SOVIET PUBLICATIONS
Document Type:
Collection:
Document Number (FOIA) /ESDN (CREST):
CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Release Decision:
RIPPUB
Original Classification:
R
Document Page Count:
753
Document Creation Date:
December 15, 2016
Document Release Date:
March 8, 2004
Sequence Number:
3
Case Number:
Publication Date:
November 17, 1950
Content Type:
REPORT
File:
Attachment | Size |
---|---|
CIA-RDP83-00415R006600050003-0.pdf | 117.3 MB |
Body:
o
FORM NO.
10Y 1949 51.451A
25X1 COUNTRY
SUBJECT
PLACE
ACQUIRED
DATE
ACQUIRED
17:
Approve f For Release 2004/03(26 : CIA-RDP83-00415R0066000500447.0,..4
CLASSIFICATIONS ..;;;TL.ICT6
CENTRAL INTELLIGENCE AGENCY REPORT
INFORMATI
Soviet Publications
25X1
25X1
PT CD NO.
25X1
25X1
DATE DISTR. 17 November 1950
NO. OF PAGES 1
NO. OF ENCLS.
(LISTED BELOW)
SUPPLEMENT TO
REPORT NO.
THIS DOCUMENT CONTAINS INFORMATION AFFECTING THE NATIONAL DEFENSE
OF THE UNITED STATES WITHIN THE MEANING Of THE ESPIONAGE ACT SD
U. S. C.. 31 AND 32 AS AMENDED. ITS TRANSMISSION OR THE REVELATION
OF ITS CONTENTS IN ANY MANNER TO AN UNAUTHORIZED PERSON IS Imo.
HIBITED BY LAW. REPRODUCTION OF THIS FORM IS PROHIBITED.
*Documentary
THI6 IS UNEVALUATED INFOkelAi'ION
2EK1 kiached for your information and possible interest are forty-three
fiet publications, in French, Polish, Russian, English, and Spanish
25X1
25X1
25X1
25X1
We request that these publications be returned to us within two weeks of
the above date of distribution.
These publications may be described as follows:
. French: Tanjung, Nos. 278; 279; 280; 282.
La Femme, Sovietique, 4 1950
Service de Presse de ef de
. Polish: Siviat reodych, Nos. 11; 19; 20
Nowa Wies, Nos. 12; 13; 14; 18; 19; 21
Pakolenie, Nos. 11; 12; 13
Poprostu, 7os, 11; 12.
Nos. 3; 4; 8.
Russian: Thpaiha, 8 1950
?His DalIVEKT
Padrhcbka, No. 7, 1950
DO NOT DU
Ofohek., Nos. 38; 39
Cmehal 17 1950
Pamphlet, 1920 dateline
Volume, 1950 dateline
Bokpyt Cbeta, No. 9.
,25X1
?ORE AITACIIED
? English: Allied Labor News, of October 201- 11
Soviet Russia Today, October 1950
Soviet Woman, 4 1950.
Spanish: Apuntes de un director de escuela, Yoscu 1950
Literdtura Sovietica, .7.evista Lensual, I oscu 9 1950
Union govietica, "tio. 5 Julio 1950; No. 6, Agosto 1950.
13,
16,1, 18, 19
k-V-T
?Ir
9LASSIFICATI6N
DISTFirBUTION
-
, I 1,IcR13.
Approved For Release 20b4/03/2 IA-RbF'53- 0415RO 600650003-0
Aooroved For Release 2004/03/2R ? CIA-RniDgl_nnaisPnrmAnnitnnnl_h
Sake de Passe de (UJ .E.
PUBLIt PAR LE DEPARTEMENT DE PRESSE ET INFORMATION RE L' U. I. E.
UNION INTERIATIONALE DES ETUDIANTS - VOJTtS.SKA 12, PRAGUE II, d SR
959. 1191 8.
ETUD S
? ni
34 ear 1,50.
UNE NMI-
?
THIS IS AN ENCLOSURE TO
DO NOT DETACH
25X1
)ipsocq La section estudi ntineemits Antifaseiste de is
Jeunease Soviatigu.e infollme 1. -UIE qu.e par decision du Conseil
des Ministres de 1. URSS et du Comite Central. du Parti Bolche-
vive, une nouvalle at importante rddrattton. doe prix a eta in-'
troduite en Union Sovietique sur toutes lee sortes de produits.
partir & ler mtetts lee prix de la ncAuiritu.re et des produits
de consommation aeront reduits de 'OZ. La decision du gouverne-
mint a. tate accuei Ute avec enthoustasme per le peuple sovie-
eve.
C 'cat is tropieme reduction des prix qui. a lieu en
MI SS dens3a periode 4 apreso-guerre. kpres3a diminution des prix
qut cut lieu en 1948, le satire reol. des ouvriere et des oniplo-
yes sovietiquea fut plus qua clxtuble en comparaison avec 1947.
Lea' deux emieres reductions des prix permirent une economic de
157.400 .1 3.i one de roubles pour is peuple. sovietique? La reduc-
tion dee grix de cette anne.e permettra une economic de 110,000
millions de roubles environ pour is peupl.e. eovietique par an, et
salaires reels seront encore .rus& Les 90a des etudiants
ikovietiques qui. recoivent des bourses d etat verront anai le
montant reel. de eta bouraas augpante. de 25 a 30% grace a cetta
nouvelle decision.
La reform monetaire et les treis reductions succesai.
ves des prl,x ont eu pour eftet de. e9neolider la. vale= d4
rouble, d aceroitre son pouvoir d achAt et son to.ux d e-
chan&e... avec les monmies ettangeres.. Airs quo le taux d dol-
lar basset colui du rouble aovietique garanti par de 1. or
au.gmente faiaant ainsi du rouble la monnaie qut sera bientot
la plus stable du monde.
oved For Release 2004/03/26: CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
-2-
. Cos reductions dans lea prix ne sent surpre.?
nontagi pour le peuple ,59vi etique. El1ea sont,?,3e rokialtat des
sud.colt 1'01/Sea dans 1 industria: et', dons 1. ticiture en,
1949 parL pauple sotrieti.que do.ns-: le Cadre Plan uiz
quennal. Elle ..dont le ,resultat du traVai1 paaifique du- peuple.
sovietigua- dans lo. construction du"leemmunismee
? -
.sse' sovietique, coie 1 'ensemble du
pie sovietique, rapond po.r de nouveaux exploits dans tort,
, travail a cc succes du regime soci,liste sovietique.
Lo a.oir du 28 fevrier, lorsque la decision, du..?:gouver-
nement fUt radiodiffusoo, des reunions furent spontan.ement
orgatisecs danti 'tout le pays dons do. nombreusea usinesi- bureaux
entreprises : lee ouvriers, remercierent chaloureuSement le '
Parti et.,/o Gouvernemont pour; lour sollicitude. D granls mee-
tings d etudiant9, fureht tonua. dana tout 3:e pays. 1 un, de
cos meetings_ a' Universite d 'Etat de Moscitio., Ia jeunet.
IvD.nova, etudionte de premiere annoe et membre de la Lisle
edes t,Teunes Communistos declare :
compte quo las Otudiants de notre -ant!.
versite a attic seals realiseront uno economic de pl.Vs. de 20
millions de roubles df:3 Cqtto. dorni.pre reduction. des prix.
etu4io.nts aommes reconribisaanta au grand Staline 'pour le Cadeau
qu il n9us, a fait." Les ,derniors furent noyas sous un ton-.
' erred'; appladdissemont.a..." - 0 ont'inuons a otudier 'avec encore
plus d =de.= pour montrer nqtre reconnaissance envers le
,gouvernament pour "1 soin qu ii prend des etudiants et du?-
peupla aovietique., -Was remercipments les plus sincorres au
comorade.pt413.n91" Los mamas sentiments, furent e:xprimes par
tons etudiants daria tous los atablissements s,Colaires -de
,
1 UR$S?,
uric joune ouvriere do 1 atelier ac. traPs-
fermation. de I 'usine- electpique de Mo4cou? alt d un .o ces
reunions :" Und,?tollo sollicitude a 1 egard du, ,pouple,:.ne pout
oxister ,quo -dans 1. pays du sooiodisme, Nous reGardons, avec..
corifiance et-hardithent notre,avonir car nous savo.ns quo act'
avenir. sera encore plus lieau., Nous dvons confionte, .pbr'ee quo
nous Semites guides pap 1 her oique Parti de- looninet do taline
dont' la politiquo repond aux intorata vitaux du pouplo. Le com-
rade Staline voille a.ce gut., cliaque Jour nous apporte me
vie moil) enre."
" Nous vivons dons une periode splendido Qom-tirades,
dit Blazhnev, un euvfior 'do Leningrad, " voyez, comma Le peuple
est fort quand ii travaille p9ur lui-meme. La gLIG-fts' aasac a
affecte notre peuple plus qu aucun au.tre poupl.o d e10
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
.3
Et: pourtantpous nous &mimes. releves plus vits qu &tun pay4 "
Au cours d un meeting 'dansdne fabriqde de textiles, appelee
"Trekhgorrawa Monufactura" une fileUse, Morava, dtt "Au
no de tous ups =erodes, je'remorcio.le.Parti et joseoh
VissarionovichStalin pour la constantwm4icitude qu ils out
montre anvers nous-. Chaque Jour qpi passe mous it de plu6
en plus forts:, au grand depit de nos onnemis et a notre grando
joie."
La jounesse doa/Etats Unisi de Franie, do Grande Bre-
tagne, de Holland? et d Tthlik,ainsCAue d autres pays re-
covant les "bionfaits" deplan Marshall, so volt chaque Jour
menace par une arise toujours plus prochc, de nouvelles
hausses de pax, de nouvelles liminUtions des ?salaires, d au-
tree millions de chomours, d autros millions -de jounes gens
quittant los ?colas at les colleges par manquo doomoyens mato-
risela et financiers et menaces par la fatine, s enrolant dans
1 ammee.
Un nombre toujours grpdiasant do ces jeunos no you-
lent plus do cos conditions d oppression et on sent arrives
a comprondre la necessite de lutter pour lours droits econo-
miquos, at politiques0 Et i.l. est naturel quo la JOUTIOSU sovietis-
que hourouse soit pour et= uric source inepuinable do reconfort
moral-
L DE
ON
UD AN
pEs ETUDZANT? TCMECOS;OVAQUES; SE
cfrVp
ARENT -POUll LE _DEUXIEME
J4W0fli
1 Los preparations du Deuxicme Congre Mondial. des Etu-
an a furent discutees conjointement par .1 Union Nationale
des Etudiants Tchecoslevaques et le Comito UniVersitaire de 1
Union de la Jounesso Tchecoalovaque dans un mooting tonu a
Olomouc: en Fevrier (20-21). Le me4ing enterdit la.resolutibn
passue par lo Comite Executif do .1 UTE suroled buts cit les
preparations du Congres. Le mosident de 1 UNET et present
du Comite. Univorait3iro do I -UJT, ?alitPolil membro dUPar-,
lament, souligna 1 imp&rtanee 4u ii y avait a commencer im-
mediatement los preparations pour lc Congres. Une discussion cut
lieu au sujet des obligations des etudiants tchecoslovaques
dans la proparation4du Congres. ( ,
-T Al DE L 1UB1CIT AU UjET U CCUGREc'..
"Valvule journal des etudiantademocratiques dos o-
du Venezuela qui reprit tocemment fwz publications
cons son dornier numero suoDeuxieme Congres Men;i01. des
Etudj et aux activites qu il est necossaire d Thntreprono
pour or la creation d un centre unifie pour le mouvement
ostud n du Venezuela.
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
+t
POUR LAL PAIX ET L-'1NDEPENDANCE'NATIONALE
?.4:+44.4,+++.4.-71.4-44+4.++++++++++++++++++4+4+1144.44-144-
TARIAT DE L eUIE PROTESTE CONTRE LE MEURT L ETU-
AGUE : La Secretariat de 1 4UIE a envoye lc message suivant
protestatipn au Douvornoment de Bembayl'Indes, au.sujet du
Meurtra do 1 atudiant'indien,Abbassir rolatoo dans n9tro der-
nior bulletin dos nouvelles :,"Au,nom de (.5000000,a etudiants
nOus protestons enorgiquoment centrals meurtre d Abbaasil
allament militant otudiant do Bombay, qui mourut des.Suitos
des 'coups db lathi rocus. Domandons uno onqueto immodiato
et la, punition des responaablos."
U IE PROTESTE CONTRE LE M&,gjaLgE REVOLTANT DE DETENUS
POLL-
IDIEN
Y : LQ 11 fevrier, la police indienne oumrit lc feu sur.
as dotenus politiques,sula defense -a Salem Gaol, en tuant 22
t on blespnt plus d uric contain?, Cat odiaux massacre a,
soulove 1 indignation du Monde enSiort La Federation Pan-1n-
dioxin() des Etudiants (membra de 1 UIE) at c;e. nombreuses autres
organisatipons ant, protesta at demtindent qu uno =quote soit
faito*'L' UIE a dojo, Preteste0
, Lea cor.pontaires Indians soulignont qua cc masscre
Vonant mins d uric scmaino acs la fusillade par la police
dos prisonniers de Nasik Gaol, tuant un detonu ot an blessant
unoautre, montre quo lo gouvernemont do Nehru cOsaie maIntanant
d eXtorminor los ,milliors de donocrates languissant dqns les
prisons*
LA JEUNESSE DU NIGER REUERCIE L UIE POUR SA..?L,DMDE.,.
PRAGUE : Le Cones de la Ja,unosso du Niger at du Cameroun
al exprimo sm gratitude a 1 UIE pour los cictions de solidnrite
dans la campagne do protestation c9ntre le massacre brutal
do minours sans defense a Enugo 1 an passe* " ftut'liatter
contra le co1onia4smo sur tous los fronts, at la jounessc
pacifique du monde antior do dolt negliger aucun =yen de le
combattre" cit la lottre.
Lk JEONZSSE VIETNAMIENNE FAIT AITEL A LA JEUNESSE DU MONDE
PEKING Dans un appal a la jounesse du monde 1 Union de la
Jounesse Viotnamionne declare quo, ayant och,Ine on ChLne "les
imperiPURtes ancricains ossaient maintonant de transformer le
Viet. Nal9 on in bastion dans lour lutte contra la derideratie
dana 1 Asia du Sud Est," La jounosse du Viet Nam deOlara cet
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 CIA-RpP83-00415R006600050003-0
appal, eat detorminee.- a vivre 1 exomple d; la juunesso
de Chino et. do balayer 1 imperialism do 1 Asio du Sud Est.
FEDERATION DES SYNDICAT:, PAN INDIENS A DrTIT U 1UN C
RE POURSAU
Y : L 'opinion democrati ue du monde, sus la direction
organisations tones quo 71,MD, FSM, at 1 UIE, a gagne*le
premier rolliid centre le Uouvernenent des Inds et le Gouver-
nonent do liydorabad dans la hataille pour sauver los 12 cam-
battants de,Telengana qui devaient etre pendus los 22 ot 23
janvior, d apres un conmunique de presse fait par Mr* P.B.
Ranganekar, Socretaire Assistant du-Congras des, Syndicate
Pan Indions
" Les lois feodales memos do 1 'Etat de Hyderabad
fUrent violees afin de faire peondre plus vito les 12 condamnes
(Pt 96 autres). Les. accuses n eurent none pas de contreg.in-
terrogatoirot at on no lour permit pas de Choisir leur defense.
Le mete avocat'out a les accuser et a les defendre'a la foie*
Pour couronner le tout; le geolier supprima leUr-recours en
grace."
Bien quo lea executions aient ete recUlees, la. Fedea.
ration les Syndicats Pan Indians. avortit (Ivo 14 b-taille est
loin d etre gagnee-, " Une adminilstration qui ose peursuivre
cos. combattanta pour meurtrel n -hositcra pat a les executer*"
A Bombay; un Comite do Defense dot Candannes de.
Tolongana 'a ete.. cree et la .FSP T a lance ,un appal pour la for-
nation de pareils comites dansltoute 1 Inde pour collector
des-fonds pour la. defense icgale des condamnes et pour -organi
sor-des?campagnes pour- obliger le Gouvernement a lop liberer
at. a act:order des droits democratiques a la. population -de Te-
. lengana,
SIX
TUES. AU COURS. DU SOMBARDEMENT D 'UNE ECOLE EN NALlaqa
gKING 1 Uno ecole primaire chinoise a %%here en Malaisiel
fuI, am', -.gement bonbardcar in Royal Air Force le 7 fevrier
d apres un'communique de Kuala Lumpur publtc, dans le Kang-
fling Dbliy
Lc directour de 1 ecole Yu Ming et 12 cloves-. fUrent
blesses: et lea batiments scodiaires furent presque entiorement
detruits quand deux ayions anglais dechargerent lours bombes
juatt au-dessus de 1 Goole, Six des blesses moururent dee
suites de lours blessures.
Les Chinois vivant on Malaisie ant souffert fre-
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 :p1A-RDP83-00415R006600050003-0
1 'a? viation
?
bombardementa et los mittaillados de.; aviation
britanniquo dopuis la proclamation da la loi " d urgonco"
'en Malaisio, Das protestations onergiquos ont ou lieu contro
ces attaques r",-Tougles.
UATRE ETUDIANTS SUISSES RENVOXES POUR DES ACTIVITES EN VAr.
U Dt Li-PAD4
GENEVE : Quatro btuianta ont ote'ronvo yes pour un mole par
los autdritos de 1 Lniversite de'Gonove pour avoir commis le
"crime" do distribuor daap petitions domandant la raise hors
la loi 4o .1a bombe atomiquo, Les potitions furent distribuoas
dans 1 universite ontro le 14 et, le 18 fovrier ct capondant
lea autoritcs no priront lour decision quo le 21 favier, at
.olla no fut compniquee aux etudionta quo le 4 mars. Le So
cretariat de 1 UIE a envoy? uno protostation'au Rectours
?
--F+++44++4++++++++++++
UNITE DES:ETUDIANTS.?
LE GOUVERNEMENT FRANCAIS S lEFFORCE A NOUVEAU D 1E4ULSER
imaarre,&,.
pARTp,:, Bien quo. le Gouvornement Francais ait etc oblige d 0 a-
bandonncr pour un temps sae poursuitea contre Bort Willinne
devant.la vague onormo do protestations do la part des trga,-
nisations democratiques clo Franco at des organisations domocra-
tiquca do jounesso et d otudiants du monde antler, los der-
niers commUniqu,s doclaront quo de nouveaux tentatives ont etc
faites pour oxpulsor le Socrotairo do la FWD.
Imm 'expulsion, ;al
FMJD lanca uno campagne mondial?, do protostgtion. Ainsi qu il
9bo montionne dans lo No 6 du Bulletin d-eInformation do
1 UIE? los organisations do jounosso ot d otudianta ropon-
dirent a cot appol par,dos redolutiona, dos talogrammaa de
protestation ot,par 1 envoi do delegations aux ambassados
franoalsos a ?otrangor,
En Australio, lo pays do &art, Williams, 16 syndicats
nationaux protostorent et les otganisations de jounesso tin-
rant un mooting dc protostation4
Dans son appel pour uno campagna a 1 'ochollo mondinla
la FMJD souligna quo los forces reaationairos doveloppont
uno offonaive centre elle ot aes aativitcs on favour de la
paix,. Au .cors des six derniors,mois, la gouvernemont ft/monis
a refuse d =corder lo visa a entree a Jerzy Morawskt (Pio-
.logno),Sergo Romanowski (URSS) et (Ivaa Bachev (Bulgaria),
secrotairos do la FMJD clue au Congros de Budapest, at qui
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26: CIA-RDP83-00415R006600050003-0
cnt eta ainsi dans 1 limpossibilito d 'occupor lour poste.
Une declaration du Ganite. Franctia de la Jou-
nces Democratique candamna cetta action du Gouvornoment
Francaia core un dashonncur pour la France. Elle soulignait
quo Bort. Williams avait eta on France "dei. quo la Federa-
tion avait ete invite? a otablir son quartior general a
cot endroit par le Gouvernemont Francela
" Tous les camaradas du monde antler peuvgrit etre
assures, qua la jounesse de Prance est consciento de 1 honneur
ot. de la rosponaabilito quo la presence do Bert Williams t
nu aiega de la FMJD on Franco represent?. Nous luttans ot
nous lutterona, aoutenus par la grondo comvEne qui se dew-
Iowa dans 1,outo IL France, pour exiger 1 annulation de
1 ordre d expulsion contra Bert Williams."
"Notre action_ nous conduira a la. victoire Bert
doit rester on Franco, pour la cause de la Paix,
pour 1 honneur do la Franco, pour la grandeur et be renfor-
cement de notre chore Federation Mondialo."
"UNION NATIONA S TODIANTS BRITANE ?iAMTD SOI
0
RES : L. le dernigra. riuni On eal, `Union N9tiona*
le 'de Etudianta d Angletorre, du Pays de Galles. at el Irian-
de Au Nord, tenu aiardiff, ung motion fut passoe, auspendant
1 affiliatio9 a). UIE jusqu la porioda de la reunion du
Cengnes de 1 - Union National, A cotte mgmo reunion du Conso4
uric proposition fut fait? d affilier 1 Union Nationale a 1
Assemblea Mondial? de la Jounosso, une organisation atipendiee
par *le gouvornomont ot dans aucuno base repregentativa. Cette
*proposition fut rejetoe. La proposition de 1 Exocutif de re.
fuser do participer aux: AltEd S Nationales de la Jounces?
au debut do fevrior fut aussi rajotea.
Les loaders do 1 Union Nationale pratexterent, pour
so justifier, la decision du Omit? Executif de Londros de
suapendra los relationa avec lea leadera de be. section estu-
diantino de la Joune?sa Papulairo de Yougoslavio. Les raisons
do la decision da 1 ixecutif de Londres no fUrent pas discu* r
tees, on plus quo 1 evidence dos actions des leaders do
;ea Jeunesse Valpleire de Yougoslavie rlresentoc par le Comite
'xecutif do 1 UIE et les organisations mombres.
La proposition"de suspondre fut uno
decision surprenante do 3,a par de 1 Excoutif do 1 UN npres
be dernior Conseil_ do. 1ION on novonbrg 1949 qui avait decide
uric grand? majorite de maintenir 1 affiliation a 1 VIE
ot quo cotto question no sefait soulovee a nouveau qu un
an apres 9u noins do facon a pormattre aux otudianta brltart
niquaa d assumor lours ploinos rasponsibilites dans 1 UIET
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Appr6ved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R0066000500034
-8. ?
Grace a cottc manoeuvre brusque et a 1 ?midi. d
rapport tras partial dans le la revue mensuelle de 1 . UN
" Student Chronicle" qui no publia pas la declaration de Mr.
Budevid (representant de la JPY) reconnaissant le fait qua
des etudianta democratiques yougoqIavea avaient to arretes
ot emprisonnes, lea leaders, do 1 'UN creerant une atmeeThere
de, confusion a la favour, de laquelle le Conseil put etre
pell!sUade de suspendre 1 'affiliation sans on roferor aux etuis
diants.
cetta mono reunion du Conseil? les resolutions .
de la recent? conference des otudiants britanniques au suht
dca bourses at do3, credits, fu3ont abandonn9es en favour d une
proposition de 1 Exccutif d approuver 1 atiattement de 1
million de livres sur le budget:reserve a I education.
DEUX AUTRES UN1VERSITES CANADIENNES S 'AFFILIENT A L VLE0
MONTRRAL : Le dosir des otudiantsod iuniversite canadions de
cooporer plus etroitement avec 1 UI 4 pour la pix du zonde
so manifesto avec de plus on plus d evidence. Les etudiants
cathatauea le Montreal ot dans los universitea de Laval,
ant suivi 1 exemple donne par los ctudiants do Mogi)? ILi
y a quelque tompa qui votorent lour affiliation a 1 ME.
? Dela dolegues une Conference do Presse dos Univer-
sites Canadionnes firent appal cux ctudianta pour utiliser
lours journaux corporatifs comme un moyen de lutter contre
ure troisiome guerre mondial?. Mut. tard, le 'jourrIl des etu-
diants de Montreal "Quartier Latih" publia des, editcriauz
en favour de la pi x ot contre la conscription ia guorro.
Sous la pression do la hierarchic catholique, 1 editeur de
de journal fut deplace, 9ais la campagno des etudianta cana-
diens pour la paix et 1 affiliation ONOC 1 '1UIE continue-
NOUVE ECOLE BULGARE ,ST BAPTISEE D **AYRES UN POETE
;40FIL 4 Une nouvelle ecole construita par lea habitants turOs
de Guskavo inns lot montagnot du Rhodope', on Bu1gario,f4t
baptipee-d .apres le poeta tura Nazim Hikmetau coUra-d une
reUnion dos habitants. du: village,
Hikmat ost-un celebre poet a dupoupla ture QUI. O&tL
en v1'isemdtpuislA2 ans dans un donjon a Broussa.
"XENTERING" NOUVEAU JOURNAL. DE I. FVSV.
Am22g1pAg. : Une, prouve encouragoante de 1.#aativite de- 1
-&ni-datien membre do Hollande, la FVSV (Federation des Btu.?
dianta Progressistes oet in publicntion du premier numero
6e leur revile mensuello "101-kering".
Approved For Release 2004/03/26: CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Le premier =acre a trait au Cones. des Etudianta
Nollandais dont 1;1: souligne le caracter nntidemoaratiquei "
au Conseil, de 1 UIE de Sofia? a la caLlpngne du, 21 fevrier en
Holland? 1 at contient unc lettre ouvarte au ujet de la-
"Conforenae Internationale des_Etudianta tenue a_ Londes
an deeembre durnier.
Un editcrial donne les lignes genorales des pre-
blemes amcquals les otudiants hellandaia progrossistes d9-
vront faire face dans lour c,embat" unis aux 3,500,000 d e-
tudiants representea par 1 'UIE, front indivisible et invin-
cible dans la lutte pour une vie. meilloure."
. Co nouveau jou.mal mensual da la FIT'SV reflete la
force croissante du mouvorent progressiste eetudientia 9n '
Hollande ainsi quo lo soutA en tcujours plus gtnnd de 1 UIE6
LES ETUDIANIlq_pq 0 'TLECTENT5 0. 000 FRAKE?=_LL'
gtm-cr-rD INTAAL5. -ffa
PARIS! 'Associatiou Gene:: 'Ea dos Etudianta de Lyon com-
murAque que--70 000 frmcs fl:ront collectes pour le, Service
d Entraide de J. U:2 au cours du la Som,Ane Internationale
des Etudiants 1 armee dorniere,
,
Los etu4iants de Lyon out demand o quo cet argent soit
utilise pour 1 envoi de medicaments aux etudiants vietnamions.
us out aussi'domanc7o clue 1 'on utilise cot argent pour '
onvoyer des livres aux ':tudians polonais qui accueillirent
si'chaleureusemont lour chorale au couts do lour tournee en
Pologno 1 an passe,
SE;ZE JEuNEq..PREcs_solT EZNIg.0R2 squa 104.E.2_:.10._EMULIoN
Loppla : Bien quo los sentences dpcmort de 16 jeunos grecs,
dont des etudiants / passces 1 armee derniere: aient oto 'sus-
pendues, aucune grace no lour ,a ate accordee et ;le se trout.
vent done toujours menaces d etre exact:tea, C est ae,que.
nous. comunique lc Bulletin dc,s Nouvollo ublicL par I U-
nion Democratique des 2tudianta Cypriotes a. Londres,
Des protestations do la part do4 organisations de-,
mecratiquos du monde entier, y aompris 1 UTE! forcerant le
gouvornement d -Ithenea a sursooir a eaa executions) mais
11 est fort probable quo? des quo les protestations s atta-
nueront2 lo sort do cos , 16 jc,nes f;ens scra -le =Me quo selui
de.. 30033 democratas grecs d apros los'ehiffras d
thanes, ant etc executes dcpufs juillet 19460 '
Ces.16 juunes gens otatent -parmi. los 30 qui furent
wrote& on decombru 19.4& et mlintan,ls, en pL.isoil pendant 6
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-0041,5R0066000500.03-0
-10-
mois.evant d **etre accusesd. 'avoir tree un
organisatien do la jounceso domocratique en
1949 une tour martiale du Pirce en-condamna
leaquelo: 4 etudiants et 4 jouncs filles.
Conseil de 1 *WON
Greco. En juin.
16 a mort, parmi.
LA JEUNESSE DU VENEZUEL& DENONCE LA TER2EUR POLIcIktE EN
ARENTINE
CARACA Dos Containesde signaturea ant etc retueilliesAim.r.-
mi'la jeunosso du Venezuela pour protester centre la torreur
et la persedution du mouvemont eetudiantin an Argentine, Des
loWeSent ota envoyecs aU president Poron. pour exprimer
1 indignation ad la jaunosso du Venezuela cont re les methodeS
policieros employees centre. los. organisations demetratiques
de. la. jeunesse on Argentine .
.....1.1.-F+H4+++++++++++++4-4-++44;
:ENSEIGNEMENT DEMOCRATI=
-++++++,44t+++++?-14.+44-14++++'
D #BMINENTS AMERICAIS Aluzlaliugl4gmIgazuguguggl
tT DIS COLLEGES.
nanumal : 26 ominonts amoritains, dont Albert Einstoins,
3. "ovoquo mothodisto Gerald Kennedy ot le president do 1 U-
nion National? cle Fermiers, ant dononco la militarisation
croissant? do 1 onseignomont amoricain at domanderent a co
sujet un changement do politiquo.
Dana un rapport de 80 pages, public sous la di-
rection du Conseil National contra la Conscription, ils ac-
cusont lo Department do la Gucrro, doe efforts inquietants
pour propager une philosophic militarista parmi la jeunesse.
Co rapport indique quo 1 'art de la guerro est
maintenant enseigne dans plus do 100 colleges americains et,
romplaca los s5iences socialos et la religion. II,actuso le
Department d intervonir systomatiquoment dans .l ensoignoment
civil dans le but de gagner un soutien important pour lour
politique militarista.
La subvention par les autorites militaires de la
recherche militaire a conduit lo gouvernement a faire dos ea-
quotes parmi ;os otudiants et los profossours at. de plus en
plus liont 1 existence des colleges aux subventions militaires
Cortaincs univorsitos ont pour prvident dos politicions ou
des militaires pour obtonir de 1 aide financierei Um; o4emple
On est le General Dwight D. Eisenhower, prosident de 1 Um-
versito da Columbia.
Le rapport fnisait deux suggestions pour rrotor
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
-11-
eette militorisntion das ocolos
limit?. aux ?colas militaircs et
financoo: par dos offices civils
militaires,
: 1 'approntissage doit etre
la rochorch? civil doit oto
ot non par dos departomonta
LES ETUDIANTS ROMAINS ,:zETIRENT DE NOMBREUX AVANTAGES DE Lruft
ajiEsp7 AusrpDTBZI.
.81.J AREST Loa etudiante roumains rotiroront de nombreux avan?
apai e la dtcision de la Confederation Gonorolo du Travail
d aodeptsr los, otudionts pormi sea mombros.
La doeision fut,priso slur la domande do nombreux
otudivita dans bsoueoup.d univorsites et apros los propositions
do 1 Union do lo Jounosse Travaillouso.,
Lea etudianta syndiquos auront tous'los droita dont
jouissent toualos mambrea dos autras unionay compris lo
droit aux assurancoa,socialos. Cotta =floc 5000 otudiants
passoront leura:vocancos aux fmis des assurancos sociales
et 150 mi114ons seront atcordos par' 10 gouvornoment pour les
cantines d otudiants ot los pensions,
o
Lo syndicat etudiant a =occupora dcs donditions
de vie dos otudiants ( ponsions, continoa, assistance madi-
sale ot vaaancoa) ot lour procurera toutos los facilitos pour
fare du sport. Il organisora aussi doscctivitos culturollos,
L 'AtinBAssADE'
OUGOSLAVE COEFIRME LA PERSECUTION D #ETUD)LANTS
IQUES
IT
NDRES:'Seeptioues, au sujot des prouves apportoos,au Consoil
o o laopar plusi,ours orEanisations mombros de 1 -111E, aur la
persecution et 1 empriaonnoment politivo des otudiants par 10
gouvornomont do Tito, dos leaders do 1 Union Nationale dos
Etudiants Britanniquos docidorent de demander au Gouvornement
Yougoslavo uno nouvelle version de la torreur excresee contre 1.
los otudiants yougoslawoo.
En consequence, los lenders do la BNUS ocriviront
n21 ambassado do Yousoslavio pour d9msnder dos details au
aujet dos nonbrousos arrestations d otudiants faito par la
police do Tito.
,L reponse qu ils rocuront, datee du 15'fovrier,
de 1 attache de presse ?okorac los ombarrassa considorablement.
Co denier doolarait qu a Belgrado sculement, 372 etudiants
de 1 univorsite avaient etc arretes pour affinitesswoe le
C9inform. Avec: encore plus de cynismo 11 ajoutait quo " dans
d /mitres univorsitos le nombro dos_ etudiants. soutonant le Co-
minform et ayont etc arrotos otait encore plus "petit" 1,
( "Soutonours du Cominform " est lo tormo =ploys par los
fascistes do Tito pour d,signor les patriotos yougosloves,
sane consideration de parti, aui luttont pour lo paix et lo
collaboration pacifiquo entre los pouplos),
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050004-0
, IL donnaitaussi dea'd,tails -aur les atrostatiOns.
effeatudea on Macedolne (45) ot on SlovinieMl.
11 est inutilo do dire quo 1;:.s faits reconnus dans-
cet.0 lottre etnit assez peu utile pour les loaders Po
1 Union Nationale dos Etudiants Britanniquos dans lours
.offairts pour."blanohir" los dirigOanta de la Jaunesso Popu4
).air do lougoalavio (section des otudlants) qui soutiont
ouVertemont uno toile politique..
lilLTIORE.1.11,L. 'IEIGN 1ANS LA CHIN NOUVELLE.
1?..NGAI : La Chino do 1 'Est a maintanant 78.000 ecolea
nouvo es, ainsi quo dos collovs ot dos universitos com-.
pranant 6.250400 otudianta d apraa un rapport tat au
Comito Militairo ot Administratif do la Chine de 1 Est
rocommonts Dos r9pfarno8 draocnitnnes furenS offeetueop dans
des ocntaines d ?colas; do calceps ot d univarsites
dont la direction fut placoo dans los mains du gouvernement.
populaire.
onus de 70.000 diplomas da 1 'Axadamio Revolution-.
mire ou d autres ?colas politiquos at militairoa sont main
-
tenant on train do travoillor dans, los administrations gouvar-
tomentalsa; los usines at dans 1 armoo.
Do nouveaux professeurs sont formes at los
int-
tuteur qui onseignaiont sous learogime da Kuomintang roce-
wont un nouvol approntissage d aproa laa nouveaux programmes.
A. Shangail le nombro des mombres de la Fedsretirin
dad Mombra9 du Corps Enseignant a doja attelnt 12,000 ot
lui dea 1 Association dos Savants at Technicians est de
10.000,
ESCLWAGE MODERNp DES ENFANTS
TOKIO : Una anquoto faito par lc Ministoro.do la to at du
Travail d9ne la provi4oe do Totschigl decouvrit 3000 cas do
trait() d enfants. D apres los infornations ?Melones lea
enfants antra 7 at 18 ans sont vendua a des prix variant entre
1.500 ot 4000 on (5-10 francs); la plupart otant dos enfants'
do paysans pauvres ou do vouves de guarre.
ZELSECI,EURS TuRgazIggEgozga.
CAI : Deux professeurs do 1 luniversita d 'Ankara 1 'uric
canturic fame; ant ate condamleaatrois mois do priaen
pour "propaganda communisto" d apres les rapports do la
prosso turque.
Co sant Benidje et Niazi Barket. Un troisioma
accuse fiat acquitto.
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
L.EscPEDITsPouRL?ENs.REGRAgL,DIAIG'TEsDE'N RcqUALU&
ST : Le budget. pour 1 'enseigneunt de la Republique
opu a re da Roumania pour 1950 est de 40% plus clove quo
ea lui do 1949.
TANTS DES ETATS UNTS LUTTENT CONTRiLLA_MS4122=0.1.
NEW y : Des dolegues de 17 collegea t universites des
stats..nia se reunirent.recomment a Cornwe14Univeraity
afin de =weer une organisation national? d etudianta
centre la diaorimination raciale et religieso dans los
universites aterieaines. s
La nouvelle arganisatien accorderael #avantage
d '..une affiliation national? a' dai groupos d etudiants in.
dependants et a dos cerclea locaux qui so sent retires au
ont et expulses des ccmitoa pour avoir refuse ds pratiquer
la discrimination rac;ale.Comme par example) le group9 de
Phi Psi du coll(,ge d Amherst, qui fUtt eNpulaa de 1 or-
ganiaation national? do Phi Psi .pour tvoir admis un moir
parmi'. .leur s membres.
Les participants a la Conggronce a;firmerant a
1 unanimite quo la majorite dos etudiants d univorsite
amerietAns sent centre la discrLalination at dirant qua la
nouvelle organisation sorait soutonue dna tout le pays.
Des dolegues diront qua les groupos qui continuerait a
pratiquer la discrimination finiraient par perdra lours
mombres et se trouveraient bier:tot "Sans travail".
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
1111A I . IIA :11..111 III I
Seeviu de Reuse de es IL) .
PUBLIE PAR LE DtPARTEMENT DE PRESSE ET INFORMATION DE L U. L E.
UNION INTERNATIONALE DES ETUDIANTS - VOJTEtSKA 12, PRAGUE II, dSR
THIS IS AN ENCLOSURE TO
1950- N.
10 NOT DETACH
4.
25X1
13 Nvrier 1950,
SESSION DU COMITT] igE0U.224,12E L'alB
A LONDRESA
LLEL00UT E EXEOUTIF D112; DI5Sellag-2R-BAk-ZIAT-aUA-LallITIGN
4ENT-BELECRATIOUE?
IsalpadA-
Apr k9 quo le Comit6 Exdoutif de l'UIE eat-.ddoi46 40.0
le deu'xibme -Congrh Mondial des Etudiantsse tiendrai1,4 Prague,
On?Aat,19504, la session a entendu le rapport du Seordtairc
Gdhdr-9:1 .de -1 UTE, Giovanni Belinguer sur le travail. effectud
p9r. J. UTE. poUr damocratiser T .enseignement, Un obserNdtour de
1 .organisation inte.rnation&10 des.Professeurs avait..dtd?invit6
?1,.dorister?.'1-.A.diseuesion de ce.rapport,-
Alexnder qheljepin, Vied-Prdsidett sovietique -du
l'UIE ddelnra quJ; 1 arn59 dernibre, -32-0.000 dtudiants nouveam.
avaint to admis enocignemont. supdricur:o4 Union So-
tiqUo, cc ("Li cortait le total-ded dtudiants i
Supdriur. "1.1 million 18,000,-Il'sou1igna le it que mainte-
nanti-tpus-:los-tudiants-dovWiqued. jeuissent? cles conditions?
nOess-aires a lo. pOursdite d-(:)tuded:-.brofittabledi- enseignoment
.Uttrojt)- bourses -a Etat)-bibliothlwm.-et lnboratoires splendi-
des,'
? :Ic reprosentant:britrnnique Stanley JenkinsqUi fut lc
?
"aetti- d6lJgU(5-a no as rq)tireuver le-rn.pport, dAelnra :clue do
ttarid-O-prpnvnt 6t6 faits en Angleterre oes derlairob
nniT6e6.4 ? Eft 1949 tttde tous les 6tuditInts reobvant uns1)6duotion
supdrieureThenaficj1/4ent de toUrseaT''
opposant aUx. ddolarations eentenUes,dLnd le Knpport,
cur lo pourcentc2;0 .41e6?Ilidtr6a, A4o1arn qu une enquete
rdvd1c1 quo 8%?:deq citoyene britnniques 3c.jont incapables dc)
rptiror- quelques profits quero olvfoignomeht qui ...lcur
.sorait ?('),bnnat
, ? lamln BAnya, -Inded- .ssuligna ice conditions effroyblos
de....1-onsQignemert?dnnd son -pays, ett..les UpenSus i1.t.robH
oboupnt-50% duludget tandid quo ice dreitd uniVeOitaired H
?au6mentet.et u un nombre sand cosse plus grand d ?ocolea';A de
ceIlood sent fermdo. 7it1a Bakaya -qui atilt rOcemmont lle
en UR33 ootme rnembre d une ddi6gation de 1-UIE, ddelnra
quo in condition doe otudiants devidtiqued dtait une souroo -
d inspiration .pour-- les dtudiants des pnys ooloniaux.
00 partieipd la diuou.soiinz le0-dd168u6s auotr-
lion; de 1 4quateurj de 1 Itcli?t de. PoIegne,
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
?2?
DEDIIEME CONGRES MONDIAL DE3 EqpIANTS,
Legdres., ne.de;uXibme Congrbs Mondial des Etudinnts Se '
sous le mot d ordror ETUDIANTS UNILSEZ-VOUS POUR LA ?AIX, 1 IN-
DEPENDANCE NATIONALE ET UN ENS;;GNEAErT DEMOCBATIOE4 500 V16-
gtoo au minimum, se .ront .invitjs au Congrbs qui or 10 plus
J;Tand et be plus pportant rassemb;omnt international des
dints dupuis le premier Congrbs.d Ao.at 1946 qui a.fond6 1 UIE.-
Lep plans appr4ouv4s par le Comita Ex6outif prcivoiont uno
grand? variatJ do nmp6titions sportives et-oulturolles qui'
se d6rou1eront en memo temps quo le CongrbS?
Dos d?ails seront donnas dans nes proohnins bulletins,
I.LE5 ETIgaINTELSILECOSLOIALVES TIECOMINI,J4 WaffiltE AgIP
ENTNOUSIASME.
Prqzue. Immadiatement aprbs avoir reou la nouvelle ciue 1e,detz4it
me Congrbs Mondita deo Etudiants,so tiendrz4t Prage:' 1 Union_,
Nationale dos Etudiants CheconlovaqUed a elyvoycl le.tadgrpmme
suivant F,1 Londros: au Oonitq Ex6outif dol. UTE: "nolp'avons
6t6 informos de in Uoision Aa ('omitd Exdoutif do 1'01E: 4uo
nous reoevonb avec Un gran4 enthouSiasmee Loa Eitudi,Ints oheods10-
vaques compronnent teute.1 irportmoe de cotte dcioision: et
apprdoiont la a)nfinnoe et 1 honneur quo lour a fait be Oomit6
ExSoutif? '
."Ils rempliront leur?t^aohe d organisateui; et 'Athatc,
on 6-tants conscients de lour Tesponsabilit6. Ils s otgageno.ft
partioiper do toutos leu rs forceriEau renforooment de 1 UIE,
fue-
tour importar:t de .1a paix mondi-tlo Jt promett9nt do trn.vnilaer
intons6mmont pour proparer lo Congrbs afin qu ii devionne une
g;snde expression 4es efforts on favour do la paix 4es milliona
d etUdlants daoorates du monde ntier: unis sous 1 emblbmo
de l'UIE, Tous nos vooux do suoobs pour le deuxibmo Congrbs.Dar.
dial des Etudiants do 195p,11
E RES DU gQpITE EXECUTITILUIE.TMEONT LA PAROLE EN
ANGLETQL3,
.1149.ZAW#m'Aiirbs in session. du Comit6 Excloutif:'un grand nombro do
ces mombres n quitt6 Londres pour parlor dans len universit(Ss
hritanniques,,les oollbges et Ios unions dos atudiantSe Parmi
les villos qu us visitent: se trouvent Manchester: Liverpool,
Bristol: Nottingham: Leeds: ,j.ls visi4ent
nussi de nom:breux colnges de 1 Universt,1 de Londres ot d Ecosse.
EZ ILLIEUZU1DL4EP.1.24.TIO1ALE.
14414Lawazne kg...11_1114gl91
Pue40.- Nous reoovons toujouTs do nouvelles informations our be
preparatLfs qui sant f.,lits dans be monde pour le 21 fOvrier,
Journe ie Soludpruto avco la jounesse.et los citudiants e utt,T)
oontre 1 oolonialiatho,
-Le bullatin.spaoial sur l'onscignement colonial pr .1
pard par 10 Bureau dos Etudi-nts o lute centre le ooloni!..7,11;;m0:
est on coeirs d exp6ditione
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDp83-00415R006600050003-0
Parmi les nombreux massiau,es de solidariti adros36d ?I in joull--
see et tIlix itudiants'?,. I occaslion du 21 favrier)so trot:went ,
Mondial des Pnrtioans de in P-ix ) de G. d'Arboussier (Vloo-Pr-
ceux du professeur,Joliot Curio Pr6eident du Gomit6 du Conrs
siaent). de Kae-Mo-:Jo (Proidr:nt du Conseil Chinois dos Partis!'ns
de la .Paix) de la Lrntiori Syndionie Mondinle)-de R. Palms Dutt
(Vioe-pr6sident,a4 Pnrti Comnniste britanicuo),
Le Prosident (1.(. 1,_ ,U1ET Mr, Joseph Grohman n adress6 un lilos-
sage nux 6tudinhts dt,1 monde?
a/24A4,- Ito th)me principal do in jourm:e sera:Hilo' vettiont ,:,11r6.?
.
ler la jeunesse aus.tr.Jienne pour faire la guerre centro in jeu7
12,.case des Days colpniaux4 rous declorerons ce ,jaar M.netre .ami-
tid it notre solidarit6 aveo oette jeunesse." De'l rassemblements
se tiendront dans tous les Etats et dans in nouvlle Griles du -
Sud) les secnitaires du Synaiont des 'florins et dookers seront.
parmi les or-
Bern-. Ln Journ6,e1ia 21 feivriex, 001no1dera-Ve les 6I'.)?Lic) '
locales et do croUpes'anns la $feunesse Libre 'd AIleumgne. in
toutes les 'r61,1n1ons qui erent tenues nour les ,.;- actions ds.no
les usines) les 6co1os et lefs Universites) des.m,.ssnges seront
pprouves pour in jeunosse en lutte dnns les pays coloniaux) at
(-?,8 Protes-I;Ptions contre les :uorres ooloniales :ront envo7es
''. IsONU, _
?
illrateSitWts:- Les cYtudianS ?). 1 oocasion du 21 f6vrier):
ont preva une- campaL;nede 10. jours qui-en::lobera toute9
T3nkaya) membre du Comit6 i.7]7Aoutii-' do UlE) vitc-
ra la Holland? et prondra in pnrole dans les ratrione-.
ASSEIAUEE LES IITUDIANTEGGST,OYAa013
Prague.- Una assemblie commune des 6tuai:-Ints et disautres rednos
travaill9urs ninsi que dos ,Auc-,innts colondnux 1, Universit do
l'rague s est tenue le 8 fv,rior utour du not d en'Tre:"Lutter pour
l'ind6penaanoo.nationale 0 est lutter pour In palx.'
2.10 avait .:-organin6e par los eltudiants de la ?acult6rao
oes politiques,
?
Le reprsontant de 1, TIE Ko Tun Shien -Dirr!)nis- parla au
r6le des 6t4dj..nnts ooloninux dans le travril de 2 ME ot le Pr6-
sident de 1 Union Nationle dos EtudiantstCheoeslovaci.ues Georges
ellknn (Dput6 nu Parlomentl?C,hecoslovaque.) souli4in. le fat que
lutte da in jeunesse et dee pouples des pays viloniaLix pour
t iniUpendance rf.tionnle est in lutte pour in ni77
annonca aussi que sun organi3ntion avait dojd C'n)L:;-
mentor les bourses de 50 citudiants coloninux en Jigne de
aveo'les nntions op-,Orimcles. Les 5tudiantsTchl)coslovas
nugmenteront no oessa lour' appui moral et mot6rie1 nux ?;-tuftints
?.! toute-ln jeunesse coloninlep car lie eomprennent le sons ke -
lour lutte.
Dans le prograame qui suivit) les 6tudiantOch000slov(Iquos
A coloninax pr6sentrent leure danses et lours chansons colo:)ia-
les. Iles,itudi,nnts.col,)niaux chanttrent t)us ensemble une chan-
son en 1, honnout de Mao Toe Lung.'
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
11.
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
? ?4 ?
Un etudiant brit9nn1que qui exprima fut J'haleu
reusement pp1Ll?1. L Asrnb1 pprouva.une rJsolution? expri-
mant la S...)lianritd -de ir:1 ie411.36elcheooslov,aque . avec celle .
pays celoniaux et o oxtrt 1 oni..,:ngemmt niaer
tivement la lutte eentr ?le c oloninliame .
? ?
.14.2ALENV,OIE.UN-MESSAGTI?A./.? 111E ..cm 4.1.1) .1.,;?0,./Chl.0,I,I ,121?
.2.LITVRIEn'-?? ? -' -?-? ? ? ??:. ? ? . ,
Pari.s.4., Au _non. d-e,...72:
?SyndidaIT. Mon. 1e r dred-scl?'Ma?-6.,sap.',..e???1.).1 UTE 1 .0o-casi.on,"?.:.
:du 21 fe?vri?er...?- ? - ? ?? ??
? ? Apr"6.s avoir 'In 150 s itd 6h- 'de '1.E.1 .T,9111). ?.en .ce. qui .0 cnc.cr-7,
?ne 16).2' p..Q7s .Coloniaux:. le mezaage ? d6c1are :P8M appelle -F
jeunoa de .q. Rve. .0 oloni2u:x. 7....r'en..,oreer .8 on 1114 t6 san3
tion Lo oaf;c3se)-:._fte...i.:6.0.e.).. ?? =?,??
jeunesSe. .prendre ?une: pert erLooro pJu grailae?ci
luttoi 1)011r. -Td.liberatien: nationalop ? poUr
;et..ao tout le 6eU'cid4 qie0 jeunes
? - -
no leur. luttp ? ???? - ? _ ? .?
. . . .
-
? A ??1 occasion Ii 21 f6vrier) cTou..rn-(5e de Commemotion ? ?S'a
crif ice do ,nembre,..P'. j?eUnes. :he ro, 1 1f.',1\1,-?n;asure...1a -j.eunes-se
OY;orb.Se... tees .fl rrtOOUt pas.- l.;.71,
io ipalen?:..de- la jctflco a0: t:oufs, oprir.-06s-? ?
Oing96-.1b1.("Jte. a4h24.1.lutte inUnc p6 ur-
crantlen. du -2 doi6t6 ac..tr.)ocrntique et-pre,'sre;niste-
lib6r60de:toutes-? formes de ;. oxploitatdon.,-?. .
_. ? . ? - ?
Itak_JI_MLIAjl...T S AU.S.1411- NT-.14,4_1112X? :
,
??? . ? - ? ????? ? ?? ? -
Sydn,e-vjLo Coigr ailnuel de 1 'lin:Lon,' Nnt ?nal a' des Etudia.nts
Univers.l.t.a.Ir es. .australiens ?a ',rata... de .v.A,8.oureugp..s-
np pe Si?';e5tudiants orf-i'r-,-1 OpDnria dO pni s
pee'Lr ooneori pt. i on et dom'ider 1 inter dic Lion c 1i' .p.(517.1.1').t:).:',
? ?,?
?ate?mique,?,??....i....- ? ?:-. ? ? ?. ? ? ? ? - ?
? -? Lef-Co ngr ograement Id.o.c-1are:.6pp es :6OUY r v
? t-ions:politiquerf..;---11 ? a? pproUre :la anmpag.ne
reintegr?-tio.n, dd. dooteur Kaiser) jeune savant atorniste auth
avit (It.6? rev.eqUa pour .raisons pelitiques.4?. (veir pn4-72:e
Lu ebn?tf;rbs- a'eblara qu. -11 .pep-ett.nit
contra lo dr t des r,;.t.u.diants.dos.or rma er. n gr.c.lu,pel oluo.
on bot4E.;?ti.si et OC1LLI de faire? ? c onnai,.tre...leu.r 4:: buts sur cics? .
quecitiond- Il .?r.ovendi.c.-u?-:
le droi-t pc)ur .1.es .org,'2nistions atu.c..tia rt e s 1.4v.iter Loz"47ry......L
tours 0..e lour cnoix. .
,
1141_0_0.117,1212014, 11,1145"laUDJ.41125,j-JOLLA,ND,....?I 1.1 ACiTIDN
ilmsterdat.34- Loc.; 6tudj.-.nts qui se sent:, rassemb1as -.les .38 eat 29
janvior fir.1113 Lime conference nation.,f.ilef organ.isee p r 1. Or3g as a-
,
4e), var. 1*:,rog1e3s1ove ? 3tu..(.1 erond.s Jougd plumb:re de
1 UIE)0r1Lpp1 10 doqkers hl1 ni?).. no 'eau atio.,176.?,;Dr
armor; nrriveront Thient(j't a iimarig,ue .on cl 0 ? ?
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
;14t
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
0.1
Le pr&Jident .2.Smulder9 annonca la Conf4roAce we t9utc';
tcichas ontreprio7,1 i.v1r 1 OPSJ Oans lo cadre de sun 21,m do (..1
mo is avaient . _acdo,aplie9. et au iela, La CoJJY; re nc app:J!'ol_;
un plan :de aimq mo is qui s ot icL -oar 2.P poriode pr666(1.ant 1(TT ;
'ConErtis l'iondial des Et,diants ot qui sera cansacr,: oo
prparation.
?
Clkadu6 d le .F6d tie ccs Uren1atiofl3 1.2rogni.3 .istes
d tudint /arr..anis.:tion e nbrc del U E/ a calue 1E1 conerence
, _
au nom cto cette .
La conf6rence s est terminas une rdunion publiclue au cc Pr;
de la q oe 'le fut pr cc un le 8cI s?
tes se trouvai t Haaan Jtotijn7 1 o o10 de 1 ,Imstord.,71,i
Cone er2-hauw Orchie'rltra c 1 e
ln.A.ri a :'e,t,x ?
DE i_,TTJJ1,NT EN
as O.-7.3 1u).1.6ros ,cddent 3 1 P lQtr nou.s
1L 2 it ? le.,jouv,-..--rne .e nt 7 l re sse e 1i c1.o tes .
d ic ont 6t6 pruurs qu
re ua srand mc.'cont..,ntelflent univc,rsit,5s
d ja pa iDEl.-
Co fait d oz. t-1.1.3 pucbli,:es
dans j oarna 1 "111.3.-na6 Ubrero" /jaw:nal c;.)ne.rmnt
-..,:rove des 6tudiants. 6ar,.._'asse le I:I; pnv-] J:''ascj.stus
ont -bolt .fait Occur c,,u,; la
in(Liquo ue la our 12 p,-..jy.7 1 i,:'.'...f.dr.:14'7.anco.
is ,t 1 ) L 1 Lcs(U 1r,-uple co
:ouvrnoment facisto do .7:ooric 0 so :dvclopHe et 27a6mc., luc usl.f_?
versites qui on le ' ait7 a ont les ci-;nt].--,s privf.leias du fo crisme
on
Lc, journal conc1u. ule rc3ontia:rut centre la politiqu-e de
Franco ;t cantrGS7,1.(?ClaiGnI s 6tend dans Islatxx la sac tiono
los p:Lus,diV roo do l pcpubation at 16.6 .11 rmi les ttudiant
Qui sant .':::10UMi3 ri 1.1D. ? control rio reux ot sant seiectionn6s ?
-)ar les Clas7:os dominant . "
L UNITE DLS ETUDINT
Oft ? $L :J I.'
'JO ? -;; J.:2. '.1" 'J
L
fr:..
. Lo F.Lle r ti on d Et ud ? 1. t?????-,1#'
FI/?oronla ri. ion orJ:31. -La ci d do r&dair an.*?
(01 c ne Lun L c1 1j oa v 1 C.).C.; os7
r:iotos Li pays ? ? a.nts ty. L,: a, d ?
,c-t Int.; si:ront ?: ? , ?
La (1.6c s ioz). a, 61-/e", ais au on rr a Not Lo a1 in FJIJi,
o5u'iycauul, noptyl$Ved Ftir.tReleatieL2404/03/2&.:CIA7RDP8M0415R120660D050(10071b-
ci.:-.tions 6-bad:Lila too ofJilic.s in -.2c-;c1(Ll'o tion,
Si
?_ .
.ffc-T1301144.0 004/63/26 A-RDP.8341641.5b0666.00566634) .?
o ';) .
iJO:??:'7.`j
? Lo .Conc;o o c noic?i Pocto. 'de JtL o.
do
j a no itn.6,-??? ? ? oon ur,o3? o? V r? ire -111Y. ? ne pc -
d.?in:C -d. Upis.?
Le ? (2, 0.11n i to.e. 0.0 ..11.n. e? (au. 0 r riZ4
ew", . , . .
cnt
. ? ? ? . . ?
1.1D t 0 ? (13. r 1.-? ? ignCaPnt: rux TJA ir.is ?
-4 1 &trio nt :3; i ...? ?I1?? ? a uci. r dc ?ic un?
cc.:1-apcks:no?-?--.6 our it - ?non cun-S: .n.n..O 1: ? ? - on: ? IC c.;,?.
:no ? cJLL mpi.;tv Lf b tu.ii at... on:: .
- tud 1k nt L??
n t GLipt o?.; ?'.;.[..:6.o olic?c [.o?nt ?
t? 0? ? ?(.1?F_I c:c.; "t? Lab d.iron,In .1r3:
(16 c Ida d? 1-.:02 . sur ir p ()Ur.'C 010 Un;ic.)Ti.-???
(1.61-16 r 1 e tl-j..--tnt -???-? ev-'ic:H? ? (-1
ipo d U LI4.ift 1 1'
?
DEC LARA.f.' 10 1:\?_;
INT.E.T.',1\TAT
' T rf . - ' ''''': i'? 14 : 1.-.' . '' --).tj; ' J
03LO L ..,1 , , nr 1 9 imr.) , 1 ,. 1 ,.. utu. .L Tupo .,., .:.o 14 cry/ L; , o o Ili 0 ., I ?c; c],----.,.. ,
,?? ' .." ? .?-??,:Pi :e .. --,..? , . ,A, ?????-?' 1-'-?, .. ' __ ..
rit c 01;_?. t j7-1-,11e 1.-) Q 1,11,V : AL c7,,c,,,,t1(,),b.) .., '', ,L,' ' ? .i. , 1.1.r. L., -..3 . . ',..,.. , 13(.....,2 -it:, f..2, t'_,,:;.1 ....,?;.i.', (...:;:o..:..,pe.i.....q.-. !.. ? -t.,:.,..un
int,.., '... t, .it-'6.6.):14' Fsi'..-.. '''', c. f,k).0.1.,zi-4,z3 i /v., Q ,t31:4.;..,.::c:,t, j?;_k- (1_,,..... , 4...,?,I.T,, J.. : ,4,-. -au
it uno . (1.:.'.-.?'rI c..,n , -. 9 0,.,.. , i 1: f:;.; ....- (:-.1.i t ::, .-,`....-.2,1-.1 -.,-,..-:; .p .-.., 0 ';,: ' .',?' ,,- ' ., 3 el ,2,-.:?:3-t li... ?:;,, ia..,..3
c.: c,nc or ;a nt. i" 2..,..; 0 i'Ai-b Q '":3;,6c? ..?;fil,..: x-1.? ?,,, i ? - ' , ? t l'. (.-. 1 .1
ir) our c'.1_ if::: 10 : ci '..',. 1, ','4,;,' ?-?:). '.,1 - v?!..0 0 t.'' 3:-? ,- ?--? 1 Q-- ,. ; ,?- t - r -J.-2 -, t i 0-??'1 '1
(.1,J 3 6 tu(i Qt.i-L,J,, ' 6r.' jvc, , ;3.4, Ll. ,-,,-,,,f, cu ,, ''-.,c, i . -t,'.1,2. ??.:- ' 1
.
f o 0 -b .L.' c..".:: don J - 'n.l.f:1 . npr 3.-t _',. . c ant) t ant (..-:.; 1 oy ;- ? u.t; c c, nv. ?-'.. no 1 I ) n .,',.. o n _
N?.:At ic, n,r-a j_ o (I,: ??th? .',.?, t u di ri clr,'.....,':: No (....-,:.; i -.) ns d ts ,s poi it iqui';:) int ?-;? r :,-','-' t i 0 no 1_ o? .
C ON ?
LONDTTS Unio.o Tot n 10 .don Jtud t.-An ts tio ndr a non (o1ors
[7! Br ij,1.-AtOn?-:LIU. nrn OL1. :6 44vr sur lo t . ? " n.s ,!noLlent
qui 7 ". -[ ? - ? . . ? ???? ? ? ? ? ? ? ?.? ? , -.? ???
- unt,1-, CAila:i? iono, d6bnts ???r 6:0;niQns do -
f c u xpooi C't C :AC rts
pour
D
- ? - 4)o
vuniun do b -17
i quo D6:-..;.aor-i..
onto d600cTn
15 j
p (c':,???,?',i??
v o r s?i t
, ic.-
dos(??:,-tucal.-ntb...
ont 6t6 ri.eui1iio
v.c: lo ur de 500
6-LT
/de ?
de?-. in LI ? .1.4.i.1.3r.'? :?? d ificisn ./FDj.
y a it6 ?t L .CCCrIdCUILrC$. d - ? :.10 ?(5.;.p 1.17.7
-L ?0 , t 6 tuoji,,,,-??:, :-?
1j13 ,
?a,s-? ? do.
?
.Clt
n do is; ?-do i. : 1 i;4?7--',1;??b?-?,5.',.:. ?
? ? ? - ?? ? -
ct:?,..,-...oatsi ?
. .
0UI.0 t t,c, ? ,
? lin lo
Itir4,27 . .
L Cl i.L 10?????i?IT
?
cvi.to 'I
J:LLtLl L0.tI.? '-(.11.
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
B-L7;ZILINS .
3E2SIL? L.pression,pi,pd17:,ire. a,s?d6pOto3
un d con-
Jiort ?1 y a (1.?111%; tCpou.. -.voir.r.1,.ff-...ndu 1 de? L,Jur
jeurnc,11?atr,gU-(? prar 1::?pelic,3?'Jn 3,J.C2 obtJnir?
lour 11b'6t2,tion a- 6t6 meneo p;.7tr Ls br lirc n i-dom
-L.Aaps que par .0i'.....resj...1.;t04-ct a
trei un-;:xand succS.- dans tom 1:.?p.Lfy:..-4
?3t trL i1 r cIlmLJn
46ro gLi n In plm
liaute dcoration, do 1 arm.6cbri J. rLno . C est:. un dirig.ant
j,::;unceU LabIJ, Llflmamly.
FMJ .1)?1 DudtTeot
????91.11
D:4 1J2 L'2NJ21 ET
--------- ?
budgct hoapr s dO 11:_ontr!:: cue lo nobte doro-,
,
fosurr2. eng. fois- c,Tui d avantluerre.? Le
iloapfG doctAirs ,nplo76s c accml do as fois,-; L,71
f).'0J0..chreL urs -
:),J?J .
institiA
col Kirov, ,aL,
Collictiva. L un
12. fcrth collctive Yclrya Domn. LvJe sori'
trzynil,' iJ p c 3c fj 1 rc-J.; 1 coi..s,;-condoia
du 01J2 CLUr 1 ic1j .
. les etudat9aj 20L o iter L0 i. Zykins1
bre- du I'LLIa?5.101 et chef. d. lauJo.e'c.olleotive ?
Jctobre ..011.;e_. Elle etait da1u6e du la*Isomol-
et a p.3rti:2ip6:A. la Confarence de. laen .,-.011.t drniere
T3UCTIESLTV-J.; ETAT-U-NIS
NEW YORK :La 'emriTh,;-,1ic; de 1 cilment du coneil_munici-pal
de-3altiMore a ordonn4, 1,z-s I1vrs, bro- ?
, chureP et periodisdes bP,-,Tjotha.cius sc..-olairs. de Baltimore,
isovietlqu Le. New for rli.,7:aes. -nou- ,7_,,rend?nue des. 4Istructionscon lcbios .
, - ?,
ont 4t6?donn d;Ins d autres parties x.1117.,,ys4 La
litt6rature i!subverive": gtre fi,nvoy6e ou .blacher
coni-
rond la,documentationsur lc (a]v(..,lopi..)e. econoiclue et cultu-
r1
ciiriant?du syn.cicA C i. s,ansnents,
n.Smith a protec.4t pa1iQueent cot r 1 intudiction. du
. -
3ervice inforu.c,tin i votoo C daLs Unis,
Dan9 urpo lettre au New Zor-1: Tinic ii dtilre.que son
syndioc,t, et d autlY:13 c".3.00.-Int:i.ons 9ont inquiets du fait .c.1.1c.
les 1--,un&s uricain3 vunt tr. 203 1 i_1a_lhiiit de (3,. fLArc
" Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
A
Approved For Release 20C14/03/26 : CIA-RDP81-00415R006600050003-0
p41.6.044,e11,e sur les probimes de la p.o1itiqie etraniro': "3;1 y a
dos go ns rL de:3E; orgQ,.niations ?,(?(-..r it LL, qUi . croioui uue cef.trt
.brahispn ?ou folie in fopMer les 61 'Oyes dE,s I-6o 1 isat.i6 ns
qioh doo -uLloo
? ?
?? ?%?.-
. UNE CA 4::::',A i1AERACli2 '1,21,iT.'(.1c3()NNE r ? ?
EU3NOS AI i, Ic-.;m0-. 61. Uerber Tb u, qui. ava;t 6t6 orrt6 ot
v Oy6 dons un o entre (Jo. r 46duoat "paroiJciu !_ioroyit
rialismd:hatoriqua. et oleic Li qticn r.6cOmmentliber6 ? ;.-..,0e? ?
- : - . ?
lo ? prosSio.9..O.-xe"c6O'..Par lo mouVe Mont et Wiant t .i OfYLfl On
pub li a uc. L U I ?E, n rbo u Un me Se,n t de et udi a it s nrgentins....
? la remereiont .."p bur ii s o1j d rito qu, (.?.110 le ur t4meii!,n60: qu
c our s do ctboamp a "
NOUVELLE 1ESOPE ARU'ENTINE-
ByENOS A 41),...3 Lo CenseI .NationoTh..do 1 ?'Univ i to a ?MO ide qu
1. avenir les -.6tudiaats ? devrent pr6benter un dr tlf t de bonne ? ?-
c9nduite de livr6 pollee ..-pe 1 it o avant .d 6tre ndms. .
universit6 CAte d6cision a 6t6 PrIoo un jonvlOr?.Qt menu
d intrd r I e ntrao ac .T nivrs Lo s. eentinos d ? tUdiDut .? ?
qui no 0 eurrunt....--11.r ur's ? t.dctio
? .. ?
. ?
PDANCE. 1):,
n...I.1.17,VE ",-t;" .
Nbue . appr is qUe le profossoUr
direct our du Centre N,:-.s.tionn1 .do- la Roo rche Sc iehtifi ciub ..6t
ro 1076 d.8u.s-,f0-110t.iG-T16-, pno y ii vcat ri us (14.'d,',J se... 'd6f...1.o1idi ?
sqrd ? une protest:: t.lon onntre 1 ?,,x-puisi..cAa.. de o it oyens' .
rdsidant s-da Fr04ee - ? ." ? ? . .
o -Milieus uniV urs.ita ir es.
fiques pupulJ.,'I'd. on a ()to' oo1lSid4r1 b16:,...
?
Les uftivers it irL, i plw i i nt, leo c here huars et- 16 s etudf.-
ants 'et'e-.? ont- -rot e's to contre? c et :f.16 :,3!.1 pc 1 conold r6ec ui.?
une tto int u lie,rt 6 de po1s660, ? .
? ? . ? ? ? Centre , Not lo nn 1 J la 'L. o r he. ';;,ci..0?TtA.Z.:itelu,..-.2.t.1.
dEle ida do. sc--, I to on -le 16r,r or...e di ier pour:pro-
teStur ountrc ? ce tte ray ?eat ion Dt 1 1 1L I iut rtion
du profeeseur, TOS3i'0:17';' ??
PEDA6.6UUE .DANS- UN i2,LUI) ION: ? .
? . ? . . ?
LONDR:S L de pre U roquL rapporte ? cliue ? lc ,c..rande
,p6dasugOe empr i0 0n0. so4.1s j ugemont
? ost b6rieuscT,on,t bttltrolt6o eunoentrot ion de .
LariSsa, - fut 1 1' un e des. p-i-1411-i0:10 a ?intelloetuollOa ? re
joindre. :.R6,si.Stance? contre lo'a? :.1..L'amonds, ? On ? rip d rend' quo? ?
on vie uSt saric uo,,Aiont menac.el:; . . .
_
Lc cocri t Juc c1. L Jdcit ion .D6mocro tiquo deS Tcico. :
Greoquo , Reula Ktouksu luul :2. j.. o, t appel w fommcs. du mondo ?
- ?
our :qu ollos .6x3r/e-cit lo 1 :.i. h4ration de' Resa -?:Ohe pro-;: ? .
c3auver* .
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
- 9 .
CiaCANE POUF., ? ]J U.Titt S.,VN't ATJAIST2
-0
VICTI2,2 DE . ?
BOUPN.TIIO Ic hals ? ant- jeun svant dor.i1-1.tc-i .
etu diEdt ot fl tc .licansia de 1.or :is tori 2cCI
lienno. tip!: lt itOOLarche Sy ientifdque pour voir ptr.j.sri t ??
LondreS no ? lataniec,tation contve 1 action duk...E:ou'verue,11D nt .au7
stralicn poUr briser 10; ves, n recu un nppeoil
dans. sOn..pDys.# .
e 6uis v-snu c la dftermintion de 'utter contrs
ccItte .discrlminAtion jusciu au bout. Je--nrJ;censid.- re ..pEtb
.agit :LA ???? d. uncs lutte personelle, mnis d une? IOtte au nom le..
touS lest sy,-.:c2t9 jc.:.ute 15 3oionce protesLstQl " .
? ? . -:?? ? ? ? ,
? .",To lutteri. contru.?las. r;oprei0ns c.;.erpcs
lost savants oL hsionoe-,..? (-entre' 1 nbro:tiOn d s. drOttts
crtiques (Ilea SnVSnts c. x vu 6e p'sir,avte6 leo- pr::partifs Se
L;uerre. Le fait -que ma r6vocstion s est ky.,:.oduit au: c.tioent oa -
to II ft deo. ouVriers .sant mUnecc:a.i nHue
attaques contr.; Ius soxsnts et I.-. s ntt cC.LE 3 C O'rjTrU. ? 16 3ynd:4.c
sont ? .
cLAJ.IpanoTeur.la dur?doctcar
c,Jst C.luvicub 1 un:'c1io sectbus i o 1.lutto
dints nastraliuns t p6ns66
se iG de la lu,tt de tout les. cbuch2.-_.
do Li. communnutoa.i Lc Li ufi Ii. contr. .,rapratiff.vtCu Li
at. LA 3o1i1fl1w3ien J2,tr'A2 Unin ..?
Cract ien cealit6i '3nt L c tit !,
7 17eTbottt-n,_ .(t pa l2 Soilt,,nir 1_ -,:;ct-Li.r iLiJ.6.r. ? T1S. ?
-". -
aont d LL 1 -nt, utL U 1. L.1,01 d c itoyno
tif,a-
nunts at 19 r.:::pr4,..[It.-.1.i.Lts Cu Conoil los Dr. 1 taa iviquoc,
reunions...d oa rx no y 4 etudi I ft d nt 04t at4 eY'ga-nib-6
au cours-SasqUelloa doetur Iuuur p.n.) ndro
la ?
loc tc- iu Ladscr at4. r,:.:vocr, parcque dLmO v todoutetise"Ic
;.2.10n. dos it Tiflis .::-xer,c4,0 ?
nt i t(70.ae. 1 n ucun u r t ft n i ib..pnrti7
rec fticIiao ctoi1ioa3 c icCr' ftoar c?
inc.-11(1116 u1 cit quo 3 ri dnrtiyipn*:.:43
? !)r6p..-,.r.-tion i la i;ucrra..Jo
is dc. dddrie ("J oliot Curj. 0 dit: , demain quca-
qu an nous 1. pour. 12 , iro de.3 !
bomb oa ,.7.-tomigije 3 n6us repondront . NON 1"
. .
Tic:; onrL.ci dL LJiOui Nntionale d6s 2tudinnts Tinivr?
s1t2iros -L123tJtOIJcit3 Ill S .-3t t. flu rc.-:cunt, 6 (undc.,cAn.:. ln
?du. Cr Kai5or at orb ). le tuict 1 ?a tJictt! tr:v
pout. f.u. dl JO it d
2ournios o_mbl 1 .7\r,..,nir. '.11 a donna
au Conseil 1 U N du .74 instruct iOflj pot ii c to u-n
.c( but.
ju unor1 trc).17%.11 da t :Is Ic LiLpu
Ca L% ?-juner13(., Eurolla on nt _ .
Cu drkcdour.
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 J. CIA-RDP83-00415R006600050003-0
10 -
LJ:3 B.L2U
12,1T.L.INITI,L,
LONDMIS , La; cecond.,, Confrenc.,.e des 1-3r:3:Joins des -2tudiants) de
La ns, qui s est tenue leo 20 et 29 Jonvir.:rsy rauniisait 100
1u66' et 10 obs,ervat.eurs ? Bernard Bereanu, du dp tement
co to-
mique 'Ot d ntr 'aide -de I J.t1t kioent pr6sent,
La Gonfolrenee disoute de la ttior,do,s atud1antr.31
de a- bcurse do,la 30ntr5 et du. lo .;me.nt, :De riombreux dele.Lues
ant so.t11ne5 1 incidonce des de;),poris 13;i1itairos. sur la limita-
tion (I's moyons materiels de 1 i.rit nt et la conference
a fait appal, au .:;Ouvornement pour qu iiCl.ianto de pontique, qu :LJ
re'dtaisz los depenses militairos et rtahiisso 10 cr6.dits pour ?lo
programme do constructions univercAtaires'l
Elle a aussi domande un o 3unttiol.L-C,o6 bourses univor
s3.tairos on rapport avec le cout cle la vie*/ L'llo a fdlicite
1 U I E,ot fait appol aux etudiants pour qu lis soutiennent le
plus qu us pourront son Departumont L'conomiquo ot dntraido.
Ello a 0u53? recommande A la. NUSL uric- participation
aussi ontiro quo .possible au procitain Cont:rcs 1ondia1 des
Etudiants eta la .Qon.f6ronc.:o this besoins _de l'TJ I2.
LES ETpLZITS C4.NADLITS MEN2,1\IT UN Z CA1E2AGNE PutiR
DAVANTA02 DE'DOUPS-1 '
:aiNTRA7,41., * PeurSuivart sa camiini;no pour. 10.000 boursos do 500
dollars par an, la .F6ddr 'tion Nationale des Etudionto tiniversi-
tairos 'du Canada ras3omb1e dos ,l'ilffrus sui le cop do 1...ins-
truction superi(,ure ot les bosoins dLs etUdiants qu ello Va
soumwttre la Commispion Royalo das dos Lettrus ot dos
dcioneus,
to ot9tibtiqu.os montrent quo dans la plus riche pro
vinco du Canada, 1 Onturio, sur 56,000 unfants qui. ont quitte
lose,sooles primairs Lb. oconCa in.:8 en 194-5 et 19461 ?swis'
kitoins de 75(;) ont poursuiva iurs etudci., dans les univetsites
lus 6co10 d ,
Son coat elovEi limito de. plus on plus l'onsoigner,Lnt aux
seu3..s enfants dos families ricb, Un rap,.ort do la red6ration
montro qu.o 'star 280 et,udiants du Toronto jarvio Colloiato 'qui
voulaignt entrer A 1 univerSit6, IC.) /38a ,ont Pu le i'.zirc
faute d argent.
Les' inf orma tions ?ras-, e fable e s galgx par la Federation
indiquentPoUr le cout d unc ane d 6tudes en moyenno plus
de 1000 doll'ara /y compris les etudiants qui.vivent cliez leurs
parents/ , Les travaux de vacance at les emploio partiels no
peuvent subvenir pins de la moitie de ces dk:penses,
Pendant cc temps les droi to univ,!:, sitiVtio3 augue ntent
-en 1947 et 1948 en moyenne de 30 dollars- et./le retrait des
subventions f6dera les pour les 6tudiant s anci as combattants
lo finances des univorsitao aunt menacees dL eriae?
? Les possib,ilitc-5.3 de depression et( de choma
s4 sent uhe autre sb, roe d'inquidtude, Souli6nant que
l'affluence 'aux universites est directomont iiie aux condi-
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
4
Approved For Re!eau iiO4/03/26 :,CIA-RDP83-00415R006600050003-0
tions eemploil un rapp9rt de la Fdddration ddclaro:sta-
tiatiqoei so* cellos d tine pdriodo de chemage minimum, mmis cos
conditions n existoront pas toujours,
LES PROBLEMS ECONOth'I',UZS SOW LA PREOCCUPATION PRINCI,LE
D2S
H2LSINKI, yn sondase effoctud un 1949 pour ddcouvrir l'importence
relative qm attachunt leo dtudiants finlandaie k lours dttCdrorts
Moblbmes, indique quo 1.610 dew dtudiants placunt los problemos
oconomiquos on tCto* Lo problumo du logumont oat lo principal
pour 27% dos dtudients,
UN2 LANIFZSTATION DZS 2TUJIAgn P"aI.IJN3 ATTAQ/E2 1AR
LA POLICZ.
PARIS Rdpondant A l'appol do la Fdddrotion doo Uroupos d dtudes
de Lettrust los dtudiants ont tnu un ptntmooting dans la
cours de la Sorbonne lo 2 Fdvriur; ile domandoica un u eois
do plus a, bdndficior euns rdduction de 50% our loo transport?
urbains do la rdgion pc,risiumati /lo ,Altuildiront llo rapports.
do lqurs organisations corporativue our l'action qu ollos avaiont
mond? on favour de cotto rovondioations
Un rdsolution fut votdu, ut dlue pour se
rundre nu ministr dus transports.
PluI do 1.000 ?dint C1U? accolia).jncli at lc 6d1dgation
furent attaquds pr lc police. Los ?dizuit3 r?Ji,torent vigaureu7
semsnt ot oblieront le ministrc rucuvo,r lo leldgatione Dix
dtudionts furunt bles.As ot dix outres ar 6t6a. Unu ddldgation
s, rcndit nsuite A 1 ns,t,mblde nntionalue
WAN..
NOUV2LL-.3S
Rtia=BLaMENT DE LA J-_,UN2SSE ALILMANDE LE 27 MAI
BERLIN- Des preporStifs sent effectuas on vu g du rossomblument de
jounesso or6onise p:sr la JLaausLe Libre d .0.11emnEnu, qui aura
lieu du 26 30 Aia Borlin. Cu rcoLemblunt fvra autour-
dc mots d'ordru.du Ina) -L:onts,rn Londial d, lo J,unesse de Bucla-
-?pest, dorrenforc,,naunt do lo luttu pour lo paix, l'unite, l'indd?
pundaacu mti,onale .t uric vie m,illeuro pour- lo joaneneration. _
Ii s ouvriro par un ConL;ru.. dos A.Tourics Partisons 'do ]n
Poix nuquol 10,000 jeuaus r,prdsht:-:nts. 6.1us.prticipronta
500.090 j,unes P-,:rtisons L. 10 p.,i4 u:%prirunt c13irmentlbu
m61no iiiofliflt, ,q les instiatuurJ d uric nouvulle LaurrS, qui
ont divise 1 ..alumosno un os3?yant do rdolisur leur politique, -
doivont tonir compto de la ra6istcncu roclau cis la juunesse
111cmondet
Los prdparatifs sent on couni dace tuutu 1 Allumone,
-ns la zoje ouest, parexoLdple, sur le Aik.c. A &as la RhUr,des
comites ont ddjo etd formds. A .Torlin, touts lo ispositions
V.,cossoires sent prisus pour asstror Ia reussito da rossumbloment.
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
TIE BATH BA
OW Eli CA
115 MILLONES 275.940
CIUDADANOS SOVIETICOS HAN FIRMADO
EL LLAMAMIENTO DE ESTOCOLMO
EN DEFENSA DE LA PAZ
Toda la poblacion adulta de la Union Sovietica se ha mani-
festado unanimemente contra la guerra, por la prohibicion del
arma atomica, por el establecirniento de un control internacional
para que se cumpla dicha prohibicion y por que se declare crimi-
nal de guerra al primer gobierno que Wince el arma atomica
contra cualquier pais.
"Al esfampar unanimemente sus firmas al pie del
Llamamiento de Esfocolmo, los hombres sovieticos han
demostrado a todo el rnundo su profundo amor a la
paz, su volunfad inflexible a colaborar con todos los
pueblos, y han hecho una nueva aporfacion a la noble
causa de la lucha contra la guerra, por el fortale-
cimiento de la paz, por la seguridad de los pueblos.
El organizado frenfe internacional de partidarios de la
paz cuenta en el pueblo sovietico con un baluarfe fiel
y seguro".
(El Comite Sovietico de defensa de la paz)
25X1
A
MOSCLI
1 9 5 0
proved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
LITE BATH RA
S OVIETI CA
S UNIARI 0 :
J. STALIN: Acerca del marxismo en la linguistica 5
J. STALIN: En torno a algunas cues hones de Ia ling?fstiot 22
J. STALIN: Respuesta a unos carnaradas 26
A. CHAKOVSKI: Aqui es ya de dia 33
EN DEFENSA DE LA PAZ
B. POLEVOI: Por la gran causa de in paz 183
A. SURKOV: Las fuerzas de la paz 186
B. RIURIKOV: Maiakovski combate por la paz 191
LITERATURA Y ARTE
N. KALITIN: Nuevas obras de la dramaturgia 197
A. ZHAROV: Un notable satiric? 202
LITERATURA DE OTROS PAISES
A. ELISTRATOVA: Enemigos de la paz ,desenmascarados 205
I. LEONIDOV: Orfeo? se hunde 210
POR LAS PAGINAIS DE LAS REVISTAS
L. IAKOVLEV: ,, pens6 horrorizado Veselchakov.
Dmitri seguia emputiando la rueda del timon, esforzandose por gobernar
al indocil pesquero. Un viejo pescador entre en la cabina. Se detuvo, apo-
yandose en la pared y moviendo dificultosamente sus labios helados.
Dmitri comprendi6 a lo que habia venido.
El viejo respiraba anhelosamentc. Chorros de agua corrian por su ros-
tro. El gorro estaba lleno de nieve.
De pronto comenz6 a funcionar el motor. Estornude varias veces, como
si se atragantase, y despues empeze a sonar ritmicamente, sin intermiten-
cias. El pesquero se enderezo en el acto y comenze a escalar trabajosamente
las olas.
Al viejo se le escape un sollozo y sane corriendo de la cabina. Los pes-
cadores comenzaron a achicar el agua, que les llegaba hasta las rodillas.
Dmitri sintiO que el viento comenzaba a amainar. Diriase que la natu-
raleza habia desencadenado el temporal con el imico fin de poner a prueba
168
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
la fuerza de voluntad de los hombres del pesquero. Ahora, cuando habiart
logrado arreglar el motor, el duelo ya estaba decidido, y la naturaleza pare-
cia batirse en retirada.
Por fin consiguieron achicar el agua, pero el pesquero seguia avanzando
pesadamente y hundiendose mucho en el agua.
Amanecia. El mar continuaba alborotado, pero era evidente que se
iba calmando.
Dmitri miraba con gran atenciOn por la ventana. Faltarian unas cinco,
millas para llegar a la costa, que ya se divisaba claramente. Pero Dmitri no
miraba hacia la costa. A estribor, en medio de las olas aim agitadas, vio un
barco medio hundido. Las olas lo zarandeaban de un lado para otro. Cerca
de la cabina del timonel, sujetandose al mastil, habia tres hombres. Sus
miradas estaban fijas en la costa y no se habian dado cuenta del pesquero.
que se acercaba. Dmitri reconocie entre ellos a su padre.
Tomo la bocina y, asomandose por la borda, grit6:
iEh, los del lugre!
Las tres cabezas se volvieron inmediatamente. Ya se disponian a lan-
zarse al agua para llegar a nado hasta el pesquero, pero Dmitri, adivinando,
su intencion, les grite:
? !No os movals! 10s Ilevare a remolque!
En aquel mismo instante pensO que era poco probable que lograse
llegar a la costa con el lugre a remolque, mas, a pesar de todo, intentO,
probar.
Varias veces trato de acercarse al lugre a una distancia que le permi-
tiera lanzarle un cable, pero cada vez fracasaba en su propOsito, bien por-
que di mismo se apartaba temeroso de un choque, bien porque una ola le
alejaba en ese momento de los naufragos.
Por fin, despreciando todas las precauciones, se aproximo al lugre.
Durante un instante los dos barcos se encontraron al mismo nivel. El ex-
tremo de un grueso cable cayO sobre la cubierta del lugre.
Poco despues, el pesquero se dirigia a la costa, arrastrando tras si el
barco paralizalo y medio hundido. El mar seguia agitado. El cable, dema-
siado corto, vibraba de un modo alarmante. El lugre se balanceaba, trope-
zando contra las crestas de las olas. El motor del pesquero se habia recalen-
tado y su sordo zumbido ahogaba el silbar de las olas.
Por fin apareciO la costa. Una motora saliO al encuentro del pesquero.
? e,PodrAs llegar solo? ?preguntaron desde la motora.
? iYa lo creo! ?respondiO Dmitri con cierto aire retador.
El pesquero entro en la darsena y los pescadores pudieron ver las hue-
has de la reciente batalla con el huracan: montones de arenques arrojados
a la orilla, paredes ladeadas, tejados arrancados.
Cuando Dmitri bajO a tierra, decenas de personas corrieron a su encuen-
tro. Doronin fue el printer? en acercarse a 61 y le die un fuerte abrazo.
- 1Por fin, querido amigo! 1Y has traido el pescado!... ?prof iri6
con voz ronca.
Dmitri apenas podia tenerse en pie.
- Que se hagan cargo del pescado ?murmur6 con voz apenas percep-
tible.
Despues, se volvi6 hacia el pesquero y vio a su padre, solo, apartado
de todos, desabrochada la pelliza rigida por el hielo.
169
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
CAPITULO XIX
Habia pasado la tormenta. Se despej6 el cielo y salio el sol. La nieve
de las colinas se tifio de un rosa palido. Desaparecieron del mar las blancas
crestas y volvi6 a emerger de entre las aguas la mole petrea del rompeolas.
Se movilizo a toda la gente para liquidar las consecuencias del temporal.
Nadie pensaba en descansar. Los pescadores solian decir que un dia de pesca
durante el paso del banco de arenques valla un alio de trabajo.
Unicamente Alexei Veselchakov, que se pas6 tres dias en cama, no
se presento ninguna vez en la orilla.
Le abrumaba la soledad. La gente que tenfa a su alrededor le trataba
con indiferencia o bien con desprecio y odio manifiesto. Hasta sus subordi-
nados no sentian afecto por su patron.
Veselchakov sabfa muchas cosas. En los largos afios de su desordenada
vida se habfa acostumbrado a diversos mares y a distintos climas. Unos
pescadores solo conocian los mares del sur, otros solo los del norte. Vesel-
chakov conocia los del norte, los del sur y los del este.
En cso residia, precisamente, su ?suerte de pescador?, que, segun decia,
era patrimonio exclusivo de unos pocos...
En cierta ocasiOn, Antonov, en su afar' de aventajar a Veselchakov,
se apresur6 a salir al lugar donde este habia recogido dos dias seguidos
una pesca abundante.
Veselchakov, sonriendo irOnicamente, marcho a la cola de Antonov
y ech6 las redes mucho mas cerca de la costa. Aquel dia, Antonov regres6
con un botin insignificante y en cambio Veselchakov trajo la bodega llena.
?lEs la suerte del pescador!?, repetia Veselchakov sonriendo con aire enig-
malice. Pero no se trataba de tal suerte, sino de que una fuerte corriente
marina habia modificado la temperatura y las demas condiciones del sector.
A medida que pasaba el tiempo, Antonov fue obteniendo mejores resul-
tados en su trabajo. Este pescador del Caspio no tard6 en familiarizarse con
aquel mar desconocido para el; ahora se fijaba atentamente en el viento y
en las corrientes, inspeccionaba con todo detalle el fondo... Los demas pes-
cadores imitaron su ejemplo.
Despues vino Dmitri...
Veselchakov comprendio que la habilidad de pescador habia dejado
de ser un monopolio suyo. Sin embargo, trataba de aferrarse a este Ultimo
recurso; pero cuanto mayor era su insistencia y obstinacion, mayor era tam-
bien la hostilidad que hacia el sentia la gente.
El golpe mas sensible se lo habfa asestado su propio hijo.
El viejo trataba de imbuirse la idea de que su hijo se estaba vengando
de el. Pero algo le decia que se trataba de otra cosa distinta y que el hijo
sentia, en efecto, una dolorosa vergiienza por la mala fama de su padre.
Ahora, cuando Dmitri le habia salvado de una muerte segura, Vesel-
chakov sintio de pronto que no tenfa deseos de vivir.
Ya era viejo. No tenia rnujer, ni hijo, ni hogar, ni grandes ahorros que
le asegurasen la existencia, con los que habia estado sof-land? toda su vida.
Esto era lo que pensaba Veselchakov, tumbado en su cama y cubierto
por su pelliza todavia 11-ameda, a causa de la nieve derretida.
Pasados tres dias, se bebio en ayunas media botella de aguardiente
japones, salio a la orilla, reuni6 a su tripulaciOn y se dispuso a salir a la mar.
1 70
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
De pie en e espolon, contemplaba con una indiferencia incompren-
sible para el mismo c6mo los pescadores ordenaban y colocaban las redes.
Cuando el lugre se hizo a la mar, ya habia oscurecido del todo. Vesel-
chakov contemplaba con ojos somnolientos el animado muelle, las luces de
la fabrica de conservas, las luces de sefiales suspendidas sobre las oscuras
siluetas de los barcos, los pesqueros hundidos profundamente en el agua que
se apresuraban a regresar a la costa. El mundo que le rodeaba pareciale ex-
tra-no y hasta hostil...
Estaba impaciente por encontrarse lo antes posible en el mar desierto,
donde no se viera ni el muelle, ni los hombres, ni los barcos.
Tan pronto como perdi6 de vista la costa, desapareci6 el sopor que le
encadenaba. Alli, en el mar, nadie le lanzaba miradas despreciativas y Ile-
nas de odio. Alli no tenia a quien temer.
Veselchakov volvio a ser el Veselchakov de antes: astuto, decidido,
malevolo. Ahora solo pensaba en sacar la mayor cantidad posible de
?arenques.
El lugre avanzaba a plena marcha, hendiendo las menudas olas que
ehocaban contra el. En el cielo no se veian estrellas. Veselchakov miro el
reloj. Ala luz mortecina de una pequeria bombilla electrica apenas se dis-
tinguian las agujas. Habian pasado ya dos horas desde que el lugre saliera al
mar, pero el banco de arenques seguia sin aparecer.
Pas6 una hora mas. El arenque no se veia por ninguna parte. El lugre
estaba ya a treinta inillas de la costa. Veselchakov comenz6 a ponerse ner-
vioso. Hizo girar la rueda del timen y se dirigio hacia el norte, marchando
paralelamente a la isla.
Pas6 otra hora m? pero el arenque no aparecia. Veselchakov perdi6
la serenidad. Pens() de pronto en que le habia abandonado para siempre su
suerte de pescador y sintiose invadido por un temor supersticioso. Abri6 de
un empuj6n la puerta de la cabina y ordeno que se echasen las redes al azar.
El maquinista aminor6 la marcha. Los pescadores echaron las redes.
Despues, el maquinista paro el motor y el lugre empezO a mecerse apacible-
mente sobre las olas, arrastrado por la suave corriente. En cubierta no quedO
mas que el de guardia, encargado de vigilar que el lugre, en el caso de que
cambiase la corriente, no fuera a echarse sobre la red.
La tripulaciOn se reunio en el camarote. Cuando entro Veselchakov,
los pescadores, sin decir nada, le hicieron un sitio en las literas.
Uno de los pescadores encendio la estufa, que se calent6 rapidamente.
Ahora en el camarote hacia calor. Los hombres se quitaron las pellizas y
se desabrocharon las chaquetas guateadas. El pescador que habia encendido
la estufa ?se llamaba Pizhov y habia salido a la mar con Veselchakov
solo unas cuantas veces? mai de debajo de una litera una enorme sarten.
Poco despues se oy6 el fuerte chisporroteo de la grasa que se derretia. El
camarote se llen6 de humo. Uno de los pescadores abrio el ojo de buey y
una bocanada de fresco aire marino irrumpi6 en el recinto.
Sin decir palabra, Pizhov sacO de un cubo prOximo a la estufa un aren-
que de gran tamario. Con un cuchillo lo abrio habilmente, le sac6 las tripas,
las arrojo por el ojo de buey y echo el arenque a la sailer'.
Despues repiti6 la misma operacion con otros dos arenques.
Los hombres agarraban los trozos calientes y humeantes de pescado,
se los pasaban de una mano a otra, los partian y se los comian con pan.
171
Approved For Release 2004/03/26: CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Cuando terminaron de corner, Pizhov retiro la sarten, la volvia a colocar en
su sitio y se sentO en la litera.
? No se ye ningim banco de arenques ?dijo en voz queda, sin diri-
girse a nadie.
Veselchakov sintiO que las palabras de Pizhov encerraban una alusion
ofensiva. No habria querido insinuar ese desgraciado pescador, a quien ?
admitiera en su tripulaciOn por pura lastima, que el patron no habia sabido
encontrar el arenque o que habia pasado de largo a su lado?
? Deberiamos atarte con una soga y darte un chapuzOn ?dijo sombrio
Veselchakov ?, a ver si lo encontrabas
? En nuestro pais, a la gente no la emplean para eso ?lanzO brus-
camente Pizhov.
En su mirada se ref lejaba un odio tan intenso, que Veselchakov se echo
involuntariamente para atras.
? Eh... W... ?mascullci.
Los pescadores se iban acostando uno tras otro. Veselchakov hubiera
preferido que Pizhov le insultase groseramente. Entonces habria demos-
trado a ese desgraciado charlatan quien era el que mandaba en el lugre.
Pero Pizhov hablaba con toda tranquilidad, y eso fue lo que asustO a
Veselchakov y le oblige:, a callar. En las palabras de Pizhov le parecio per-
cibir una confianza firme y tranquila en su fuerza, en aquella fuerza amena-
zadora e implacable cuyo poder habia comprobado personalmente m?de una
vez. Encogiendose como si esperase un golpe, Veselchakov se dirigio a la
salida y subio por la estrecha y empinada escalerilla.
Un viento frio y humedo le azoto el rostro. Las estrellas tenian un brill?
opaco. La Via lactea se cernia sobre el mar como un enorme banco de aren-
ques. El pescador de guardia dormitaba a popa. En otra ocasiOn, Veselcha-
kov le habria despertado con soeces imprecaciones. Esta vez paso, sin decir
nada, a la cabina del timonel, se sentO en el estrecho banco, apoyando la
cabeza en la rueda del timon.
Poco a poco se le fue pasando el miedo. Una ira intensa y sombria se
apodero de el. Pensaba con obstinacion en lo que debia hacer para recobrar
el prestigio de antes. Tenia que hacer algo que le devolviese la gloria perdi-
da, obligando a todos a pronunciar con respeto su nombre. IEntonces con-
seguiria meter en cintura a todos esos Pizhov!
Pero, .que' podia hacer?
Cuando Veselchakov levanto la cabeza, ya empezaba a amanecer.
Era hora de sacar la red.
Se acerco a la escotilla y, como si nada hubiese sucedido, gritO grosera-
mente:
? iAh, los del camarote! !Basta ya de roncar! IA sacar la red!
Lleno de inquietud, contemplO cOmo subian desde el agua la enorme red.
10tro fracaso! El mar parecia haberse puesto de acuerdo con los hombres
en contra de el. No habian recogido ni la tercera parte de lo que solian
pescar.
Los pescadores estaban abatidos. Era evidente que la noche habia pa-
sado en vano. Tenian que regresar, pues el combustible no les alcanzaba m?
que para el viaje de vuelta.
? iBueno, a seguir durmiendo! ?dijo con aire sombrio Pizhov.
172
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
A Veselchakov le pareci6 volver a notar en sus palabras un reto encu-
bierto.
Los pescadores volvieron al camarote. Trepid6 el motor. Veselchakov
hizo girar rabiosamente la rueda del timOn.
A popa, el agua tenia una leve fosforescencia. Olia a algas. IHabia
aparecido ya la maldita y odiada costa!
Lleno de desesperaciOn, Veselchakov volvio la cabeza para no verla.
De pronto, divis6 a estribor otro lugre. Tenia las luces apagadas y perma-
necia inmOvil, como si estuviera anclado. A popa veiase un cable tenso que
sujetaba una red de arrastre. Al parecer, en el barco dormian todos.
Inesperadamente, como solia ocurrir en esos lugares, avanzo desde la
costa una espesa niebla. Una idea atrevida cruzO por la mente de Veselcha-
kov... En voz baja ordeno: ?iAlto!? Todo qued6 en silencio. La niebla, mien-
tras tanto, habiase espesado.
Veselchakov saliO de la cabina y corri6 a proa. El lugre avanzaba por
inercia. Al cabo de uno a dos minutos se acercaria a su barco, que seguia
inmovil. Veselchakov agarre el bichero... Con un agil movimiento engan-
cho el cable que sujetaba la red..., levantandolo lo cork') con su afilado cu-
chillo de pescador. Despues, haciendose sangre en las manos, lo sujeto a la
borda de su barco.
...Veselchakov dormia profundamente en su cama.
Por la mafiana habia entregado el pescado, escuchando con aire sombrio
las felicitaciones con motivo de su abundante pesca. Despues de dar unas
vueltas por el ruidoso muelle, comi6 y se echo a dormir.
Nadie be molestaba.
Avanzada la tarde, Nirkov entr6 en la habitaci6n.
Veselchakov abrio los ojos.
? Buenas tardes, Alexei Stepanovich ?dijo Nirkov?, he venido
a felicitarte.
Veselchakov se estremecio.
? A felicitarme? ePor que? ?pregunto desconfiado.
- 1Por tu magnifica pescal Das ejemplo a la gente y ganas mucho
dinero..,
OyOse el fuerte pitido de un pesquero que se hacia a la mar. El eco rue
devuelto por las colinas.
? Dime la verdad, Alexei Stepanovich ?prosiguio Nirkov eno
estas cansado de vivir asi?
- eCOmo? ?interrogo a su vez sombriamente Veselchakov, lanzando-
le una mirada de reojo.
? Como un lobo ?continu6 tranquilamente Nirkov.
? Marchate, hazme el favor ?pidi6 Veselchakov con voz sorda.
Se calz6 las botas y mir6 desorientado a su alrededor, como si pensase
que otra cosa podia hacer.
- Puedo marcharme, si quieres ?respondi6 Nirkov encogiendose de
hombros?. Pero me da pena ver c6mo se pierde un hombre por su propia
eulpa... Podrias ser la gloria de nuestras pesquerias... En cambio...
? Te lo ruego... vete ?repitiO Veselchakov.
- Bueno, hare lo que quieras ?dijo Nirkov sonriendo, pero sin levan-
173
Approved For Release 2004/03/26: CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
tarse de la cama?. Habia venido a tratar un asunto contigo. Queremos
que nos ayudes.
? e.Que as ayucle? ?pregunto receloso Veselchakov.
? e:Sabes lo que le ha ocurrido a Antonov?
? No, e, que le ha ocurrido?
? La noche pasada perdio la red en el mar ?dijo Nirkov, aproximan-
dose a Veselchakov?. lUna vergilenza! No acabo de comprender coma le
ha podido ocurrir eso! Es un buen muchacho... Un experto pescador del
Caspio... e. Que diablos le habra ocurrido? Tal vez el cable estuviese pasado.
Tambien puede ser que se hubiese roto por el race contra la borda... No se...
En una palabra, es un caso vergonzoso; ademas... en plena temporada de
pesca.
Guard6 silencio y mire atentamente a Veselchakov, que permanecia
sentado sin levantar la vista del suelo.
? Mariana discutiremos la conducta de AntOnov en una asamblea ge-
neral ?continuo Nirkov?. Queremos pedirte que intervengas y que expli-
ques a los jOvenes c6mo ha podido suceder una cosa asi...
Veselchakov se aparto instintivamente de Nirkov.
? No quiero ?dijo con voz temblorosa?. No soy un juez.
? Pero, ipor que? ?pregunto tranquilamente Nirkov, coma si no se
diese cuenta de su emocion?. Tit eres un pescador experto, un veterano.
e.Por que no quieres enseriar a los jovenes?
? iNo quiero! ?balbuceo Veselchakov y, de pronto, grit6:? iVete,
te lo ruego! iVete!
Nirkov se encogio de hombros y sali6 sin decir palabra. A Veselchakov
le parecio que esbozaba una sonrisa ironica.
?lLo sabe, lo sabe, lo sabe!? ?martilleaba en sus sienes La sabe
todo. ePor que quiere que sea yo precisamente quien intervenga en la asam-
blea? e. Por que sonreia al salir??
Hacienda un gran esfuerzo de voluntad, Veselchakov logro serenarse.
?Estupideces. Nirkov no sabe nada ?se dijo?. e.Como puede saberlo??
En el lugre no se habian dado cuenta. Y Veselchakov no temia a sus pes-
cadores. Si callaron entonces, al amanecer, cuando le ayudaron a echar
al mar su propia red para que no hubiese pruebas, si no le habian dela-
tado al regresar a la costa, ahora, cuando no les quedaba m?que cobrar,
era seguro que guardarian silencio...
Sin embargo, aunque persuadido de que Nirkov no sabia nada, Vesel-
chakov experimentaba una inquietud angustiosa.
Paso la noche sin dormir. A la mariana siguiente fue a buscar a Nirkov
y le dijo que queria intervenir en la asamblea. Creia que haciendolo echaria
par tierra toda posible sospecha.
La asamblea habia sido convocada para las doce del dia. Veselchakov
caminaba sin ver nada. Sus pensamientos se atropellaban febrilmente. Al
acercarse a la ?casa rusa? volvie a vacilar: e. valdria la pena de intervenir?...
A tray& de la bruma que le velaba los ojos vie que la ?casa rusa? estaba
rodeada de gente... Desde muy lejos llegaron a sus oidos las palabras de Nir-
kov declarando abierta la reunion.
Despues, AntOnov subio a la terracilla. En pocas palabras dijo que no
podia haber ninguna condescendencia con el, que era un experto pescador
del Caspio. AriadiO que se reconocia culpable de haber abandonado la ca-
174
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
bina del timonel en horas de tanta responsabilidad, sin despertar al pesca-
dor de guardia...
Cuando terminO de hablar Antonov, todos se volvieron hacia Vesel-
chakov.
Este se dirigiO lentamente hada la terracilla, como si le costara un gran
esfuerzo separar las piernas del suelo. Subio pesalamente los peldalios y
se volvio de cara a la gente.
Al ver decenas de ojos fijos en el, Veselchakov permanecio callado unos
instantes, como si recapacitase. De pronto dijo en voz alta y ronca:
? Ful yo... quien le cort6 la red.
Se abri6 la puerta y entro alguien. Veselchakov yacia de bruces. El re-
cien llegado se acerco a la cama. Veselchakov alz6 bruscamente la cabeza
y vi6 a Dmitri.
? ,Has venido... a despedirte? ?preguntO en un susurro, sin saber
por que.
Dmitri calla.
- Oyeme, Dimka ?continua' Veselchakov en el mismo tono, llaman-
dole por primera vez por el diminutivo?. Si no lo hubiera dicho, habrian
mandado a AntOnov a los tribunales...
? Nadie le habria mandado a los tribunales ?repuso tranquilamente
Dmitri?. Ya se sabia que lo habias hechotii. Todos los hombres de tu tri-
pulacion declararon contra ti.
Veselchakov sintiO que se ahogaba.
? Pero si ellos me han... ?prof MO con voz ronca.
? Si, pero despues les remordio la conciencia. Fue Pizhov el que les
hizo que lo comprendieran.
? .Por que entonces... Nirkov...?
? Quiso comprobar si aun habia en ti algo sovietico, aunque no fuera
m?que en lo m?hondo de tu ser...
Veselchakov dejO caer la cabeza sabre la almohada.
- Escuchame, padre ?comenzO Dmitri, y aunque procuraba hablar
con tranquilidad, su voz sonaba temblorosa y entrecortada?, yo te habia
prevenido. .COmo has podido llegar a eso?
Veselchakov alzo la cabeza.
? Me llevaran a la camel? ?pregunto tembloroso.
? No ?respondio Dmitri con irritacion?. No hemos venido
aqui a construir carceles... Si eso es la imico que te preocupa, puedes
estar tranquilo. Como es natural, te quitaran el lugre. No hay pescador que
quiera trabajar bajo tus Ordenes. El dinero... que te has apropiado tendras
que devolverlo. Y... en adelante, si sabes vivir, viviras...
Veselchakov se incorporo. Le ardia la cabeza. Lanza una rapida mirada
a aquel hombre tranquilo y completamente ajeno que tenia delante.
? eNo seria mejor que... me tirara de cabeza al mar? ?pregunto en
un hilo de voz?. Para no avergonzarte.
Por sus mejillas rubicundas, cubiertas de una telarafia de rojas veni-
tas, corrieron de pronto las lagrimas.
- Dejate de eso, padre ?dijo Dmitri rudamente?. Eso es lo mas
facil. Tienes que saber vivir y convertirte en una persona decente.
? Ahora? ?casi gritO Veselchakov.
175
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
? Precisamente ahora ?respondio Dmitri convencido?. Alcanza a la
gente. Mira lo atras que te han dejado...
? No tengo fuerzas...
? Si quieres, las encontraras. iLas encontraras, padre!
Veselchakov bajO la cabeza. De pronto sintiO la mano de Dmitri en su
espalda. Bajo el peso de aquella mano se encogiO. Cuando levanto la cabeza,
Dmitri habia desaparecido.
CAPITULO XX
Al dia siguiente llego el ?Union Sovietica?.
No se dirigiO al puerto enclavado en el golfo de Aniva, seg6n era
costumbre, sino que anclO en la rada de Tanaka.
Era un enorme barco de pasajeros, acabado de pintar. Los cristales de
sus camarotes despedian unos destellos fascinantes. Habia anclado alli
para mayor comodidad de los pasajeros, pues muchos de ellos iban a traba-
jar a las pesquerias, a las minas y a las fabricas de papel de la costa
occidental.
iQue revuelo se armO en las pesquerias! Era el primer barco grande de
pasajeros que venia del continente despues del duro invierno.
La emocion jubilosa e inquieta que se habia apoderado de la gente te-
nia, ademas, otra razOn. Tal vez en ese barco vinieran las familias de muchos
de ellos. Hacia tiempo que se habian recibido los telegramas enviados por
las esposas, madres y hermanas de los pescadores anunciando su salida. La
fecha exacta de llegada dependia de cuando lograsen conseguir pasaje.
Por fin habia llegado el barco. Aunque se le esperaba con impaciencia
desde hacia tiempo, su llegada sorprendio a todos. Y lo m?sorprendente
era que hubiera anclado alli, cerca de las pesquerias. Los pescadores veian a
los pasajeros agolpados en la cubierta del barco. A muchos les parecia dis-
tinguir ya los rostros de los seres queridos.
Doronin no esperaba a nadie, pero estaba tan nervioso como todos.
Sentiase feliz de que las pesquerias pudiesen recibir ya dignamente al nuevo
refuerzo de hombres sovieticos, de que les pudieran ofrecer viviendas c6mo-
das y buenas, barcos modernos y excelentes aparejos.
Nirkov era el que estaba m?nervioso. Esperaba a su mujer. Hacia
tres semanas que habia recibido un telegrama de ella desde Vladivostok.
Doronin comprendia perfectamente su estado de animo. Sent ?grandes
deseos de que la limier de Nirkov viniera lo antes posible, de que ese mo-
desto muchacho, que tanto habia hecho para que la gente viviese bien, fuese
completamente feliz.
Pero cuando IlegO el barco, Nirkov no estaba en las pesquerias. La tem-
porada de pesca continuaba y no se podia perder ni una sola hora. Nirkov, al
igual que otros pescadores, se habia hecho a la mar cuando aun era de noche.
Doronin le habia prometido qiue iria en persona a recibir a su mujer
y que la ayudaria a desembarcar.
Pero no solo tenia que recibir a la mujer de Nirkov. En el bolsillo de su
abrigo llevaba toda una lista con los nombres y apellidos y hasta con las
sefias particulares por las cuales podria reconocer en el acto a las esposas
kle los pescadores.
La lancha se acercO al barco. Con la cabeza echada hacia atras, Doro-
176
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
nm n examinaba a la gente agolpada en la barandilla, tratando de adivinar
quienes eran los que venian a sus pesquerias.
Cuando subiO a cubierta, gritO con voz fuerte y alegre:
- IBienvenidos, queridos camaradas! e.Quien viene a las Pesquerias
Occidentales?
- IBienvenidos, bienvenidos! ?oy6 a sus espaldas Quien viene
a las minas? ,Quien viene al combinado de papel N? 1? e.Quien viene para
el transporte?
Oianse sonoras voces de respuesta:
? iYo voy a las minas! lYo al transporte! iNosotros al combinado de
papel!
? Escuchame, camarada, yo he venido a las Pesquerias Occidenta-
les... Mi marido trabaja ahi.
? Doronin se volvio. Ante 61 estaba una mujer joven; Ilevaba una toquilla
de fina lana, bajo la cual asomaban unos ojos timidos y una pequefia nariz
respingona.
?iEs la mujer de Nirkov!?, pensO Doronin, y tomando a la mujer del
brazo, le preguntO:
? usted la mujer de Nirkov?
? No. Me llamo Antonovna... ?respondio la mujer en voz baja, como
si le doliese desilusionar a Doronin.
? lAh, AntOnovna, Anna Stepanovna! ?exclamo Doronin, recor-
dando en el acto el nombre anotado en la lista?. IPor fin! !Su marido lleva
esperandola mucho tiempo!
? En su voz sonaba una alegria tan sincera, que la gente que les rodeaba
se echo a reir gozosamente y la mujer enrojecio.
? ()tie tal esta Fedor? ?pregunto con tono ya m?seguro.
? Esta muy bien, Anna Stepanovna, muy bien ?respondi6 radiante
Doronin.
La gente le habia rodeado, asaeteandole a preguntas. Paso mucho tiempo
antes de que Doronin se diera cuenta de que no habia encontrado aim a la
mujer de Nirkov.
? Escuchadme, amigos ?grito?, no ha venido con vosotros Maria
Timofeevna Nirkova?
Nadie le respondio.
?No ha venido?, pens() Doronin con tristeza.
En aquel instante oyose un gran estrepito. Se abriO la puerta de uno
de los camarotes que daba a cubierta y saliO rodando por ella un enorme sa-
movar amarillo.
Tras 61 apareciO en el umbral una mujer joven, gruesa, con el abrigo
desabrochado y los rubios cabellos enredados sobre una frente alta y des-
'pejada. La mujer juntO con desconsuelo las manos y, sin dirigirse a nadie en
particular, exclamo:
? Que voy a hacer con 61? INo me cabe en ningun sitio!
La mujer levanto el samovar. Doronin se acercO inmediatamente a ella.
? Es usted Maria Timofeevna Nirkova? ?pregunto
? Si, soy yo ?respondiO la mujer, extrafiada y recelosa.
? !Magnifico! ?exclamO Doronin?. !Magnifico!
Al anochecer, en la habitacion de Nirkov se celebro un banquete. Doro-
nin labia propuesto que la fiesta se aplazara hasta que terminase la tempo-
12-759
177
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
rada de pesca, pero las mujeres le convencieron, prometiendole que se re-
unirian par poco tiempo, todo lo mas par una hora y que ?casi no habria vino?.
La pequefia habitacion de Nirkov parecia haberse ensanchado. Muchos
pescadores, con la ropa de trabajo aim Inameda (tenian que volver al mar
dentro de una hora), se acomodaron par verdadero milagro alrededor de
una larga mesa que llegaba hasta el pasillo.
Y sabre la mesa... iQue no habria sobre aquella mesa cubierta con
manteles ucranianos finamente bordados! Destacaban unas enormes y olorosas
empanadas humeantes, de esas que solo salen hien en los hornos rusos. Y en
un extremo de la mesa alzabase el enorme y refulgente samovar amarillo.
Frente a el se sentaron los Nirkov, radiantes de felicidad. Doronin se aco-
modo en el otro extremo de la mesa, al lado de Vologdina, que habla venido
directamente del muelle con su invariable mono azul.
Cuando se escancio el vino, Nirkov, alegre y excitado, grito a Doronin,
desde el otro extremo de la mesa:
? Camarada director, a ti te corresponde hablar el primero.
Doronin se levanto. Sus ojos se empaliaron; sintio que un nudo se le
atravesaba en la garganta. Tenia deseos de abrazar a todos los que alli es-
taban.
? iQueridos amigos! ?comenzo?. Hoy tienen la palabra, en primer
termino, nuestros nuevos camaradas, los nuevos miembros de nuestra familia
sovietica de Sajalin. Que hablen las mujeres, que han sabido en unas horas
crear en esta casa un autentico hogar ruso... Que liable Marfa Timofeevna
Nirkova...
Todas las miradas se dirigieron a ella. La mujer se levant6 lentamente.
Los rubios cabellos estaban cuidadosamente alisados y un palluelo de co-
lores le cubria los hornbros. Sus labios estremecianse levemente.
? Camaradas... --comenzO en voz baja?. No soy yo la indicada para
pronunciar un discurso... Hemos venido desde lejos, desde muy lejos...
Atravesamos toda Rusia... iCruzamos el mar!... Nunca creimos encontrar
todo esto asi... iQue casas habeis construido! iCuanto pescado cogeis! !Qu?
bien nos habeis recibido! iGracias, camaradas, gracias!
Nirkova hizo una profunda reverencia saludando a todos y se sentO.
El silencio duro breves instantes y fue roto par unanimes aplausos.
Todos se levantaron en medio de un estrepito de sillas corridas y se incli-
naron hacia Maria Timofeevna para brindar con ella.
? iQue hable el marido! ?gritaron los pescadores.
? !Amigos mios! ?dijo Nirkov con voz sonora, poniendose en pie?.
lQueridos amigos, y t?, esposa mia, y vosotros, esposas de mis carnaradas!...
Gracias par haber venido. Gracias en nombre de todos y en nombre de la
tierra de Sajalin. Propongo que bebamos el primer trago par la felicidad de
esta tierra. IBebamos, queridos camaradas, por nuestra Rusia sovietica,
que ha llegado hasta el mismo oceano, por Stalin, para que viva largos arlos!...
De nuevo estallaron los aplausos. Todos se pusieron en pie.
Cuando se sentaron de nuevo y se restablecio la calma, Doronin hizo
una sena imperceptible a Vologdina y salio a la terracilla.
Brillaba la luna. Una estela luminosa, exactamente igual a la que sue-
le verse en el sur, se perdia muy lejos en el mar. En la darsena se balan-
ceaban decenas de barcos. Sus luces de seliales, fundidas con la luz de la
luna, se reflejaban en las humedas piedras del muelle.
178
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Al contemplar todo esto, Doronin no pudo contener la sonrisa feliz de
un hombre que ye realizadas sus ilusiones.
Se abriO la puerta y en el umbral aparecio Vologdina. A sus espaldas
oiase ruido de vajilla y risas sonoras.
? Que ocurre, Andrei Semionovich? ?pregunt6?. ePor que se fu&
usted?
? Doronin permanecia callado, Miraba a Velogdina y no podia pronun-
ciar una sola palabra. Un extralio sentimiento, rayano en el dolor, atenazaba
su pecho. Respiraba con dificultad.
? ePara que me ha llamado usted? ?volviO a preguntar VOlogdina.
? Escircheme, Nina Vasilevna ?empeze Doronin haciendo un esfuerzo?
su voz le parecie extrafia, sorda y el mismo la escuchaba asombrado
nuestra fiesta se esta prolongando demasiado... Ya es hora de que la gente
salga.,.
? Bueno, y que?
? Pense que seria mejor que fuese usted la que lo recordase... Las que
mandan alli son mujeres...
Doronin se detuvo y la mir? con timidez casi suplicante. Su emociOn
se comunice a VOlogdina. Diriase que comprendia su estado de anima.
? Esta bien, Andrei Semionovich ?dijo con voz alterada ahora
mismo se lo dire a Maria Timofeevna...
? lEspere! ?exclamO asustado Doronin, aunque Velogdina no se
habia rnovido del sitio?. No le dije la verdad... No se trata de eso. Es
decir, no la he llamado para eso...
Calle turbado. VOlogdina guardO silencio.
? La he llamado ?dijo Doronin en voz baja, pero energica, dominando
por fin su emocion?, porque queria estar un rato con usted... a solas...
Un rato nada m?..
? Andrei Semionovich... ?profirie VOlogdina, y a Doronin le parecio
que no oia sus palabras, sino que las sentia con todo su ser Andrei Semio-
novich... Ha hccho usted bien... en Ilamarme...
Doronin la tom6 de la mano.
- Es verdad? ?pregunto con voz estremecida.
? Si ?susurre VOlogdina, y Doronin sintiO que le estrechaba ligera-
mente la mano.
? !Nina Vasilevna! ?exclame con vehemencia, pero en aquel instante
se abrio la puerta y una ancha franja de luz se pose en la terracilla, Apare-
die Nirkov.
? !Al mar, camaradas, al mar! ?dijo animadamente?. Ya es hora.
Poco despues, sus ojos, acostumbrandose a la oscuridad, distinguieron
a Vologdina, que seguia al lado de Doronin.
Camarada jefe de pesca ?dijo con un tono de jovial reproche?,
6por que no dirige usted a su gente?
Nirkov mire a Velogdina con bonachona malicia.
? De eso estabamos hablando ahora ?manifesto secamente Doronin.
? De eso? ?interrogo Nirkov a su vez.
? De eso ?repitio Doronin, y se encamine a la oficina, sonriendo en
la oscuridad con expresiOn feliz.
12* 179
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Doronin acababa de regresar del barco frigorifico, a donde habfa ido
para acordar con el capitan el orden en que se haria el embarque del pesca-
do. Convinieron que media hora aids tarde el barco anclaria en la rada.
Cerca de la rada aparecio el barco. Avanzaba lentarnente a lo largo
de la costa, enorme, blanco, elegantecomo un barco de pasajeros que hubiese
regresado de su recorrido habitual de Batumi a Odesa.
Le seguia otro vapor, casi tan grande e igualmente esbelto. Doronin
sabia que esa nave era de la Direcci?n General de Pesca y que se dirigia a
las Kuriles, pero que se detendria aqui con el fin de recoger envases para
los pescadores de aquellas islas. En el muelle atracaban continuamente los
barcos de los koljoses de pescadores, repletos de pescado.
?IQue animado esta nuestro puerto!?, pens6 con satisfaccion Doronin.
En seguida vio al capitan del barco frigorifico, que venia a su encuentro;
llevaba un uniforme de inmaculada blancura, que hada juego con su barco.
? .Que lleva en el barco? Medicinas? ?grit6 Doronin alegremente?.
60 es un barco de turismo?
? Al pescado le gusta la limpieza ?respondie el capitan, llevandose
la mano a la visera de su nivea gorra.
Mientras se ponian de acuerdo sobre el orden en que se haria el embar-
que, en la orilla ya estaban preparando el pescado. Olia fuertemente a brea.
Un papel blanco como la nieve sonaba al viento y crujia al ser extendido
sobre el fondo y los lados de las cajas. Decenas de manos rojas por el frio,
pero agiles, colocaban los arenques... Las cajas eran tapadas con tablas,
y el redoble de los martillos anunciaba que la carga ya estaba lista. Una
muchacha de unos dieciocho alms, con el rostro cubierto ya de pecas, aun-
que la primavera no hacia m?que comenzar, colocaba sobre las cajas la
marca de las pesquerfas y con un movimiento rapid() pasaba por encima una
brocha. Al lado tenia un cubo con pintura.
Al ver cam? iba creciendo la montaria de cajas, en las que brillaba
la pintura fresca de la marca de sus pesquerias, Doronin experimento una
emocionada alegria. iHe ahi los primeros frutos, claramente perceptibles,
del intenso trabajo de todos esos meses!
Unos golpes en la puerta despertaron por la noche a Doronin. Encen-
di6 la luz, se ech6 encima el impermeable y abri6 la puerta. En el umbra'
estaba Olga Leusheva. Llevaba gorro con orejeras y chaqueta guateada
estrechamente ceriida por un cinturOn militar. En una mano sostenia la
maleta y en la otra el abrigo de pieles que ya conocia Doronin, pero en
mucho peor estado.
Ayademe ?dijo Olga presurosa y alarmada Necesito una lancha.
Voy a llegar tarde al barco.
? Ut. que barco??preguntO Doronin ain medio dormido?. eiSe va
usted al continente en el frigorifico?
? No, no; me voy a las Kuriles, a trabajar! .Comprende? El barco
est d a punto de salir y temo llegar tarde...
Olga le tire de la manga del impermeable.
... En el muelle vieron un cuadro maravilloso. Dos barcos enormes
iluminaban el mar. A su alrededor, el agua parecia arder.
El frigorifico recibia la carga. Una balsa plana, repleta de cajas con
pescado, estaba pegada al barco. En proa y en popa oiase el chirriar
180
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
de las grtlas. Un potente reflector iluminaba la balsa. Se vela a la gente
colocando presurosa las cajas en la red de carga.
Detrits de los barcos, el mar aparecia sembralo de luminarias. Eran
las luces de seliales de los pesqueros. Parecia un infinito campo nocturno
salpicado de luciernagas.
? No se cOmo enviarla ?dijo Doronin con aire preocupado?, ya ye
que ajetreo...
Sin embargo,encontro una lancha libre. Hasta el barco no habia m?
que unos minutos de viaje.
Doronin, llamado por alguien, se aparte unos instantes. Olga esperaba
a que pusiesen el motor en marcha. Por fin, empeze a funcionar.
? Bueno, ya puede irse ?dijo Doronin acercandose a ella?. Recuer-
da que en el barco en que vinimos, Veselchakov le preguntaba por el no-
vio? No lo habra encontrado usted en las Kuriles?
- iNo, que cosas dice! ?respondie presurosa Olga.
En la penumbra, nadie se dio cuenta de que habia enrojecido.
Doronin no habia hecho ma's que regresar a su habitacien y acostarse,
cuando volvieron a despertarle.
? ICamarada Doronin, Andrei Semionovich, al telefono! ?gritaba
alguien en el pasillo.
Doronin corrio a la oficina.
El auricular descolgado estaba sobre la mesa.
? Doronin al habia...
? Salud, camarada Doronin ?oye, una voz?. embarcado ya el
pescado para el continente?
Doronin reconocie inmediatamente a Rusanov, aunque jamas habia
hablado con el por telefono.
? lEsta a punto de salir, camarada Rusanov Hemos embarcado ya
veinte mil quintales.
? Le felicito ?respondia. Rusanov Hable ahora con su jefe inmediato.
?Seguramente alguien de la seccien de pesca, penso Doronin, malhu-
morado porque se hubiese interrumpido su conversacion con Rusanov.
Oyo un zumbido en el auricular y una voz lejana, pero clara, dijo:
? el camarada Doronin? Salud. Habla Grachev.
- subsecretario? ? sorprendiose Doronin.
? Por ahora sigo siendolo.
? .Cuando ha venido usted, camarada Grachev?
? No he ido a ninguna parte ?oyo que se reia?, estoy en Moscil,
en mi despacho.
? Salud, camarada Grachev ?dijo Doronin emocionado?. Le parti-
cipo que hasta el dia de hoy hemos embarcado veinte mil quintales de pes-
cado. Hemos cumplido el plan de pesca de primavera en un 80% aproxi-
madamente. La pesca y la carga continuan.
? Gracias. :Que necesitan? Tenga en cuenta que el pais no escatimara
medios para el florecimiento de Sajalin del Sur.
? e. Qu?ecesitamos? ?repitio Doronin?. Memos recibido ya tanto!
Barcos, hombres...
? No se entusiasme. Pienselo e informenos urgentemente de todo lo
que necesita.
181
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
- Asi lo hare ?respondio Doronin?. Quiere algo m?
? Si. Una pregunta. Ya es de noche. ePor que no duerme? Hay za-
farrancho?
? Aqui es ya de dia ?respondiO Doronin sonriendo.
Cierto, cierto ?respondiO Grachev? , le deseo un dia feliz.
La voz desaparecici. Doronin oyci un zumbido uniforme y colgo el
auricular.
Salk') de la oficina. La niebla se habia disipado y las luces de los bar-
cos no brillaban ya como antes. Un sentimiento de felicidad le embargaba.
Experimento deseo de permanecer alli solo unos instantes; y se alejci en
direccion alas colinas.
La tierra se habia liberado ya casi por completo de la nieve; tan solo
las cumbres, de un rosa palido, recordaban el invierno. Rumoreaban los
pinos eternamente verdes y la hierba del afro anterior susurraba bajo los
pies...
Doronin se habia acostumbrado ya a distinguir los rumores del bosque,
el crujir de las ramas secas, el susurro de la hierba y el murmullo de los
estrechos e impetuosos riachuelos... Los arboles ya no le parecian iguales
ni monotonos los gritos de los pajaros del bosque...
La naturaleza de Sajalin, tan pronto acogedora como adusta, exuberan-
te como pobre, habia conquistado su corazOn.
Permanecia de pie en la ladera de una pequefia colina cubierta de ver-
de vegetaciOn, con la mirada fija en el mar. El barco que iba a las Kuriles
se alejaba lentamente rumbo al sur.
?Aqui es ya de dia...? ?repitio Doronin para sus adentros, y ante sus
ojos desfilO todo el inrnenso pais. Grandes estrellas brillantes arden sobre
el mar del sur. EstAn desiertas las calles de Moscu... Ondea la roja bandera
sobre el blanco edificio del Kremlin... La clara noche prfmaveral desciende
sobre el dormido Leningrado...
Aqui es ya de dia ?repite Doronin?. Somos los primeros en comenzar
la gran jornada de trabajo del pais...?
?Patria mia ?piensa IQue felicidad la de sentirte siempre al lado!...
INi las nieves, ni el oceano, ni las selvas pueden separarnos de ti!?
Doronin escruta intensamente la lejania y le parece distinguir entre la
niebla matinal las siluetas de los barcos que se dirigen a la costa deSajalin.
Wienen hacia aqui ?piensa Hada alli se apresuran hombres fuer-
tes, valientes, curtidos por todos los vientos de nuestra tierra sovietica. Es
la Patria quien los envia...?
Doronin mira hacia el muelle. Desde aqui se divisa muy bien. De
la darsena salen unos pesqueros... Otros dos regresan de la pesca nocturna.
Por el espolOn avanzan hacia sus barcos Nirkov, Dmitri Veselchakov,
AntOnov... isus amigos queridos!
Con ellos va Vologdina.
Doronin la sigue con una larga mirada y vuelve a experimentar una
profunda alegria, cuya causa no podria expresar con palabras...
lAqui es ya de dia! ?repite en voz alta, iniciando el descenso.
Trad.: J. Lopez
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Los Kukriniksi: Detened la preparacion de una nuera guerra
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26: CIA-RDP83-00415R006600050003-0
EN DEFENSA DE LA PAZ
B. POLEVOI
POR LA GRAN CAUSA DE LA PAZ
J ulio? engalanado con el brillante verdor de sus bulevares,
jardines y avenidas, es singularmente hermoso. En el limpido aire
estival se perfilan precisas sus lineas severas: el caudaloso y apacible rio
Moskva con sus espaciosos malecones de granito; las gigantescas curvas
de los solidos puentes que desde lejos parecen ligeros, casi livianos; la
grandiosa, magnifica y vasta amplitud de la calle Gorki; la umbria carre-
tera de Leningrad? en cuyos paseos ha florecido el verano con particular
impetu. Lo mismo si se contempla la capital desde abajo, desde una acera,
como a vista de pajaro, volando en aviein, por todas partes se yen obras en
construccien, obras, obras..,
En el cielo estival se alzan a gran altura las caladas armazones de edi-
ficios gigantescos. En la parte superior, aun se trasparentan los esqueletos
metalicos, pero en la inferior ya estan revestidos de piedra y adquieren
formas precisas y severas. A gran profundidad, debajo de las calles y del
lecho del rio, tambien se trabaja intensamente. Los constructores del metro-
politan? abren tuneles y los recubren con hormigon, colocan railes, adornan
con marmol y granito los palacios subterraneos de las nuevas estaciones.
En la plaza de Pushkin estan quitando la valla, y tras ella vemos un nue-
vo jardfn que, en forma de gigantesca taza de piedra rosada, se levanta sobre
la explanada cubierta de asf alto. En las calles se alzan, una tras otra, nue-
vas casas de vivienda. En las callejuelas donde ayer aun existia un encor-
vado pavimento de guijo, potentes rodillos apisonan el asfalto.
Cuando uno va por las calles de la capital, escucha sus ruidos, observa
su vida, se convence de que nunca Moscii ha sido tan populoso, diligente
y alegre, de que jamas el curso de su vida ha sido tan potente, tranquilo
y majestuoso como ahora. En los escaparates de los comercios se advierte
riqueza y abundancia, Las carteleras de los teatros y salas de conciertos
son una prueba elocuente del nuevo florecimiento de todas las ramas del
arte sovietico. Las librerias estan a todas horas llenas de compradores.
Los dependientes apenas tienen tiempo de colocar en las estanterias los
libros nuevos: literarios, cientificos, sobre arte y sobre tecnica. Todos los
dias, incluso los de trabajo, se aphia el publico a la entrada de los museos,
de las galerias de pintura, de las exposiciones. A pesar de ser verano, cen-
tenares y centenares de personas concurren al Muse? Politecnico, a las
grandes salas de los Palacios de Cultura de los distritos para escuchar las
conferencias que alli se pronuncian sobre todas las ramas del saber.
Los stajanovistas de las empresas moscovitas establecen nuevos records,
183
Approved For Release 2004/03/26: CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
desconocidos hasta ahora, en la productividad del trabajo. Los hombres
de ciencia hacen nuevos descubrirnientos, ensanchando sin cesar el campo
de los conocimientos humanos. Los muchachos y muchachas que Iran ter-
minado sus estudios en la escuela secundaria, al ir por las tardes a la Sala
de las Columnas de la Casa de los Sindicatos para asistir a un concierto
discuten anirnadamente acerca de a donde marcharan a continuar sus estu-
dios. El pais les ha abierto de par en par las puertas de todos los centros
de. ensefianza superior. Los estudiantes que han terminado sus carreras,
al reunirse en grupo en los jardines proxirnos a los centros docentes tambien
discuten sobre que sitio elegiran para ejercer su profesion. En todas partes,
la vida late con intensidad y en todas partes se necesita su trabajo.
Nunca ha sido tan intenso el ritino alegre y creador de la vida de este
viejo Moscra, siempre joven. El firme pulso de su vida jamas ha latido
con tanto vigor y tranquilidad. Pero los hombres sovieticos, optirnistas,
diligentes y activos, no han sido nunca ni miopes, ni ingenuos, ni
despreccupados. Ni la alegria, ni la plenitud de su vida, ni el estar dedi-
cados a un trabajo creador les hacen olvidar que m?alla de las fron-
teras del mundo socialista, constructor del comunisrno, que m?alla de
los limites de los paises de demccracia popular y de la gran China liberada
hay otro mundo en el que reina la histeria belica, mundo, donde los minis-
tros adoran a la bomba at6mica corno si fuera una nueva deidad, donde
hombres de ciencia monstruosos, siguiendo las formulas de los militaristas
japoneses, preparan bad Los para destruir la humanidad, donde inveteradcs
imperialistas, imitando el modelo hitleriano, preparan nuevos venencs,
desconocidos hasta ahora, para aniquilar a las mujeres, ancianos y niflos
que viven en las ciudades pacificas. Las ?fortalezas volantes?, enviadas
poi- los dirigentes de la Casa Blanca, arrojan bombas sobre las ciudades
de Corea. Los aviones de asalto norteamericanos ametrallan las chozas
de los campesinos coreanos. La madre coreana llora sobre el cadaver de su
hijito, destrozado por la rnetralla, charcos de sangre se extienclen por el
asfalto. A pesar de que todo esto ocurre muy lejos de Moscia, los hombres
sovieticos, hombres de elevado humanism? socialista, no pueden content-
plarlo indiferentes.
Por la tarde, los moscovitas escuchan con mucha atenciOn en sus apa-
ratos de radio los partes de guerra de las acciones militares que se desarro-
Ilan en la distante peninsula coreana. Nuestro corazen se colma de cOlera
cuando ncs enteramos de las nuevas brutalidades ccirretidas por los impe-
rialistas yanquis en tierra coreana. Nuestros purlos se crispan cuando
escuchamos las noticias de que los verdugos con uniformes de generales nor-
teamericanos envian aviones a bombardear ciudades y pueblos pacificos.
Hoy, cuando las hombas norteamericanas destruyen las ciudades y
pueblos coreanos, en nuestra capital, en los talleres, fabricas e institutos,
en todas partes se celebran agitados mitines. Los mc:kcovitas protestan con
indignaciOn contra la intervenciOn armada yanqui en Corea.
Las palabras pronunciadas per I. M. Shubin, tornero de la fabrica
?Berets?, en una reuniOn del personal, expresan el scntir de todos los
hombres sovieticos.
Los acontecimientos de Corea ?dijo Shubin? demuestran que los
imperialistas norteamericanos, lo misrno que Hitler, suefian con la domi-
nacien mundial y marchan por el camino de la agresion abierta. Los ene-
184
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
migos de la paz quieren desencadenar tma nueva guerra mundial. Los horn-
bres sovieticos sencillos les decimos: ISellores, no lo lograreis! Estamos por
la paz y exigimosenergicamente la inmediata retirada de las fuerzas norteame-
ricanas que se encuentran en Corea. Declaramos: IFuera las manos de Corea!
IFuera las manos de Corea! Esa es la energica exigencia que resuena
en las tribunas de las reuniones. Eso ha manifestado, al estampar su firma
al pie del Llamamiento de Estocolmo, la m?vieja actriz rusa, Knipper-
Chejov; de ello ha hablado el academic? Oparin en su emocionante discurso
pronunciado en la reunion de los participantes a la sesiOn cientifica con-
junta de la Academia de Ciencias de la U.R.S.S. y la Academia de Medicina
de la Union Sovietica. Esas palabras las ha repeticlo el escritor Konstantin
Fedin en la asamblea de los literatos de Moscit. De ello habla en centenares
de mitines que se celebran en los distintos confines de la capital.
Con la unanimidad y cohesion peculiares de los moscovitas, los traba-
jadores aprueban la sabia politica staliniana de paz llevada a cabo por ei
Gobierno sovietico. Con entusiasmo han llenado de firmas los pliegos deI
Llamamiento de Estccolmo.
Los hombres sovieticos son gente de paz. La sed de paz y de trabajo
pacifico es tan organicamente peculiar de la naturaleza del hombre sovietico,
como el ilimitado amor a su Patria socialista, corno la preocupacion por su
potencia y florecimiento, por la intangibilidad de las fronteras de su pais.
Pero nuestro amor a la paz no es falta de animo ni debilidad. Al firmar el
Llamamiento de Estocolmo, los heroes gloriosos que asombraron a la huma-
nidad con sus hazalms inmortales en Stalingrado y en Leningrado, los
veteranos de la defensa de Sevastopol y de Odesa exigen que se Irene a los
incendiarios de guerra. Tambien exigen que se Irene a los incendiarios de
guerra los hombres que izaron la banclera de la victoria sobre la ciudadela
del derrotado fascismo. Firman el Llamamiento de Estocolmo los que libe-
raron a Europa de la esclavitud fascista.
?Hoy todos reconocen ?dice el camarada Stalin? que el pueblo so-
vietico con su lucha abnegada ha salvado de los malhechores fascistas la
civilizaciOn de Europa. En eso consiste el gran merit? del pueblo sovietico
ante la historia de la humanidad?. Y el gran pueblo, salvador de la civi-
lizaciOn de Europa, con la unanimidad que le es peculiar, ha firmado al pie
del historic? documento que llama a frenar a los enloquecidos atomistas.
El pueblo sovietico proclama con indignacion:
iFuera los imperialistas norteamerieanos de la peninsula coreana!
Este amenazador grito de combate pronunciado, por vez primera, en las
fabrieas de Moscia se ha extendido a todo el pais y ha encontrado eco en
sus rincones m?alejados, en el corazen de cada persona. Los hombres sovie-
ticos, dedicados a un trabajo fecund? en bien de la Patria, no olvidan ni por
un momento que en la lejana peninsula los imperialistas yanquis derraman
la sangre de los obreros y campesinos coreanos, que, incendiadas por las
incursiones bandidescas de la aviacion yanqui, arden las ciudades coreanas
y que se desploman las casas de hombres pacificos, destruidas por las bombas
arrojadas desde las ?fortalezas volantes?. Con calurosa solidaridad hacia
el pueblo coreano en lucha, con profunda fe en las fuerzas de la paz, incon-
mensurablemente mas poderosas que las fuerzas de la guerra, todo el pueblo
sovietico ha estampado sus firmas al pie del historic? Llamamiento de Esto-
colmo y ha elevado su voz de protesta y de indignacion.
185
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
A. SUR KOV
LAS FUERZAS DE LA PAZ
mundo actual esta dividido en dos campos antaganicos: el uno,
encabezado por los pueblos de la Union Sovietica y se basa en el apoyo
de todas las fuerzas democraticas y progresivas que existen en cada pais;
este campo agrupa el innumerable ejereito de los trabajadores del mundo
entero bajo la bandera de la lucha por la paz, por la amistad y la mutua
comprensiOn entre los paises y los pueblos. El otro campo, bajo la egida
de los ?traficantes de la muerte?, los cabecillas imperialistas de Wall Street,
es un nido de reptiles que refine a toda la escoria reaccionaria de la huma-
nidad, a todos los pretendientes ?los vencidos y los que esperan el turno
para ser vencidos ? al dominio sobre hemisferios y continentes.
La siniestra palabra guerra esta inscrita en su negra bandera de piratas.
Ocultandose tras la cortina de humo del ?anticomunismo? preparan
su cruzada contra la humanidad progresiva.
Los pretendientes anglo-americanos a la dominaciOn mundial aterro-
rizan a los elementos avanzados y progresivos de sus paises con las varian-
tes americanas, europeas y asiaticas de la Gestapo.
Mientras pronuncian melifluos discursos sobre la ?libertad? de prensa,
de pensamiento y de conciencia, acosan con encarnizamiento feroz a los
representantes mejores y m?honrados de la ciencia, de la literatura y del
periodismo. Persiguieron hasta los Illtimos dias de su vida al gran sabio
franc& Langevin. Sufren persecuciones representantes de la ciencia actual tan
eminentes como el frances Joliot-Curie y el ingles Bernal. En el ?paraiso
norteamericano?, los hombres de m?talento de la literatura y del arte,
como Howard Fast y Paul Robeson, viven en una atmosfera de monstruosas
persecucione.
La santa sede, que se ensuciO en un pasado reciente con sus ignomi-
niosas relaciones con los sangrientos verdugos Hitler y Mussolini, organiza,
a la sombra de la catedral de San Pedro, escuelas de preparacion de espias,
saboteadores, asesinos y envenenaclores. Bajo los habitos de apacibles pastores
de almas, los educandos de estas escuelas son enviados a todos los confines
del mundo para que realicen una labor de caines. Los sacerdotes que osan
alzar su voz en pro de la paz y de la amistad entre los pueblos son perse-
guidos, privados de sus parroquias y excomulgados.
Los recientes procesos de los agentes de la Iglesia catOlica en los paises
de democracia popular, empezando por el del cardenal inangaro Mindszenty,
una vez m?han mostrado de un ntodo palpable a todo el mundo la verda-
dera y miserable faz de estos espias y saboteadores de sotana.
Mientras preparan un nuevo atentado sangriento contra la humanidad,
los actuales pretendientes al dominio mundial pisotean los nobles sen-
186
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26: CIA-RDP83-00415R006600050003-0
timientos patrieticos de los pueblos por ellos esclavizados o en vfas de serlo,
sontimientos que son sagrados para toda persona honrada.
Los incendiarios de guerra llevan en su negra bandera la traidora
consigna del cosmopolitismo. Para predicar el cosmopolitismo burgues
movilizan el ?acervo ideologico? de todos los traidores y capituladorCs del
pasado. Los traidores inveterados y los capituladores de la calafia del de-
mente Andr?ide o de Elliot, el poeta ingles del oscurantismo, son call-
ficados de ?columnas del pensamiento? y se les concede premios ?Nobel?.
A Jean-Paul Sartre, predicador de la corrupcien moral, de la traiciOn
y del cinismo, es elevado a la dignidad de nuevo profeta de las ?ideas? del
cosmopolitismo. Los seguidores de Forrestal, candidatos de hoy y de mariana
a una plaza en las clinicas de psiquiatrfa, declaran ?genio? y conceden el m?
alto premio nacional al pregonado ?poeta? Ezra Pound, aborto demencial,
traidor a la patria y vocero de Mussolini.
?Toda esta repugnante bazofia, desde la ?filosofia? de moda del exis-
tencialismo hasta la negra criminalidad de las novelas policiacas y los
films ?sangrientos? que se cocinan en Hollywood, esta destinada a matar
en el hombre el sentimiento de su propia dignidad, la confianza en sus
propias fuerzas, la fe en los demas hombres, el sentimiento de lealtad al
pueblo y a sus tradiciones historicas.
Los actuates pretendientes al dominio mundial, gentes miserables
y cfnicas, no pueden alimentar la esperanza de que los hombres honrados
les apoyen. Por eso buscan sus auxiliares y secuaces entre la hez de la huma-
nidad.
Toman a su servicio los restos de la Gestapo hitleriana, a toda suerte
de arribistas politicos, de la calaria de los Rajk y Kostov, reducidos a ceni-
zas por la colera de los pueblos hangar() y billgaro, a los espias inveterados
de la negra banda fascista de Tito, Rankovic, Kardelj y Djilas y sus con-
sortes, que esperan estremecidos la hora de su castigo. Los seriores estos
no tienen escrifpulos.
Los Guderians, Halders, Manteufels, batidos repetidamente por el
Ejereito Sovietico en la pasada guerra, instruyen hoy a los Bradley, Mont-
gomery y compariia, en el arte, que tan bien han asimilado, de perder batallas
y guerras. Apresuradamente Sc forma la famosa ?Union europea?, para sa-
tisfacer la demanda norteamericana de came de cafrion. Los sefiorcs de la
C.I.C., del ?Intelligence Service?, de la F.B.I. y otras organizaciones and-
togas de espionaje militar y politico, se instruyen bajo la direccion de ver-
dugos elegidos entre los ?especialistas? supervivientes de la Gestapo. Los
delatores y provocadores de la Gestapo sirven hoy fiel y puntualmente a
sus nuevos amos, considerandolos con toda la razOn como los sucesores de
sus amos de ayer.
Los individuos de las S.S., restos de las divisiones fascistas deshechas,
incorporados hoy en las diversas olegiones extranjeras?, con el celo de antes
se dedican a asesinar y a torturar a los hombres de los pueblos coloniales
y dependientes. Estos verdugos y asesinos profesionales, alentados por los
imperialistas norteamericanos, se ?desahogan? persiguiendo en la trizona,
con voluptuosidad sadista, a los alemanes honrados que luchan por la
unificacien de Alemania bajo la bandera de una republica autenticamente
dernocratica y amante de la paz.
Este es el cuadro que presenta, en su forma actual, el campo de los
187
Approved For Release 2004/03/26: CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
enemigos de la paz. Al servicio de los incendiarios de guerra funciona un
enorme aparato de propaganda imperialista de odio al hombre.
Dia tras dia, los embusteros asalariados extienden por el eter el veneno
de la mentira, de la calumnia y de la desinformacion, adobadas con meliflua
hipocresia. Giran rabiosamente los rodillos de enorrnes rotativas que pre-
cipitan sobre la cabeza de los lectores de los paises capitalistas los turbios
torrent es de este brebaje ponzorloso. Diplomaticos, jefes de Estado Mayor,
trashumantes ?plenipotenciarios? de la ejecuci6n del plan Marshall, todos
ellos comisionistas de la muerte, recorren todos los paises. Tienden nuevas
redes sobre los paises y los pueblos, establecen nuevas bases militares,
mediatizan la economia y dictan la politica que han de seguir los gobiernos
?tutelados?.
Frente a este campo de los incendiarios de guerra se alza el poderoso
campo mundial de los partidarios de la paz y de la amistad entre los pueblos.
A los rabiosos esfuerzos de los incendiarios de guerra y a su conducta desca-
rada, los hombres sencillos de todos los paises responden apretando las
filas de los partidarios de la paz, reaccionando activamente, resueltos a
defender la paz y frenar a los desbocados incendiarios de guerra.
La Union Sovietica es el baluarte de todos los que quieren la paz entre
los pueblos. Los grandes resultados del trabajo heroico de los hombres
sovieticos se perciben desde todos los rincones del mundo; animan a los
ciudalanos de los paises de democracia popular en sus esfuerzos por la
edificacion del socialismo.
En el ejemplo de la UniOn Sovietica aprenden a construir una nueva
vida los trabajadores de la China liberada.
La politica exterior del Gobierno sovietico, que sostiene una lucha
obstinada y consecuente por la paz en todo el mundo, por la prohibicion
del arma atomica, por la colaboraciOn pacifica entre los pueblos, aparece
tan clara y precisa para todos los hotnbres imparciales, que no pueden que-
brantar su confianza en ella los distintos subterfugios que emplean los
embusteros asalariados.
El autor de estas lineas tuvo ocasion de visitar varios paises en los
Ultimos arios. Y tanto en los paises de democracia popular como en los
paises capitalistas p.udo ver, pensar y comparar muchas cosas.
Hemos visto en los paises de democracia popular que los hombres
no tienen mas que un solo objetivo: la edificaciOn del socialismo. Estas
gentes estan entregadas sin reservas al trabajo pacifico y creador.
Contra los pueblos de estos paises apuntan las arias de largo alcance
de la falaz propaganda capitalista. Las estridentes Nimes de los locutores
de ?La Voz de America y de la B.B.C., de sus jaleadores en los paises ?mar-
shallizados? y en el foco de pestilencia titista, no intimidan a estos pueblos,
no les asustan ni les precipitan en la histeria de la ?psicosis de guerra?.
Y, en estos paises, cuando nosotros tornabamos parte en los congresos de los
partidarios de la paz, oiamos desde las tribunas de las sesiones las palabras
tranquilas, llenas de valentia, de decisiOn y dignidad, de los representantes
de todas las capas d su poblacion. Ante todo el niundo expresaban los
hombres de los paises de democracia popular el deseo de sus pueblos de paz
y de amistad con todos los pueblos del mundo, grandes y pequerios. Recha-
zaban con ira las mentiras y las calumnias lanzadas contra los paises de
188
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
democracia popular por los falsarios del camp? de los incendiarios de guerra.
Ponian de manifiesto la voluntad firme e inquebrantable de luchar por
la paz en union de toda la humanidad avanzada y progresiva y llamaban
a la U.R.S.S. el abanderado de la paz y de la justicia. Se levantaban como
una sola persona para aclamar a Stalin, el gran hombre que expresa la
voluntad de paz de los pueblos.
Muy otro es el ambiente on que luchan contra los enemigos de la paz
los valerosos particlarios de esta on los paises sobre los que han puesto su
pesada pezufia los cabecillas de Wall Street. Los combatientes por la paz,
en estos paises, desarrollan su noble actividad sin temor a las represalias,
a las caltunnias, a las persecuciones, a los insultos y a las represiones san-
grientas. Sobre ellos se extiende la sombra negra de la F.B.I., de la ?comi-
siOn para investigar las actividades antinorteamericanas? y de sus filiales
europeas, asiaticas, africanas y australianas. A ellos les lanzan bombas
lacrimogenas y los ametralla la policia cuando se manifiestan on las calles.
Sobre ellos se abalanzan los bravucones fascistas que arioran las palizas y -
pogromos de otros tiempos. Se les despide cinicamente del trabajo, privan-
doles de todo medio de subsistencia.
Y, sin embargo, luchan con valentia, desprendimiento y abnegacion.
Con su ejemplo Haman a la lucha a los que dudan y vacilan. En efecto,
los que dudan se hacen inflexibles; los embotados y cegados por la mentira
ven claro y se alinean en las filas de los combatientes por la paz.
El otofio pasado asisti en Inglaterra y en Escocia a numerosos y grandes
mitines y asambleas dedicados a la lucha por la paz. Y por furibunda que
en este pais sea la propaganda de los incendiarios de guerra, y por fuertes
que scan en el las supervivencias de la inercia y de la rutina, de las que se
aprovechan los tramposos politicos de los partidos conservador y laborista,
vimos mucha gente llena de decision valerosa de luchar por la paz. En estos
mitines se congregaban gentes de todas las naciones y razas. Eran hombres
agotados por el pesado trabajo fisico, por la desnutricion crOnica, traba-
jadores probremente vestidos. Escuchaban con avidez cada palabra veraz
sobre la Union Sovietica, sobre los paises de democracia popular. Cada
frase en pro de la paz y de la amistad entre los pueblos era recibida con
clamorosas ovaciones. Y quedaran indeleblemente grabados en nuestra
memoria aquellos momentos en que empezaban a circular por la sala los
?platillos de la paz?: se recogia dinero para el rondo de lucha por la paz.
La gente depositaba on el platillo los centimos de su jornal. Se desprendian
de sus peniques, medios cholines y chelines, restandolos a sus ingresos de
hombres sernihambrientos. El leve ruido de las monedas de cobre, niquel
o plata, el susurro de los modestos donativos sonaba como una poderosa
mftsica de paz y de amistad.
No puedo olvidar aquel momento en que uno de los participantes en
un mitin de Glasgow dijo que estos peniques y chelines, producto del tra-
bajo, reportaran a los pueblos m?beneficios quo los miles de millones
que dilapidan los magnates financieros para la preparacion de la guerra.
lHabia que haber ofdo la tempestad de aplausos con que respondi6 el audi-
torio a estas palabras!
Es Inglaterra, para su desgracia, la patria de uno de los m?encarni-
zados incendiarios de guerra: Winston Churchill. En Inglaterra, este
individuo enemigo de la humanidad, en union de sus secuaces laboristas,
189
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
se ha esforzado por oscurecer las mentes con faulas y calumnias sobre
la Union Sovietica y sobre los paises de democracia popular.
Pero con cunnto calor aplaudian los mineros escoceses, reunidos en
un mitin de amistad con la Uni6n Sovietica, cuando uno de los orado-
res dijo:
?Que intente mister Churchill meternos en la guerra contra los pueblos
de la Uni6n Sovietica. Le organizaremos en Escocia un movimiento guerri-
llero que se va a quedar bizcoD.
En todo el mundo resuenan las palabras de Stalin, tranquilas y llenas
de profundo contenido histerico:
?Est?demasiado frescos en la memoria de los pueblos los horrores
de la reciente guerra y son demasiado grandes las fuerzas sociales parti-
darias de la paz, para que los discipulos de Churchill en el terreno de la
agresiOn, puedan vencerlas y hacerlas girar hacia una nueva guerra?.
Los trabajadores de los paises capitalistas extienden la lucha contra
los incendiarios de guerra. Con sentimiento de orgullo por los hombres de
gran corazon y verdadero valor, leemos las informaciones que Ilegan de
Francia, Italia, Belgica, Holanda y otros palses, y que hablan de la lucha
viril de los obreros portuarios contra la descarga del armamento norteame-
ricano.
Un claro exponente de la decisiOn de los luchadores por la paz es la
gran campacia que se desarrolla en todos los 'Daises para recoger firmas al
pie del Llamamiento del Comite Permanente del Congreso Mundial de
Partidarios de la Paz, en el que se exige la prohibicion del arma at6mica
y que se declare criminal de guerra al primer gobierno que utilice este
arma. En diferentes paises se han recogido ya millones de firmas al pie de
este Llamamiento. Y esto no es m?que el principio.
Los imperialistas marchan hacia las aventuras mas osadas y peligro-
sas, apurados por la crisis econoinica que les pisa los talones y sintiendo
que el suelo arde bajo sus pies. Esto lo muestra con toda evidencia su
criminal agresien a Corea. Pero las fuerzas de los partidarios de la paz
son de una pujanza incontenible y siguen creciendo sin cesar. Estas fuerzas,
cual barrera de acero, se alzan en el camino de los criminales de lesa huma-
ni dad.
iVivan las fuerzas de la paz!
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
B. RIURIKOV
MAIAKOVSKI COMBATE POR LA PAZ
En una de las veladas literarias en que intervino Maiakovski, le Hee
al poeta, de mano en mano, la nota habitual del habitual esceptico y
?negador?, uno de los que, como cinife molest?, zurnbaban alrededor del
poeta: ?Sus versos no viviran eternamente. Pronto caeran en el olvido?.
Maiakovski contestO: ?Venga usted dentro de cien afros, entonces
hablaremos?.
El poeta crefa firmemente en la vida futura de sus versos. Estaba ple-
namente seguro de que su poesia, en la cual encarnaba ?su ?sonora fuer-
za de poeta?, su pasion, su voluntad, su pensamiento, resistiria la prue-
ba del tiempo. Y por eso, el poeta dernandaba: ?iProducid una poesia
fuerte, que dure lo menos cien arios!?
Veinte alios no son ciento, pero ya es un periodo que permite
hacer muchas comprobaciones. e. Y que ha quedado de los pequerios
escepticos que intentaban hablar en nombre de la eternidad? En cambio,
la poesia de Maiakovski ?joven, fuerte? no solo continua resonando en
el mundo: su voz es m?potente cada afio.
Maiakovski expresO con inmensa fuerza artistica las ideas mas avan-
zadas de su epoca. Lucile incansablemente contra la rnezquina lirica de
gorgeos, exigiendo de la poesia amplitud de contenido ideologic?, hondas
ideas, poderosos sentimientos. Todas sus obras fueron como un eco de los
acontecimientos contemporaneos m?esenciales e histOricamente signi-
ficativos.
Si leemos sus versos escritos sobre paises extranjeros, o sus obras
relacionadas con los problemas de la poesfa, o sus poemas sobre la cultura,
sobre la lucha contra el burocratismo, no poclemos dejar de pensar en la
penetraciOn con que el poeta vela al enemigo, y no podemos dejar de ver
con que precision fijaba la direcciOn del golpe.
El arte de Maiakovski, grande en su envergadura y en sus proporciones,
daba contestaciOn poetica a los problemas esenciales de la vida de millo-
nes de seres. El destino de la humanidad, el destino de las clases y de las
naciones, de la cultura, de la personalidad humana, he aqui lo que inquie-
taba al poeta y producia un eco de emocien en sus versos.
?Maiakovski, iracundo y perspicaz acusador del capitalism?, jamas
olvidaba la guerra: monstruoso engendro del capitalism?. La lucha con-
tra la guerra, la lucha por la paz entre los pueblos fue uno de los temas prin-
cipales de la poesfa de Maiakovski en el transcurso de veinte arios. Ya en
sus versos de juventud, afin no maduros, maldecia contra el monstruo san-
191
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
griento de la guerra, mutilador del hombre. El pceta vela en la guerra la
exteriorizacion de unas relaciones crueles, antihumanas, entre los hombres,
a las cuales debia poner fin la revolucion.
La influencia del gran escritor Maximo Gorki ayudo al poeta a per-
cibir mejor quienes eran los causantes de esos infortunios, y eso hizo que
la palabra de Maiakovski fuese mas implacable, ms concreta. Ya en 1017,
en la poesia ?Citacion?, desenmascaraba a los imperialistas, desencadena-
dores de la matanza sangrienta y clestructora:
Pronto
el mundo
no tendra ni una costilla sin romper;
le arrancarcin el alma,
la aplastarcin
s6lo para que
alguien, furtivamente, pueda apoderarse
de Mesopotamia.
Y con enorme fuerza sonaban estas palabras, directas y audaces, diri-
gidas al hombre sencillo, al soldado:
Cluindo en pie vas a ponerte
,
que la vida das por ellos?
e:Cutindo vas a lanzarles a la cara la pregunta:
por que la guerra hacemos?
Con la lucidez de un hombre que comprende muy bien las inevitables
contradicciones del regimen capitalista, Maiakovski estigmatizei a los
militarotes y a las clases explotadoras que, egoistas, los inspiran. Despues
de la Gran Revolucion Socialista de Octubre, Maiakovski tornO parte, con
el arma de sus versos, en la epica lucha por la libertad y la independen-
cia, lucha que, bajo la direccion de Lenin y Stalin, Ilevaba el pueblo so-
vietico contra los extranjeros esclavizadores y contra sus mercenarios
guardias blancos.
El poeta comprendi6 profundamente el caracter creador, constructor
de la revoluciOn socialista. La idea rectora de su obra es la contraposiciOn
entre el trabajo pacific?, fecundo, entre la actividad cultural de los hombres
sovieticos, de un lado, y la barbarie capitalista, la cruel explotacion, el
militarismo, de otro. Una prueba del patriotismo de Maiakovski es el or-
gullo que sentia por su patria, como baluarte de la paz en la lucha contra
los agresores.
Percibe el poeta el malvado furor de las ayes de rapifia del imperia-
lismo, capaces de emplear cualquier medio para los exterminios en masa.
Sc daba cuenta el poeta de que el imperialismo llevaba a la humanidad a
un tal desastre, que ante el iba a ser poca cosa la ?maquina universal de
picar carne?.
Maiakovski hizo una caracterizacian satirica de Curzon, Churchill,
Poincare y otros malvados instigadores de guerra, que se ponian rabiosos
cuando miraban hacia Oriente. Wilson, encarnaciein de la Norteamerica
imperialista, no solo se protege con armadura mecanica, sino que al combate
lanza el hambre, el desorden, el enjambre de los guerreros bacteriologicos:
192
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26: CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Van con sucias armaduras,
espiroqueto sabre espiroqueto,
vibriOn sobre vibriOn,
Se dijera que en estas lineas aun no se ha seeado la tinta y que Maia-
kovski aludia a los residentes norteamericanos en el Japan, encubridores
de los criminales de guerra Ishii y otros, culpables del asesinato de miles
de hombres por medio de la guerra bacteriolOgica.
Odio e indignacion hierve en estos versos de Maiakovski cuando desen-
mascara a los Churchill, Poincare, Curzons, Lloyd-George y otros promoto-
res de sangrientas guerras:
iAba jo
la politica
de los toneles de pOlvora!
grita el poeta, dirigiendose a Curzon, que envio al Gobierno sovietico, en
forma de ultimatum, unas exigencias insolentes. Y cuando en el coro anti-
sovietico resuena el aullido desgaflitado de Churchill, Maiakovski exclaina
con desprecio:
Al respetable lord Churchill,
en la disputa
se le fue la tnano en las especies;
vocifera
como si la chepa
de unos diviesos le salieran a Churchill.
Despues de publicarse, en 1923, la poesia ?Curzon?, el periodiquillo
conservador ?Morning Post? pidiO que el gobierno ingles llevara a Maia-
kovski a los tribunales. M?tarde, el gobierno laborista, adivinando, ser-
vicial, la voluntad de los cavemicolas, se negO a dar a Maiakovski el visado
para entrar en Inglaterra. Consider() peligroso que el gran poeta pisara tierra
inglesa.
En esta conmovedora unanimidad se revelaba la politica manifiesta-
mente similar de los conservadores y de los laboristas, que Maiakovski
advirtio:
Las marionetas inglesas
son del me jot torneado;
el hablar es diferente,
mas los hilos, pareados,
Con ojo avizor, el pocta observaba el nacimiento y desarrollo del fas-
cismo en Italia y en Alemania, llamando la atenciOn sobre el peligro que
el representaba. El poeta vela tambien el papel de los Estados Unidos, que
se convertian, cada vez m? en el centro de la reacciOn del mundo.
La America de Wall Street era para Maiakovski la encarnacion de la
belicosa crueldad, el vivo ejemplo cle pais clonde.los. tmbajadores carecen
de derechos, donde existc para las masas trabajadoras la m?despiadada
opresiOn.
si ta
del odio el hcibito perdiste,
ven
aqui,
a New-York.
13-759 193
Approved For Release 2004/03/26: CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
En el viaje que Maiakovski hizo par los Estados Unidos contando
a los norteamericanos la verdad sabre la Union Soljetica, conociendo en
la realidad circundante el genero de vida americano, vio el poeta que los
poderosos de aquel pais amenazaban la felicidad y la existencia de millones
de seres. AdvirtiO cOmo se enfurecian los gangsters de Wall Street ante los
exitos de la Union Sovietica, que era y es para los trabajadores del mundo
un ejemplo de paz, de trabajo constructor y pacifico, de autentica democra-
cia, de politica de paz. El poeta comprendia bien que la histeria anti-
sovietica de guerra que tenian los Hughe, los Wilson y sus semejantes, estaba
solidamente unida a toda la politica reaccionaria de los imperialistas.
El poeta relata cOmo en el puerto de El Havre, unos norteamericanos
que estan en la cubierta de un vapor se divierten arrojando al embarcadero
unas cuantas monedas de cobre que una multitud de muchachos, dandose
empujones, trata de coger.
?Aquellos pordioseros son para mi el simbolo de la futura Europa, si
es que Europa no deja de arrastrarse ante el dinero norteamericano y ante
cualquier otro?.
e.Acaso no parece que estas exactas y agudas palabras han sido escritas
boy y aluden a la marshallizada Europa de nuestros dias?
El poeta vela que la Norteamerica imperialista intentaba echar sus
garras rapaces a todo el mundo, aspirando a ser no solo el banquero uni-
versal, sino el gendarme universal.
En uno de sus poeinas, penetrando con su mirada en el futuro, ad-
vertia:
iCamaradas!
hay Norteamerica,
a la Union de los trabajadores
impone las guerras.
Maiakovski obServo cOmo el militarismo se une a la politica de la reac-
cion, al clericalismo, cOmo utiliza diferentes formas para enmascarar su
naturaleza.
En la poesia ?Aparicien de Cristo?, el poeta desenmascara al imperia-
lismo yanqui, que envio a Europa a un representante suyo: al ministro de
Estado Kellog, con el fin de reforzar, utilizando frases de falsedad e hipo-
cresia, las posiciones norteamericanas en Europa:
En Europa
ha aparecido
un nuevo Cristo
en la persona de Kellog el ministro
Pero nosotros
vemos
to que trae el Cristo
escondido
en los bolsillos.
En los bolsillos?
ladmirad!-
194
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
a el
le han mend? los yanquis
la m?fuerte
[Iota
de mar y aire,
y gases en balones, y tan ques.
De este modo arranco el poeta la mAscara ?pacifista? al agresivo impe-
rialism? yanqui.
La poderosa voz de Maiakovski resonaba para recordar constantemente
que el imperialismo trae consigo la amenaza diaria de las guerras y de los
crimenes sangrientos. Maiakovski se enfrentaba con esta amenaza, miren-
dola con ojos valientes y audaces. Vela no sOlo la fuerza de la guerra, sino
tambien las incontables fuerzas de la paz, que se iban uniendo estrecha-
mente para la lucha, fuerzas que encontraban un poderoso apoyo en la
Union Sovietica. El poeta tenia fe en las masas populares, y por esto sus
versos sobre la guerra y la paz, penetrados de conviccion y optimismo, des-
cubrian todo el peligro de las cruentas aventuras de los imperialistas.
Vela Maiakovski que la Union Sovietica se habia convertido en el
centro de la hist6rica lucha por la paz, porque sus pueblos no necesitart
la guerra. La ereciente fortaleza del Gobierno sovietico es un factor inmenso
en el fortalecimiento de la causa de la paz.
Maiakovski sabia que la Union Sovietica, en su lucha por la paz, es-
taba apoyada por millones de personas honradas de todos los paises.
El gran poeta vela en la lucha por la paz un amplio movimiento
popular de millones de personas en todo el mundo. ?Estamos con vosotros,
franceses de blusa y alpargata?, exclamaba. A los trabajadores alemanes
el poeta se dirigia con palabras de saludo y aliento.
Maiakovski escribio con simpatia sobre los trabajadores de Inglaterra
y America, sobre los esclavos negros en las calles de las ciudades norte-
arnericanas, sobre los trabajadores austriacos, que comenzaban su lucha
contra el fascismo. Y corno temible advertencia a los imperialistas, como
un llamamiento de combate a los amigos de la paz, sonaban sus palabras:
Nosotros
la paz exigimos,
mas 51 nos toceds,
en compafiias nos aprelaremos,
el purl? apretando.
Los instigadores de matanzas
verem en el frente
solo un
frente obrero
sub levado.
Los versos de Maiakovski desenmascaraban y ponian en la picota a
los incendiarios de guerra, movilizaban a millones de hombres en la lucha
contra nuevas guerras. La actividad del poeta contra la guerra fue un bri-
llante ejemplo de poesia de lucha, activa, innovadora. Fue una accion
cx-
tensa, internacional, politica, que unio alrededor de la Union Sovietica a
los amplios circulos progresivos, que levantaba a las masas a la lucha por
la paz.
13*
195
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Maiakovski escribio sus versos cuando nadie conocia aim los nombres
de Truman, Marshall, Acheson, y las fuerzas de la paz y la democracia no eran
todavia tan poderosas ni estaban tan apretadamente unidas como hoy. Pero
la comprension que Maiakovski tenia de la esencia de los acontecimientos
histOricos era tan madura y profunda, que pudo expresar lo m?impor-
tante de todo lo que boy, diez alms despues, inquieta a los pueblos.
No es fortuito que el ex gauleiter de la bizona, general Clay, prohi-
biera la difusiOn de las poesias de Maiakovski en Alemania Occidental. El
secreto de ello no consiste solo en que el general resulte ser el hijo del mis-
Irmo rey de los puros, Henry Clay, jefe de la firma ?Henry Clay y Bok, Sdad.
que Maiakovski fustigO en la poesia ?Blanco y negro?; el secreto no
,estriba solo en que el hijo defiende el honor de la familia; la cuestiOn es
19.1K! los versos de Maiakovski estigmatizan a los colonizadores de la bizona
como estigmatizan tambien a los esclavistas de las plantaciones de cafia
de azficar en Cuba. No es extraiio que el bravo general tuviera miedo de la
acusadora, movilizadora y explosiva fuerza de la poesia de Maiakovski.
El ministro de Instruccion Pfiblica frances ha prohibido varias con-
ferencias sobre Maiakovski que debian tener lugar en la Sorbona: los poli-
cias tuvieron mieclo a los versos que respiran espiritu de libertad.
Los incendiarios de guerra quisieran prohibir a Maiakovski, como in-
tentan prohibir el movimiento de millones de hombres por la paz y la demo-
cracia. Pero los versos del poeta penetran a traves de las fronteras, y ni ge-
rierales ni gendarmes, de cualquier calatla y rango, detendran este mo-
vimiento, incontenible como una tempestad.
El movimiento de los luchadores por la paz se fortalece y se desarrolla
cada dia. La paz vencera a la guerra, declaran millones de personas. Y entre
este rumor de voces, continuamente en aumento, se oye la voz del gran poeta
Maiakovski, voz fuerte y apasionada, en la que resuena la certidumbre en
el triunfo de la causa de la humanidad, de la causa de la paz, de la demo-
cracia y el socialismo:
iAl mundo, paz,
a la guerra, guerral
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26: CIA-RDP83-00415R006600050003-0
ITTERATURA Y ARTE
N. KALITIN
NUEVAS OBRAS DE LA DBAMATURGIA
levemosapd'
tin los filtimos tiempos han aparecido numerosas obras teatrales sovie-
1:2 ticas que inmediatamente han pasado a formar parte del repertorio
de centenares de teatros en todo el pais. En estas obras se manifiesta de un
modo convincente el caracter innovador del arte sovietico, arte que se nutre
de los vivificantes jugos de la nueva realidad.
Quisieramos hablar en este breve articulo de algunas de esas piezas,
de las figuras que presentan y de las ideas que las iluminan. Elio nos aden-
&and en el mundo espiritual del hombre sovietico de nuestros dias, nos per-
mitird ver sus inquietudes y aspiraciones.
En ?El inolvidable a?o 1919?, pieza histerica de Vsevolod Vishnevski,
vemos la siguiente escena. Stalin, que llega a Petrogrado, ciudad en aquellos
momentos cercada por los ejercitos blancos, celebra una conferencia de man-
dos de la Flota del Baltic? y de la Agrupacion de la costa. Se discute un
importante problema de estrategia. Entre los asistentes hay algunos enemi-
gos del Poder sovietico todavfa no desenmascarados; son especialistas mili-
tares de grandes conocimientos, que procuran por todos los medios que se
apruebe su plan, concebido con el objeto de hacer fracasar la operacion
proyectada. A este plan, Stalin contrapone otro basado en un conocimiento
prof undo de la situaciOn, que tiene en cuenta todos los recursos y el emplec>
combinado de tropas de todas las armas. Pero el element() fundamental y
decisivo de este plan es la voluntad revolucionaria y la firmeza de los obre-
ros, soldados y marineros de Petrogrado, que, como un solo hombre, estan
dispuestos a defender Petrogrado cueste lo que cueste. De que es asi en rea-
lidad y de que Stalin ha expresado en su plan la voluntad y las aspiraciones
de millares de combatientes revolucionarios nos convencemos por las fogosas
intervenciones de los jefes, los cuales, en nombre de los combatientes, apoyan
unanimes el plan.
En esta escena se revela el tema fundamental de la pieza de Vishnevski:
la unidad y la cohesion del pueblo que se ha alzado en defensa de su joven
Repablica. Este tema, que resuena con fuerza en el prOlogo, Sc desarrolla
m?adelante en las figuras, en los actos y asp iraciones de los hombres so-
vieticos sencillos, heroes de la obra. Stalin agrupa a su alrededor todas las
197
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
fuerzas revolucionarias; a el se dirigen los obreros y marineros en busca
de consejo y ayuda, en ellos se apoya a su vez para tomar una u otra
decision.
La brillante maestria del dfamaturgo y, en primer lugar, el arte de
dar gran dinamismo y expresividad a cada episodio, el saber encarnar en
las pocas palabras y actos de los personajes caracteres humanos vivos, ha
permitido a V. Vishnevski incluir en su obra gran nritnero de acontecimien-
tos. Cuanta m?gente y acontecimientos aparecen ante nosotros y cuanto
mejor nos damos cuenta de lo fuerte y peligroso que era el enemigo que ame-
nazaba al Petrogrado revolucionario, con tanta mayor fuerza percibimos la
unidad del pueblo combatiente, su conciencia firme y profunda del deber
patriotic?.
La obra de Vishnevski trata de hechos histOricos. Pero por su tema
fundamental se asemeja a otras piezas notables de la dramaturgia sovietica
dedicadas a temas de actualidad. En la pieza de Vishnevski vemos cam?
en los primeros arios del regimen sovietico se fue formando y vigorizando
la firme unidad del pueblo sovietico, unidad que sirve de base a la sociedad
del Pais del socialism?.
El hombre sovietico considera que su trabajo es una parte inseparable
del trabajo social, y los intereses del Estado, sus propios intereses; he ahf
uno de los temas fundamentales de la dramaturgia sovietica de nuestros dfas.
La frecuencia con que los dramaturgos abordan este tema confirma la
voluntad de acercarse a la vida que caracteriza a lo Inas luminoso y avan-
zado del arte sovietico.
Examinemos las obras teatrales de dos eminentes escritores rusos ?Som-
bra ajena?, de Konstantin Simonov; ?Ilia Golovin?, de Serguei Mijalkov,
y ?Dos campos?, del conocido escritor estoniano August Jakobson. Estas
?bras tratan distintos aspectos de la realidad. Son muy diferentes por el estilo
de sus autores, pero todas ellasreflejan veraz y profundamente la vida actual
del pueblo sovietico, que es la de una familia muy unida.
...El profesor Tramikov, dirigente de un instituto de investigaciOn
cientifica, comete una falta grave, rayana en un delito contra el Estado.
Sin darse cuenta de que su importante descubrimiento puede ser utilizado
por los incendiarios de guerra yanquis con fines criminales, esta dispuesto
a darselo a conocer a los ?hombres de ciencia? norteamericanos, detras de
los cuales estan los servicios de espionaje. Las personas cercanas a Trani-
kov, se indignan, y antes de que sea tarde logran la restitucion del manuscri-
to, que ya se encontraba en manos de on espia. La obra de Simonov trata del
deber patricitico del hombre de ciencia, del verdadero humanismo, de la
lucha por la paz, y de los elevados fines que sirve la ciencia sovietica. En
esta pieza, el autor habla, de un modo apasionado y convincente, de los
vinculos indisolubles entre lo personal y lo social en la conciencia de los hom-
bres sovieticos, de que estos enjuician cada uno de sus actos desde el punto
de vista de los intereses del pueblo.
En las figuras del ingeniero Makeev, de la hija y hermana de TrUbni-
kov, de Savateev y de otros muchos personajes, revela con fuerza persuasi-
va el tema fundamental de la obra. Todos los que rodean a Trubnikov actfian
en nombre del pueblo y en nombre de este le exigen que corrija la falta co-
metida. Trfibnikov lo comprende.
La figura del ingeniero Makeev, que encarna los rasgos tfpicos de un
198
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
hombre sovietico de vanguardia, se distingue por lo bien lograda. Este
hombre sencillo y franco, que combina la serenidad de juicio con un Humor
sano y jovial, comprende con toda claridad los elevados objetivos sociales
en nombre de los cuales vive.
El ?profesor Trubnikov comete una falta que puede costar la vida
a millares de personas inocentes. La confusion del compositor Golovin
(protagonista de la obra ?Ilia Golovin?, de Serguei Mijalkov), que marcha
por el carnino del formalism? en el arte, no amenaza con consecuencias tan
terribles. Pero si examinamos cam? se comportan con Golovin las personas
que le rodean, inmediatamente recordamos a Makeev, Savateev y otros per-
sonajes de ?Sombra ajena?. El afinador de pianos Stepan Petreivich, herma-
no mayor de Golovin, el ingeniero Bazhov, el general Rosh, que casualmente
se encuentra en casa del compositor, y las demas personas que rodean a
este, no solo yen en Golovin un familiar o un amigo, sino un compositor
de talento, en cuya labor esta profundamente interesado el pueblo, y cuyas
faltas no son un asunto personal. Por ello, para cada una de estas personas
es completamente natural el mezclarse en el drama, a primera vista perso-
nal, de Golovin. No pueden permanecer indiferentes ante lo que sucede con
Golovin, y hacen todo lo que esta. a su alcance para ayudarle a salir del ca-
llejon sin salida en que se encuentra, para volverle al camino del gran arte.
En la pieza ?Dos campos?, August Jakobson tambien muestra la uni-
dad de los hombres sovieticos.
El viejo compositor Mart Laagus y los miembros de su familia escuchan
perplejos las extralias peroratas de Johannes, el hijo mayor de Laagus, que
ha vuelto a la casa paterna despues de muchos afios de permanencia en el
extranjero. Les pone en guardia las aspiraciones individualistas de Johan-
nes, su ?teoria? acerca del derecho del m?fuerte y otras cosas por el
esti lo.
Y cuando, por fin, las gentes sovieticas sencillas se dan cuenta de la
autentica cara de este cospomolita fascistizante, ningfin lazo de familia
les impide que manifiesten su desprecio c indignaciOn: todos se apartan de
Johannes y, en primer lugar, sus padres y hermanos, para quienes es ajena
y reprignante la filosofia de odio a la humanidad prcconizada por Johannes.
Es muy significativa la actitud del viejo poeta Harm, tio de Johannes.
Harm, que durante mucho tiempo mantuvo puntos de vista equivocados so-
bre el papel y la misiOn del arte en el Pais Sovietico, y defendici calurosa-
mente los principios del ?arte puro?, escucha en los primeros momentos
con cierto interes las declaraciones de Johannes, creyendo encontrar en el
a un hombre de identicos pensamientos. Pero cuando se convence de que
Johannes quiere utilizar sus vacilacionespara llevarle al camp? de la guerra,
Harm se aparta con horror de su sobrino.
'Las obras dramaticas aparecidas el ario pasado ponen de relieve el tema
del patriotismo sovietico al reflejar los m?diversos aspectos de la vida
y de la psicologfa de los hombres sovieticos. En estas obras resuena con
apasionamiento el tema de la lucha por la paz, el tema del trabajo pacifico
y creador.
Este nuevo modo de sentir y pensar, que aparece en las obras de la dra-
maturgia sovietica, tiene su base en las pcculiaridades de la vida.
El trabajo creador ocupa un lugar importantisimo en la vida del hombre
sovietico. Los campesinos construyen tin embalse que libera del azote de las
199
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
inundaciones a millares y millares de hectareas de tierra (?La copa de la
alegFia?, pieza del joven dramaturgo Vinnikov). Los campesinos de la lejana
region nortelia de Komi se esfuerzan por convertir la tundra en campos
fertiles (?Boda con dote?, la primera obra teatral de Diakonov). El descu-
brimiento hecho pore! profesor Tranikov protege a la humanidad de terrib les
enfermedacles (?Sombra ajena?, de Simonov). Los compositores Golovin
y Laagus crean magnificas sinfonias que exaltan la fuerza y la belleza del
espiritu popular (?Ilia Golovin?, de Mijalkov; ?Dos campos?, de Jakobson).
?Nunca y en ninguna parte se ha manifestado todavia en formas tan
heroicas la gran significacion del trabajo como entre nosotros? ?escribio
Got-id sobre el Pais Sovietico y sus hombres. El escritor decia con
orgullo que en el proceso del gran e intenso trabajo creador que se Ileva a
cabo en las fabricas y campos sovieticos ?se crea el tipo de hombre-colecti-
vista, del hombre-duello de su pais y triunfador de todos los obst6culos en
su camino hacia un gran objetivo?.
Precisamente ese hombre es el heroe de las obras teatrales a que nos
venimos refiriendo.
La dramaturgia sovietica defiende la paz y la democracia y desenmascara
a los incendiarios de una nueva guerra. En ?La voz de Norteamerica?, obra
de gran contenido y profundidad, Boris Lavrenev, tomando como ejemplo
a un norteamericano sencillo, el capitan Vallter Kidd, muestra de un modo
convincente la suerte de los hombres sencillos de Norteamerica que toman
en serio los discursos sobre las supuestas libertades democraticas existen-
tes en los Estados Unidos. El capitan del ejercito norteamericano Vallter
Kidd, que lucho valientemente contra los fascistas, tiene la desgracia de
suscitar la cOlera del senador Wheeler por sus simpatias hacia la UniOn So-.
vietica. En un dia se viene abajo toda la carrera de Kidd. Le retiran del
ejercito, le hacen comparecer ante la ComisiOn para investigar las actividades
antinorteamericanas y le exigen que renuncie pfiblicamente a una con-
decoracion sovietica que posee. Cuando Kidd se niega a ello, pagan a un
asesino profesional para que atente contra el y solo Ia casualidad le salva
la vida.
Poco antes de comparecer ante la Comision, Kidd tranquiliza ingenua-
mente a su mujer: ?No me haran nada. En primer lugar, dependo solamente
del Ministerio de la Guerra. Ademas, tengo una hoja de servicios intachable.
Soy uno de los pocos oficiales que poseen una de las 'nits altas condecoracio-
nes militares. Mi reputaci6n militar es irreprochable. Soy americano de na-
cimiento?.
Pero una vez convencido de que sus meritos no podian salvarle de la
arbitrariedad de la camarilla dirigente de Wall Street, Kidd se die) cuenta
del verdadero valor de la democracia norteamericana y comprendio que su
deber era luchar contra los enemigos del pueblo, contra los incendiarios de
guerra.
En las producciones de la dramaturgia sovietica se advierte la
seguridad de que las fuerzas del campo de la paz son incomparablemente
superiores a las fuerzas del campo de la guerra.
200
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Cuando impresionado por lo quo se disponian a hacer los incendiarios
de guerra con su descubrimiento humanitario, Trubnikov, el protagonista
de la obra de Sfmonov ?Sombra aiena?, exclama ?lEs terrible!?, Makeev
le dice:
?No, eso no es terrible. No es terrible porque somos m?fuertes, m?
fuertes en todo, incluso en este descubrimiento. Usted, buscando un medio de
salvar a la humanidad de las enfermedades, encontro en su camino un arma
terrible y paso de largo, sin reparar en ella, porque usted, un hombre so-
vietico, no la buscaba. Sin embargo, ellos querian apoderarse de ese arma.
Pero aunque se hubiera proclucido el hecho monstruoso de que cayese en sus
manos, a pesar de todo, seriamos m?fuertes, porque ellos no tendrian m?
que el arma y nosotros tendriamos el arma y el remedio contra ella: el suero
que usted ha descubierto. No hay nada terrible si se mira con animo sereno
y tranquilo el futuro, y todo es terrible si se es ciego. e.Ha comprendido, en
fin de cuentas, cam? en este descubrimiento se han enfrentado el bien y el
mal, dos mundos, el de ellos y el nuestro, y que el descubrimiento era un arma
de dos Mos? Usted se imaginaba que el humanism? consistia en mantenerse
apartado y amar a todos. iNo! IPara el hombre de ciencia, el humanism?
es luchar! ISer soldado de nuestro ejercito en la lucha por el futuro de todos
los hombres, de toda la ciencia, de toda la cultura, contra todo obscurantismo
que se cierne sobre nosotros procedente de la otra mitad del mundo!?
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
A. ZHAROV
UN NOTABLE SATIRIC()
Fl poeta y fabulista Demian Bedni fue uno de los iniciadores de la
poesia sovietica. Resonaron sus versos, por primera vez, en 1912, desde
las planas de los periOdicos bolcheviques ?Svesda? (?La Estrella?) y ?Prav-
da? (?La Verdad?). Ya en aquel tiempo, el poeta habia definido sus posicio-
nes. No queria ser ?sacerdote del arte puro?. Su talento, 12rillante y origi-
nal, lo ponia conscientemente al servicio del pueblo. Los versos de Demian
Bedni no solo expresaban la amargura y el dolor de los campesinos y traba-
jadores explotados; eran una poesia iracunda, una poesia de protesta social
en la lucha revolucionaria contra el regimen burgues-terrateniente de
Rusia. El lenguaje de su poesia, era rudo, sincero y emotivo.
Demian Bedni comenzo a escribir sus poesias bajo las concliciones
que imponia la censura zarista. Corrientemente, estas condiciones no permi-
tian denominar las cosas por su nombre. El poeta tenia que buscar una
forma alegorica para expresar sus pensamientos. Demian Bedni hizo renacer
el genero de la fabula, del que Krilov fu?n magnifico representante en la
literatura rusa. La forma de la fabula vivio otra vez gracias a la pluma de
Demian Bedni. El poeta lleno de nuevo contenido aquella forma que se
habia agrandado y ensanchado gracias a los experimentos poeticos del gran
fabulista Krilov.
La labor del poeta atrajo la atenciOn de Lenin y Stalin.
M?tarde, Demian Bedni recorde cam?, en 1912, Stalin se intereso
por la coleccien de sus fabulas:
...abarcando con la dura rnirada al enemigo,
el me clecia: KeHHi He3PilMI5IHHO 6iJlbIui maTepia.abHi
MO)KJIHBOCTI I JHO,LICbKi peaepHH JIH BegeHHH BIf1HH,Maza
cripHHTarnairuy BHYTplIIIHIO i mixcHapormy oficTaHoriKy.
KOHKpeTHIIX ICT0pHtiHHX ymoBax aonenocH pa-
JUIHMKOMy Haporrosi BeCTH 60porb6y ripoTH TPeTb01"0 [10-
X0,2131 AHTHHTH?
Ha BecHy 1920 poKy KoHTppesomonifIni apmil Koaxialca,
,E4eHiKiHa, lOgeHrma 6y.all pos6wri. Bearmesna TepHTopin
3
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
PHAHHcbxo'i Pocii 6y.na B143BOJIeHa Hitichxamil LlepooH61 Ap-
iHrepHeHriB i 6iaorHapflitiu,io. npo-
mlicnosi npoA000nbili pailoHH xpaiim ? YxpaiHa,
HiBHiq-
HH Kamm, Boxy, Ypaa, CII6iP, )OH, ninaitimul
uto 6y.TH1 HpoTHrom HoHroro Hacy B ippcax 61.1mx Ta inTep-
BeHTis, cra.RH paAHHcbxffmH. PaAHHchica Pocisl Teriep He
TiabKH mama B CBOEMY PO3HOPH,II)KeHHi 6araTroali npo,xo-
Ea/Iraqi I ripommcaosi pailoHH, HKi 6y.Tin B pyxax ill-
TepHewrio, a ,RicTaaa MONUIHBiCTb, CKOpOTHBLIIH KiJIbKiCTI)
cppOHTiB 3 alecTH oocepeAHTH Bei UTAH CBOIX BitiCbK
IIPOTH 61JIOTI0JOIKiB i BpaHreAH.
Poorpom apMil KonHaita i .63/13 moryTHim dpax-
Topom He T17IbKII Aaabluoro 3MiltIleHHH BHYTPiIEHI30F0 cTa-
Hommla MOTIO,ROI PHAHHCbKOI pecriy6ahm, a i HOCILTIeHHH
11 30BH1HIHIa0H0JI1TIPIHI4X HO3HIU? Y ciqi 1920 poxy ypHAH
xpatii AHT3ET11, 011I4HIIBILII4Ch nepe,rL otsawramH poorpomy
6inorHapH1ficbmix BitiChK KOJIT4aKa IIOCIIJICHHH
penomouirmoro pyxy B Eriponi, a Taxmx pocTymoro o6y-
POHHSI Tpy,Lisrauix .mac, Igo oHmara.rm B1U yp5LitiB cHoix xpaTH
oct)illiaahHoro BII3HaHH5I PB,RHHCbK01 pecny6.rihoi, omytheHi
6y.rm npHrnlHHTH .m0xa1ky PHAHHCbKOI Pocii i notiaTH 3
Heio ToproseAblli neperoHopH. 6yHa HaticepRomitua
6pein, npo6wra B CTilli iHTepHelluii? '? FlpooamosaricH Ta-
Km naaH AHT3HT14, poopaxoBaniiil Ha BTSIFHeHHH MaJII4X
Hepmmo y Hifixy ripoTH PaAHHcbxoi Pocii. B JITOTOMy
1920 poxy paHnHchxHil ypHH, YK.TIBB /alma HoroHip 3
ECTOHie10. BJIiTKy Toro )x pOKy PaAHHCbKa pecrly6nixa
BcTaHoowna mHp 3 JIHTB010 j JlaTHiefo. Pazoincbxa Rep}KaBa
HpopHaaa KTIbL 6.110Ka21I4 i BlIPBaHaCID i3
TaKI4M qHHoM, B X0,111 rpomaHriHcbxo'i Bicun4 Ta 60p0Tbon
3 iHTepHeHTamm HacTaH THmtiacoiniti ncpenoHHHox. He oc-
aa6aHlorm yHarH Ho (1)powry, Pa,ria 06opoHH HHcyllyna au-
oviir: ace ,VI5I Hapomforo rocHoHapcTsa?. 3aHoiloBaHml
rieperionHHox Has MONCTIIIBiCTb HapTil cripHmyHaTH oHaimo
6iabaie CHJI Ha HiH6y21oHy opyilHooaHoro HiAHolo rocno,xap-
cTHa xpai:HH. Bei Hi 06CTBB111111 crHoplosami HOBi, CITHSIT-
514Billli ymom Aao nepemorm Ha,x iwrepHeHTamH i 6inorHap-
211timmll. Tax cimazacH o6cTaHoHxa Ha tiac Hanaay Hall-
cbxo'i Flo.nbrui Ha PaitxHchxy pecny6zixy.
FlpoTe imnepiaaicTH AHTaHTH He XOTiJIII lipHmHpHTHcH 3
gicropisi BKrI(6). KopoTimil mypcx., cTop. 225.
4
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
THM, Ig0 PaAHHcbm Pocifi nepemorza. ?Tomy BOHH
WHAM 3p06HTH n'e ?Ally cHpo6y iHTepBemnI 'won" PaAHH-
cbKoi: '.
2 ?KlipaBila3, Na 180, 15 ceprma 1920 poxy.
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
cTpaibui PO6iTHHK113 3 meToio BlITHIHYTH Ha riponea,eHHa BH-
Lue3a3Haqemix noniTHInmx saxo,a33. KoHckepeHnia 3axad-
xa.na Be! micueni Own! zii>> Ta po51THHHi opraHinuii giFITH
ILIBHAKO pinlyge, I11,06 aipBaTH TaemHy ,HHIIJI0MaTil0 i
,g0614THCH nposeAeHHa TaKOI 30BIliaillbO1 TIOJIiTHKFI
aim S BLEIHOBLIIIHJIB iHTepecam Ta 6a)KaHH1m Ha-
pogy. OLIiHIOI01-111 pesoatouitiHy oopoTb6y PO6iTHIIKiB
1(o6pwralifi 'Tom iHTepHenuiT B Pa,gEHCbKy POCiI0,
B. I. ,lleHiH TOBOPHB Ha napTicmin xoHcpepentil:
BeJIHTIe3Hi 3pymeini5I B allraiikbKOMY po6iTHHHomy
pyci POoJIYITb moryTHHA BIIJIIIB p06iTHHIHA CBiTOBIel pyx
i Hacamnepe,g Ha po6iTHHHHn pyx cropaHHIT.
Taxi e nigcymxii Haaxii OCTaHlIbOI TIOJIbCbKOI xamnaHri B
i Bi,IIHOCHHHX, llO cxnagaparbca B
Esponi? 1.
ImnepiaoicTH AHTUITH, HaJnlKaHi BeTIFIKHMH nepemoramm
'-JepnoHoI Apmil Ta nocHaennam penomouifixoro pyxy rice-
pewHi xpaiH, POSJIHTb 0,11113LIVIIIHi CIIPO6H ;IASI Bps-
TYBaHHH IIHHCbKOI flojmti Bi,g xaTacTpocim. 36oNceBoaiaa
Big CTPaxy TIOJIBCbKa 6ypxya3ia poaropHyaa nocHneHy
HHTFIP3A51HCbKY LLI0131HICTIIIIHy nponaraHgy i notiana >Hop-
CTOKO p0311PaBMITHC5I 3 penamoHioHepamH. B Tropmii 637.110
KFIHYTO 6JIH3bK0 cam THCHT4 peBoaionitiHnx PO6iTHFIKi3.
BYJIH BH,/(aHi JIIOTi 33K01111, 3a HKIIMH 3acTocosynaaaca
cmerrHa. Kapa 3a ' 13 ynparmiHHi TIpOMFICJI0BiCTIO.
JleHiH Ha IX 3"i3Ai napTil Tit/Luau nmuisHici KpHTP1111
awrimapTifiHi noranum AeuHcTin. BIH exapaxTepH3yBa3 IXHIO
noninmy 1 opraHi3auirmy 1103H1.1i10 HK HafAripunin MeH-
1110BH3M i ecepienumy. tEteB'51THCI 3'13):[ napTii Aan ,upyx?,
sncy cnoro macy Hamaraanch HacauncyBaTH, BHxo,umni 3
cnoIx KoHTppenomouMnFix mipxynaHb, JIiBi ecepH. ,aetuicTH
3aneperlynaaH Heo6xiuH1cTb KepinHHuTBa 3 6omy napTiI Ta
ii UK paunHcbxHmH, Tocno,Rapcbloym i 11130#11iJIKOBHMH
?oprani3auinmw, ix y HbOMy II4TBH111 nixrpHmynaJni iHUII aH-
Tnnapriculi ezemeHTH. ArlopyinHHK i nepepo)tc,ueHeub JIyro-
BHHOB nHmaran cpymanfl UK i uempaab-
HHX paAHHCbnIX opraHiB TBKHM tIFIHOM, LHO6 UK AaBas
TIJIbKH J1HpeKTHBH uempanbHum opranam BJIBAH, ane He KOH-
TpootoBas ix po6oTy i He nepealp513 BlIKOHaHHH pa/(HHCbKH-
MI4 opraHamn 1.114X APIpeKTHB. LICA BlICTyll aHapxo-cHmullica-
AicTa nyrommona 6y3 cripnmosamiti, 51K i BHcryn rpynH
CanpoHoBa, npoTH 6thb1110BHUbK0I0 neffrpanismy i Kepianoi
pani napTii B PaAHHcbKici nepHaBi.
,aeuHcTH i Ha IX napTiculiti KoHckepeHuii nacTynami
1-1130TH 6,LIHHOHallaabHOCTI B ynpanaiHHI IWOMHCROBICTIO i 2a-
xpimaJB4 npi6Ho6ypKyasHy 3pieasm1nxy B 011JIBTI npaui.
cpyna ?nemoxpaTHuHoro ueHTpazi3my? 6y.na BHpa3H11-
KOM I nposiumumm Hopmuoi: 61J1b11.10BH3MOBI iLei nouthy
napriI Ha ?Bepxmo i , npoTHcTanaeHHH ?BepxiHo
naprii . Bona BincToronana ILIO nopo}xy ineio ILO
IX BcepocifichKoi xolupepeHnri i Ha camifi KoHcpepeHuii.
AHTHnapTiflHa rpyna ?nemorcparHtmoro ueurpani3my?
niA6HBana HeB,ROBOJIeHHH sopomx macin pemomom ot1H11-
.3-348 sa
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
TaTypH nponerapiaTy. Ti ninpHnna po6oTa 6y.rraTrinaa
6yp1cya3HP1m, 6i.noraap11incLomm i meHulonHnbHo-ecepiri-
CbKHM e.nemewram. UK) anTHnarrirmy rpyny nixrpmmyHaaa
HHHprtTi 31'oRom noporn Hapo1y PHKOB i TOMCbK14.
JleJleraTM HompepeHuii niana.rni rocTpia KpHTHIli nema-
rori3Hi? aHTnnaprigHi BHCTy1-111 iteuHeTis ra ix C0103H141(113.
KoHepeHuk 110 K1HLIH BHKpItila nopomd camomy ,ayX0B1
6i.11b1LOBH3My aHTHJleH1HCbKi 110rJ1Hiall Callp0H0Ba i iorc
rpynti. fleuticTH He /106HJIHC5I 6y11b-3H0r0 whimsy Ha KOH-
cpepeHuii i 6y3n HOBH1CTIO 130J1b0BaHl.
Ren'srra BeepocificbHa napTicnia HofupepeHui3
gpywHy BIIICI9 neuncram i ncim iH111HM awninapTHIHHm erle-
meHram, iuo 3HcTyna.rni Ha H0H(1)epeHu1i npoTH 3iHli naprii,
no Ki11L151 aulHpnaa ix aHTHoi.T1b1110B1411bKi 110ME/111 i (1)paK-
LiirlHi npHilomu pn6orH. KompepeHuis 31p3a.ga 3 HI1X macHy
i sactio nolca3a.3a, um BOHN e Hoporamn HHHTaTypH npanera-
piaTy, Be11y-1-h 6opurboy He npoTH He./10.111KiB y po6oTi nap-
Til, a ripoTH camoi napTii. 61.11bWOBH1CH, BiAKpHTO KpliTH-
Kytolui mei:m.1)11m i HeraTnani 3n1flula.1110 maxi mieue B HaITTi
po6ori napTii, TV1M camnm 6opanHc3 3a 1311KOpeHeNH51 1114X
Herl0rliK113, 3a 3MilineHH1 eThHOCTi napTiT. A .rteuHcTH npo-
Ba/IHJIH 60p0T136y 3a pyliHynaHun naprii, 3a nizi.pHH TT en-
HocTi. Haula naprin HHHopticTonyrsa.na 61.11bLHOBIlablillii rie-
TOLL /UM ycyHeHH3 HeJ10.111K1B B napTii, AAR
111.aBlillieHHA aKTHBHOCTi LIJIeHIB napTil, xis noen.neHH3 6oe-
3,naTH0CT1 naprii. A neuHeTH, ripHKplinatoithcb (1111arOM ?Hpu-
THKH>>, T1p0B01111.1114 nucHpenwrauito napTii, )1.0611B3J11401 pyt4-
HyBaHH51 OCHOB OiJIbIll0111411.6K01 napTiilHocTi.
BHHpunai031) noni6Horo pony pyriHylogy ?camoHpHTHHy>?,
T0BapHLL1 CTaJ11H nHcan y 1928 poui H CTaTTi cnpOTH
0110111.11eHH1 .flo3yHra camoHNITHHH?:
?Ipe6a cTpnro BiRP13HSITH tiy?Ky HaM, PYHHYIOLIY
aHT/16111balOBHIlbKy (KcamoHpwriiHy? BILL Hatuoi, 61J1bWOR13-
11bK01 camoHpHTHHH, 3Ha mae Ha meTi rtaccubicefaisi
yKpinizenbm Pa.a2HCbK01 B.11a11H, no.ainutemta Hamoro
6yniBHHI1TBa, Hall1HX rocnonapchHux Ha,upf13,
o36poennsi po6iTHHHoro H.nacy?'.
rpyna ?nemoHpaTHithoro uewrpa.ni3my? sHmara.na Ha-
ji.aHH3 ca060n114 clvaHuifi Ta yrpynonaHb y Haulin napTii.
?IlemoHpaTifl?, 3Hy npononinyaa.3H i BilICT010BaJ1H
He.na no pyfiHynaHH3 61.11b111013141.1.bK0i opraHi3onaHocri izuw-
I H. B. Cumitt, Thom T. 11, crop. 130.
34
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26: CIA-RDP83-Q0415R006600050003-0
IIHTIJI1HH, AO nacamwennH ,apiOno6ypHya3Hoi aHapxo-men-
LUOBVIllbKOI po3nyweHocTi. OCb tiomy napTin 3 Takoio piwy-
InCTIO BeAa 60p0Tb6y npoTH aHTHriapTiCmoi rpynn c.aemo-
xpaTunHoro u.eHTpani3my?. TiJIbKH 6iAbLIJOBIlltbKa napilsi
TI3epA0 CTOHJla Ha JleHiHCbKOMy opraHi3auicmomy npnHiinni
.nemokpaninHoro HenTpagi3my, o6epira,na rioro ycroi i Hmixo,
ripaxonyionn o6cTaHowcy i ymoi3H caoei ,ainabHOCTi, HeyXMJIb-
NO aoro B H(HT111.
rten'sTa KomPepeimin PKII (6) piwyne BHCA0Bitilacb
npoTH wki,n,rthaof Lae non.ixy napTif Ha B Homylliami?, 1110 BPIffIllOB y xlepalli 1920 poxy.
B iiik KJ1aCIPIHirl npaui ,TIeHiH K1H1141 13H1OHB peckopmi3m,
coaiaa-moHiHiam ra ueHrpHam riaprifi II IHrepHauioHaay i
flhJulaB HafIr.rmOnlici KplITHLli TI0MI4J1KH c.TliBHX>> y
naprisix. Biii reHia,nbHo y3ara,abHHH 6aranommil
icTopHHHI ,1:10C13I,L1 pesomouirmoI 6oporb6H 6i.T1b1110B1411bKOT
naprif i noHaaaa mimaponHe 3HageHHH paaHHebxoT
a TaKO)K 6LabIll0BHHbK01 reopii, crparerii A TaKTIIKH. Uei
B11,flaTHIlcl TBip MapHcHamy-neHiHiamy Hiairpas Hemitle3Hy
p0J1b y 6Labinoim3auii KOMyHiC10111113X naprifi aapyObiumx
HparH. BIH e f enep HaCTLI1bH0f0 KHHT010 ,I1J151 KOMyHiCTiB
ychoro cHiry.
BHaCJILE(OK liaHBHOCTi npaHoi Ta 0J1iB07>> He6e3fleK11 B
KOMyHiCTHI1HOMy pyci poaropHynacsi 6oporb6a Ha Asa (poH-
TM, AK nporll nparior, couim-aemomparmq,Hol HetleaneHH, rak
I nporm ?niHoro? onopTyHismy Hceper4H1 caviHx 1COMyHiCTHH-
HEX napritl. UR 6oporb6a HcapaHo Hiao6pmeHa B ycix pi-
melnisix II KoHrpecy KOMyHiCTHHHOTO IffrepHauioHaay.
nut KepiBFuntiBom JIeIuHa KoHrpec po8po6HB OCHOB11
ripmerapcbHoi crpareriI, TaKTIIKH i opraHiaaaii. B. I. JIeHiii
riposiB rirafiTcbxy TeopeTPuty i opraHi3aitifirly po6oTy CIO
IliATOTOBIli II KoHrpecy. Kpim CTBOPHFIH CDOei reHiaabHol:
ripaai ?,EIHrsitia xHopo6a ?l1B113H1-1>> 13 KOM:yH13M1>>
I B. 11. ileliutt, Coq., T. XXV, BHA. 3, cTop. 280.
46
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
po3pcp11s Ten' 3 OCHOBHFIX IIHT3Hb nopsuu{y xi,eHnoro KOH-
rpecy. Ha KoHrpeci JleHix spIcTynHH 3 Anoma ,RonosirtamH
i n'Hrbma npomosamn. ,Uonosi,ab ,TleuiHa ?Ilpo mi>xnapo.ane
craHoname i OCHOBHi 3BBABHHH KOMyHiCTHIIHOr0 IHTepHauio-
Hany? ,n,aHaaa Hanpsim Beira po6oTi KoHrpecy. B
.Las 6.r1icxygy xapawrepHcrputy mbxHapo,aHoro cTaHonvaua,
FAH6OKO p031(pHB CyTb AmwraTypH npmerapiary i Hayxoao
oorpyHTysas L1J15XH 11 3B13010BaHHH, BH3lIat1HB poith i micue
Cy6'6KTHBHHX cPaKTopis y peewnouii, noma3as 3HalleHIIH KO-
napTii B 60p0Tb6i p06iTHIPIOCO mnacy aa no3ii-
TH4Hy saapy.
Ki111151 peHerarchxy creopho?
Kayrchxoro Ta jaffilix newrpHcris npo mHpHuil, pecl)opmicT-
CbKHCI nepexta o couia.ni3my i nirLaaa HH11iH11U xpErrHui
Teopho aBTomaTutmoro Kpaxy HaniTaaismy. BiH sarocTpun
ysary Ha romy, luo WI ( Ha-
nepea, ?a6carnoTHy? 6e31311XiAlliCTb 6y.no 6 nycTum neRaHr-
CTSOM a6o rpm B 1101IHT1H i B CJI0BetiKa. CripamHim y uhomy i noAi6Hax rurrammx mowe 6yTn TiabKH
npaxTfixa. Byp>xya3HH4 iaj y BCb0My CBiTi nepeamnae ne-
TIPPIe3Hy pesomouifffly xpHay. Tpe6a ?,aoaecTH? Tenep npax-
THKOE0 pesomouirmix napTifi, 1110 y MIX AOCHTb CBLIIOMOCTi,
opraniaoeaHocTi, 3B'Sf3Ky 3 eKcnayaTosaimmn macaw', p1-
111r-1Oea1, ymiHH5T, L1o6 mxopmcraTH Rio xpHay
Ha AAA nepemoNthof penoluourb> 1.
/1,0BiB, 1110 TiJIbKH BaCHJIbIle, penomouiRHe nosa-
aemin 6yp?Kya3il, noene aHnuteHHa 11 ,aep}maaHo'i mammal
i excnponpiauig KaniTanicTugHol allacnocri, BCTBI1OBJIeHHH
TunKTaTypH npooeTapiaTy MONgTb aa6e3ne,arrm cnpari)HHio
nepemory p06iTHPILIOPO Macy. Heo6xi,aHicTb srypTynaHHH
p033(po6.nennx KOMyHiCTIV411 14X CHJ1, yTBOpeHHIL B KO)KHIC1
xpai:Hi xomyHICTWIHOI napriI ReHin sucyaae HK TOROBII0 may-
aabne 33BABHHH KOMyHiCTIFIHOTO pyxy. KoHrpec TIOBHICTIO
I B. H. .fleitutc, Coq., T. XXV, nH,R. 3, cTop. 340-341.
47
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
Approved For Release 2004/03/26 : CIA-RDP83-00415R006600050003-0
nipTpHmari JleHiHa, npnruom tiOro HacTaHoan HK KePiBHE
Blia31BKH B 60POTI)6i HOMYHiCTIFIMIX napTiti 3a ,uHKTaTypy
npaneTaplary.
Y cneuiaabHomy pimeHlli ?KomyHicTogni napTii i nap-
aamernapHam)? II KoHrpec KomiffrepHy 1314KpHB meTo,inl 1)0-
60TH II IrrrepHauioHany, aacHosaHi Ha BOJIITHLti CiliBP06iT-
HHI1TBa KIlaCiB. BopHotlac KoHrpec aacypim aHapxicTebice
3anepetiemm Komynicramn A011,D1bH0CTi BHKOpH-
cTaam npoaeTapiaTom 6ypxcya3H0ro napaameHry. KoHrpec
Blip0614B 31111110 peHomournmoro BHKORHCTaBHA napaameHTy
B 6opoTh6i po6iTHrmoro Kaacy npoTH 6yp)Kya311.
KoHrpec BiAKIIHyB CHHAFIKalliCTChKel HPHHLI,M1 icITIBli11')daD 151182,128 !hicHHIA131-1 ex aeldaes X..1221.tc
-9010 rem!. xloso II 111 11311' 'Arvin vs I9gi0do9 ?Jou 8 SaUlni
0...10hHHI190d SII9 ex 14101-11719 21 XI 151-11-13hA1fee I spimill9od
xxxviluvx Ira? ex HavaiHeado IoHtip.Doweo HhoieJaplug
?Alulded.avodu HSI
-a.nllna' ac 119q1.0d09 X8112.13 XHHEICI 211 LIAdJ MITI 2 1011)1> :EIEOHLI*HfHOIr `ADOCLIHOM II IDITAISOVIII HhOTEE0391111
?AxAd
0.10HhH,L01HAIAION OdOfiaLIED liHHHflhiWC I .(31,LHEE0d IHOWL'M
SEIMEE WHIAISO 111Hd. I MEBEIHEJdO u umnies.
'llJaueilio `HINECLIOdId IOWITMEOIIPIlf!9 IMIEEOHOO
gibILLOMATATOM?WOK Ed0d9E0 HEIRBI J.01111,1dIOWOEI@d IOSO,L
IOHHOOSElf0IH I0111dOLI ulawow A um obi `A110,1, SI
-OD AD0d1HOM QJoqn ISHHOhEHE JihHdoJuOH?Ohildf0E{ *AxAd
010HhiliZIHAIA1031 0,10E014EID ? Iido,L3I E DEDIIN OILLErlda
-IJES AdrEHOPTEHdO,LHI 010HhE1atHICIA10)1 OOdJHOM Idpusdri,
AHdLHIWO Ada
-HO M oJoHhHdoLi I5HRrnTd IHISIEdd0d1.1
IOU HIfic9 I1Ald04) I.dfIf313.1,3 AFulaulTwo AIA1011
reHowA HITITHOTTICHdaLHI fl usLaulAIdoilo udouiu
NE `o13iceAwdA9 S EanimutgociaTua OJOSOOEIIT AMHIuifou
c1111V0E0d11 OdId `11101/116110,LHOTI E H H `RIONEIHAICTOLIO
?HMqJfLL on neudisod ohAmud `iidampArom A cu,omuics.oe
`L'AdJ tmuleu xioe Hue' eJOIAIFIS3 Edfic9 `CAEOTATA Ig>> IOU
SOdOh Ell'HrOXOCILI 0111 `013IHIlf 010H1101400 VIIAteld
caatH.Lpf0HOIAI ''LLO[Inr3 ILLEh011e09,EE ` HI1'E13 OH INS `?Aireiloineecfanii II nJorooel
ciourAgeou OH an `11WELHOIAIOlf3 IlfllBd ad0,11 HHHOHEOLI
-2dOE rdil 'AJAIETHSwom spodoe ximeeoxildu ii`XHIHChlrfil
IDNIfIL OH 0d0qH 011' SHROHIMHOdLI 11ff1 HdaldipATOM 111141
-014XES !law EH oirew eowA xHTI KLLMHHHdH 3380d011
XHMB vadao `HalAtairu xmisadesdus 1120103 !um -cuduedes
-EH AdOE0 HIHHHh 01:30I1 ou 03-Mil 151.141f0I1) Al istmpi
-iidauwi
oHeclaclauca9 Hirexit9Hci Hp-MIAMI PI HI9O.C1 ISIIHO,LOHOU
'11111-111311AdI 11138 EHDHHOH01-1 311313 310101101! 1Al@ded151 INHHHOMedID
LI 'U111011'031 131 819ed 013HIBICAVIIDHO 01011013C1C}i{
ii E `EICIOuNI ENI3IA1H ?rnizradoDE olidaum Axsa Td3m9 lowlximd
lomf free ritilireVU
cd
-NHd ciesAlHxcod ref: tirimciniuMELre09ed 14033hVJHJ- ?
'111-ItHe illoHIldI
111111111 11 111308 e1)0Lrki11080tr WeHISIMIIC1 I `11011d0}1
cadah saixesiidodu saoireeers !troll1 weHawairu ivipmadeedue auy
-up,aou ximcwodo3.3 yd. elsod 'slues `snaIdocti INOJOITIHOr 001HA17
AHHO'd OU HOTMOM 131fIlLildMA HHISIfItaid U100)13E11 311 111E1 IIdOLIINI AID
-11VOE 141117'HdOLIW! 10}1431411d HHOrd0}1 1-11tHWOUlidI arrilioeh treror
ndesdug -8111w08 xmisodesdes A9orew Hiresoureucod 111118 xii31s3
mpico.d odu `1.3114 xiiN83Inuid 381313339 odu Wieoucod -14108
-A9e'dd131 111330108 320103 uirA9 Hr>f> 0900 H 14111(rP'02UE PIN:CH0-0i `11a1.20W011 10113
XH(111.10UH0W H 1Lr0TTIIILTE p-IH `> ocieH
-Oil au HE uxerlow e `spieuf,d)f
prziac iczduiDexoN Iiireuiccietr
Huog icrodex n 111CHN 11XUHCN
1-114125 'N0E1'1111E0 HDPILITEA.1-3ild
-033D H.LUHE Hi prOcIOA T1-121)1{ AH
-01-190(1JUE s osionaweroziese
xudosx 2iA)-HON 20'111:
-OW XI orn `Hirlici!s ! fi1d011 murriximeirao9ud
eireuti orn 0.111 2D01:111-112p'OU DUN XIIIT11317./cd.L MTIHHOlIaLD
?Hwexpirrigo cIDHIfInfOD HHOS
EH 0903 II ! }ig ?H!Clet-r0L130.1 EH OH E '0900 EH ilIfEHOHI
-ECILE 1314100-1490dalfIVOE !1-1111f12 ifl ?XISISIAZOE HISIfYilid A XHHEd9l11IEE EH
clOHIlHIf0D0 OTTI ticiaidea xlixquie xifloodu s ?iDocucloail axis '0910
,-ygiraa O1.141179 ,37-1HOV27M dd110.1. 4.301/1781C011 1110d99 tlp-Ip!XVE
"NilhOlicHRLI IIEID Acedro OH refl. 1J141-121fU1104 aL0d1I
?olewods 01003 SHILLORII
WI H.LEEIEtrrIS 09E EIdE11OLIO01 XIMID 1I1110? EH xlegoiriedu Inesis,u09
-cc IHrlIfIERH 013119000 Olfe `016L'00E !HOlfirEH `HHISICOD cLLISICHOHEID
xnmlJIrAdL ADEll X1120200 wiDii-urau caentaireli
ietreiru I isuluaE XINON13 `11Ulf EcDql9RHHEell NH!
-evr 7:17H-141000,90 9.77710901Y90NV1)9 97Lh0U 1l0d93 1,:l!Hp1XUE
-TIZI0CI99 lonoxvE 0731I 4309 mrnupre Aro
-vog ISWHD90-109VC p9OCID9d1,9 i 9p-1ovo1v Di 979Vd lqi7017(09.9CI
"010111111EHIMAIRALI Encc) Xi Enedu ! `Hged `OITI1h0X0
Hircuoinedu H1100 AY+10I 093 1)11 Hu.uaoinedu HHOE ADeh OdOEID AMU.)
-Eh I `GELLDdurouDoJ 3023 `1111T11EH IFFILrONOE IOED HIfA9 XiIH S 0115
ticlettoupo.i HH HIEZIOHIEdLI HIfA9 H-IHHEOLI MIELI!CIA OflIJOIf HX0d.I.
OIf Hi.) Xi atrixaoHe.i.D UIIfiI1HH iHqLO11OS mruxKaria cTaxa Ha3FIBaTHCb Bi3a HT illC K K 010 1 M U 2-
p i E 10, a6o npocTo Bi3aHTiefo. Y Toii =lac BK PHM nycTiwas ipyiiHy-
sascH, CTIHI4 KOHCTaHTHHOHOJIH He mor,lln BM iCTLITH 3pocTaio4oro
HaceneHHH, i Ix aosoaHoecH nepe6y3osysaTH. Micro o6,7ocTa,ao p03-
KiLtiummH cnopy,aamH. Moro rasaHb 6y.aa 3anowieHa se.aHKolo
Kopa6ais 3 pi3HHx Hparn. Y se.,-mge3H0my wipKv aasaJffics
rialuHi BliCTaBH, 51K npH imnepaTopax crapoaasHboro PHMy. Ha Hi
BPICTaBH 36Hpa.TITICb ACCHTKLI THCHLI F.151aaLliB. JIlo6Hmum sHaosHmem
HaceaeHHH croaHui 6y.im 3M3TaHHH K0JIICHHLb, 33npmem4x tieTse-
pHxamH
Bi3aIiTifiClaKa imnepiR Befra se.aHrcy HapasaHHy i M0pCbKV Top-
ri3.110 3 KpaiHamm Cxoay. 3 IpaHy, Apasii, A6icc1HiI, IHaii, Kkrrale
zjo Bi3aHTii ,aoporouiwii HameHi, naxowi, caoHosy KiCTKy. nog-
WOBK. Y micrax Bi3aHTiilcbKoI imnepir pemicHHHH BHr0TOBJIB-
Jill nocya, aopori TKaHHHH, tose.a!pHi sHp06H.
3 VI CTOJIiTTH y Bi3aHTiJcbKi1 iMnepli notiaiTH p03BOZPITH ILIOBKO-
BHKiB I BHPOTOBJIHTH WOBK. LLIOBKOBHKiB p03B0.UIJIH TLJTBKH B
KHTai. Kuraflui cysopo 3a60p0Hsu1a BHBO3FITH ix 3a KORLIOH, mo6
zepKaTH B CBOIX pylcax yci sHroaH BLLI Toprisoi 1110BKOM. 3a nepe-
Ka30M, Bi3aHTifiCbKi moHaxH yXHTpil,TIHCb npoHecTH 51e4x3 wosxo-
npsiAa (rpeHy) 3 KPITal0 tlepe3 HopaoH y sH?a0s6aH1-Ix necoxax i TaK
ILOKTIa.TIH 110HaTOK LLIOBKiBHHILTBy y Bi3awri1kbRin imneoli.
Bi3aHrificmci Hynui nocTagaJm npeamern poorcowi spuuHm x.na-
cam 3axiaHol Esporm.
Toprialm i Hp0MHCJI0BICTb B;3aHTIBC6K01 imnepil zasaJni ypHaosi
132.11HKI KourrH.Imneparop orievaHeHi po6oToio Ha rocno,aapis. B imnepii Ha-
pocTa.rui HapoilHi 3aH0pyLueHHH. Y>He B IX CTOJIiTTi B MaJIHI A3a
13116yx1-Iy.no LIOBCTaHHH, Ha tIOJII AKOPO cTaH CCJIHHHH Ha im'si (1Doma.
22
nOBCTaHlISI OX0IIHJI0 Mace BCIO Many A3i10. )1,0 HbOr0
JIIICb I Bi,abHI ce.nHHH, i pa6H, i KOJIOHH, RKI IILELFISIJIHCH Ha cHoix
rocnoHaph3. Ha 61H II0BCTaJIHX nepecnnos 43.noT. cD0Ma BcTynIlB y ne-
peroHopH 3 apa6amiL i 33pruisc11 IXaonomoroio; BIB ripiLAHHH imne-
paTopcbmici THTy.TI i ypoHlicTo HopoHyBascsa. B cioro p03IIODHJI}KeHHi
OMIHILJIHCb Hemild BiCICbKOBi CHJIII, I 1341 06JIOIKHB KOHCTaHTHHOTIOJIID.
CeJIHHH Ba.nHaHcbHoro HiHocTpoHa npileaHa.ancb ono CDOMH. TiJIbKH
3a aonomoroto 60.nrap imnepaTopy BaaJTOCH p0361cTH noi3cTa-
oHx. ?I3omv 6y.no CX0II.TIeHO I cTpatieHo. PeLIITKH flop? HiriCbKa
3HHtuelli.
nOCHIleHHA BeJIH-
101X 3emzeBnac-
HHIii13.
Be.rund sem.nermacHium 3aBOaILJIH B ce6e BifiCbKOBI
3aromi i p03aaBaJIH 3eM.ni cHoim Honiam. 0,11iLH 3
BJI2aapiB y Marlin A3i1 mir BLICTaBLITTI 30-THC5PIHe
BirICIDKO. IMIlepaTOPH, OCO6JIHBO BaCHJIM II BOJI-
rapo6oriva, BCDIFIKO 60pOJIHCb npoTH camocTifIHOCTi B.TIaCTHTeJIiB,
a.ne 3ycLuing iNmepaTopis 6y.nx ganemHi. anacTHTezi 6e3HapHo no:
pvLuvHarill imnepaTopcbid yica3H. Hapeurri, BJIBCTHTeJli Manor A3i1
noca,HH.rm Ha TipecTo.n imnepaTopa 3 cHoro cepeHomuLa IcaaHa
Komi-fix a, 33CHOBHI4Ka HHCTi KOMHiHiB.
lianiTHHa uiei aHHaCTII Hanpailimnacb iHTepecampi HeaHHoro cldeo-
,aa.nbHoro 3enneHanoaiHHH. ImnepaTopH ,aHHacTii KOMHiHiB noTiajill
po3aaHaTH BoacTivre.asim 3eMJII, 3aceoeHi BiJIbHHMH CeJIHHaMH.
%ycLuiii ripautoHaTH Ha HOBHX BJIaCHHKiB, 5=I1(1 3a Lie 3060B'513yBaJIIICb
Bil.I6VBaTH imnepaToposi BikbK0By capH6y i ITHBOJI,HTH CB0-1 36poHni
3aroHH.
TaKHM crioco6om B1JIbHI ce.risum nepeTTiopiosaaHcb Ha HpinaHie.
Y Bi3aHTli OCTaTO4H0 BCTaHOBHJIHCb ckeaaa.nbHi nopH,LiHiL. &ma i He-
3a.rieNcHicTb BeJIHKILX 3em.nemacHHHis 3pOCTaJIH. B ix pyHax 3ocepe-
Z}Ky133EPICb I seuu, I anaaa Hall CeJIHHaMPI, I BirICIDKOBa cma.
uboro 6v.no ocoa6.neHHH jaepHaBH, Fuca notia.na po3naiiaTHcb Ha
pH,], camocTihuix (PeaaaJlbHHX BOJIOJI1Hb. ['HIT cl)eaaa.nis i BeJILIKi
BFIKJIIIKaJIH nocTifuli aaHopyineHHH B Hapaai.
ImnepiH oc,na6.na, i in craHano ,ae,Ha.ni Ha)Ht-ie 3a-
xnuiaTH CHOI KOpaOHLI.
Oc.na6.neHa iiepHasa 3HOB 3a3Ha.na pHay arparr.
3 HiBHOill Bi3aHTHO TICHHJIH II egeHir H. B XI CTOJIITTi Hogosi
TypHmeHcbHi rmemeHa yTHopHAH B Cepe,aHM A3I1 u e p xca H y
C e b 11 K K i B. TypHmeHil 3aBo10Ba.rm BeJIHKI BOJI0,7L1H1151 Ha
BOHIzI p03611JIH HiricbHa Bi3aHTICICIDKOM imnepaTopa i 3aX0IIHJIH
61abIEy tiacTILHy manoa3ificbmIx HanoliiHb Bi3aHTii. MaJI0a3MCbKi
ceosuni, npHrHo6.neHi noaaTHamn Ta rpeatIaJ1bH1-1MH HOBHHHOCT5IMH,_
ne B4HHHJII-1 TM onopy. B pyHax B13aHTII 3aJIHILIHJIOCH B Maui A3iI
TIJIbKH y36epeHoHH. 3i CTiH KOHCTaHTHHOHOJIH mo2HLia 637210 6aHHT1l
TypHmeHcbid LuaTpa HO ToR ?ii Boc4)opy.
C.1106VIKCbICa ICOA01.113C14b7 OHOEIWICI i 3Ati4Huiza Bi3aliTiaCbKy
tAinepito. A.Ae 3pocTaHHA t3e11111CO20 0e0aallbli000 3e.Mile80120alt11-1.11`
70 3aKpinageHHH ce,257HcTea nocTaauAu Ii no Kpaa 3aeu6eni.
OCJIa6.11eHHFI
AeinicaBif.
23
0-?00090009900t191400-?8dCIU-VI3 : 9Z/C0/1700Z aseeletliOd peAoiddv
ApaBig.
P 0 3 LI I .TI III.
APABCbKH11 XAJIRDAT.
? I. 3aBolosaHHH apaGiB.
Apa6H }xn.TH B ofturrpHiri Kpaini, LHO aailma.na Becb
HiBOCTpiB, rtoBepxHH SIKOF0 ,a0pil3F-110E
npH6.1H3Ho tiBepTi eBporm. BiJwina ilacTnHa ApaBikbkoro IIIBOCT-
poBa CKJIaAaeTbCH 3 110CyLLIJILIBLIX cTernB Ta H.TocKorip'IB, SiKi noze-
Ky,aH nepexonsrrb y cnpamfali rIyCTBHI. 1-1.7bKH Ha IliB,EfFli niHocTposa
sHaxoaHoacb poaloga i 6a raTa Ha TponitHry pOCJIIIHHiCTb xpaiHa
Ieme H. Llepea aaxiAny 06JraCTb IliBOCTp0Ba, y3,.a.oBH,c 6epera
ep-
BOHOFO MOpYI, Album Be.ruwa KapaBaHna aopora 3 Bi3aHTII B IemeH
i aaai B MiCCIHHO i IHJliJO. 1.1,51 o6.TacTb maJla H33By X i J }K a 3.
T yT BHHIIKJI0 Ki.ribma ToproBrix FJyHKTIB, cepea smfrix Ha nepwomy
MiCLII CTOR.TIO MiCTO MeKK a. LJ,ajii Ha FTII3HIq B1 HbOTO .ile}KLITb
M e i H a. Y MeaiHi npouBiTami 3em.lep06cTso Ta pemecoa.
Y cTenax ApaBii }KILTIO Hol-loBe HacesieHHH (6 e y-
i FI sixe aailAla.Tocb FOJI0BHIIM TILIHOM CKOTap-
CTBOM: poaBeikeHHHm BepOoloalH, oBeHb i 3HameHHTmx apa6chimx
KoHeil
.11Hme B He6araTbox po,alo,ffix micux BHHILKaJIli DOCTiriEll
o6po6.r1mach 3eM,T01, p03B0,aLLIIIICb caaxn Ta raj epinixoBnx
BisibmicTB FiaceaewiFf B HameTax i nepecyBa.aach i3
CBOYMH cTaaamn no y6orux nacomiwax IlYCTHIIHOI KpaYHH.
BeayIHH 110,alYISIJIHCb Ha 6araTo CaMOCTiCIHPIX nJleMeH. Y HI-TX na-
HyBaB poaaBrai Yci tioeHH rmemeHi KogyBa.rw paaom i BBaxca-
.THICb KO>KeH tlJIH rmemeHi Ha3I1BaB CB0F0 oaHon.TemiH-
mixa ?6paTom?. MHpHoro 'lacy 6e,ayiHamH yripaB.12.1H po,roBi cTap-
LLIIIHH, LII,ZI ac BiaHH oonpa.nuch ocoo:wsi BocHatia.mHmm.
Cepea apa6H3 6yB noampeHHH 3BHqa6 P0,40BOI 110MCTLI, Kni
IlpHBOAFIB JO HOCKH-PLOHHIIX KpHBawix yco6Hub. Bcepeamii poaiB
He 6y.no ph3HOCTI; pRe yTHopudiach nepe;ToBa 3HaTb. Byjrn 6araqi,
BKIMaam Be.raud cTaita BepoinoaiB, ?ym 6LaHFIKII, B FIKIIX He 6yrio
Y pogosor 3HaTi 6you pa6H 3 tilicoa 3axormemix 110J-10HeHIIX a6o
npHBeaemix i3 CYCi,E(HbOi Aci)pHxH. LU pa6H nacom cTaaa, 51K1 HaJle-
aKa.mH 3HaTi, i aaiima.rwch pemecoamil. Y 3em.nepo6cmcxx palloHax
pa6H KOlIaJIH KOJIO,II,F131 Ta KaHa.rm J,JIX apowyBaHHH IIOJIiB.
BenyTHH TopryBarm 3 OCiJIHMII apa6amH Xiaxmay. Be.aYIFILI MaJIH
noTpe6y B 36P01, TKaHHHaX pemicHHT-mx Blipooax. B
Ha Ili npoayKTH 6ezylim rrpnraH2AH xyao6y.
rOTIOBHHM HeHTpom TOpFil3JII OCIJIHX apa6iB 3 6elLy1HaMVI 6y.na
MeicKa. Ha Beuisilii sipmapKH MeKKH 3').}1> 9.11,11-1EHE oto) > :INEHHEIHLI E gnraou X1023 0,10,1H OV senou
-Huai odownvold or A.1011101.10)1 OLT ESJEIAHdOHE `ArEP,I
010?13 9.0M .111AIEJIII1f0dEN EE IfOIDOdLI HIDFIDEVOCIOM HIflU
-IthiCE I HI,IHI?10d3W ILLAHIIND 90HI '0101 Elfr EIrdE>1
. -11d0}114?1 (LOFIE 11111fRIAI 11IEI3 ES MEI tIIIHESEE11) H H
-I 0 d 0 11 ILI Ill ginf cle
aiduw eirf NHHLIA.L3EH 143"md" Hlulli
'HINENHIIDEL'H@IIAIOE H11IIIHH1fOU E11L3HECO3 Exuaheuichiue nuudomo
-IlduarricHn9 ri eifiras,dBw ELfdEf LCHHOVEIII02011 IS0M?13HIE PHU
E NOCEcl "EIIHEEI010EIEE !SOH EIHEI010,117111 I Hi3iH11dcf qfliol A?1031c1DIJI:a
tIJITIVOCIEM H?LOHI,LX.101A1 HHHHIIAIE 1.11.fidEW inie)i min ?./C9
-HCA1f3AHOMDHIS AHHIM PLIEHA91i?1 XI 11111HBEE,H090? `IAZEI1108 1.1)111131.711:
.1610 1iErE0d ! HIfOIAIOE AH1113Eh flUdgitio viralciew Lr.clem ? ExiD
-,11:!u3lb 0.10>IcI3NHECIC121 EXIIIIDELNIOIMOE 0J0HE0hHIC311 ? xamdari
X
CH 1N11.1 E IHH30d9E0 AIN0d9Or AIIIHEI EH ILLELI..A8,111Dl
fa
111f,10141 OH 1,11f1H1!I9E OHM lansifoo iH11IfLH Timm e @FI ).K ()I
-0/ Or I 111110.E1 yiaodgEo adgor tuncg 1149Ict3.ou A1NOH 1,110H111M
lomgogede aiodu ?apixedcts 1111143 .10EION?IDUIEI EHHOHHINIE Elt,
-oxeE xuhArn!d SHWEI inralduw nig)" nwugede E 11HHIII 3Eh Iflu
?erwaadew eirdeA A11EIf?1
OniclIn9 m aH,LEAll esowadall 'HIMHECIC[1) 11f11E EIH LIA,L3EH HEIHI
-11L111d11 1111011 IINEEdOLI 13.01 13113111 0090 1 d19E,L 11?13 HITIGAHHH `111:11LI
-A,LDVIII 119EdE I.unacigH .1-1101-11-11)1 imiciogude iONJOIf 11>113111 JuregAN
-Hdixe 0>11113.3 ! kind mi?SinnAHE muluda, -DclleAU 11111 glgede
!nod zcz, H exciorfla 0.10X(13NHECidd 1110h ex nraiciew -icauNcdor
rcmgDmedo EH 111111113111311 HIfEhOLI I 1.0H@CIIll 111.fITILIOd@ll HHOEI
"Ea0d130E1ILI 0.103.1HDIRHOd!ll AHILIDEh ArnclIf19 111fHLIOXEE I ?11,10,11D3U
HILIOAlad11 EddIlfOID 'HA ARLEh011 EH 119EdV 111913d11 mregex ervidE
-115 gemicdar excm)mudo DEh ijan A ?017L?IL),
cifoIdew Lrde)f ak9 P.10.1110VdatIEIAI INHH,LEnla
-EHHIOVCIOHEIAI 1!IE1 II30113E0IfEE HI,LHEIONWITI 11
-Ddu prOd0A MAd X10?13 or icreirg wredxglicix an-unqg 0311 11,111I12
Itraidvw IrdEN
tf:
?111r013105 olahersod 133. spagrou Nismieclugs 'Twerp I N103-1113
-JAE ilIfeflATEHEWOH HIAZOI7d0HEW '