L'ETUDE DE L'ATMOSPHERE LIBRE
ET SON EVOLUTION HISTORIOUE
L'etude des proprietes physiques de l'atmosphere libre se
poursuit durant deux siecles ce qui a contribue a preparer pour
une grande part l'enorme progres accompli actuellement dans
ce domaine. Elle fut commencee par les experiences de Franklin
avec les cerfs-volants et les observations aerostatiques realisees
vers la fin du xvm? et au xrx? siecles qui determinerent la me-
thode de base appliquees en aerologie ; c'est grace a ces expe-
riences que furent obtenus les premiers renseignements sur les
temperatures, les vents, les nuages, etc., dans les couches sup&
rieures. Les observations en haute montagne appelees a les com-
pleter, avaient l'avantage d'?e plus systematiques, mais le defaut
d'?e considerablement influencees par la surface terrestre.
Une nouvelle ?que dans l'etude des couches superieures de
l'atmosphere sans observateur commenca en 1930 avec l'appli-
cation de la methode des radio-sondes communicant a la Terre
tons les resultats des observations par T. S. F. Grace a cette
methode on a pu recueillir systematiquement des observations
sur le climat de l'atmosphere libre, etc. Ces avantages son large-
ment utilises dans les plus recentes methodes de sondage par
fusee (1946) qui permettent d? d'atteindre des altitudes de
470 km. Mais la methode de sondage par fusee exige une prise
en compte meticuieuse des corrections necessitees par l'influence
du corps de la fusee et de son mouvement ; la necessite d'intro-
-
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duire ces corrections fut prouvee au cours des essais anterieurs
effectues a partir d'aerostats et d'avions. Les observations recueil-
lies grace au sondabe par fusee ont permis d'elargir considera-
blement nos connaissances sur la structure, les temperatures, la
composition, la ionisation, etc., des couches superieures, de l'at-
mosphare et sur l'influence qu'exercent sur celle ci les radiations
solaires et cosmiques. Le developpement colossal des methodes
d'etude de l'atmosphare rendu possible par le sondage par fusee,
est la base sur la longue evolution des idees engendrees il y a fort
longtemps. 9
ERNEST KOLMAN (U.R.S.S.)
SIONO26,2141Matkai
LE DEVELOPPEMENT DE LA CYBERNETIQUE
La cybernetique, en tout que science qui etudie les systames
de self-government, est n?du developpement de la technique.
Par les valeurs extremes de ses paramatres qui depassent les
diapasons de nos sens, ce developpement a exige le reglage auto-
matique des procedes techniques. La possibilite de modeler par
des machines cybernetiques les fonctions 'regulatrices des orga-
nismes fondee sur l'unite de la nature, consistant dans la mate-
rialite de cette derniare. En se developpant, la theorie cyberne-
tique exerce a son tour une ?influence feconde sur son appareil
mathematique et logique et sur sa base physicotechnique et phy-
siologique.
Das son apparition, la cybernetiques a eu aussi des adep-
tes passionnes a l'exces que des adversaires acharnes. En fait,
bien que la machine cybernetique ne soit pas un ocerveau elec-
troniqueD, quoiqu'elle ne pense pas, mais realise des operations
auxiliares qui ne sont interpretees comme notions que par l'hom-
me, la portee philosophique de la cybernetique est certainement
progressive.
En ouvrant de larges possibilite:s a l'automatisation du travail
manuel et intellectuel, la cybernetique joue un role dominant a
l'epoque d'une nouvelle revolution industrielle qui s'ouvre a l'hu-
52 ?
manite. Cependant, la realisation fles possibilites qu'apporte la
cybernetique a la societe depend du caractere de l'organisation de
la societe-meme.
I. Y. KONFEDERATOV and N. M. RASKIN (U.R.S.S.)
samega.c..00
THE STORY OF THE INTERNAL COMBUSTION
ENGINE. (FROM THE ARCHIVES OF THE URSS
ACADEMY OF SCIENCES)
The Archives of the USSR Academy of Sciences contain an
extensive collection of documents from the family papers of the
inventors of photography, the Frenchmen Claude and Nicephore
Niepce. These documents were given by Nicephore Niepce's son
Isidore to the St. Petersburg academician, I. Kh. Gamel, in 185o,
for use in writing the story of the discovery of photography.
Among the documents, there is a group of materials which
shed light on the Niepce brothers' work in creating one of the
first designs for an internal combustion engine, which they called
the pyreolophorep.
The Niepce brothers' pyreolophore, which they patented in
France in 1807, was to have operated on an atomized fuel, a mix-
ture of coal and resin. It received favorable comment by the dis-
tinguished French scientists C. L. Berthollet and L. Carnot, who
reported about it to the Institute on Dec. 15, 18?6.
L. Carnot's son, S. Carnot, criticized the basic principle of
the Niepce machine in his well-known book, ?Reflexions sur la
force motrice du feu et sur les machines a developer cette puis-
sance par S. Carnot, ancien eleve de l'Ecole PolytechniqueD (Pa
ris, 1824) ; he quite clearly indicated the basic principle of the
Diesel engine.
It is also important to note that R.. Diesel, too, in his work
on his engine began with attempts to create a machine to work
on an atomized fuel, coal powder.
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M. G. KOROLEVA (U.R.S.S.)
APERcU HISTORIQUE
SUR LES PHARMACIES DE MOSCOU (AVANT 1917)
1. Les pharmacies de la ville de Moscou evolueent, a diffe-
rentes ?ques historiques, en etroite liaison avec le developpe-
ment des rapports sociaux et economiques dans le pays.
Les predecesseurs des apothicaireries russes furent les dro?
gueries et les boutiques de philtres largement repandues en Mos-
covie aux xve-xvne siecles et qui s'occupaient de la preparation
et de la vente des medicaments a la population.
2. Au xvie si?e a Moscou existaient un Departement
(Prikaz) pharmaceutique et une apothicairerie deservant sourtout
la famille du tzar et les boyards.
3. La premiere apothicairerie d'tat vendant librement les
medicaments a la population fut instituee par l'oukaz du 20 mars
1672 qui fixa la premiere taxe sur les medicaments.
4. La reforme de Pierre I concernant le systeme des phar-
macies se rapporte au debut du xvin? si?e; elle contribua a
l'extension du reseau des pharmacies de la ville de Moscou qui
out joue un role important dans le developpement de la pharma-
ceutique et de la chimie en Russie. C'est dans les pharmacies
qu'on effectuait les analyses non seulement des preparations me-
dicales mais aussi des produits industriels, en particulier des mi-
nerais. On outre les pharmacies de Moscou etaient chargees d'en-
seigner l'art de preparer les medicaments et de cultiver les plantes
medicales.
5. Au cours de la premiere moitie du xne si?e les phar-
macies de Moscou, en abandonnant leur fonctions scientifiques,
se transformerent en institutions commerciales. Apres l'abolition
du regime de servage l'industrie se developpa a un rythme ac-
ceere. Moscou clevint un important centre industriel. La popu-
lation de Moscou augmenta, les banlieues se peuplerent, tandis
que les pharmacies restaient groupees comme par le passe au cen-
tre de la ville, dans les quartiers habites par les classes possedan-
tes. Dans la banlieue ouvriere ii n'y avait presque pas de phar-
macies malgre le grand besoin qui s'y faisait sentir. Vers 186o
les milieux progressifs firent la premiere tentative de protester
54 ?
?
au nom de la Societe des Medecins de Moscou contre ce privilege.
6. A la fin du xix? et au debut du xx? siecles les pharma-
cies en perdant peu a peu leur fonctions productives deviennent
des etablissements comerciaux par excellence.
7. Au cours de la premiere guerre mondiale les pharmacies
qui etaient des entreprises commeFciales privees furent incapables
de resoudre le probleme de l'approvisionnement de l'armee et du
pays en medicaments. Une reconstruction fondamentale a l'echelle
nationale s'imposuit ; elle fut accomplie apres la Grande revolu-
tion socialiste d'octobre.
KH. S. KOSHTOYANTS (U.R.S.S.)
THE STORY OF MODERN METHODS OF RESEARCH
INTO THE FUNCTIONS OF THE SECTIONS
OF THE BRAIN
In my report to the VIII International Congress on the History
of Science in 1956, I presented data indicating that simultaneously
and independently of the publication of the classical work by
G. Fritzsch and E. Hitzig (1870), the laboratory of I. M. Sechenov
produced a work clearly pointing out that motor effects can be
caused in amphibians by electrical irritation of the cerebral hemis-
pheres. This work was published in 1870 by A. I. Tishetsky.
It should be noted that still earlier, another pupil in I. M. Se-
chenov's laboratory, L. Simonov, conducted experiments in the
effect of electrical current on the brain of a dog, which led to
results of very great importance in the history of modern methods
of research into the functions of the brain. As is known, among
these methods, special attention is paid to that of accustoming the
brain to electrodes, and that of electrolytic injury or exclusion
of isolated points in the brain. Attentive study of Simonov's work,
published in 1866 both in Russian and in German, shows that
these two methods of current physiology were first described,
founded, and employed by Simonov over zo years before other
investigators.
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The method of electrolytic injury discovered by Simonov did
not evoke any response in the first few decades, and it was redis-
covered by Russian scientists at the end of the last century.
The method of electrolytic injury with subsequent physiolo-
gical observations and histological control was aescribed and ap-
plied in the laboratory_ at the neurological clinic of V. Bekhterev.
Clarke and Horsley, who introduced the method in modern
physiology, gave a brief historical review of its development in
their first description of it. Their review contains references
to the research conducted in St. Petersburg, Russia, but, as they
indicate, the relevant materials were unavailable to them.
P. S. KOUDRIAVTSEV (U.R.S.S.)
LES TRAITES PRINCIPAUX DU DtVELOPPEMENT
DES SCIENCES PHYSIQUES EN RUSSIE AU COURS
DU DERNIER TIERS DU XIXe ST ECLE
L'essor general des sciences naturelles en Russie, qui corn-
menca dans les annees 6o se manifesta par l'accroissement de
l'activite scientifique des Universites, par la creation des societes
scientifiques et la naissance des ecoles scientifiques. Des pheno-
menes analogues furent observes a l'Occident. Le developpement
des sciences physiques en Russie dans le dernier tiers du xix`
si?e fut avant tout lie a l'activite de l'ecole moscovite de physi-
ciens avec A. G. Stoletov (1839-1895), professeur a l'Universite de
Moscou, a la tete; a celle de la ?Societe physico-chimique russe,
avec D. I. Mendeleev (1834-1907) et F. F. Petrouchevski (1828-
1904). En 1865 Petrouchevski organisa a l'Universite de Peters-
bourg le premier laboratoire physique d'enseignement en Russie;
c'est a Stoletov que revient le merite d'avoir fonde le premier
laboratoire physique de recherches a l'Universite de Moscou
(1872). A partir de 1873 parait la cRevue de la Societe physico-
chimique russe, partie Physique,. Les physiciens russes travail-
lerent activement aux problemes de l'electrodynamique maxwel-
lienne et a la theorie electromagnetique de la lumiere, contribuant
56 ?
largement au progres de cette branche de la science physique.
En meme temps on note le travail fecond des electriciens russes
dans le domaine des applications fie l'energie electrique et de la
radiotechnique. En matiere de physique moleculaire la contribu?
tion apportee par les phisiciens russes dans l'etude de l'etat critique
est importante (Mendeleev, Avenarius, Galitzyne et autres). Le
role des savants russes est particulierement evident dans le deve-
loppement des branches de la science physique qui devait trouver
leur epanouiss_ement flans l'avenir : decouverte de la loi perio-
dique par D I. Mendeleev (1869), creation de la theorie sur le
mouvement de l'energie par N. A. Oumov (1873), elaboration
du probleme de l'etude du corps noir (V. A. Michelson et B. B. Ga-
litzyne) ; etude de l'effet photoelectrique (A. G. Stoletov, i888-
1889); elaboration des problemes : du reglage automatique
(I. A. Vychnegrandski), de la stabilite du mouvement (A. M. Lia-
pounov), du mouvement de reaction (C. E. Tsiolkovski). Il faut
remarquer toutefois que les conditions sociales et economiques de-
favorables freinaient le developpement sCientifique en Russie.
B. G. KOUZNETSOV (U.R.S.S.)
L' EVOLUTION DE LA THtORIE DE I.' tLECTRICIT t
DANS LA SCIENCE RUSSE DU XVIIIe SIECLE
Les &apes principales de la theorie de l'electricite sont : la
genese de l'electrostatique, puis celle de l'electrodynamique clas-
sique et enfin, celle de l'electrodynamique quantique. Ces theories
rapprochaient de plus en plus d'une image toujours plus generale
et plus exacte de la realite. La creation d'une theorie plus gene-
rale et plus exacte etait Hee chaque fois a une elaboration quanti-
tative du probleme d'interaction entre les sources du champ et le
champ lui-meme. C'est de ce point de vue qu'il faut apprecier
l'apport des savants russes qui ont travaille dans le domaine de la
theorie de l'electricite au xvine si?e.
Au milieu du xvine si?e, le haut niveau de l'experimentation
physique et chimique atteint en Russie et, en particulier, de son
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aspect quantitatif, dfl a l'apparition de nouvelles methodes, ainsi
que l'essor general de la pensee theorique qui cherchait a creer une
conception universelle du monde, ont abouti a des decouvertes et
a de nouvelles conceptions, 'his importantes au point de vue
indique.
Parmi ces -decouvertes nommons celles de Richmann con-
cernant les moyens de mesurer les forces electriques et ses obser-
vations sur la luminescence des corps electrises ;, elles ont permis
de differencier la notion de charge de celle de force electrique.
La theorie de l'electricite atmospherique de Lomonosssov prenait
pour point de depart les processus moleculaires pour expliquer la
nature electrique des corps macroscopiques.
Cette theorie etait done Hee a sa conception atomistique du
monde. La theorie generale de l'electricite de Lomonossov consi-
derait Pelectricite comme un mouvement specifique de l'ether.
Euler voyait clans la pression de l'ether la nature de la charge
electrique. Les memoires sur la nature de l'electricite envoyes de
differents pays au concours de l'Academie des sciences de St. Pe-
tersbourg en 1755 (us sont restes pour la plupart inedits et sont
conserves dans les archives de l'Academie) caracterisent les idees
physiques du milieu du xvin? si?e.
Un pen plus tard Aepinus a Petersbourg avait cree de nouvel-
les methodes d'analyse des phenomenes electriques.
STAT
0. LEZHNEVA (U.R.S.S.)
LE ROLE DES PHYSICIENS RUSSES DA.NSSTAT
DEVELOPPEMENT DE L 'ELE CT RODYNAMI QUE DE
MAXWELL
Le plus grand probleme de l'electrodynamique an cours des
=lees 70-80 du si?e dernier etait la realisation d'experiences
prouvant les avantages de la theorie de Maxwell en comparaison
avec les theories precedentes. Ces experiences pouvaient etre gee-
trodynamiques (mise en evidence de l'influence des milieux inter-
mediaries ainsi que la demonstration de l'existence des courants
de cleplacement) ; mais la confirmation des resultats de la theorie
electromagnetique de la lumiere fut la plus feconde et la plus
persuasive.
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Une partie considerable des preuves experimentales de la
thectrie de Maxwell avant Hertz resulte des travaux des physiciens
russes, notamment : la demonstration de la formule ii. =Vett pour
les dielectriques solides (N. Schiller, 1875) et liquides (P. Zilov,
1877) ; la demonstration de l'impossibilite d'obtenir (les bouts du
courant? (N. Schiller, 1875) ; la mise a jour du rapport existant
entre l'induction electrodynamique et la nature magnetique du
milieu (Zilov, 1877; I. Borgman, 1877). Les resultats obtenus par
Schiller (1875) et R. Colley (1885) dans l'etude des vibrations
electromagnetiques et, en particulier, dans l'elaboration de la theo-
rie de la bobine de Ruhmkorff, etaient utilises par Hertz au cours
de ses experiences. Les lettres echangees par les physiciens russes
montrent le grand interet qu'ils accordaient a la theorie de Max-
well: le meme interet se manifeste dans la suggestion de A. Stole-
toy faite au Premier Congres des electriciens en 1881, d'organiser
un travail collectif pour preciser la constation de Weber et Kohl-
rausch que le rapport des deux unites d'intensite de courant est
egal a la vitesse de la lumiere.
Parmi les travaux theoretiques de cette periode ii faut men-
tionner avant tout l'ouvrage fondamental de N. Oumov (Equa-
tions du mouvement de Penergie dans les corps, (1872-1874).
Pour la premiere fois on y trouve definie la notion du vecteur de
la densite du flux d'energie. Cette definition est appliquable
de meme a la propagation de l'energie du champ electromagne-
tique. C'est pourquoi on a introduit le terme avecteur d'Oumov-
PoyntingD.
Lors du triomphe de la theorie de Maxwell une grande quan-
tite de recherches ont ete realisees en Russie, dont les resultats
les plus importants sont : l'invention du T.S.F. par A. Popov
(1895) ; la preuve experimentale de l'existance de la pression de
radiation de la lumiere et de l'identite de sa valeur avec celle
qui fut predite par Maxwell (P. Lebedev, 1899-1900) ; l'elabora-
tion de la theorie de l'effet rotatif de la lumiere prevue par
Sadowsky (1894-1899) ; la determination experimentale des gran-
deurs du champ magnetique des courants de conduction, de con-
vection et de deplacement dans les essais d'Eichenwald (1903-04).
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S TAT
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STAT
It
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S. B. OBROUTCHEV (U.R.S.S.)
LES COLONIES RUSSES DU SPITZBERG
AU XV ? SIECLE
L'auteur commente la lettre de Hieronymus Miinzer (Mone-
tarius), medecin a Nurenberg, datee du 14 juillet 1493 et adressee
au rol du Portugal Joao. Voici une phrase de cette lettre qui nous
est parvenue en traduction portugaise an. debut du xvi? si?e.
gJa te louuam por grande principe os alemaos, e jtalicos, e os
rutanos, apolonios, scithos e os que moram debaixo da seca es-
trella do polo artico : corn ho grande duque de moscaunia que,
nam ha muytes annos, que debaixo da sequidade da dicta estrella
foy nouamente sabida a grande Ilha de Grulanda, que corre por
costa ccc leguoas, na qual ha grandissima habitacam de gente de
dicto senhorio de dicto senhor duque.)
Les historiens qui s'occupaient des problemes ayant trait a la
decouverte de l'Amerique estimaient que cette phrase etait rela-
tive a l'expedition norvego-portugaise au Groenland en 1476.
L'auteur prouve que dans sa lettre M?nzer pane de la decou-
verte du Spitzberg par les Russes. Les Pomors (population russe
des cOtes de la Mer Blanche) ayant appris des Nonnands que
ceux-ci avaient deja decouvert le Groenland au x? si?e, ont cru
que l'archipel Spitzberg qu'ils decouvrirent au cours de leur navi-
gation dans les mers boreales, etaient precisement le Groenland
des Normands. Es l'appelarent donc (comme on le voit sur de nom-
breux documents du XVIII? si?e) Gruland, Gruntlandia, Grunt-
land, Grumant. Jusqu'au debut du xrx? si?e, sur les cartes
anglaises et hollandaises le Spitzberg etait souvent denomme
Groenland. M?nzer pouvait etre renseigne sur la decouverte du
Spitzberg par les Russes, etant donne que les annees 1468-1493
etaient caracterisees par des rapports animes entre l'Etat russe,
d'une part; l'Italie (avec laquelle M?nzer entretenait des relations
etroites) et l'Empire des Habsbourg, d'autre part. Des ambassa-
deurs russes venaient a Nuremberg. En etudiant les cartes des xv?
et xvf siacles l'auteur est arrive a la conviction que les noms
Grulanda, Gruntlands, Grutlands sont extremement rares et qu'on
peut etablir une liason entre le groupe de cartes qui portent ces
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noms et la lettre de M?nzer, on. sa carte publiee en 1493 dans !a
(Chronica) Hartmann Schedel.
Appuyee par le materiel fourni par les legendes des Pomors
russes, la lettre de M?nzer prouve que d? au xv? si?e, c'est-a-
dire ioo et quelques annees avant l'arrivee des Hollandais au
Spitzberg, les Russes avaient decouvert cet archipel en y fondant
des colonies pour la chasse aux phoques.
EuGENIusz OLSZEWSKI
LES PROBLEMES DE PERIODISATION
DANS L'HISTOIRE DE LA SCIENCE
ET DE LA TECHNIQUE
1. Dans l'histoire de la science et de la technique ii n'y a pas
de dates precises marquant un tournant au cours duquel la situa-
tion serait complatement changee et qui correspondraient aux
dates de periodisation si nettement definies, comme les grandes
revolutions, les chutes des etats ou les grandes guerres dans l'his-
toire politique et sociale.
2. La periodisation de l'histoire des domaines respectifs de
la science et de la technique peut etre differente de l'ensemble
de l'histoire de la science et de la technique, il n'est pas obliga-
toire que ces derniares se croisent avec la periodisation historique
generale.
3. Pour etablir la periodisation de l'histoire de l'ensemble
de la science il faut analyser et comparer la periodisation de ses
branches respectives et la periodisation des facteurs tels que : le
developpement general de la methodologie scientifique, le develop-
pement des institutions scientifiques, le developpement des fac-
teurs sociaux et politiques influant sur la science, etc. C'est d'une
facon analogue qu'essayait d'etablir la periodisation de l'histoire
de la technique f. Konfiedieratov dans son article: u1( voprosu o
periodizacij istorii tiechniki, w (Woprosach istorii jestiestwozna-
nija i tiechnikiD No 4, 1957.
4. On s'est servi de cette methode dans l'analyse d'essai
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STAT
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B. D. PETROV (U.R.S.S.)
vs"
IBN SINA (AVICENNE), CHANON DE LIAISON
ENTRE LA MEDICINE DE L'ORIENT
ET CELLE DE L'OCCIDENT
ET ETUDE DE SON LEGS SCIENT IFIQL E EN URSS
Ii existe une opinion qu'Ibn Sina n'etait qu'un commentateur
des anciens. Ce point de vue est faux. La contribution personnelle
apportee par Ibn Sina aux sciences medicales dans la plupart de
ses branches est considerable.
Dans les idees medicales d'Ibn Sina, ainsi que. dans ses me-
thodes de traitement, on apergoit l'influence des systemes indous,
chinois et des pays de l'Asie Centrale.
Ibn Sina connaissait parfaitement la medecine d'Hippocrate,
de Galien et de leurs adeptes.
76 -
Le role de la medecine avicenienne est considerable en taut
que chainon de liaison entre la science medicale orientale et occi-
dentale.
Le legs scientifique de Ibn Sina est tres etudie en URSS ;
en plus du (Canon de la Medecines, son encyclopedie des scien-
ces philosophiques aDanich-Name, (Livre du Savoir) fut traduit
en russe ; nombreux sont les travaux et monographies, articles
et theses qui ont ete publies sur la contribution apportee par Ibn
Sina a la medecine, aux sciences naturelles, A la psychologie et
aux autres branches scientifiques.
En 1957 a Houkhara, ville natale de Ibn Sina, s'est tenue
une conference consacree A l'etude de son legs scientifique, au cours
de laquelle plusieures dizaines de communications ont ete faites.
JERzv PIASKOWSKI (Pologne)
LES METHODES DE FABRICATION DES OUTILS
ET D'..A,UTRES OBJECTS EN FER EN POLOGNE
DEPUIS LES TEMPS LES PLUS ANCIENS JUSQU'AU
XIV? SI?LE
Les methodes metallographiques sont employees depuis assez
longtemps A l'etude d'anciens objets en fer, mais le nombre des
objects etudies a ete restreint et ne comptait en tout que quelques
dizaines. Ce n'est que B. A. Kolczin en URSS qui a initie les
recherches en masse d'anciens produits en fer. De pareilks re-
cherches sont menees en Pologne. On emploie les observations
metallographiques, des mesures de la microdurete de Hanemann
et la durete ;Vickers, aussi que l'analyse qualitative (spectrogra-
phique) et quantitative.
Les essais embrassent la periode depuis le moment de l'ap-
parition du fer en Pologne (vm? si?e a. C.) jusqu'au xive
si?e p. C. On a etudie jusqu'ici 130 objets de 6o localites de la
periode de Halstatt (v1110-rv? si?e a. C.}, 23 objets de 9 lo-
calites de la periode La Tene (Ive-o si?e a. C.), 93 objets de
13 localites de la periode romaine (o-1v6 si?e p. C.), ainsi
-77
STAT
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?s,
que 324 objets de 7 localites du debut du Moyen-fige (ix-xive si?
cle
p. C.).
Quoique les recherches ne soient pas encore tenninees, on
peut constater d? un development de la technique du fer et
de l'acier en Pologne jusqu'au 'my si?e.
Ii serait necessaire que les recherches metallographiques des
produits anciens soient effectuees dans tons les pays. Les me-
thodes d'essais doivent etre pareilles ; celui renderait facile la
comparaison et la generalisations des resultats.
L. S. POLAR (U.R.S.S.)
liZatealiabla
THE DEVELOPMENT OF ANALYTICAL
MECHANICS IN THE -WORKS
OF M. V. OSTROGRADSKY
Analytical mechanics in the Hamilton-Jacobi form rose in
the 1830's and 40's on the basis of the analytical mechanics of
Lagrange, which summed up the developments of mechanics in
the 17th and i8th centuries. The new form of analytical mechanics
was begun in 1834-33 in Hamilton's works, and then the basic
propositions of this aspect of analytical mechanics were developed
in several works by Jacobi in the late 1830's and 40's. The Ha-
milton-Jacobi form originally appeared in a limited particular
form, as often happens in science, and only with the passing of
time did it achiewe the degree of generalization inherent in its
inner meaning.
- 79
STAT
STAT
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STAT
STAT
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The development and generalization of this form of analytical
mechanics was achieved by a number of scientists of the second
half of the i9th century; important among them was M. V. Os-
trogradsky, whose fundamental research provided a generalization
of several pivotal problems of Hamilton-Jacobi mechanics.
The variational principle formulated by Hamilton only for
conservative systems was generalized by Ostrogradsky to include
the systems of potentials and connections depending on time, and
in this general form is justly called the Hamilton-Ostrogradsky
principle.
It was Ostrogradsky who demonstrated the mathematical as-
sence of the Hamilton-Ostrogradsky principle as an particular
case of a general problem of variation calculus of to determine
the extremum of a some functional.
Finally, he demonstrated in the most general form that for
any order of derivative, integral of Hamilton-Ostrogradsky prin-
ciple is connected with the appropriate canonical system.
These generalizations of Ostrogradsky's proved the basis for
extensive application of the Hamilton-Ostrogradsky principle in
investigating various problems of theoretical physics, primarily
the problem of classical and quantum field theories. Ostrograd-
sky's works published in French greatly influenced numerous
scientists and were developed in their works, among them Cayley,
Sludsky, Donkin, Appel, *Somov, Holder, and Bobylev. Ostro-
gradsky's investigations were a basic stage in developing the ma-
thematical formalism of the mechanics of variational principles,
in its general form, which has found multifarious applications.
T. PRZYPKOSWKI (Pologne)
.....!Naoaasaa
GENESE DU MONTAGE PARALLACTIOUE
DE LA LUNETTE
L'auteur presente trois gravures tirees du petit ouvrage peu
connu de Charles Malaperte aAustriaca sidera heliocycliaa-Douai,
1633-qui illustrent une curieuse etape de transition dans la cons-
truction du montage parallactique de la lunette a partir de tor-
6
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quetum moyenageux construit par le savant polonais en 1284.
C'est aussi un constructeur polonais le jesuite Alexis Silvius qui
construit a Charles Malaperte, jesuite travaillant a Kalisz en Po-
logne dans les annees 1614-1618 les instruments pour l'observa-
tion des taches solaires, par consequent leurs lunettes sont munies
d'ecrans de projection et us devaient'etre construits encore avant
le depart de Malaperte pour Douai en 1618 car la-bas ii ne se
sert que du troisieme modele pour l'observation. Le premier ins-
trument constitue la construction de torquetum appliquee a la
projection lunetaire et illustre la genese parallactique du mon-
tage de deuxieme instrument. Le troisieme, c'est le libre accro-
chage au contrepoids tres repandu au XVII? et xvine siedes et
represente ici pour la premiere fois.- Nous avons done affaire
a une distincte forme genetique de transition de torquetum jus-
qu'au au montage parallactique que construisent a Rome dans les
annees 1624-1625 Scheiner et Grienberger ; cet instrument copie
en 1721 popularise definitivement le montage qui semble etre si
simplement et evidemment lie a la mecanique du ciel.
MIECZYSLAW RADWAN (Pologne)
LA TECHNIQUE SIDERURGIQUE
DANS LE TERRITOIRE DE LA POLOGNE
DANS LA PERIODE DES INFLUENCES ROMAINES
(I-IV SI?LE DE NOTRE ERE)
Les recherches archeologiques conduites dans le territoire des
Montagnes Swietokrzyskie en Pologne depuis trois ans, sont on
train de decouvrir un centre de production siderurgique, datant
de la premiere moitie de notre ere, d'une grande importance.
Cette production, d'une intensite remarquable, travaillait hors
de doute pour l'exportation dans des territoires pint& lointains.
La reduction du minerai se passait dans des fours, enfonces
dans le terrain, d'un diametre de 35-55 cm et d'une profondeur
de presqu'autant, sans traces de souffiage quelconque. Les fours
n'etaient destines que pour une seule coulee. Le groupement des
82 ?
fours dans chaque endroit etait tres caracteristique : ii fais ait
deux bandes a trois ou quatre fours dans chaque rang, pour des
coulees consecutives.
Les recherches ainsi que les coulees d'essai, faites par les
travailleurs de l'Academie des Mines et de Metallurgie de Cra-
covie, ont demontre la probabilite de l'emploi d'un souffiage d'en-
haut a l'aire de soufflets ou d'eventails, sans recours a des tnye-
res, que l'on n'a pas trouve dans le terrain. Le rendement en metal
du minerai n'etait que bas et fluctuait pres !de 20% environ.
Les essais permirent de fixer la localisation de temperatures
dans le four.
B. A. ROSENFELD (U.R.S.S.)
1400eAt2teted6Mfai
GEOMETRISCHE TRANSFORMATIONEN
IN DEN 1NERKEN LEONHARD EULER'S
Es werden die geometrischen Werche Leonhard Euler's un-
tersucht, die den geometrischen Transformationen gewidmet sind.
Es wird gezeigt, class diese Werke eine Anwendung der fiir
Euler charakteristischen allgemeinen Idee der funktionellen Ab-
bangigkeit darstellen. Es wierd der Einfluss dieser Werke auf
die Entwisklung der Geometrie im XIX Jahrhunderte aufgeklart
als die Idee der geometrischen Transformation zur leitenden geo-
metrischen Idee wurde.
Im geometrischen Hauptwerke Euler's ? im zweiten Bande
seiner aIntroductio in analysin infinitorump werden die Trans-
formationen der Koordinaten in der Ebene und im Raumedie letz-
tere mit Hilfe der ?Eulerschen Winkel? ? betrachtet. Mit Hilfe
dieser Transformationen wird die Klassifikation der Linien und
der Flachen zweiter Ordnung durchgefiihrt und zum erstenmal
werden einige Arten der Flachen zweiter Ordnung ausgezeichnet.
Bei der Untersuchung der Symmetrien der ebenen Kurven wird
die Klassifikation der Bewegungen auf der Ebene durchgefiihrt.
Auch werden ahnliche und affine Transformationen untersucht ;
diese Transformationen werden auch in einzelnen Abhandlungen
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untersucht; in diesen Abhandlungen werden die Satze vom Ahn-
lichkeitszentrum, gEulerische Gerades und der Schiefsymmetrie
bewies en.
In den mechanischen Werken Euler's werden lie Drehungen
im Raume untersucht. Die orthogonalen Matrizen welche hier
unci bei der Einfiihrung Eulerscher Winkel notwendig sind,
werden algebraisch untersucht. Ffir diese Matrizen wird eine
Darstellung gefunden, welche gleichbedeutend der Quaternionen-
darstellung ist. In den Werken iiber die orthogonalen Trajektorien
werden konforme Transformationen auf der Ebene untersucht,
f?r welche em n Ausdruck mit Hilfe der analytischen Funktionen
der komplexen Veranderlichen gefunden wird. Die konformen
Transformationen werden in den hartographischen Werken ange-
wandt. Insbesondere werden die Kreistransformationen auf der
Ebene und mit ihnen verbundene projektive Transformationen
der Gerade betrachtet.
Andere geometrische Werke Euler's ? fiber die Vielflachen,
fiber die spharische Geometrie und Trigonometrie, fiber die innere
Geometrie der Flachen haben eine wesentliche Rolle in der Schaf-
fung der Topologie, der nicht-Euklidischen Geometrie, der Rie-
mannschen Geometrie und der Theorie der kontinuierlichen Grup-
pen gespielt.
PAWEL RYBICKI (Poland)
THE SOCIOLOGICAL STANDPOINT
IN THE GENERAL HISTORY OF SCIENCE
There is a necessity to apply the sociological point of view
to the history of science, especially to the general history of
science as such a viewpoint permits us to explain some changes
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STAT
STAT
STAT
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that occur in the intensity and trends in the excercise of science.
The sociological standpoint may also be helpful in studying the
synthetic conception of science development. It is easier to intro-
duce the sociological viewpoint to the history of science by starting
from comparatively simple conception of general sociology, than
by transferring directly to the historical-scientific studies the abs-
tract and not always clear theoretical conceptions of sociology of
knowledge.
As a starting point we take the conception of scientific acti-
vity as a kind of special activity exercized by a comparatively
small number of individuals or comparatively small groups. The
following problems are concerned with such scientific activity :
z. The problem of social conditions when scientific activity
comes into existence and becomes a separate field of action.
2. The problem of men of science, especially their social
origin, their belonging to a social class and their social position.
The professionalization of scientific activity is also considered and
its influence on the quantitative and qualitative development of
science.
3. The problem of organizational forms of scientific activity,
especially of two important forms that appear in the history of
sciences : associations of men engaged in scientific activity and
social institutions.
4. The problem of men of science and scientific institutions
being dependent upon the higher social groups such as industrial
organizations and the state.
5. The problem of social function that is exercised by scien-
tific activity and the task of history of science may be to show
the historical mutability of this function.
In the history of science the sociological point of view is
especially necessary with regard to those domains where the link
between scientific activity and practice is clearly marked. In this
connection we may stress the importance of sociological standpoint
when such phenomenon as the development and growth of tech-
nical sciences in modern and most recent times are studied.
86 -
K. A. RYBNIKOV (U.R.S.S.)
.wpsirxirttr*Prok
ON WAYS OF FORMING FUNCTIONAL ANALYSES
The task of deducing the ways the basic modern mathematical
sciences were formed is considered one of the most pressing pro-
blems in the history of mathematics. Its solution will provide a
profounder understanding of the structure, role, and prospects
of modern mathematics. At the same time, this method of research
creates realistic conditions for analyzing the laws of development
of mathematics during the last zoo to 150 years.
The component parts of functional analysis are examined,
and the sources of some of its ideas. Examples are given of the
analogy, generalization, and transfer of conceptions and operations
from one sphere of mathematics to another, accompanied with a
process of deducing the general laws of mathematics. The totality
of historical and mathematical problems is formulated, connected
with the task of deducing the ways functional analysis was formed.
A report is made of experience in complex solutions of this
group of problems among the historians of mathematics at Moscow
University.
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STAT
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KAZIMIERZ SAWICKI (Poland)
THE FIRST CHAIR OF GEODESY IN POLAND?
(FUNDATIO PRO ORDINARIO GEOMETRIAE
PROFESSORE A. D. 1631)
The proper development of sciences, especially mathematical
sciences takes its beginning in Poland with the foundation of the
first university in Cracow in 1364. At the end fo the xv and
the beginning of the xvi century this seat of learning is becoming
known in Europe as the home of mathematical and astronomical
sciences and we can see there a certain link connecting mathema-
tical sciences with the necessities of life.
90 ?
STAT
Though no official lectures of geodesy are being held univer-
sity professors were already publishing the first textbooks: in the
middle of the xv century ? Geometria Regis (in Latin) and in
1566 The science of surveying (in Polish).
The first chair of geodesy ? Fundatio pro ordinario Geo-
metriae Professore ? came into existence in Cracow University
in 1631 as a private foundation thanks to the care of professor
Jan Brozek (Broscius), the famous Polish mathematician and Co-
pernicus adherent.
The program of the geodesy chair as provided in the founda-
tion deed was (among the tasks of the chair are to establich the
means for demarcation of grounds, the tracing of roads, the deter-
mination of distances, the erection of fortifications and military
machines, the construction of sundials, verification of weights and
maesures and many others?.
Exercises in land surveying were also provided for.
Among?the authors of textbooks mentioned in the deed were:
Franciscus Vieta, Adrianus Romanus (van Roomen) and Vil-
lebrord Snellius (triangulation).
Courses in geodesy took place as late as the end of the XVIII
century till the downfall of Polish State in 1795.
S. V. SHUKHARDIN
THE CHIEF STAGES IN THE DEVELOPMENT
OF MINE DRAINAGE
This report follow man's through the centuries against water
met in underground work in ore mines. The author divides the
story of draining into four main stages.
In the first stage, from the late paleolithic age to the i7th
century, various simple means were created to fight under-
ground waters, such as ladles, vessels made of hides, gates oper-
ated by hand, animal, or water power, bucket chains Archimedes
screws, etc.
The second stage saw the introduction of piston pumps, which
- 91
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though they appeared in the i6th century, only received wide
application in the early 17th century, and were used in the mining
industry up to the beginning of the 20th century. The pumps
were driven at first by water wheels, levers, and water column
engines. The first steam engine introduced a new solution of the
problem, and led to ground and underground pumps, as well as
direct action pumps.
From the beginning of the 20th century, the chief means of
mine draining has become the centrifugal multi-wheel pump with
an asynchronic electric motor drive. This report discusses the
story of its invention, improvement, and introduction into mining
practice.
The last period in the development of draining is bound with
the introduction of automatic pumps, the transfer to which was
begun after last war.
The author stresses the international character of the making
of modern mine draining? means, with inventors, scientists, me-
chanics, and practicians of many countries and nations contribut-
ing, each according to his ability, to the problem of removing
subterranean waters in ore mining.
nrw Annroved for Release
?
50-Yr
6/12 CIA RDP81-01043R004000220007-2
STAT
STAT
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A. SINUS RUIZ (Esparia)
LA FARMACIA MILITAR EN CATALURA
DURANTE LA GUERRA DE LA INDEPENDENCIA
La comunicaci6n, a que se refiere el presente resumen, estfi
redactada sabre documentos que obran en el Archivo de la Corona
de Arag6n, agrupados bajo el titulo Junta Superior de Cataluna. -
Inventario de Fondos, Secc. Gracia y Justicia, Cajas nUms. 19, 29,
85, 117, 119, 122, 129 y 139.
Pretende recoger para la Historia de la Farmacia militar en
Espaiia ese period?, breve pero aciago, de la invasion napole6nica,
al que los historiadores de la Farmacia no han prestado la aten-
ciOn debida, que nosotros sepamos.
Refieja tres momentos o fases, correspondientes a otros tantos
Boticarios Mayores del Ejercito de Catalufia. Es la primera ? ju-
lio de 18o8 a octubre de 1809 ? la de On Antonio Soriguera,
quien, sintiendo desde un principio una honda preocupaciOn por la
falta de farmaceuticos dentro y fuera del Ejercito, a causa de
la guerra, logra verse autorizado por la Junta Superior del Princi-
pado para presidir, en union de dos boticarios que el mismo podia
nombrar y de un Escribano pUblico como secretario, el tribunal
de examenes, al que acudieron algunos aspirantes al titulo de
Licenciado, cuyos expedientes, ms o menos completos, se con-
servan en el A.C.A. Tales examenes se ajustaban, esencialmente,
a las Reales Ordenanzas de Farmacia, constaban de dos partes,
te6rica y prfictica, y tenian lugar en la ciudad de Reus, en donde
el Boticario Mayor habia instalado el Laboratorio del Real Ejer-
cito.
Desde el Cuartel General de Tarragona, y a peticiOn de la
Junta Superior, Soriguera redact6 un plan de estudios de Farma-
cia, claro y completo, que no se aparta de lo preceptuado en las
Ordenanzas Reales. Consta de un preambulo y trece articulos, que
incluimos en la comunicaciOn.
Sucedele como Boticario Mayor ? diciembre de 1809 a di-
ciembre de 1810 ? don Gaspar de Castro, cuyas funciones nunca
rebasan lo especificamente militar y colabora con la Junta Superior
en el establecimiento y vigilancia de las farmacias pertenecientes
a los Hospitales de Campaiia. Estos eran, en 24 de agosto de 181o,
98-
los de Granollers, Caldas, Tarrasa, Sabadell, San Feliu, Rens,
Vilaseca, Valls, Cervera, Igualada, Montbuy, Riudoms, La Selva,
Alcover, Botornell, Guisona, Manresa, San Ramon, Agramunt,
Tarrega, Cardona, Berga y otros puntos de la montaiia. Aument6
su nfunero, segfin las necesidades lo exigian.
El Ultimo Boticario Mayor ? abril de 1811 a noviembre de
1812 fue don Patricio Ortiz. Experiment6 las pruebas mos
duras de la guerra, l hallarse presente en la toma de Tarragona
por el invasor. Pudo salvar en la fragata aProserpinas el almacen
general de medicinas, destinadas a los Hospitales del Ejercito, que
llev6 al puerto de Villanueva. Este almacen fue luego trasbordado
al navio ingles aInvencibles y de aqui a la fragata aNuestra Sefiora
del Carmen*, en la rada de Arenys de Mar.
Las circunstancias siempre adversas de la guerra le obligaron
a llevar a cabo algunas reformas entre sus subordinados ? Ayu-
dantes primeros y segundos, Ayudantes honorarios, Practicantes
y Mozos de Farmacia, repartidos por los m?diversos rincones de
Catalufia y, lo que es peor, a dejar sentir, mediante sanciones,
el peso de su autoridad sabre la mayor parte de ellos, de sobras
castigados ya por la miseria y el hambre, al no recibir desde hacia
much? tiempo los sueldos que devengaban. A fines de 1812 desa-
parecia, m?por el desastre economic? que por la guerra, el
Cuerpo de Farmacia en el Ejercito de Cataluiia.
BOLESLAW SKARZYNSKI (Poland)
.1/4....ow.aouraaas
THE POLISH MEDICAL PHILOSOPHY
ON THE VERGE OF THE XIX AND XX CENTURY
The peculiar political conditions that existed in the majority
of Polish lands in the second half of the xrx century left no possi-
bility to Polish physicians to do any scientific work in their own
Polish centers. Only the large provincial hospitals situated in
that part of Poland which was under Russian domination were
able to play the role which under normal conditions is offered by
university clinics. This was the cause why scientific activity
-99
'rI.,cic.ri a rt - Sniti7dC
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related to the Polish clinical medicine was concentrated in pro-
vincial centers situated outside of Warsaw.
Such a situation laid a peculiar mark on the development
character of Polish medicine in Russian occupation zone at that
time. Municipal and provincial hospitals enabled the physician to
come in closer contact with problems of social medicine filar would
be the case with university clinics, and the scanty financial condi-
tions and unsatisfactory technical equipment of provincial centers
directed scientific activity of prominent individuals to the sphere
of theoretical research. The effect of collaboration of all these
factors was the appearance of many theoretical papers by such
physicians that were working on the theoretical foundations of
biological and medicinal ideology, on the theory of medical diag-
nosis, on the methodology of investigations at the sick-bed, on
problems of medical ethics and deontology and on the physician's
position in relation to the growing industrialization and to the
occuring social changes. The period 1870-1910 may be considered
to be the philosophical age Of Polish medicine.
The most characteristic personality of that period was Wla-
dyslaw Bieganski (1857-1911) a physician-practitioner in a small
town Czestochowa. His monography aThe logic of medicine) in
German translation found a lively echo among European phy-
sicians, among those who were interested in the theoretical founda-
tions of medicine. In a number of works, some of which were
published also in German, Bieganski made an analysis of the
application of theology and vitalism to medicine. He was also one
of the first physicians in Europe to stand against the preponde-
rance of cells pathology and for a complex conception of a sick
organism. His works dealing with medical ethics are till now
standard works for Polish physicians-practitioners.
Another remarkable personality was Edmund Biernacki
(1866.-1911), physician at a Warsaw municipal hospital whose work
aThe substance and the limits of medical knowldge) and ?Prin-
ciples of medical diagnosis) translated into German and Russian
aroused a lively interest even beyond the circle of Polish phy-
sicians.
Beside these two most eminent Polish philosophers of meili-
cine there were others who deserve a special mention, namely:
H. Hoyer (1834-1906), Z. Kramsztyk (1848-1920) and H. Nus-
baum (1849-1937) who in a number of papers raised the basic
question concerning the theory of diagnosis, methodology and
medical ethics.
The strength of this philosophic movement among Polish
physicians working under Russian occupation may be judged by
the fact that they founded and brought into existence a special
periodical ?Medical criticism) devoted not to the current medicine,
but to the general problems concerning the theory of knowledge,
ethics and sociology. In 1897 when the publication was atarted
it was a pioneer of its kind as there was no other publication in
Europe having similar character. It lasted eleven years and its
contents are an invaluable source for a characteristic of philoso-
phical ideology of Polish physicians of that time and of ideological
controversies existing among them.
The recovery of independence by Poland in 1918 an the uni-
fication of the three occupation zones opened for Polish physicians
new possibilities for normal scientific work. Its effect was however
a weakening of creative power in the sphere of medical philosophy'
in Poland, nevertheless the interwar period may be proud to have
such workers as W. Szumowski, K. Wize and L. Fleck, which
proceeded with the trends that dominated the end of the xix
century.
B. S. SOTIN (U.R.S.S.)
ALEXANDER STEPANOVICH POPOV.
HIS 100TH BIRTHDAY
A noteworthy date in the cultural life of the Soviet people
was marked this year, on March 16, the iooth birthday of the
outstanding Russian scientist and inventor, professor of physics
A. S. Popov. Alongside the Frenchman Branly, the Serbian Tesla,
the Englishman Lodge, the Hindu Doze, the Italian Marconi, and
the German Slabi, Popov is inseverably connected with the in-
vention of the radio and its subsequent improvement.
At a session of the Russian Physico-Chemical Society on
May 7, 1895, Popov demonstrated his invention of a radio re-
nor! cifitnri in Part - Sanitized Copy Approved for Release @ 50-Yr 2014/06/12 : CIA-RDP81-01043R004000220007-2
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If
MIECZYSLAW SUBOTOWICZ (Poland)
ammasowiNg*
THE EARLIEST PRINTED DESCRIPTION OF AN
EXPERIMENT SHOWING THE EXISTENCE OF
VACUUM PERFORMED BY VALERIANUS MAGNI
IN WARSAW IN 1647
W. Magni, a monk of Italian origin spent in the first half
of the XVII century about 3o years, though with interruptions,
in Poland. He devoted many years of his life to experiments si-
milar to those that about the same time were performed by Tor-
ricelli in Italy. He started his experiments (1641, see below) with
wooden tubes filled with water but obtaining no results he replac-
ed wooden tubes with glass tubes and water with mercury. The
first demonstration of a successful experiment took place before
a large and distinguished audience at the Royal Castle in Warsaw
in July, 1647. Magni gave an account of this experiment and its
interpretation (though incorrect) in a treatise aDemonstratio ocu-
laris...b, published in Warsaw in July, 1647 and in a supplemen-
tary second part of aDemonstratio ocularisb, published in Sep-
tember, 1647. This is the earliest treatise that appeared in print
telling of an experiment that has proved the existence of vacuum.
G. P. de Roberval representing a group of Parisian scolars
(1647) accused Magni with plagiarism. This charge has been often
reiterated by subsequent historians of science in papers that were
published as late as the current century. It seems howerer that
the charge of plagiarism is unfounded. Besides the arguments that
came down from Magni himself (his aNarratio apologeticab) there
are others indicating that Magni's experiment with mercury and
water was performed quite independently from Torricelli and the
French school (Pascal, Marsenne, Roberval, Descartes...). There
is namely one argument based on a letter written by J. Brozek
on September, 19th 1643 to St. Pudlowski (both were professors
at the Cracow University), that is on an information coming net
from Magni, showing that in all probability Magni became intere-
sted in vacuum experiments with water or mercury as early as
1641 and at the latest in the beginning of 164.2, that is many
months before similar experiments were performed by Torricelli.
A number of controversial bibliographic questions connected
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:14'1
with Magni publications dealing with (experimental physics) have
been cleared up an solved.
References: M. Subotowiez, 3Najwczesniejsza drukowana rozprawa...
W. Magniego...3 in (K,wartalink Historii Nauki i Teelinikii, vol. 1,
2949, in PoliSh.
BOGDAN SUCHODOLSKI (Pologne)
L'HISTOIRE DE LA SCIENCE ET LE PROBLEME
DE L'UNITE ET DE LA DIVERSITE DE LA PENSEE
Le rapport a en vue d'attirer l'attention sur le'fait que l'his-
toire de la science doit etre etudiee de fagon a faire apparaitre
l'unite et la diversite de la pensee scientifique. Le rapporteur rap-
pelle differents essais de typologie de la pensee scientifique et con-
sidare que l'on pourrait en admettre six varietes tout au moms
a savoir : la pensee formelle, nomothetique, pragmatique, norma-
tive, experimentale et comprehensive. En insistant sur la neces-
site de caracteriser systematiquement et historiquement ces diffe-
rentes formes de la pensee scientifique, le rapporteur souligne ega-
lement les importants problames limites et notamment le fait que
la pensee cognitive de l'home ne s'exprime pas seulement dans la
science mais aussi dans la technique et dans l'art ainsi que dans
la philosophie. Le probleme de la typologie de la pense scienti-
fique est ainsi complete par le probleme de ses traits, communs
a tons les types, par consequent specifiques pour la pensee scien-
tifique en general et en opposition a la pensee philosophique, tech-
nique et esthetique. L'histoire de la science tellement entremelee
l'histoire de la philosophie, de la technique et de Part pourrait
fournir de fres interessants materiaux pour resoudre les probla-
mes de similarites et de divergences qui se manifestent entre les
differents genres de la pensee cognitive de l'homme. Dans son
expose le rapporteur insiste sur l'importance des recherches scien-
tifiques dans le domaine de l'histoire de la science, consacrees aux
problames de l'unite et de la diversite de la pense cognitive.
IoS
STANISLAW SZPILCZYNSKI (Pologne)
LE LIVRE MEDICALUR DES PIASTS
EG
A BRZ E)
ro.at.(siiiA,Ecsoi.
A l'epoque de la Renaissance, la Silesie malgre ses efforts n'a
Pu obtenir Supereiure et meme une ecole de medecine du
type secoudaire (p. ex. un gymnase comme a Gdansk) lui man-
quait, toutefois le niveau de la medicine dans de nombreux do-
maines de cette science ne se laissait pas depasser par celui des
autres pays d'Europe. On le doit aussi aux differentes circons-
tan ces favorables?A l'aisance de la bourgeosie a un amour fres
vif pour les etudes de la medicine, au collectionnement de livres
scientifiques, etc. Ce dernier a contribue a la formation des collec-
tions du type fres vane (familial, professionel, de gym' nase, de
l'eglise, de la cour et d'autres encore). Parmi les plus riches
collections qui ce sont conservees jusqu'a nos jours ii faut citer
les deux bibliothaques ducales celle des Piasts de Legnica et celle
de Brzeg. Parmi diverses branches de la science qui sont repre-
sentees nous y trouvons aussi des livres medicaux. La collection
de Brzeg reflate certains types de problames auxquels s'interes-
saient les aempiristes) du xvme si?e: la biologie, la philosophie
naturelle, la theosophie et la mystique, la science hermetique, les
pratiques chimiques et alchimique. Par contre on y observe un
manque total des oeuvres des maitres de l'Antiquite, des ouvrages
d'anatomie du xve si?e, etc. Les conceptions gempiriques) de
la collection des textes medicaux de Brzeg se rapprochent a celles
de Paracelsus et de celles propagees par la confrerie Fratres Rosae
Crucis fond& vers le milieu du xve et xvrie siecles. En faveur
de cette supposition park la presence de nombreux imprimes an-
ciens concernant l'organisation et l'activite de la dite confrerie.
Il est bien probable que la cour des Piast a Brzeg attirait les sa-
vants interesses a ce type de la science, toutefois il est aifficile
d'etablir qui etait leur Coryphee et quels etaient les centres etran-
gers avec lesquels us etaient en contact.
-109
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MucuLA? TEICH (Czechoslovakia)
THE ROYAL BOHEMIAN SOCIETY OF SCIENCES
AND THE BEGINNINGS OF SCIENTIFIC SURVEYS
OF NATURAL RESOURCES IN BOHEMIA
In Bohemia as in other countries the systematic investigation
of nature began to be organised by scientific societies in the period
of manufacture. En 1769 te Royal Bohemian Society of Sciences
(RBSS) was established as an informal body and was changed into
a public body in 1784. The central task which the RBSS embarked
upon at the beginning of its activity was the preparation of a map
of the natural wealth of Bohemia on the basics of an organised
survey of the country. This was called forth by social and eco-
nomic needs of a society intransition from feudalism to capitalism.
The RBS,S launched prize essay competitions and organised ex-
peditions for the purpose of surveying various areas of Bohemia.
The members of the Society or people closely connected with it
gave an impetus to Collecting data and the development of scien-
tific investigation of the geographical position of various places in
Bohemia (Stepling, Strnad, Gerstner, David) ; of the atmosphere
(Stepling, Strnad, Gruber, J. Sternberg, Schrer) ; of rocks and
minerals (BohiC, Zauschner, Born, Reus and others) ; of hydro-
graphy (Stepling, Strnad, Gruber, Gerstner) ; of the flora and
fauna (Boha.C, John and Josep Mayer, Prochaska and others).
Closely connected with the general advance in science and
technology was the development of theoretical thought. The ma-
nysided Sternberg on the basis of his work in the iron industry
relinquisced the doctrine of phlogistone and adopted the oxydation
theory. I. Born laid the foundation for the development of evolu-
tionary ideas in Bohemia. Also the geologist F. A. Reuss was
basically an evolutionist, although he held neptunist views on the
origin of rocks. The works of the famous physiologist Jiff Pro-
chaska, a convinced believer in epigenesis, were evolutionary in
their tendency. Materialist thought in natural science in Bohemia
based on a mechanical conception of natural processes reaches it
summit with Prochaska. The spreading of mechanical materialism
was supported by the popularisation of Newton's works by the
mathematicians and astronomers Stepling, Tesfinek and David.
110 -
-
Unfavourable social conditions and lack of scientific personnel
were the cause of the failure of the RBSS to reach its aim and
prepare the economic map of Bohemia. However, further develop-
ment of capitalism needed the cooperation of science and technolo
gy, especially highly qualified technicians, scientifically trained,
who would be able to direct and improve production in the iron-,
glass- and textile industry. Hence on the eve of the Industrial
Revolution in 1806 on the suggestion of influential industrial
circles the Polytechnical Institute of Prague, headed by F. J. Ger-
stner one of Bohemia's foremost scientists, was established.
The establishment of the Royal Bohemian Society of Sciences
and the foundation of tte Polytechnical Institute are landmarks
of the first stage of organised scientific and technological advance,
basically. corresponding to the needs of the manufacture period of
capitalist development in Bohemia.
V. N. TERNOVSKY (U.R.S.S.)
((CANON DE LA MEDECINE* DE IBN SINA
(AVICENNE). (APERcU HISTORIQUE
A L'OCCASION DE L'EDITION DU (CANON*
EN LANGUES RUSSE ET OUZBEK)
Le aCanon de la medecines, encyclopedique des sciences me-
dicales etTun des plus remarquables monuments de l'esprit scien-
tifique fut ecrit par Ibn Sina vers l'an 1020. Ce vaste ouvrage
en 5 volumes est un temoignage de l'epanouissement de la culture
des peuples de la partie de l'Asie Moyenne. Par l'edition commen-
tee du aCanonD en langues russe et ouzbek l'Institut des Etudes
Orientales de l'Academie des Sciences de la RSS d'Ouzbekie est
en train d'accomplir un enorme travail avec le concours des mem-
bres de l'Academie des Sciences Medicales de l'U.R.S.S.
150 ans aprs sa parition, le eCanon D d'Ibn Sina fut connu
en Europe grace a la traduction latine de Gerard de Cremone.
Jusqu'a present une traduction complete comment& du cCanon,
traduite en une lange vivante n'a pas ete realisee dans aucun pays
du mond.
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Le texte de base pour la traduction du (Canon, en russe et
en ouzbek est fourni par le manuscrit arabe du xue si?e conserve
a Leningrad a l'Institut des Etudes Orientales de l'Academie des
Sciences de l'U.R.S.S.
Probablement ii n'a jamais existe de portrait authentique
d'Ibn Sina. C'est pour la premiere fois qu'une tentative a ete faite
en U.R.S.S. de reconstituer le portrait d'Ibn Sina d'apras les
donnees fournies par l'etude de son crane extrait de la tombe du
savant. ,
ARMIN TESKE (Polen)
ZUR ENTDECKUNG DER PHOTOPHORESE
-OBER EINE ARBEIT VON L. J. BODASZEWSKI
AUS DEM JAHRF. 1881
Eine friihe Beobachtung der Photophorese findet sich in
L. J. Bodaszewskis Arbeit aus dem Jahre 1881. Die Arbeit ist
bekannt und wiederholt zitiert worden, allerdings nicht wegen
ihres Zusammenhanges mit der Photophorese, der bisher nicht
bemerkt worden ist, sondern als erste Beobachtung der Brown-
schen Bewegung in Gasen. Die Arbeit wird auf diesen Punkt hin
untersucht, wobei einige in der Literatur verbreitete Ansichten
(Millikan) berichtigt werden konnen.
V. V. TIKHOMIROV (U.R.S.S.)
RESEARCHES OF RUSSIAN GEOLOGISTS DURING
THE FIRST HALF OF THE NINETEENTH CENTURY
IN THE COUNTRIES OF THE EAST AND WEST
Russian geological science, raised during the 18 century to
a high level by the works of M. V. Lomonossov, S. P. Krashenin-
nikov, P. S. Pallas, I. I. Lepekhin has received general recogni-
tion both in Russia and abroad.
112 -
During the first half of the nineteenth century Russian geolo-
gist. carried out a number of important researches abroad. China
was visited by A. I. Kovanko and E. P. Kovalevsky, who were
the first to describe its coal deposits and their geological structure.
Earlier (in 1837) Kqvalevsky was sent to Montenegro and Dalma-
tia, where he studied geology and local mineral deposits. In 1846
he directed studies of Egyptian geologists, who were on practice in
the Urals and a year later he was invited to Egypt, where in the
upper reaches of the Nile he discovered new gold deposits. In
the processes of researches Kovalevsky visited also an area un-
trampled previously neither by Europeans nor Sudanese, found
there rich goldplacers and organized their mining. Be published
important data on the geology of the Nile basin and made interest-
ing geographical discoveries.
N. I. Voskoboinikov, invited by the Persian government, was
the first European geologist who studied Northern Iran (in 1843-
'844). He proposed a scheme of stratigraphic subdivision of local
rocks, compiled the first geological map of this vast territory and
discovered a number of new deposits of iron, copper, coal and
marble.
P. A. Tchikhachev worked in Turkey for a long time, having
published an eight-volume monograph on the geology and geogra-
phy of Middle Asia. In 1839-41 he compiled a geological map of
the Apennine peninsula and suggested a new detailed division
of Tertiary deposits of Italy and Southern France.
P. P. Doroshin in 1848 studied deposits of building materials
near Russian settlements in America and gold-bearing districts of
California.
K. I. Grewingk published the first summary on the geology
of Northern America, compiled on the basis of materials supplied
by Russian researchers. Beginning with the nineteenth century
papers by Russian geologists began to appear in West-European
editions, which promoted scientific relations between Russia and
the countries of the East and West.
8
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L. I, UVAROVA (U.R.S.S.)
*.etgpt*A,
DEVELOPMENT OF THE TECHNIQUES
OF MECHANICAL ENERGY TRANSMISSION
Most production processes employ transmission of mechanical
energy. The means of transforming, distributing, and transmit-
ting energy from a motive power have gone through a lengthy
path of development and have always been important.
In the period when man and animals were the primary mo-
tive powers, transmission mechanisms and their elements made it
possible to sum up, transform, and change the plane of action
of effort.
Wide application of the first mechanical motors, characte-
ristic of the manufactory period, became possible thanks to trans-
mission mechanisms, which transferred and transformed the
form, direction, and speed of movement from a hydraulic wheel.
Implement machinery at a distance from the stream received me-
chanical energy from water wheels through transmission rods.
When production machinery was introduced in industry to
replace manual labor, and the steam engine became universal (the
latter third of the r8th century), the task appeared of bringing
large groups of implement machines into motion from a single
powerful engine. It was solved through the use of transmission
appliances. Transmission and the steam engine created a certain
unity among the machines in each establishment, and were the
technical means of concentrating industry. The centralized pro-
duction of mechanical energy suitable for the 19th century was
made possible through the use of wire rope, hydraulic, and pneu-
matic appliances to transmit energy over distances. At the end
of the last century, since the introduction of electric power in
industry, two new practical and scientific problems arose, electric
drive and power transmission over distances.
The development of electric drives led to improved technolo-
gical processes in industry. The strict regime requirements for
implement machines were met by the introduction of new mechani-
cal transmission drives which could regulate speeds. Mechanical
modifiers, hydraulic and pneumatic transmissions, and electrical
"4 ?
,
spped regulators are widely employed for automation in modern
machine building.
The following tendency can be seen in the development of
drives through the centuries : technique developed from man's
direct action on simple implements as a motive force, through
a raniified system of transmission mechanisms between an engine
ane a production machine, and is now ever more frequently chang-
ing to direct action of the engine on the instrument. The return to
the original scheme of action on the instrument came about on a
new basis, that of electric power transmission over a distance,
and the use of a secondary, that is, electric motor.
STAT
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STAT
STAT
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WALDEMAR voin (Pologne)
LA RAISON ET L'EXPERIENCE DANS LES
SCIENCES SOCIALES DE LA FIN DERENAISSANCE
Dans le processus de la formation de l'attitude scientifique
moderne un rale a ete joue non seulement par les representants des
asciences, mais aussi par les representants des ihumanites) qui
demandaient tres souvent de limiter la connaissance scientifique
humaine ftu monde base sur l'experience et qui concevaient la
'Cache de la raison comme l'elaboration des sensations.
zi8
STAT
S'appuyant sur les enonciations directes des nombreux ecri-
vains ainsi que sur l'analyse de leur methode scientifique l'auteur
demontre la formation successive de l'attitude empiricorationaliste
au XVI') si?e. Et quoique l'essence meme du rapport reciproque
de la connaissance sensuelle et intellectuelle ne fut pas encore
dominee et: l'empirisme de nombreux ecrivains ne depassait pas
grobservationa de l'homme dans les livres l'on avait d? realise
des efforts serieux dans le but de convaincre la pensee scholas-
tique.
Les germes de la formation des elements empiriques et ratio-
nalistes apparaissent dans les oeuvres des ecrivains, des historiens
et des humanistes si eminents comme : Erasme de Rotterdam,
Johannes Turmair, Francesco Vettori, Niccolo Machiavelli, Mat-
thias de Miechovia, Andreas Fricius Modrevius, Adamus Bursius,
Jean Bodin et d'autres.
Dans la conclusion l'auteur constate qu'il faudrait verifier
I? la distinction entre sciences et humanites qui a partir du
xvii? si?e forment souvent deux branches d'une meme recher-
che, 20 conclusions concernant l'epistemologie de cette periode en
completant les materiaux comparatifs du domaine des humanites.
Et cela de nouveau nous permettrait d'etablir la variete des con-
ceptions de el'experience, et de la (raison*.
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STAT
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?4.
? ?
- 3: Le role Jane par la Tunisie dans le passage -deal seienee
-arabe a l'Occiderit latin :
.1) p" botigtdirtin l'Africain ' et l'Ecole de 'Sa 1
b)- Le Hawi de Razi et: sa traduttion'lariire'.
4. L'oeuvre tunisienne et son influence stir' : ?4-
a) La Science Occidentale "ouvraies laisiens kn.
dies'dans les 'Universites eufopeennes 'au-MOyen-Age.
'bj -La Scielice de l'Orient. ? ? - -
Le?nouireau *a-t't Upres l'independance. ? ?
'II Ziatt :intereSia-nt- 'de "ra'Ppeler ces- verites historiques a un
"moment oil la jell-nesse ttinisienne, delaiss:ani'delibererhen't les spe-
'eUlatioris philosophiques, se lance :avec -avidite vers les carrieres
.seientifiques, oil, esperons-le,-'elie se- niontrera digne de ses an-
cetres du Moyen-Age et appbrIefi-un jOiiFsa contribution au pro-
gres de la Science Mondiale. - ?= -
?
A. P. YOUSCHKEVITCH (U.R.S.S.)
ulivaosieS4112=0,
?
qL'ALGEBRE OU LE CALCUL DE FINIS>
DE LOBATCHEVSKI
Le c?bre mathematicien russe N. I. Lobatchevski ne se
bornait Pas a des recherches geometriques. Il a obtenu de nom-
breux resultats remarquables dans l'analyse infinitesimale et dans
,l!algebre qui devinrent tout recemmeut l'objet de recherches his-
torico-mathematiqUes speci'ales. En 1834 Lobatchevski avait pu-
'blie un coin's :volumineaux a .rusage des etudiants, (L'algebre on
'le ealcul de finis, qui contenait en particulier ses deeouvertes al-
gebriques.
L'algebre pour Lobatchevski c'est le dalcul general des quan-
tites finies dans toute son etendue, mais dont le but principal
reste la resolution des equations algebriques. Conime, Euler et
Cauchy _ayant lui, Lobatchevski admet dans ce calcul l'emploi de
developpements_ en series, quoique d'une maniere assez restreinte.
SoulignonS deux traits caiacteristiques de l'algebre de Lobat-
chevski: 10 la tendance marquee a la precisiOn logique des prin...
ris
cipes ; 2? l'interet preponslerant aux algorithmes numeriques a
Pappreciation suffisamment exacte des approximations.
Les Chap. 1-6 sont consacres a l'analyse detaillee et originale
des quatre operations fondamentales (p. ex., la deduction de la
commutativite de l'addition, la demonstration de l'univocite de la
soustraction, la maniere de traiter les nombres negatifs). Lobat-
chevski frayait la route a la creation des fondements solides d'a-
rithmetique et d'algebre independamment d'Ohm, Peacock, Ha-
milton et d'autres savants.
Dans le Chap. 9 Lobatchevski, sans connaitre le memoire re-
cent de Cauchy, introduit la definition du determinant maintenant
usuelle.
Dans le Chap. ro est exposee la solution en nombres entiers
de certaines systemes lineaires d'equations diophantiennes qui fut
plus tard proposee par Betti. II faut mentionner aussi la definition
des fonctions logarithmiques, exponentielles et trigonometriques
par les equations fonctionelles et les series infinies (Chap. 11-14).
Le critere de convergence de Lobatchevski pour les series a termes
positifs et decroissants y est pour la premiere fois employe.
Dans le Chap. 17 on trouve le bref expose d'un methode d'ap-
proximation valable pour toutes les racines complexes d'une equa-
tion algebrique ? methode inventee presque en meme temps par
Dandelin, Lobatchevski et Graeffe.
V. P. ZOUBOV (U.R.S.S.)
QUELQUES OBSERVATIONS SUR LES ORIGINES
DE LA PHYSIQUE MATHEMA1 IOUE
Les ecrits du xiye si?e consacres a ce qu'on avait l'habitude
d'appeler alors des calculationes ant donne parfois lieu a parler
d'un progres de la physique mathematique. Le principal inter&
de ces calculations consiste cependant dans la formation de nou-
veaux concepts mathematiques tels comme la notion d'un grandeur
variable, des logarithmes, des exposants fractionnaires, etc. Quant
au contenu physique de ces calculations, il ne nous autorise aucu-
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I
nement a parler d'un progres veritable; ii s'agit plutOt d'une
simple mathematisation des theses de la physique aristotelicienne
traditionnelle. Les formules des calculateurs y son considerees
comme une fin, non comme un debut de recherches, non comme
une hypothese qui pose une serie de nouvelles questions A l'ex-
perience. C'est ce qui distingue la regle mertonienne des recher-
ches de Galilee; la meme diference separe la formule calorimetri-
que (connue par les auteurs medievaux de gradibus medicinaruin)
de la formule elaboree par les experimentateurs du xvue si?e.
La veritable physique mathematique ne devint possible qu'avec
le progres des mathematiques, et ce dernier ne devint possible
qu'au moment quand les mathematiciens surent poser et resoudre
d'une facon plus generale les problemes, dont on trouve les germes
dans les (calculations* du me si?e, oil les formules mathema-
tiques etaient encore pour ainsi dire soudees a la physique tradi-
tionnelle et A l'analyse de cas speciaux au sein de cette derniere.
A. A. ZVORYKINE
L'HISTORIE DE LA TECHNIQUE EN TANT QUE
SCIENCE ET BRANCHE D'ENSEIGNEMENT
Ce sont les lois de la nature qui constituent la base objetive
de la technique. Ayant penetre ces lois par la voie pratique,
l'homme les applique et les utilise au moyen de la technique. Mais
le profit tire des progres realises dans les sciences naturelles ne
represente qu'un aspect de la technique. Son autre aspect impor-
tant est la base sociale de son developpement. Ce n'e_st qu'en con-
naissant les lois economiques de l'ordre social qui en fin de compte
determine la conduite des hommes, qu'on peut savoir dans quel
sens et A quel rythme se realise la nouvelle technique.
Les conditions objectives n'amoindrissent en rien l'influence
du facteur subjectif sur le developpement de la technique. Le role
des grands createurs de la technique consiste dans he fait qu'en
s'appuyant sur le progres de la science et de la technique de leur
?que, us elaborent des projets et donnent des solutions qui
130 ?
repondent le mieux et le plus completement aux exigences de la
production en ouvrant des perspectives nouvelles au developpement
ulterieur de la science et de la technique. En principe, la tech-
nique est internationale, comme la science; mais elle est ere&
par les peuples separement. Chaque peuple, suivant les condi-
tions historiques et autres, contribue au developpement de la
technique mondiale.
En partant de ce qui precede on peut dire que l'histoire de la
technique est une science qui fait connaitre le developpement des
moyens de travail dans le systeme de production sociale. Du point
de vue des sciences naturelles, l'histoire de la technique doit
montrer comment, perfectionnant ses outils, l'homme arrive A
penetrer toujours davantage les lois de la nature en assurant une
utilisation et une application plus large et plus poussee de la ma-
tiere et de l'energie. Du point de vue social, l'histoire de la tech-
nique doit mettre au jour les forces sociales en action, les condi-
tions sociales et etonomiques qui poussent les developpement de
la technique; elle doit en outre montrer l'incidence de la technique
sur he developpement de la societe, decouvrir he role createur de
grands techniciens des differents pays.
Les representants les plus eminents de la culture, de la science
et de la technique ont toujours insiste sur l'importance de l'ensei-
gnement de l'histoire de la technique. En tant que branche d'en-
seignement elle est appelee A elargir l'esprit des jeunes en leur
montrant les lois du developpement de la technique et he triomphe
du genie humain dans la lutte contre les forces de la nature.
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tia, Aemorpacim, ,aenTeam ale,zummicKOrt CTaTHCTIIKII B Poe-
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16
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tO H b
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crpanemm 3TOTO 3a6ozenainin. 3a 30 JleT OTKpbITIIH
xonepnoro 13H6pH0Ha yCTaHOBHJI, tITO 3apa)wenne xo.nepoti
nponcxwmT qiepe3 poT, tITO no36yairreab xo.nepbi .mo}weT pa3-
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C-V 10 J1 b
24 HIOJIII ? 10 JleT CO A,H5I cep TH reo p r H H (I)e,a o-
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HOBbIX MeTOJI,OB HCCJIeROBamin H coman COBpemernipo
KJIaCCIHPHKaIIHIO cepAetmo-cocymicTbix 3a6o.neBaHHfi. Pa3-
pa6oTan psi.g oprammau,HoHHbtx meponpturrnii no npo(1)H-
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4rIKIIII0HaJIbHbIX meTo,RoB HccJIeJl.oBaHrrn H pa3pa6oTan HO-
60JIe3Heil C ymeTom 06III2TO COCTOSI-
HHH HepsHoil CHCTeMbI. OCHOBHOR ero 3aczyroll HBIIJI0Cb On-
peAenemie peinatom.eil panH cpenbt B BO3HITKHOBeHHH
3a6o.neBaHnst H BH3IFfHH 60JI13110r0. Bnepebie AoKa3a.n
mnanamtoe TipoHcxow,geme nepBoro ToHa cepxta, Ila.IIHtIlle
B creincax KpOBeHOCHbIX coomoe cocy,gocyxtheatouttix co-
cmop acump moil= HepBoB, yCTaH01314J1 Hesporemtbiff xapax-
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20
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pbt nicranorim mettHullucxoro cpatcy.nbTera KHeBCKOTO yHH-
BepcHTeTa. OTKpbIJI H oilman nenpamoe =mime WHBOTIIbIX
IKJIeTOK. Yxa3a.n Ha p0J1b sulep MbIIIIetIHbDC BOJIOKOH flpl1 UX
1-I0soo6pa3oeami, 11oApo6Ho B3r111.II crpoeinie mino4n13a,
?micas civiummoilaamibie Bo3pacrinae HaMeHenHil ICJIeTOK
Nce.ne3m H
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7
BIYCT
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0613eKTIIBHbIX meTo,tton ncc.nel_tonarnal (nepxyccnn ii aycxyab-
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opranos 61)mm-ion HOJIOCTII. Flo sonpocam .nettemst o)xoro-
non Tpanmbi H oc.no)xnennil panennti rpy,Entoil KJIeTKI3, mita-
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6no.nornn me.anunnbt. BOJIbIII0fi nnTepec ripeAcTapannoT
era HCCJIeA0BaHHH no Bonpocam 3.1IeKTp01:1)113110JI0rIIII. 3KCIle-
piodefaa.riblio H3ytflfJI YIBJIeHHH CyMMaLljIil B nepstioil cncre-
me. Onncaa HCHX0raJIbBaHHtleCKHfi pe4).nexc, o6pa3onainte
99
NCelItIHbIX MIrMeHTOB B opramisme WHBOTHbIX H qe.nosexa.
TIOKa3an BO3MOSKHOCTb BOCCTaHOBJIeHMI yracatounix (1)ynx-
o6ecxpos,nenuoro M{HBOTHOTO nyrem sBefietnist B opra-
HH3M (Intsno.nortmecxoro pacTsopa. Emy npintaAnewaT pa6o-
B 06JIaCTH Bo3pacrmori (1)H3H0JI0Tall H no usyqemnol
6no.nornqecxoro fi,encredist penTrenonbtx
Cog.: c) cymmnpoaaHmt yttapos 110CTORHHOCO ii uHrtyHuttoHnoro TO-
K013, naumoutnx na tlyscrHytoutitit HepH astrywHit. BOeHHO-Me.I01011HCK1111
wyptian, 1869, KH. XI, OM 2; 0 13JIIIHHIIM Tell.HOT131 it xonoua Ha Ilya-
cmytouute Heimu, C111100011 II COJI0BHOCI M031' Heo6emcpcmneHHux
If o6ecHpoHneHttbtx anrywetc. Alma um, 1871; 06 o6pa3oHamm )1(e.HK-
H112C mirmetram B NCHBortioNt Tarte it palm nettetnt B 3TOM npouecce.
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Jur.: 3pacTaatt K. it CemeticHaH E. II. H. P. Tapx-
H11111B10111. )KII3Hb, Harman it o6utecrneHHan ,HenTe.rIbHOCTb. T6unticit,
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cxoro ma.nnpno.nora H o6atecTseimoro AesiTensi. 143BeCTeH
Kai< xpynnuil opramsaTop ,6opb6ht c .manstpneil B no-
BOJIIIthe; HUHUHaTOp CO3AaHRSI CapaTolICKOR mans:11million
CTaHLIHH H oprant3aTop HUH maJuipxrimpix C'be3A0B. OAHH
H3 ocnosaTe.nen CapaToscxoro ynneepcirreTa; B Tetiemle
20 JIeT npeAce,aaTeab CapaToBcKoro cininmo-meitmunicKoro
o6utecTsa, peRaRrop NtypHaaa Kypnan mmrpo-
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,aaiouterocq HTaJlbilHCK0r0 apama, OCHOB0110J10)KHHKa npocpec-
CHOHajliiHOil PlIrHeHbI.
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nor? o6atecTaennoro AenTem, Bpaqa. OCHOBHble ,Harmble
TpyAbt 110C13HIl1eHbI sonpocy myqemin nomtmepn3antm H
Icomencamin aamernxtoa. Emy IlpHHaA.11e-HUIT npitopmeT B
OTKpbITHH aJlb,11,0J1bH0f1 xouencatunt, a Taxwe noxyqemm
nyTem cm-tTeaa nepaoro B 14CTOpH11 tirropoopramicecxoro
coax-menus! ? tiTopncToro 6en3ona. 3ammancn aonpocamu
(1)113110J1OrlitiecKa XHM1141 H pa3peweH4em catnrrapno-xnun-
qecidix npo6.nem (co3,rcan npu6op A.Tut ico.rmirecTaennoro onpe-
,ttezeinnt MOIIBBHHbI a3oTomeTpu11ectuim enoco5om, santlima.ncn
itocze/Lonaimem cpe,KTB).
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Bonpocam xlipypran If Heilpoxitpypran. ABTOp opnrattanbino-
ro meTo,rta mecTnoro 06e36o.inmainut npn onepawmx no cno-
co6y nonartero 110BOKaHHOBOr0 miclumbrpaTa (1930).
Paspa6ceraz }tarn-13710 Kointernuno 0 p0.1111 HepBH011 Tpalou-
B BOOrlaJIHTBJ115110M .npouecce II coma.it Houbte MeT0,abI
snettemin BOCIla.1111TellbHbIX upotteccoa, TH0f1HbIX pall H Tpaa-
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