(SANITIZED)UNCLASSIFIED PUBLICATION ENTITLED, 'DOSSIER ON COMMUNISM'(SANITIZED)

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Collection: 
Document Number (FOIA) /ESDN (CREST): 
CIA-RDP83-00415R004700050002-2
Release Decision: 
RIPPUB
Original Classification: 
C
Document Page Count: 
42
Document Creation Date: 
December 16, 2016
Document Release Date: 
November 12, 2004
Sequence Number: 
2
Case Number: 
Publication Date: 
June 16, 1950
Content Type: 
REPORT
File: 
AttachmentSize
PDF icon CIA-RDP83-00415R004700050002-2.pdf3.99 MB
Body: 
25X1 Approved For Release 2005/04/22 : CIA-RDP83-00415R004700050002-2 Next 1 Page(s) In Document Exempt Approved For Release 2005/04/22 : CIA-RDP83-00415R004700050002-2 CIA-RDP83-00415R004700050002-2 CI 4 L Centre International de Lutte Active Contra le Communisme Adresse Pow.1.-. 100, rue do Troves, Bruxelles IV (Belgique) DOSSIERS DU COMMUNISME Organs, de documentation 4 de Bine des or salons et dos penmen s'occugare ectiusewsns de radian de &Wee coon ha sosurnunisse. 011M1-)1R-C- 1.- QUESTIONS DIACTUALITE - DOCTRINE IDEOWGIE .- PROBLEMES DISCDTE8.- -.La arise du oommunisme. -Entre l'Orient et l'Oeoident. P. 3 2.- PAGES DIBISTOIRE.- -Petite Ristoire du Komintern (suite/4). P. 5 3.- mum= (Histoire-Direotives-Informations) -Les aveux dtin ex-Oamiunieti-iiiiiii4 P-, 8 .- DERRIERE LE wRIDEAU de FERII.- -011 an est l'aviation sovidtique I' p.14 -La formation des offioiers sovidtiques. p.16 -La sort de la Lettonie. -Le sort des jounces dans los pays satellites. ;12 5 -Ltdoonomie de l'Europe arientale. p.15 5.- DEPART LE "RIDEAU de FER". -La Yougoslavie depuis la dissidenoe titiste. P05:1 - -Un Gibraltar sovidtique dans le golfe de Finlande. P03S 6.- LE OOMMUNISHE EH ASIE.- -La oonfdrenoe de Bangkok at le paote . h Sino-Savidtique. -'Mort pour Ie rdgime. :::: 7.- "DU RADE ENTIER...".- -Un budget de famille an Roumanie. -Sport et politique. :::: -En merge des dAportations en Lithuania. -LtURSS se propose de rdvolutionner - le marobA de l'or. P.37 -Sabotages dane les pays satellis4s.38 ll Pfa -Nouvees de Roumanie. P.3. -Assassinate at dispaxitions ea Bulgaria. p.40 -Les oamps de ?omen:Emotion en Daigazi.e. P.41 -Attention aux espions gohiooslovaquie.,41 p.42 .-Llutilisstion des oomp ewes en Roumania. p.42 P.1, mama ie BAY I 5/04/22 : CIA-RDP83-00415R0047000500021126 195? 2. Apprgett rtinkfrjecilfitgRIAgteMo4fietlammetareferant? dirig6 par e sec a re ka, prenait une me e extension* que Mosoou se oonten- ta de "limoger" le coupable, sans oser le livrer aux bourreaux. Maio le danger n'est pas doarter et le prisident do la ripublique en Pologne, Biirut, le dinon- gait en cos terms au cours d'un congres du parti, qui eitait tenu -en dicembre 19488 "L'expirience de l'histoire du nouvement ouvrier nous eneeigne quo le natio- "nclieme est l'onnemi le plus dangereux et le plus sournoia dee aspirations 11b4- "ratrioes du peuple ... le patriotism? n'est sincere et nuthentique que lorequ'il "est international." Cette itrange expression, qui recta? une contradiction in- terne, veut dire, en rialiti, que le soul patriotism exigi des travailleure eat le potriotisme soviitique; do 11, le devoir de trahir se patrie au profit des So.. viets. En Bulgarie, Dimitrov, atteint, lui massif du virus nationalist% fut convo- qui h Mosoou, oh il mourut juste h temps. Le chef du nouvel Etat vassal de l'Al- lemagne Oriental% Grottevohl, dont la fame et le file se sent rifugide en sone britannique, est igalement tenu en suspicion. Le 000 du parti communist? frangaia est particulierement instruotif MOUS 00 rapport. Apres avoir binificid du prestige de la Riaistanoe, dont il s'attribuait tout l'honneur, sprats avoir t6 "didouand" par le Oars]. de Gaulle et aesooid au pouvoir, le parti communiste remporta de considirables victoiree ilectorales et dispose d'une presse fort influente, comptait, h ce moment, une pli/ade telleotuela qui lui donnait un certain lustre dans l'opinion publique. La mala- droit? politique de Mosoou transforma cea nieces en difeites. Des 6c:riveting comma Jean Cassou, Vorcors, Edith Thomas, Pierre Emmanuel et d'autres quittbrent is par- ti en claquant la porte; les tirages des journaux communiates et aympatisants tome. berent d'une facon catastrophique; celui de 10"HUMANITE", qui Reit de 600.000 exeagaires ne dipasse rag actuellement 200.000 exemplaires. Par ailleurs, il s'est produit dans le parti communiate frangaie, une sorts do mouvemont de protestation, qui a atteint les fiddrations de is Marne, du Mor- bihan, de la Seine Infdrieure, du Rhtne, des Bouches du Rh8ne, des Alpee Mariti- mes et s'itend come une tache d'huile sur touto is France. Ce micontentement s'eat cristallisi* en quelque sorte, autour du titiame, come naguere autour du trotakiame, co qui permat aux communistes de se libirer du joug de Moecou, tout en reatant fideles h leurs convictions. Il a iti impossible au parti de dissimuler 1' importance de as mouvement et au ?ours de son disceurs, prononod le 7 octobre dernier devant le Comiti Central du Parti, Maurice THOREZ avait &Solari, entre autres que "Nous devona faire conned- "tre aux James adhirents l'expirience de notre lutte oontre les iliments trotskie.. "tea qui essayerent autrefois de nuire h notre parti. NOUS DEVONS DENONCER mrrvrrE DES AGENTS TIMMS QUI VOUDRAIENT CIRCONVENIR DE JEUNES TRAVAILLEURS /KM "PERIMENTES." Le monolithe communiste tend ainai h se disagriger, h se divisor en diffirene tes chapellea, h perdre.son caractere universel, tandis que le bolshevism russe risque d'ttre qualifid d'hirisie, comme il l'a it6 par les trotzkietee, et de as voir enlever la direction du mouvenont. Ii n'y a lh, du reste, rien qua de trip nature].. Pour en revenir encore une foie aux legons de l'histoire, il oonvient de se rappeler que les grands empires, artificiellement ;Stabil.% no sont pas yin. bles; ni lea Perms, ni les Romaine, ni Charlemagne* ni Genghis-Khan, ni Napolion n'y ont rdussi; dipassi une oertaine mesure, la grandeur cease d'?e une force pour devenir une faiblease et les giants sont condamis h disparaitre comae les plisiosaures et lea ichtyosauree. Stalin? n'eat cartes, pas un gild% mats le serait-11 qu'il se trouverait in- capable de gouverner un empire qui s'itendrait de l'Elbe & l'Ocian Paoifique et oomprendrait cent nationalitis diffirentes. Lo conquate du monde, objeotif offi- ciel du communien% est une utopie. Le communism% exam idde, come valour spirituelle, malt, lui aussi, ass chanom de maces et c'est our Co terrain qu'il a remporti sea premieres viotoi- roil qui ont ete, an mtmo tempo, des Wailes, oar c'est juellbent l'application pro. tique du communism? qui en a fait resaortir le ?erecter? tyrannique, aveo lease- re 0011113 C01186qUelltte? Le trotskleme even iti une tentative de rendre au communism? son oaractire international; cotta tentative a ocmpletement ichoue at Staline s'est vu obligi de donner une certain? satisfaction aux sentiments nationaux en orient le patrio- tism mvidtique et en glorifiant is grandeur at les traditions historiques du peuple rusae. Maio, si en-DHSS is patriotiame sovidtique se oanfond aveo is nos- tionaliame mese, 11 leen est pas de atm dans les autres pays, oh existe dgele- sent un ntitiamitirite AlkotteiVeki ,? , '67 168183.3 nrseur2P:tie Pesqu' true eassu-tin- nisme. .3. L Soyle:ts av e o4" App cteleme IMRE/PHriii o49-2V td - - uux dans er n mmuu to ranee a l' gard de leurs viassoux 24t-alli4s dloOladfit. /la te Vont pas fait, cc qui a mane la dissidence you- *gc.0.64'14 'et lroppositlan:T4,.0Dindit en Pologne, en Bulgarie, on Tchdcoelovequie et 4enanidfiati en Prunce. 'fl eStdonc inceintestable que le bolchevlsne russe perd constamment de son prttAge au prof ii: des.communistes nationsux; in famous? "discipline de far" pr? co9&415idt!teriiire, esansnsse de diSparattro. Les homes, que Moscou a plao4 *-11,8tFicii:dtins'Is"pays vassaup416euvent essayer encore des methodes usdes de 4641*ECeele1.**.apOtaagliares; ces precedes ne trempent plus personne et na 'frith spi les halaeS entre les differentes tendances parmiles communistes 1 PidA1466-poeiltien que les ceimmUnistes predisait au monde "capitaliste" sem- ains frapper le communiismo Ce que les puissances occidentales, me- naptiOraahikluT 'pas sa faire, grace k la myopie, h la couardise lElgignOrefibiciclut, chefs: la lutte contra le communism, ce IOVIRihdleaTbit!eatne:le rdustit inconsci4mment. Nulle part les communistes no tiRA4Ftriatige desitennords at Massacres coo ils le sent par Moscou derriere le Ride* raii 'tnjaour vimidras,et il ;West peut-atre pas si loin, oz un nouveau ThCiiirdor Id ira AO cc bouillogirtment et le Pere dew Peuples se souviendra alors 4riri''ScKde r r, ? ENTRE DORIENT ET L'OCCIDENT tz Yik3 mce.ktrdittl Le couvrrnonent Caption, qui jouc un rOle de plus en plus marquant dans le n,nd, arabe, tr.:yank on ee Lament en vue d'unir lc Croissant h is Croix pour luttf,r centre le crmunicnc athe. C'est en effet le cepr4sentant egyptien aupres du Saint-Si6ge qui a ouvert los negeciations se rapportant h un tel objet. Au Va- tican, on assure que le Souverd.n Pontife, qui a affirm plusieurs reprises son hostilites aux r(gines persCcuteurs de in spiritualite religieuse quelle qu'elle soft, n'a pas repousse sea propositions hardios; il no s'cst toutefois pas pronon- oe on lcur fuvcur. Elks n'en coat pas mains interessantes eh expriment le senti- nen+ que, dcvant lo materialism nivtleur, l'advervsaire dolt choisir au-dei h des rivrlites de nations, dc race cu de confession, un facteur commun d'unification qu'il no pout trouv(r que dans l'esprit religieux. Le novIc nusulnan serait d'autant plus dispose h suivre cette vole que 1PURSS l'a decu. Apres avoir paru encourager, dans les Republiques sovietiques h popu- lation mululnane, los libertCs coraniques, Moscou a pris centre cues des mesures rLstrictives. L'eveil a ete donne ii y a pen de temps par uno causerie de ?erec- ters ethno-thologique prononcee au micro de Rncro- oscou. L'ornteur y fletris- salt le Coran, l'aceussit d'entretenir in haine entre nations et de justifier l'exploitation de l'homme par l'homme nu mepris des grands lieux communs du mar- xisno. Un texto do Lenin? etait memo opportunement exhume pour mieux demontrer la malfaisance de la doctrine de Mahoeet. Les obeervateurs occidentaux,en liai- son avec les Clements musuleans des confine sovietiques, rapportent maintenant qu'apres les entreprises de dechristinni-ation, des campagnes antimusulmanes ont lances dans les Republiques sovit:tiques d'Asie centrale. La Republique turk- meno permit atro l'cbjet de in vigilance pnrticuliere de Moscou. La recolte du cc,ton y vent Ct accomplie dans de nediocres conditions due h is mauvaise volon- te du peuple, in Republique turkmene n'n en l'autorisation de celebrer l'anniver- saire de se fondation qu'un neis spree in date habituelle. On a aussi releve la trace de troubles dans l'Ouzbekistan. Dans le Tadjikistnn, republique "cotonnie- re" elle aussi, in propagande sovietique s'est livree h un eloge hyperbolique du peuple tadjik. On salt quo, scion in coutume de is presse des Soviets, ces propos dithyrambiques dissimulent souvent de graves nnlentendus et couvrent les plaintes des populations malmenCes. Les mesures prises centres les connunautes nusulnanc: sovietiques sont inter- pr4tges come l'expr)ssion de cot esprit centralisateur qui, pousse en URSS jusqu'h l'absurde, me pent tokirer l'existence de ninorites mues par une autre foi que celle promulguee par le Kremlin. Cleat pourquoi, recemment encore, des communau- t4s juives ont et6, en URSS, deportees vors lcs regions polaires. Ce n'est pas la premiere fois que le gouvernenent eoviLtinua z ? tpositions k KoriktotzleRbeftteapemaQ0?19413.2nakPRPVT9rAS kta365.6a0Pre; parmi les popu- lations juives de RUBSiO meridional?, le souvenir de la deportation des rabbins Approved For Release 2005/04/22 : CIA-RDP83-00415R004700050002-2 d'Odessa et de leurs fideles les plus fervents. Cette raurgnce du pogrom n'a pas ete sans exercer d' influence our oertains milieux aux Etats-Unie, oU l'element Israelite, assez longtemps favorable h Ma- cau, est preponderant? Les secioes =ernes en Russie our les communautis rude- les et religiauses ont dissipe bien des illusions. Si une large part de l'opinion americaine demoure favorable h "la drtle de paix", on pout discerner, parmi les hommes "en place", une certaine tendanoe belliciste engendree par la certitude que toute negociation avec MESS no pout ttre qu'un march e de dupes et que le temps no travaille que pour Stalino. Un tel sentiment se trouve confirme par plusieurs rapports qui, parvenus h Washington, font etat du developpenent de 1' aviation sovietique de bombardment, et surtout de combat. Or los experts estiment que, dans la construction aeronaut- tique, les progres sont si rapides que, si l'URSS multiplio si promptement le nom- bre des appareils, ce no serait pas pour les laisser devenir pirimes sous les han- gars, male au contraire dans le dessein de sPen servir h bref delai. On est aussi conceit= quo lea laboratoires sovietiques poursuivent sans reap. che lours travaux "atomiques". Enf in, on a pu rolever en Russie les timoignages d'un exode des entreprises industrielles lourdes vers les r4gions orientales aura- liennes et siberiennea. .Ii n'est pas impossible, croit-on au Pentagon?, qu'ayant affermi lour entente avec la Chine de Mao-Tse Toung, les Sovietiques no orient un bloc industrial asiatique peu vuln6rable et oU les eohanges de matieres pre:nib- res et de main-d'oeuvre seraiont faciles. Ces faits n'ont pas encore eta rendue assez publics, aux Btats-Unis, pour mo- difier la tendanoe populaire an pacifiers. Vest done dans les milieux inform% que la reaction est la plus vivo. On commence h s'y alarmer de l'attitude legbre, au criminelIe, prise par oertains representants du monde scientifique, attitude dont les consequences peuvent ttre redoutables. Apres les declarations du Dr Fuchs, cellos du professeur Einstein sent venues aggraver eette tendance. On rap- polio maintenant l'action douteuse d'un Joliot-Curie on France. Recements en Angleterre, le candidat communist? oppose h M.Bevin a beneficie du soutien d'un savant eminent, le professeur Birnal. Ainsi rassembles, et nous no citons que les plus edifiants, cos faits revelent los ravages causes dans l'esprit de person- nalites qui, souvent detournees des realites politiques par l'elevation de leurs travaux, se placent inconsiderereutdans is camp de l'URSS trop encline h exploi- ter leur credulite. C' est vraiment dans do tele cas quo la legendaire distraction des savants deviant perilleuse. Rappelons que la manoeuvre sovietique lanode sous lo vocable do la lutte pour la paix, et qui a entratni un grand nombre d'egards, n'est qu'un des thlemea definis par le Kominform h la derniere reunion qu'il a te- nue au moist de novadbre en Hongrie. A la conduite imprudente de certaines peroonnalites savantes d'Occident s'op- pose cello des homes de science =sees, qui sont tous terms au secret le plus ri- goureux. Sans mtme parler des travaux de nature strategique, des recherches de caractbre th4rapeutiques dont les resultats seraient bienfaisants pour l'humenite 'entiere, ne peuvent franchir les frontieres de l'URSS. Ainsi en a-t-il Ste, et en est-il encore de ce qui concern? la regenerescence cellulaire, metier? dans lu- quelle les savants russes ontobtenus de remarquables resultats. A la complicite souvent inconscionte que l'URSS rencontre h loetranger, il taut joindre l'oeuvre de seta agents specialises. On a la certitude, dans les ser- vices de contre-esplonnage aariceinsi qu'un caste plan de sabotage est mis en pia,- ce aux Etats-Unis. Ansel llattention du F.B.I. (Federal Bureau of Investigation) s'est-elle portee, depute wave temps, sur l'aviation militaire oU les accidenks deviennent de plus en plus frequents. En quelques joure, plusieurs appareils se sont enflames en col ou se sont ciorases an sol. Un acion transportant des dome. ments atomiques s'est abattu au Nouveau Mexique, un B-36 s'est perdu en mar, le B.29 qui le recherchait s'est ecrase au sol, un hydravion a 4t4 victim du mime sort, at tout recement un avion militaire a peri h Los Angeles. 4. Approved For Release 2005/04/22 : CIA-RDP83-00415R004700050002-2 Approved For Release 2005/04/22 : CIA-RDP83-00415R004700050002-2 tote-ire PETITE HISTOIRE DU KOMINTERN LkaNSUIEMECONGRES. Un grave evemement s'etait produit spree le IVeme Congres du !Comintern, Lent- no son creoteur et son animateur, keit mort, ronge par les treponemes, le 21 Jan- vier 1924, sans avoir pris de mesures pour assurer sa succession. Il s'en &bait suivi une lutte &pre entre les candidate au pouvoirs Staline, secretaire general du parti, semblait avolr toutes les chances, male il se heurtait h l'opposition de droite et de gauche, dont les principaux chefs etaient Doukharine et Trotaki. No se sentant pas encore assez fort pour vonir h bout, par sea propres moyena, de cette opposition, qui jouissait de grandes sympathies parmi lea membres du Par- tip Stalino resolut de soumettre se different au lame Congres du Komintern, dans la certitude cloy remporter une victoire definitive sur see adversaires. Ce Congres out lieu h Moscou du 17 juin au 8 juillet, en presenoe de 510 d614- guest anvoyes par 164 group:cents communistes de 49 pays. Les discussions se concentrerent sur plusieurs points dont les principaux, presentee par Staline ()talent les suivants. Premierement Staline admettait quo is situation dans le monde capitaliste s'etait provisoirement stabilise et qu'il fallait attendre et durer jusqu'h l'arriv6e d'un ev6nement inevitable, mats dont la nature &telt pour lo moment imprevisible, qui permettrait de reprendre is mar- che vers is r6volution mondiale. Pour pouvoir durer, il fallait consolider is situation interieure on combattant l'influence croissant? des nouveaux elements capitalistes qui pourraient essayer de jauer in rale politique. Le soul moyen de parer h ce danger kat, selon Staline, do proceder resolument k is construo- tion du socialism? en URSS. De lh,la fameuse phrase de 10"edification du socia- liens dans in soul pays", conception qui fut farouchement combattus par les "gau- chistes" et les "droitiers". Le second point pr6sente par Staline decoulait du premier. Pour proceder k l'edification du socialism? on URSS il fallait avoir des cadres sere, il fallait don? proc4der h une e*ration des range du parti communiste de l'URSS et partant, comme tons les pertia communistes du monde entier sont solidairea de tons les au- tres partis communistes. Cette manoeuvre permettait h Staline non seulement de prendre bien en main le P.C. de l'URSS, male 6galement de trier de telle fagon les P.C. etrangers quo souls see partisans resteraient en place. En faisant siennes les propositions de Staline, le Congres adopts k l'unani- mite des resolutiono adequates et confirms les decisions favorables k Staline, du 1III0 Congres du Parti Communiate de l'URSS. Ce vote du Komintern sonna le glas des derniers vestigee doegalite entre les diversea sections de l' Internationale. Grace h sea hommes que Staline eut soin de placer h is tate des partis Strangers, il les prit fermement en main at les re- duislt h l'etat de simples executants de sea volontea. C'est h partir du Vies Congres quo le Komintern prit as forme definitive celle d'une organisation auz ordres de Moscou, dont les'membres n'ont plus 1). raisonner, male simplemsnt ezioum ter les ordres qui lour viennent du Kremlin. A cate de cos questions principales, on die cuts sur les moyens propree is biter is destruction finale du monde capitaliate. Dee instructions minutieusca furent redigees concernant is propagande h l'armee, les graves, &elutes, etc. En oe qui concerne is question coloniale, in fait tree significetif se produi- sit au cours du Congress Un debut cut lieu entre les representants dee partle oommunistes hollandais et celui doe Incles mierlandaiaes qui se termina par une Nor- te &accord entre les deux partia concernant le travail ?pawn. C'etait is pre- mietartolaectiftenAketaasha2n501020A*4-14t666430414=0117406SO4tie2entre lee Pim" tie cothennistes mItropolitaina et coloniaux qui devint un des dogma de is poll. tique ccloniale du Kamintern, repris par is suite par he Kominforn. tn. Approved For Release 2005/AMMILMS24.15R004700050002-2 La nem csFrig est lisu da rs lidalet se les septeare Ifitt i illesssa in& man do PI= dalleggss reatiallio tympanists eassaistes i.,, piggia. rdeepitalent leg tits des travels da Mee Compass la ailtilW dart. salt it la *eine da Mom CceignineZ le 25 joint* l9351 atalmestinee da is prewar= ft Plateneatiganle Cicisasiste gal a fit& ilaiseri ems la es point de sae de l'idatodze naadiale, easaists dais le telt 9011 a es. argotic& du comrade Staling% Coast an ettet come de so etsgres tersat eseggible is pregame anal. tit da Irmintern et Deg stniantss yid restareat lassables joespese norm! de la *dissolution" du lIcalatern. VitsPrit dans IscPs1 est cow le protresse reesurt elaizeneat du tett qaall as Unitise par lee pezmles guliggies Urdu' e du Ilmiteste do 1?14* oannanistem ne s'abasaint pas I digaireler lairs epialme St lows pre. "Jets. Ile proclanint auvertamet tee is buts ns pelmet Ur, attelate gni spar le renversement violist de test ardre social traditimael.* ague lee classes dirigerarteg trecblent I laidie donne rdeolution eannstaak. wise prolitairee Wont rien I peed? gee laws chains*. En ant Ink nand. 17 isp. signer. oProlitalres de tons lee pegs, gasses-yam la Encore une foie is monde 0171118Z itait avert' et encore use Mg eat avartie.. senent no servait I rim. Comae artisans principal': de be riyolutica mcsdielas is piogrewis magidirsit "les travailleurs die pays capitalistes et lea glasses dos peoples coloalagete almae per le capital tranger." Dans le ohapitre intitule "Les aches essentielles de is stratitie et dela tactique comunistesa sant exposdes lee principales consignee paar lee pertig ma- munistes dee pays capitalistes, of ee en tomes antenatal Parti Communists dolt, pour accouplir as 'ache historique-eonquirir is die. "tature prolettarienne paursuivre et atteindre d'abord les fins atrat4tiqueg sai "vantess Twagner h son influence la ..-1....-222,Lsjirm (sou1ign4 dans le tex. "te, NDLR) .y compris les ouvriareset in jeunesse ouvrilie; Il est, I est Wet, "neoessaire d' assurer 1' influence decisive du Parti Communist? sur les Tastes or- "ganisations de masses du proletariat (Soviets, syndicate, coatis d'entreprises, "cooperatives, organisations sportives, culturelles, etc.). Il Laporte surtouts "pour gagaer in majorite du proletariat, de conquerir les c4a (souligne "dans be texte, NDLR), veritables organisations de masses e a deaae ?wrier., "lies I in butte quotidienne. Le travail dans les syndicate rdaotionnaires, "qu'il fent savoir grigner habilement, l'acquisition dela =fiance des larges "masses de syndiquesp le remplacement des dirl-eante reforedstes de ass syndicate, "constituent l'une des taches les plus importantes de in period? preparatoire.6 "La conquate de in dictature du proletariat suppose egalement l'hegemonie du "proletariat our de grandee couches des masses laborieues(souligne dans le tax- "te, NDLR). Le Parti Communiste dolt, dans ce but, gagner I son influence les "masses de in population pauvre des villes et des campagnes, les couches inferieu- "res des intelleotuals, les "petits gone" en un mot, o'eet-li-dire is population "petite bourgeoise en general. L'action tendant I assurer l'influenoe du Pesti "sur les paysans a une inportanoe particuliers. Le Parti Cosnuniste dolt pawn- "rer l'appui complet des elements les plus ;trochee du proletariat dans les oam- "pagnest ouvriers agricolos et pavans psuvres. La ndoessite s'impose done d'or- "ganiser come tele lee ouvriere agricoles, de les aper per toms les =yens "dans law butte centre in bourgeoisie rural? et de poursuivre une action inergi- "que parmi les petits moans et las payeana parcellaires. La Politique du Par? "ti Casawaiste dolt s'efforcer de neutraliser les paysans moyens (dans les psys "oapdtalistes thivelopp4s). L'accomplissement de ces diverse. aches par 14 Iwo- "letariato devenu be representant des interats du peuple antler et le guide des "grandee masses populaires dans oette butte centre l'oppression du capital finan- "cier, eat in condition prealable doessaire d'une rivolvtion oonmuniets viotorieu- " " 80. En cte qui concerns les partis corrannistes dans les pays ooloniaux, le program- me s'exprine on tenses advents: 'La butte revolutionnaire dans les solonieg, les sent-aolgnies et Ago =di- "pendants (soulignd dans be texte, NDLR) constitute, du point de vue de is sflooratealeng gekttigt2igues de lanter- . 0 te te 540815171.114r5ocquiter sous les drape= de la - 7. Approved For Release 2005/04/22 : CIA-RDP83-00415R004700050002-2 "revolution, des plus grandee massea de la claase ouvriere et des means des oo- conquete impossible sans me areas collaboration entre be proletariat "dos nations oppreseives et les masses laborieuses dans nations ooprisges." 'Tout en organisant la revolution centre l'imperialisme, sous le drapeau de be "dictature du proletariat, dans les pulesances ditee l'Internatio- "nale communiste eoutient toute resistance h la violence imperialists, dane les cc- "lonies, dans les semi-colonies et dans les pays dependants (example l'AmArique "latine); elle combat par la propagande toutes les varidtes de chauvinism?, "tons les precedes imp6rialistes emplopis h llegard des races et des peuplee sub- "Jugues, grands et petits (attitude h regard des negres, "de la main d'oeuvre *puma", antisemitisme, etc.); elle sentient la butte de cos rules et de me peu- "pies oontre la bourgeoisie des nations oppressivee. L'Uternationale ocesmuniste "combat surtout avec energie le chauvinism dos grandee puidaances prtiche tent per "la bourgeoisie imperialist? qua par son agenee social-democrate, be XI? Interns- "timid?, elle oppose sans mese h le pratique de la bourgeoisie imperialists eel. "le de l'Union sovidtique qui a an etablir des relations fraternelles entre des "pcuples haux en droits." "Lee Partie comdunistes doivent, dans les pays de l'imnerialiame (souligne dans "le texte, NDLR), vonir systematiquement en aide aux mouvements revolutionnaires "emencipateurs des colonies et de facen generale aux mouvemente dee nationalites "opprimeee. Le devoir do preter h cee mouvements be concours be plus actif in- "combe on premier lieu aux ouvriers du pays dont la nation opprimee depend politi. "quement, 6conomiquement ou financierement. Los Portia communistes doivent re-. "connattre hautement be droit de separation des colonies et preconiser oette sepe- "ration, c'est-h-dire l'independanoe des colonies envers l'Etat imperialists. Ile "doivent reconnaltre be droit de defense armee dos colonies centre l'impgrialisme "(droit h 1' insurrection et h la guerre revolutionnaire) et prdooniser et appnyer "dnergiquement cette butte par tons les moyens." Le role de l'URSS dans le mouvement revolutionnaire mondial it defini de be Non suivantes "Pays de la dictature du proletariat et de l'edification du aocialisme, pays "dee immenses conquttes de la claaae ouvri/re, de l'union des ouvriers et des pay- "sans et d'une nouvelle culture en marche sous le drapeau du marxieme, l'URSS de- "vient nticessairemerkt la base du mouvement universel des classes opprimees, be "foyer de be revolution internationale, le facteur be plus grand de l'hiatoire du "monde." "Le proletariat de tons les pays trouve pour la preuiere foie dane MASS use "veritable patriot et les mouvements coloniaux un puissant centre d'attaction." Cee theses generales furent accompagnees par des instructions tree minutieuses concernant l'organisation du travail des partis communistes dans divers pays, con- tinents et parties du monde. Aucun detail ne fut oublie. Nous no trouvons pas utile de reproduire d'autres textes. Ceux quo nous citons suffisent amplement pour prauver qu'aujeurd'hui encore les partis communistsa du monde entier suivent les consignee qui leur out ete donnees il y a 20 one. Ce fait soul suffit pour power, si preuve lb fallait, quo be dissolution du 'Comintern jamais t4 en- tre chose qu'une comedic', at quo be but poursuivi par les communistes n'a Jamie dtd anti's chose quo la domination mondiale. La vPRAVDA0 l'a d'ailleurs clairessent exprime dans un drticle paru dens le No du 9 septembre 1928, consacre au programme du Eominternt 'Notre but final est be communieme mondial; notre esprit codbattif est din.. vera la Revolution Mondiale et vers la conquate du pouvoir sur use echelle ainternationole - la dictature du prolkariat Mondial "Ouvertement notre programme jette un den de guerre jusqu'h la mort an mon.. "de bourgeois entier. Les Corrunistes uPont aucune raison pour cacher lours buts. "Nos buts finals et les doyens pour atteindre ces buts ainsi que notre stratAgle "et notre tactique scat clairement presentee an monde sutler dowpotrelregrapas." , Approved For Release 2005/04/22 : CIA-RDP83-00415R004700050002-2 Appro 4/22 : CIAVP83-00415R004700050002-2 I I3 - 114 FORRMitg- 49:S 6t:14RAL4-5 LES AVEUX D'UN EX-COMUNISTE ITALIEN e. La revue italienne "COMUNITO, dirigeo per Adriano a rdoemment publie un article d'Ignasio Silone (Mine sortie de sfirete") qui fait partie d'un volume intituld THE GOD THAT ?AI- LED" ("Le Dieu qui a failli") auquel ont oollabord, non seuleuent Silone, male aussi Andrd Gide, Stephen Spender Louis Fisher, Richard Wright at Arthur Koestler. Ce livre, qui paraitra pro- chainement en traduction italienne aux edition' de "CONDNITA", !mitre co qu'a ete - et ce que sera plus encore dans un proche avonir - la cries de millione-de oommunistee de bonne foi qui reviendront h la liberte, de ame qu'y sent revenue Silone, Koest- ler et tent d'autres. Nous remise= la partie la plum intdresean- to de l'importante etude de Silone. Ainsi quo nos leoteurs pour- ront e'en aperoevoir, cet ex-commudiste h is sons de l'humaur, oe qui donne h see aveux une savour partiouliere. D'Internationalelragguniste. Tons lea sacrifices eitaient les bienvenus; c'etait une contribution personnel- le que nous devions faire au "prix du raohat commun". Qu'on sache bien quo les liens qui nous unissaient on parti etaient touj ours plus solides, non pas malgre lee dangers et les sacrifices qu'ils comportaient, male en raison memo de ces dan- gers et de cos sacrifices. Ceci expliquait ousel l'attrait du oommunisme pour certaines categories de jeunes. Aujourdskrui encore, oeux qui pensent arraoher au communisme les jeunes on les invitant h jouer au billard dans les salles bien chauffees, portent d'une idee fausse, no font done pas s'etonner gee les premieres crises politiques qui ont frap- pe l'Internationale Communiote m'aient laisse plut8t indifferent. Lour origins se trcuvait dans le fait que les principaux partis membres de la nouvelle Inter- nationale - mtme apres ].'acceptation formelle des vingt et une conditions diatees par Lenin? pour toutos les admissions - etaient loin d'Atre homogenes. Ile avaient en oomman l'opposition h. la guerre dito imperialiste, ainei gee la critique des conceptions reformistes do la Dewderao Internationale; mail; pour le.reste lie re- fldtaient, bion au mall l'inegalite du devoloppement de ohaoun d'entre eux. Aus- si les divergenoes 6talent-011es considerablea entre he bolchevisme qui s'etait forme dans un milieu prive do toute liberte politique et les groupes de la gauohe socialiete deo pays occidentaux. C'est pour cela que l'histoire de l'Internatio- nale Communiste fut une histoire de scissions, ,une histoire d'intrigues et d'abus do pouvoir de in part du groupe dirigeant sovietique centre tante manifestation independent? des autres partie affilies. Lee une epees les entree, furent pen k peu centraints h rompre avec l'Internationale Communist? les caurants les plus lids aux traditions parlementairee(Frossard), les groupee lee plus respectueux de la legalite, ceux qui stindignaient devant toute aventure aputschiste" (Paul Levi), lee elements libertaires qui se faisaient dee illusions our la ddmooratie sovietique (Roland-Holst); les syndioalistes r6volutionnaires opposds k la sou- mission bureauoratique des syndicate au parti oommumiste (Pierre Monett., Andres Win), les groupes los moins disposes h rompre toute collaboration avec les masses social-democrates (Brandlor, Bringclf, Tasoa), et Vex-tram-gauche qui ne pouvalt supporter les evolutions opportenistes (Bordiga, Ruth Fischer, Boris Souvarine). Coo crises interieures naissaient at se developpaient dans une sphbre eloignee de cello dans laquolle je me trouvals engage; aussi n'y fus-je pas entrain& De cola, je no me vente rellement aujourd'hui, au contraire; male je cherehe me k ibitTatcaitebr Rketwitateavergine AVAILIVEPS3c4oiramockineseckreamirs croiseante e 1"Internationale Communist? moinspirait de be repulsion et du digoet; male il 7 avait meal valves motifs puiesants qui m'amenaient h ajourner toute rupture; 9. 4t4utentaurifaUstwittoefib841ail:CadaWatOadtAIRQQAPIA08504104n2ison, l'inexis- tones en Italie de toute autro force antifasoiste rganisde, la rapids ddoadenee politique et morale meal dans certains cas, d'un grand mare de cease qui s'dtaient dAjh Alolgnds du oommunieme, enfinloillusion que ravels d'un assalnissement de l'Internatlonale graft h l'aide du pradtariat occidental dans lodventualit4 donne arise intdrieure du rdglme sovidtlque. WilaPaliZIAILAWILAAare aciviftlau0A. Do 1921 h 1927, rem Slunienre foie Po:occasion de ue rendre k Nose= pour participer, en qualitd de menbre de ddldgations communistee itallennes, h quelques congas at h quelques Minions de Ce qui me frappe le plus ?hes les dirigeants sevidtiqmas mAme ghee certaines personnalltde vdritablement exception- nelles telles qua LdnIne et 7rotski - ce Put rim:almond absolue ot ils se tiro*. vnient de disouter loyalement les opinions opposdes aux lours. Lea adversairs, par le ample fait voil osait oontredire, dtait pbur eux un opportunists on no parfols un trditra at un vox*. Pour les dirigeants sovidtiques, un adverealp. re de bonne tot est une chose incencepable. Qualm aberration inconpoiente, de is part de poldnletes se disant madrialistee at rationalistes que d'affirmer en des termee ausei absolue is prIziautd de is morelitd our lointelligenee I On a justement fait observer que, pour retrouver une protrention analogue il taut remon- ter aux =tens probe de 1?Inquisition contra les hArdtiques. En 1922, au moment .oh je qulttais Mbsoou, Alexandra Kollontai me dit en plaisantants'"Si per hasard tu lie dans lee journaux que Unite mon fait arrAter parce que Joel vold les eoup verte'd'argent du Kremlin, cola veudra dire tout simplement que Je ne suis pas tout h fait doaccord avec lui our quelque petit problAme de is politique agrico- le ou industriellee. Alexandra Kollontai avait aoquis en Occident le sons de loto. roast et ale no Oen sorvait que lorequoelle causait avec) les Occidentaux. Nab h ootte dpoque ddjh dans les anndes fotbrilcs de is aviation du nouveau rdglme, loreque is nouvelle orthodoxie no Often pas encore emparde de toute is vie calf turelle, comma il nous Atait diffiaile, mAme h nous communistes occidentaux, de nous entendre aveo un diriguant'eoVidtique our les questions les plus simples at los 1310 clairos I Comae ii tait difficile, je no die pas de nous trcuver &so.. cord, male name de nous comprendre, de dialoguer our le sons qu'ftait le mot de libertd pour.un home de l'Occident? mAme pour un ouvrier. Jo mo rappelle quoun Jour Jo leefforgai pendant plusieurs houres de l'expliquer h une des dirigeantes de is mason doEditiane doEtat of in Tem moins elle rougit de loatmosybers timidation et de prostration h laquelle dtaiont smuts les derivains sovidtiques. Elles ne rdussissait pas h comprendre co que Jo voulaie dire. Peasayai de prd- oiser. "La libertd, hut dis-Jel coast is possibilitd do douter, is possibilitd de se tromper, is possibilitd de chercher et de faire des expAriences is possi- bilitd de dire non h toute autorltd littdraire, artistique, philosophiques gleam, sooiale et mime politique.- Maio cola, murmura touts hourifiie, ?att. Amineefe fonctionnaire de is vie Oulturelle sovidtique? cola, coast is contre.ri- volution." Puts olle ajoutal pour prendre our moi une petite reianohes Mous sommes heureux de nopas avoir votte libertd, mete en dehange nous avons lee sans- tons," Et oommeje lui faisais observer quo l'expression "en iohange" dtait d4- nude de seni "la libertd nodtent pee une merchandise dIdehengs" at quo, vent aux sanatoria, Pen avails ddjh vu dans doautres pays, elle ne rit au nes." Vous voules vous moques de moi", me dit-elle. Et je fun tellement frappd far sa can- dour que je noosal plui is controdire. L,attiMk #"1414013. Loma de mos meilleurs amis, le chef du Komsomol, Laser Chatatio me confialt un soir toute is tristesse qu'il dprouvait h Atre nd trop tard et h envois parti- oipd ni h is RAvolutIon do 1905 ni a cello de 1917. 'Des Rdvolutions' lid dIsals- je pour le consoler, 11y en auta-encore. On aura toujours besoin derdvolutions me en }tussle." Novo nous trouvione sur in Place Rouge, non loin du mongol& de Ldnine. "Des rdvolutions do quille sorte ? MO demandait41. It ocaiblen de tamps faudra-t-il ?MOTO ettendre ? "Jo mi montral alors le soma& qql, en es temps, dtait encore en bois, efdevOnt lequel nous voylems cheque jog defiler de lentos et interminables processions de peuvros means =hellions. 'Jo sup.. P0.0, lid die-je que tu aims Untie. Tu dole done admettre que co mita super - MU.= de as natie eat we offense h sa mdmoire, VG CP014 Me bouts pour 111 Til"" le rdvolationnaire.00mme Mbomou. Bref, je lui proposal de nous procurer-quel- ques Wens doessence at d'exdouter pour notre emapte une "petite revolution" en 411BINSAissiorktrIMPSENOMNERP4 IR15148'11994q9KkM7ftOvibglirs Pla gag/ accepternit MI proposition; qu au mo en t. Non purrs act, au oontraire? *Isla =tribune:it pile at fus prim doun fort trembleasent. 10. no prin ensuite de no plus lui ApprekiWellatOteNgett22005041gUtp ANMORAM4474RANNAP2A2surtout de no pea recherch6 come compile? de Zinoviev, Chataki se tua on se jetent du cinquiano etage de se mason). L'histoire de l'Internationale Comuniste n'est pas facile h foire. Comment distinguer entre ce qui est vain et co qui cat essential dans lea discussions in- terminables de sea congr5s et de aes reunions ? Que faut-il abandonner dans les archives h la critique des rats, et que taut-il recommender aux titres intelligent@ qui desirent comprendre ? je me sauraia le dire. Ce que no memoire mooffre aveo insistence pourrsit no sembler quo bizarre h certains. Jo noel aucune difficult6 h admettre quo la sensibilite me coincide pas toujoura avec le discernement. Un jour, dans une commission speciale de l'Executif, on discutait l'ultimatum pase par la Commission Centrale des Trade Unions anglaises h sea sections locales, ul- tLaatum lour interdisant, sous ;eine d'exclusion, d'adherer aultouvement =inert- taire dirige par les communistea. Le representant du parti communiste anglais expose les gra7es inconvenienta du dilemne qui etait ainsi posel accepter cletait prononcer la dissolution du nnuvement ninoritaire; refuser, c'etait decider quo les minoritaires sortiraient lies Trade Unions. Le delegue sovietique Piatnitski fit alors une proposition qui lui paraissait aussi natuelle quo l'oeuf de Colomb. "Les sections, dit-il, n'ont qu'a declarer qu'elles se soutettent h la r4gle qu'on leur impose et a faire, en pratique, exact orient le contraire." Le oommuniste an- glais l'interrompit. "Mais co serait un mensonge s'ecria-t-il. Un ?at de rire retentissant salua cette naive objection, un eclat de rire interminable dont les sombres bureaux de ',Internationale Communiste n'avaient jamais oertainement entendu le pared.", un ?at de rite qui se propagea rapidement done *emu tout entier, oar la reponse si conique et Si incroyable de l'Anglais fut immediatement telephonee h Staline at aux bureaux les plus inportants de ',Etat, provoquent par- tout oil elle arrivait de nouvelles vagues d'hilarite. Jo medisralorsque, pour juger un regime, il est tree Important de savoir de quoi ce regime nt. tine adanoele l'Executif. En dehors des conflits int6rieurs derivant de son caractere heterogene, l'In- ternationale Commtniste souffrait du fait quo toutes les diffidultes eprouvees par ',Etat sovitique se reporcutaient immediatenent dans son sein. Apree la mort de Lenine, U apparut clairement quo l'Etat sovietique nqchappait pas k ce. qui semble gtre le, fatalite de toutes les dictatureas le retrecissement gradual et ineluctable de la sphere de ?aux qui participent h la direction et au oontr8le du pauvoir politique. Le parti communiste russe, qui avait supprime tous les par- tis concurrenta, et qui avait aboli toute possibilite de discussion Bur la poli- tique generale dans lea assembleea aovietiques, tomba lui-mame sons un regime d'exoeption; la volont6 politique de see inscrits Put rapidement remplaode par cello de l'appareil. A partir de ce moment, toute divergence d'opinion dans le groupe dirigeant dovait fatalement aboutir h l'aneantissement physique des mino- rites. La revolution, qui avait aneanti sea ennemis, commenca a cleverer see en- fants. Les dieux avalent soif, et Us no connurent plus de trays. A mole de mai 1927, je pria part avec Togliatti, come representant du Part/ Communist? Itaijen, h une session extraordinaire de l'Executif elargi de l'Inter- nationale Communiste. Togliatti partit de Paris, oU U dirigeait alone le secre- tariat politique du Parti; noi je vins d'Italie oU je dirigeais l'organisation interieure. Nous nous rencontremes h Berlin et, de lit, nous fines route ensemble Vera M030014 La reunion avait 6t6 organise, en apparenoe, pour qu'on delibirlt d'urgence'sur les directives h dormer aux partia communistea dans la lutte "oontre l'iminente guerre imperialiste"; en realite, il s'agissait de commencer la ilj. quidation" de Trotzki et de Zinoviev qui, alone etaient encore membres de l'E24. cutif International. Comae toujours pour eviter des surprises, les s?ces p14- niares dtaient pr6c6d6es - et prdpere'es dons tons lours details - par le (ou commission des anciens), forme des chefs des delegations les plue ins. portantes. Togliatti insista pour quo je l'accompagne dans (les seances restreinp. tea auxquellee, r4gulierenent, il avait soul le droit de partioiper pour la dill,- gation italienne male; priiinyant justement lea complications qui allaient surgir, preferait avoir l'appul du representant de l'organisation clandestIrpe. Lors de la premiere s?ce h laquelle nous priMes part, j'eus l'impression quo nous etione arrives trop tard. Nous nnus trouvions dans un petit bureau du oil- ge de l' Internationale Communists; la s?ce etait preeidee per l'Allemand Ernst 'Milne= qui donna imm6dintement lecture d'un projet de resolution contre Trotski, ME13 Pr?jet j devait gtre present6 en sianoe pleniere. Ce projert condeonatt en ten.. ruassfY6tOr-itirellAexT-R5ceptP18Ponn444"kei, it?64cet141"66te siana:3141duiqueugariaggzsitdu Parti U. ApriznadNetetiiialeszetabi?404inxitARDUKTin1170RONMORgazine et manouilaki. IlLitainataraafil? Lorsque Thalmann cut where se lecture, il nous demanea si nous approuvione le proJet de resolution. Le Pinlandais Cttomar Kuusinen trews qu'il n'dtait pas asses violent. "Il taut dire ouvertoment, suggera-t-il quo le tezte Adresse par Trotski au Bureau Polit ique du Parti Communist? mese a un ?erecter? nettement contra revolutionnaire, et qu'il constitue la preuve evidente quo celui qui l'a earn n'a plus non de acumen avec la ?lasso ouvriere." Ce aucun des casts- tants no demandait la prole je m'excusai, apres avoir consulte Togliatti, &litre arrive: on retard et de no pas avoir euvpar consequent, la possibilitd de ;rendre oonnaissance du texta qu'il s'agissait do juger. "In vdritd, declare candidement Thalmann, nous non plus, nous he oonnaissons pas ce tezte." Jo crue quo ravels mal entendu, ot je repetai en d'eutres termes mon objection. "Il pout fort bien se faire die-jel qua le tezte de Tretzki dont il est question, soit otandamnablei male il est evident quo je ne pais lo condemner avant do l'avoir lu - Nous non prt, /*eta Thalmann, noes n'avons pas in ao tette, pas plus quo la majoritd des delegdes qui sont id i presents k l'exception des delegues rueses." ThHlmann par- lait en allemand) et see paroles 4taient traduites en russe h Stalin% et en fran- gais k deux on trois d'entre nous. La reponse, quand on me Pout traduite, me pa- rut si inoroyable quo je finis par accuser le traductour. Stalintervient. "Il est impossible, die-je au traducteur) quo Thalmann Be soit exprime ainsi. Jo to prie de me repeter mot pour no sa reponse: A oe moment Staline intervient. Il so tenait debout, sur un dos ?Ws de la sane et, dans l'assistanoe, il panels- salt &bre le seul qui et garde son clam? et sa senenite. "Le Bureau Politique du Parti, dit Staline, a estime qu'il no convenait pas de traduire et de distri- buer le message de Trotzki aux delegues de l'Executif International pence quo oe message oontient plusieurs allusions h la politique de l'Etat sovietique en Chi- ne." Le texte mysterieux fut plus tard pane h l'etranger par lea twins de Trots- ki lui-meme en une brochure intitulde "PROBLEME DE LA REVOLUTION CHLIOISE"; et come chacun peut encore aujourd'hui le oonstater, il no contient aucun secret d'Etat; male ii constitue un apre requisituire contme la politiqus pratiquee h l'egard de la Chine par Staline at per l'Intornatienale ecumenist?. Dans un die- ()ours prononoe le 5 avril 1927 donut le Soviet de Moscou, Staline avait exalts en off et, Tchiang Kai Chek et confirm6 sa confiance dans le Kouomintang et cola uno semaino h poino avant la fameuse volte-faco anticommuniste du chef nationalia- te ohinois et do son parti. Les communistes furent alors brusquement cheeses du Kouomintang, et pluaieurs dizaines de millers d'ouvriers furent executes d'abord h Changbdi et, uh mois plus tend, h Wouhan. On oomprend dono quo Staline no to- nait pee h voir slouvrir un abet our son erreur de calcul, et qu'il'Oefforcait de s'abriter dorrikre la raison d'Etat. Ernst Thalmann me demanda si l'expaioa- tion de Staline me semblait suffisante. "Jo no conteste nullement, dia-jei le droit Au Bureau Politique du Part! Communiste russe h tenir secret un document, quel qu'il soit. Male je ne comprends pas qu'on puisse inviter les autree h con- demner un document inconnu." L'indignation centre moi at centre Togliatti, qui semblait approuver mee paro- les, ne connut plus alors de friday surtout chez len Finlandais &milieu at ohes quelques Bulgaros et Hongrois. "C'est uno chose incate hurlait Kuusinen, le vi- sage oramoisi, qu'ioi mem% dans la citadulle de la revolution mondialo, on doive encore acoeuillir do pareils pedia-bourgeole." pronongait les mots "petits- bourgeois" avec uns expression nia4mcment comique de mei:trio et de repugnanoe. Soul, Stalin? etait reste calm et imperturbable- "Si un soul delegue, dit-11, est oppose an projet de resolution, ce projet no doit pee Stre presentd." xi ajoup. tat "petit-Stro lea enmarades Italians ne sont-ils pas bien an courant de notre et- tuation inferieure. Jo propose de renvoyer la seance k demain et de charger quel- quiim dee aeraradeo prdeents de passer la soiree avec lee camarades italiene et de leer ezpliquer notre situation interieure." Le Bulgare Vasil Kolarov tut char.. de oette 'Mahe ingrato U now invite h venir prendre le soir une tease de the dans ea chambre h l'HOtel Lux et, sans aucun preambule, U aborda le sujet eptmeux. "Parlous clairement, noun dit-il.en souriant. Vous croyes peut-Stre quo Si lu l'adresse do Troaski ? Non je no l'ai pas lue. Doiseje voue dire toute la verit6 co toxte no ntinteresse nullement. Dole-je yens dire encore Plus? Mem si Trataki mPen orereyait secretement un exemplairei, je ma refuseral h la lire, Chore anis italiens,ii no s'agit pea Lei d'earits. Jo sale bien quo k(eingb 2bargitaitif ob2ASitrARTge5Mrases Pae dans e. Ici nous salves en to pour e pouvoir entre deux groupes 13. Approved Rafitigt461M65k34P120.rolskalifinatliansiaindalkag92da toute. ospkoe, maim n arrivalt Pa? k corlivendre pourquoi l'ouvrier sovidtique dtait antikro- ment h la moral de 7a direction de l'usine et no disposalt effectivement d'au- oun organe de ddfensa; pourquoi k est dgard, il se trouvalt dans une situation blew pdre quo dans lee pays capitalistes. La faillite dtait done plus vests que je no le ooupgonnais. 161-1111klajaalgiLma juazadasm? Pendant mon voyage de retour vera Berlin, Je ins dans les Journaux qua l'Exd- outif de 1' International Cotramdste avait infligd un blame advere k 'Trotski pour un de see dorits our les dvdnements de Chine. Jo mo roadie au aiage du parti communiste allemand, et je demandai des explications k Thalmann. "Cala eat faux, die-Je vivement., Tu sale quo le blame n'a pas dtd votd." Maio ii expliqua quo, dans les cas d'urgence, le statut de l'International autoriaait la peisiden- co h adopter n"importe quelle d4oision au nom do l'Exeoutif. On avait dono atten- du notre ddpart de Mos= pour voter, en notre nom, un texte quo nous n'avions pas approuvd. Pendant le s6jour fond de quelques jours quo Jo fie k Berlin en attendant qu'on arrangea nos faux.papiers, Jo ins dans les journaux quo les per.. tie communistec amdrioain, hoingrois et tohdcoslovaque blamalent dnergiquement la lattre de Trotzki au Bureau Politique du parti coumuniste russe. "On a done comm. muniqud enfin oe famaux texte 7 demandai-je k Thalmann.- Non, me r6pondit-11. Eels tn devraio apprendre des nOaammistes amdricains, hongrois et tohdcoslovaques ee que aignifie la discipline oommuniste." Ces closes dtaient ditea dans le plus ldger accent d'ironie, avec un sarieux lugubre oonvenant parfaitement k la ?gall- td de couchemar h laquelle ellesserapportaient. (1)- , lwrirrsTarr--"eine bosoin d'ajouter qu'en rtiponse a l'article de Silone le quotidian Gomm' ate "UNITA" a publid une "mise an point" de Tcgliattioouvrant d'injures le ren gat. UN BUDGET DE MLLE EN RGUMANIE. 111.55?M014bt -6WTiCTIL! Un de nos amia nous communique les d6tails d'un budget mensuel d'une familia moyanne de Roumanie. Cos renseignemente sent contents dans mo lettre quo notre ami a regu de Bucarest. slagit d'une fanille de deux personnes man i et femme. Les deux sent amp. ploys: le marl gagne 6.500 lei per nolo et la femme 6.000. Danes 12.500 lei, oe qui fait un revenu mensuel asses &lewd pour la Rounanie d'auJourd'hui (excep- tion faite bien entendu, des haute fonctionnaires du Parti gni sent grassemant rdtribuds). Voici on ddtail, les depenses mensuelles de la famille en questions Layer 1.000 Taxes, impAts 1.000 Eiectrioitd 600 Eau, ordures 450 Tdldphcne 500 Radio 250 Butagas 1.000 Allumettes,journaux, cigarettoi 1.250 Pdtrole, essence 500 Moyens de locamoticne,divers -1.500 500 500 -4.500 -6.000 Baron Bois Numb Narohd Natihres gresaes(autres que hale) .,.._120g00 r" Haile . Snare - 1.000 " hone de =huge . ,...,_ ,??,, ,,,,........? _ a phi -.; Totals - .75 agno Aer Pour l'ictd on dolt en ddduire Co budgetadtid inoull 5015 u iftrain de ohauffege 5.000 104 blame depense d'hOdllement, de boissan,,do emu, de distractions, etc... n a dtd prdrust Ze budget accuse ndammolns ea di- eit de 11.25C, lei par iota, qu'on =are en gOnOral par la Taste d'obJets per- sonnels. Tolle eat la situation antitrielle des personaea qui sant admises dans "le unmade travail' On pout tadleuent imaginer le scrt de mu: qui Want pas le drolt de travailler et qui reprOssatent approximativament le tiers de la App rckF6g asiD :cIA'tO91( O)T5V.1l foro. ' A rovede 2005/04/22 : CIA-RDP83-00415R004700050002-2 14. .i.-F4-1?" pisys PAR 4114- OU EN EST LIAVIATION SOVIETIQUE ? Il y a quelques ois, le file de Joseph Stalineu VassilyStaline, giniral de l'arage de l'Air, diolaralt que lea avione soviitiques volent mieux, plus haut et plus vite que les appareils trangers. s'agit le, ividement, d'un slogan L [fre et 11 y a lieu de se demander quells eat is force rdelle de -l'aviation soviitique. Cartes, sur ce sujet on eat obllgi de procider par recoupemeuts, oar les So- viets gardent jalousement le secret de leurs forces airiennes existantes et de leurs projets d'avenir. Toutefois, les diclarations de diverges personnalitia offioielles et surtout les renseignements que les aviateurs yougoslaves, hier en- core 414vee dea6coles de guerre sovititiquee, out pi reoueillir an Russie permet- tent de se fairo wie idde asses emote de oe quest l'aviation soviitique ? Nuariquement, lee forces adriennes eovietiquee sont lea plus importa;tes du monde. Elba comprennent environ 15.000 avions de premihre ligne ripartia en deux grandee catigoriee correspondent h un schima qui ne differe pas sensiblement de l'organisation dee autres armies de l'Air. Une premiere partie comprend l'aviation taotive qui se subdivise elle-me 10) en apparel's de bombardement en rase-mottes et de mitraillages an sol, dm- tinge h travailler en dtroite 000piration avec les forms terrestres. 20) en chassourso dont la tiohe out d'interoepter les forces airiennes ennemies. La diffirence sesentielle entre la struature de l'aviation soviitique et cel- le des pays de l'Oaest riside dans oe fait que l'aviation staatigique tient en DHSS une place asses restreinte per rapport au groupe tactique. Les Sovidtiques out porti lours efforts beaucoup plus sur la construction dtappareile d'assalat que sur cells des bombardiers lourda h grand rayon d'aetion. Il en &tat mina, jusquoh unedpoque rdoente du moms, pour deux millions. Staline lul-mame aocordait pea &Importance on bombardement stratigique - les ri- sultats obtenus par les Allis en Allemagne ont modifii son opinion sur ?ebbe question. D'autre part, pendant is guerre, les nioeseitis militaires de 10U1S8 itaient beaucoup plus orientice dans le eons de l'appui mc forms terrestres que dans le barcelement des industries ennemies. Actuellement done I'DESS eat en possession &line aviation stratigique asses faible oomparde h oellea des Etats-41as on de la Grande-Bretagne, mais son avia. tion tactique constitue un aoutien extrlhamnent solide pour see formes de terre. Il eat ourieux de constater gm le mysteme de siouriti installi en Europe per les Amirioains est exactement oppos4 aux conceptions sovidtiques. Ea effet les Amgricaine disposont en Europe d'une oertaine quantiti de quadrimotenrs "curds h. grand rayon d'action, tandis quo l'aviation de Chasse reete asses fable. La possession deo bombes atamiques eat certainement h liorigine de oette organise. tion. Um entre singulariti de is force airienne soviitique eat le nombre consid4- rabies des appareils de transport. Les Soviitiques possident, en effet, de nom- fortes de 100 mule homes entratnis - et Ile breuses formationt adroportifee out joint leurs mime apparel's de combat quelques million dosvions de trans..It part. 0 0 0 Si l'om manque de renseignemate complete pour juger des oaractiristiques at des performances do rendationidlitaire sovidtlque, an est plus avano?Ausut h Aelpreitlike . '`,:r ? R- DPV-715) 41d5g8M580181-rics llioudbine e la Co ,15. Approveir8PItsfeteft?40114631401:4Retat-ioviZtiquesontehoisioequ'ilsavalent 3 00415R004700050002-2 de m sUM pour laleser tranchir le Rideau de For h tin waren qu'ils savaient bien deVoir etre ma", OWWW14614 et assure avec tons le eoln quo les toohni- ciens de l'InteiligenceServioe savant apporter h oe genre de travail. Si Serge Iliaudhine, le euustructeur du 0I1-12", est surtout oonnu per ma ries. lisation du eStormovik", le plus repute dee avione d'assaut de Vera. Rouge, on no dolt pas aubller qu'll eat egalement l'auteur dee prinolpaux avions de trans.. port sovietiquee. Vers 1936, It Ventreo on service du "Douglas DOA" l'UBSS *ammo la Franced'ailleurs, acheta un ezemplaire de l'appareil qui revnletionnait alors le trans- port &Jaen. Le service technique trawls se borne a etablir un rapport qu'on mi joua le mauvele tour de pablier, et d'oil il reAultalt quo le "DC-.20 talt un appareil dangernot qui no repondalt pas h see norM00. Les services sovietiques qui ne disposaient pas de teolnliciAns asses qualifies pour se permettre de telles critiques, se bornerent h le fain copier. no montraient volontiers h lours vielteure de 1936-37 trois variantie qui no differaient qhe par des details do l'avion americain. Celle d'ILlimoshIne Put retenue pour is construction de 0- rie. Cependant, h in vaille de is meow, au moment ot!l'avion sovietique ?omen- gait h sortir, Douglas presentalt eon "DC-3" qui demo4ait entierement 1e "DC.2". Us dirigeante de l'aviation sovietique jughrent pref4rable de ne pas reoommen- cer l'operation de 1935-39, qui mit l'inconvenient de lour fairs construire cheque foie un nouveau materiel en retard de quelques! ambles. Ile 4011ot/went le nouveau type et le construisirent sous licence. MAls is avaient bien l'intention de fAire mietx: Des 1943, Illiouohine en- treprIt la construotion du "Ilm.12", qui entre en service en 1948 dans l'AERCFLCT, in compagnie nationale de transports aeriens sovietiques? et tut livre aux oompe. gnies nationales des pays satellites. Il est actuellement le bi-moteur =tern. de transport de PURSS, le quaddnoteur de moyen tonnage etant one autre realisa- tion d'Illiouchine le "I1-18", de formule intermediaire entre lee "Douglas" DC-4 et DC-6, et le qualrimoteUr de gros tonnage etant un demarquage dtrolt, par Toupo- lev, d'une superforteresse mnirinine contrainte d'attendr en Siberie. "L'Illiouohins 11-12" eat un bi-moteur d'apparence ?Unique, hsilo basso, raccordee au fuselage per des menages developpees, h train tricycle equip4 de rouse doubles eur les atterieseure principaux. Son envergure eat de 3Im 7, ea ? longueur de 21m 3, le poids h vide menage de 11.110 Kgs le poide en charge de 17.250 kg. Les motoure sont de 14 cylLadme ASH-02 FN de 41 1.2 de cylindree etudies par A. Sohwetzow. Ile sont manifestement deftness du Wright Cyclone 14-R-2600 de name formule et 42 1.7, par conservation de l'alesage h 155 mm. at reduction de is course de 160 h 155 mm.; is licence des Wright Cyclone de modele plus melon avait (Ste acquise avant la guerre par l'UBSS. La puissance au deocllage est de 1.830 C.V. L'appareil est amenage en trols versions pour 16, 17 on 32 passagers; suivant is valour de la charge solute, le mon d'action vane de 1.250 h 3.000 km. La vitesse maxima h 2.5C0 m. etteint 407 km. h.; in vitesse de croisiere est de 350 kilometree-heure. Cee oaracteristiques et performances suffisent largement h juger le rendenent de Pepperell sovlettique, compare h (mini des nylons de transports eirailaires les plus reoents. Comae beaucoup de constrateurs, fluiouohino sleet pose, en 1943, le problems de donner un succesaeur moderns au *Douglas DC-3" dont le premier exemplalre keit en service commercial depuis sept ans. La plupart, dont on retiendra seulesent oeux qui ant reusell avec is SEM? frangain et son *80-30 Po, les oonstructetne amerioalne Convair at Martin avec le Convair *Liner* et le Martin 202, le ccestruo- teur brltannique Airspeed avec Medemmador*, s'orienterent vers des apparel.. &mule- equipes de moteurs beaucoup plus peiesents, de 2.400 h 2.700 CV, dans les roe realieations h oabinc prmanimee emmenant jusqu'h 50 passagers h une se de 440 h 500 L.h. Il est difficile de faire is comparalson de 1'*11-12" avec la plupart dee lignes quo deeservira des krelle de tamale meal differente; le b1teur eovietique ascot certainesent pas uno densite de. rafic qm4 Justine Un avian de ootte inportanoe. 0 0 0 L'Arnge de ltar sorietique gni compte 600 =file oonbattants n'a pas 4t4 exempt:lode oes purges esimmiques qui, du Jour au lendemain, decepitent les etas- dIs Asps* idyl/4Q? eRtestiadaldi Allkffts AftWi Moltalb wow 4adraux at in chal se sont soccedds h is tate des forces agrienness 16. Approveciftivital,82(3160/61/21aellskiligUR9Wila9tWohegov(1940); 'lacy Smouchkev tch 1941) et Alexandre Rovikov (1946). ' Le dernier en date est le neritehai Constantin Verehinine, qui a aucedd4 au marichal Novikov en 1946. D'apree les declarations qu'il a finites, le mariobal Verdhinine eemble avoir neva des instructions tree prdeises pour rdnover Pavia- tion sovidtique. Lee premieres rdalisations de oe programme ont vu le Jour, n'y a pas tree long temps, sons la form d'un appareil de cheese h rdaction DUsen, fabriqud aur le modeles ellemasd et volant entre 900 et 1.000 km h l'heure, et d'un bombardier lourd "TU-70", oopid sur la superforteresse amdricaine "B-29". L'armde de Pair sovidtique n'a pas encore mis au point un sutra models de bombardier lourd h grand rayon d'action. C'est pourquoi, al elle se livrait It une attaque atomique dans un proche avenir - dventualite que les etrateges amdrioains considerent, d'ailleurs, comme hautement improbable - 1/URSS ae serviralt du "TU-70". Les performances de celut-ci n'ont jameis 6t4 publiquement r4v414es, maim on Bait que eon rayon d'action atteint? si mAme ne le depease, oelui du "B-29", c'est-h-dire environ 7.500 kilometres, car la superforteresse sovidtique est nu- nie de rdeervoire suppldmentaires. En co qui ooncorne lee Chanel= It rfiaotion, les Sovidtiques en ont oonstruit, l'an dernier, un nombro 4gal It celui du total des avions militairea amdrioains sortie la memo annde. Mensemble de la production d'avions militaires sovidtiques eat plus de trois foie supdrieUre It cello des Etats4ni3 en quantit4, mais en moyenne les aeparella sovidtiques sent de plus faible tonnage. Le programme sovidtique official de 1948 comprenait 4.000 ohasseurs et 2.500 bombardiers et avions d'assaut pour un tonnage d'environ 35 mile tonnei. De tele chiffres n'ont tit4 atteinte aux Etats..Unie que pendant la guerre. Rappelons que pour l'annie floosie et cours, le programme de construction de l'anade de 11air atdrioaineporte seulement sur environ 800 chasseurs et sur in nombre semblable d'appareile d'entrainement et de transport. Celui de l'aviation navale porte sur la moiti4 du total prtioddent. Les forces adriennes am?ricaines doivent Rtre dquindes de 250 bombardiers "B-36" dont une containe a dijh 4t6 construite. Ce type de bonbardier eat considird comae le meilleur actuellement en servioe dans he monde, taut pour son plafond que pour son rayon d'action. Les Amdricaine disposent, en entre, de 2.000 superforteresses "B.,29" et des "B-50", plus rapidee et gyant une plus grande autonomie de vol, sont en fabrioau. tion: Enfin, le "Boeing.478, bombardier It rdaction muni de six groups' propul- sears et d'une vitease de 1.0001ilometres It l'heure vs bientft eortir des 1181.1208. Tons tees appareils sent capables d'exeSouter un bLbardement atomique. Llaviation sovidtique est a1iment6e par une industrie paiesante dont les oen- tree sent largement rdpartis sur tad le territoire de l'URSS. En 1940, l'industrie aronauttlue des Soviets oomptait plum de 350 usines qui employaient un demi million d'ouvriore et produisaient pres de 6.000 avions de combat de tout genre, ainsi qu'un certain nombre d'appareile d'entrainement at de transport. Pendant la guerre le nombre dee usines aironautiques, qui furent pres- que toutes dvacudes, n'a augmont4 que dans de faibles proportions, mate is main d'oeuvre y employe, dont 30% de femme, s'est par centre considerablement warns. En 194647, la production aironautique de l'URSS a subi in fl4chissements partie It cause du transfert des usines dans les contrdes d'oe ells avaient it4 &monies (retour de l'usine d'hydravions no 31 It Taganrog et de l'usine d'avions no 29 it Zaporojid) et partie faute d'outillage qu'il fallait remplaoer (dans l'usine no 22 It Filly eree de Mecca les quatre oinquiemes des anciennes machines mina 4t4 ddtruites). Main demis lc dibut de 1947, be production adronantique des Soviets aveet constamtent accrue atteignaa 9 mile avions on 1948. Dee l'automne de 1948, les wines rdinstallies employaient in =sabre d'ouvriers senallbIement plus d1ev4 qu'avant is guerre. C'est ainsi que Peeing n? 22 It Fl- ly dont le personnel no ddpassait pas 25 mile hommes en 1940, comptait, Penni* dent, 32 mile ouvriers; l'usine no 18 e-Voronej, qui produit des appareile de bmnbardement en rasso-mottes, employait, It la mane iSpoque 20 mills cuvriers; l'usine no 1 It Maseout qui fabrique une imitation de l'evion de transport Gobi- cain 0.47, employait 25 mile bonmes at l'usine dohydravions nO 31 It Toganrog, 16 mile, MUMS ne possede qa'une dousaine d'immenses fabriques d'avietion de 08 genre. Toutefois, is plupart d'entre elle., reinstalldes dans lears anciennes localities out laisad das aceseate fur t is goer- Altlingelearalaten _?.?..inge?calaP 0 4' tellers par exemples l'usine nO 123 dvacu6 It Kazan It Sverdlovsk et Tchdliabinsk. 17. tea pendant on apses la guerre 11 ApPt8ORPFcRBAMOdadtatinang Imam particulierement cellos qui ont dtd construts -RDP83-00415R004700050002-2 Ihabarovek, Komsomolsk, Iakoutsk, Tomsk, /r- koutekt Blagovestehenek) sout motile importantes n'employant qua rarement pi ds 5.000 ouvriere. Au ?ours de la pdriodo d'apree guerre l'industrie de l'aviation de combat des Soviets a diapered ries usines et elle s'est attache?, en tout pre- mder lieu, h la oxidation d'un materiel &exploitation susceptible d'Atre rapids- meat adapte h la production en grande eerie. A l'heure actuelle oompte plus de 400 usinesdaviation qui employent Fes de 7.000 ouvriers specialises. C'est le (Institut Aero-Hydrodynamique Central) dont le 'siege se trouve h Moscou posske quinze filiales dans le seul secteur de Tchiliabinak - qui dresse les plans des modkles nouveaux les plus importanta (lee ohasasurs k reaction relkvent de son annexe It Frounze). La construction effective des id- lea du Z.A.C.I. est Halls& par l'usine des prototypes no 39 k Moscou et par ses six filiales. Sighalons l'existence de la tree importante Academie Adro-Militaire d'Ingd- nieure "Joukovskyl (Vr)ennaia Vosduchnaia Inge;-ernaia Akademia Imeni Joukovskago). Elle est situeo cheussee de Leningrad Mosoou. bfest vraigemblablement la sou- le academie de ce genre existent dans le monde. D'immenses laboratoires et les plus grands savants sovietiques preparent les cadres d'ingenieure pour toutes les specialites de l'aviation militaire. - De cette academie eont sortie les constructeurs sovietiques corms! Iakovlev, Illiouchine, Mikoian, etc .., Les eleves sont des officiers qui ont rep auperavant une preparation physi- co-chimique. Y ttre admis est une favour tree appreciee en URSS, et les file des plus haute fonctionaairee et des ohefs militaires sovietiques ay preeentent. Cette academie ?coupe tout un quortler de Moscou. D'autre part, VAcademie Ad ilitaire (Voenno-Vozduchneia Akademia) situde k Monino, pries de Masco% prepare les cadres de l'Aeronautique. 0 0 0 La base de l'industrie aeronantique, c'est l'industrie MUMS dispose d'importeurts gisements de bauxite, kaoline et krdoline. La production d'alurainium domande beauooup dodleotro-dnorgle. Vest pourquoi on Gone= truit de grandee stations electriques pres des gisements importants. Le plus grand "combinat" de production d'aluminium eat k Krasnotourinska, dans l'Oural. Il a commeno6 h fonotionner en 1944 et il ooaupe maintenant plum de 30.000 ouvriers. En pleine production, il doit employer 60.000 personnes. L'outillege vient partiellement d'Allemagne. L'usine de Tourinsk emplode de 20 h 25.000 ouvriers. Dans l'Oural, on construit enoore une usine a Ouassa. L'industrie d'aluminium en Sibirie occidentale a son principal centre dans le Kausbass. A l'Ouest de Stalinsk ii y a use usine do 15 h 20.000 ouvriers. A Omek, une usine emploie de 5 k 6.000 personnes. ? Une importante mine (20.000 curlers) est situ& our la ligne de chemin de for Stalingrad-Irguis. Enfin plus ieurs wines de meta= legere ont 6t6 construites dans la presq0- 110 de Kola, au Kasaketan et en Siberie Occidentale(Zakameneknia). La plus grande usine de moteurs d'aviation se trouve & Tchernigovka, pries de Oufa. Elle emploie environ 20.000 ouvriers. chertre llie autre plus petite, portant le nom de "Frounzeo fonctionne plies de Kohibi- "Kramayi Oktiabr", k Staimmd, oonsacre une partie de sea usines (de 8 k 10.000 ouvrierak) k la production de moteurs d'avions. A Mblotovo (Perm), fonctiommems ueine de 8 k 10.000 ouvrlers. A Vbronej, on tontine use wine qui doit employer 8.000 ouvrlers. Pres de Mbscou, & Touohlno et Stalinskaia, fonctionnent deux autres =Ines (oelle de Touchino emploie 2.000 ouvriers). Une usine de glaces inoassahleilibnotionne a Dserjinek. Wueine de tubes IllomotrubmiyiPeat & Permourals14 Lee mines de meticiel optblee Bost k Leningrad et Kraenogorsk, prie de Mbecmu. Les industries adronautiques de Tchecoalovaquie et de Fologne produisent des whose ldgera. Les usines allemandes cleanups, Telefunken et Askania fouraissent la be.. de le production de natdrIel radio dont le centre mese eat kKoutphlmo, ;vie de Nlip!roved For Release 2005/04/22 .? CIA-RDP83-00415R004700050002-2 La fabrique de Teleftmken diSrfart est transport& k Vorasej, dans liusins mmon, Noraggio4/22,_:ciA-Rap83-_04J5Rouzaavio , ?Imams we la promoblun en 1951 so situor entre 45 et 50.000 miens, et quo 120 k 200.000 tonnes d'alum loviets dolt minium sont ainsi employes par rindestrie aeronaut/y.10.de 19URSS (1). 1`).We /te LA FORMATION DES OFFICIERS SOVIETIQUES Aprke avoir desorganise l'ormee imperial() et plong6 la Russie dans le chaos, los bolchoviks s'empresserent, dee qu'ils furent arrives au pouvoir, de forger l'instrument militaire appele k porter le coup de grhoe an "monde oapitalistever- moulu". Avant de former un tout organique, l'armee sovietique a de. passer par les memos eprouves quo le rest? du pays. Il fallut tout etablir sur dee bases nouvelles, puisque L6nine et see acolytes etaient decides h detruire touted les traces de l'ancion regime ot qu'au debut ils n'etaient pas disposes h accepter quoi quo co ft qui ressembla p memo do loin, h l'armee imperiale. L'instaurntion d'un system? militaire stable a fini par consolider l'Armee Rouge, et uno p6riode de reformes h longue portee a 6t6 inauguree par Frounze, lequel, sorti des range reVolutionnaires, est devenu le oommissaire h la Defense do Trotzki, en 1924. Pendant les trois annees euivantos, Frounze a ameliore les cours d'instruction pour officiers. Pendant in guerre civile, ces coure de dup. rainnt quo pou do tomps; ils furent remplaces par des ecoles militaires dont les cours duraient de deux h quatro ans. Les academies de tactic:1m militaires existen- tea furont reorganiades et developpees, et on en area de nouvelles pour los dif- f6rentes armes. On envoys dans des ecoles des milliers d'officiers de la guerre civile, qui avaient besoin d'une formation et do cours de perfectionnement. Les conditions materiolles do l'armee so sont peu h pen ameliorees, tandis qu'en don,. nant lane nouvelle importance h la discipline on compensait le relechement conse- cutif h la guorre et on renforgait l'autorite des officiers. Les or4res ne de- vaient plus etre contresignes par les commissairn politiques, bien 4ie l'on main- tint pendant des annees ces commissairee en campagne comme faisant autorite en matibre d'education politique. Du haut on bas de l'armee? mais en particulier dans les cadres d'officiers, la ?lasso et l'origine jouaient maintenant un Ale decisif. La majorite des an- cions officiers furent congedies, bien quo plus de 4.000 eussent ete conserves, beaucoup d'entre eux occupant des situations elevees dons l'etatamajor et le cam- =dement. Pour parvenir h l'homegeneite dans la structure de l'arm6e, on avait abates() le niveau culturei des candidate officiers. Plus tard on dut revenir sur oette mosure. 1168-11421221 do 222211242 En mai 1940, lo marechal Timosehenkos commissaire h la Defenee, prit tive de nouvelles reformes et de changemonts rndicaux dans les mAthodes d'entraii- nenent. Les princlpales reformestendaient h ameliorer le niveau en matiere de tactique et de commandoment des petites unites (sections, compagnies et batail- lons) ot h faire disparattre les methodes de formation routinieres, l'instruction sur lee banes des Classes an lieu du travail on campagne et l'abus des travaux Omits. On abandonna los grandes manoeuvres d' ensemble; on les remplaga par des exeroioes tactiques sur le terrain an n'utiliaant pas d'unites plus importantes qu'une division. La deuxike guerro mendiele a precipit6 la modernisation du systems d'instruo- tion. L'arm4e sovietique, d4pau1'vue de traditions suffisamment profondes pour r6peadre aux efforts qu'elle &tat appal& h fournir, a fait appel sum traditions militaires de laAre tsariste. Des grands capitaines comma la gdaralissimo Llexundre SOUV0101 ouvarov suivant la transcription /*endue mats errom6s de nom) it servit sous Catherine la Grande, sont devenus officielloment des heros daires. On a ?red des unites de la Garde. On a adopte des uniformse plus dimmer- rite, asalablea h ceum de l'ancienne armie et avec les memos Apaulettos (Wear.- pour accentuer la diff6renoe entre officiers et bommse Lois. La solde fiat Oust& des priviages supplementaires. de troupe, et on a instaure Assied or Release2005/04/22 r" qap ref 134ffledameonego#046D 2glatient me etude WiliPPe=s-ijue ie des Dos's tree pouss6e kw les arodromee eaviaiques. 19. APIRIMINMAreR216404-RIDFgaSVegnielONSTAidege2E22PriadiVer'' MP meow lemon r vattrait quo pouvait presenter une oarriere dans l'armie. 161-2012-121=1.2=2 En UR1S, les officiers constituent actuollement une classe privilegide au sons littera' du torme. Leurs peys, Privileges no sent pas, comma dans bien d'autres un tromp? une pauvrete 'dere? ou un simple prestige sooial. Tow les oitoyons sovietiques sent des employes de ',Etat. Parmi eux l'officier est lo mioux paye. Mala la solde eat pas cc qui importe, oar mgme un citoyen so- vietique bien paye a one vie mum miserable. Il est difficile de trouvor un lo- gement, d'ttre convonablement vgtu, bref la vie est pleine de soucis. Ce qui compte pour l'officier do metier, ?Pest qu'il est degage de tous cos souoie. a tont cc qu'il lui faut dans see oasernes. Car l'officier, mgme s'il est gene- ral vit dans des casernes. Uy possbde un appartement confortable; il est rela- tivement bion habille et bien nourri, il prend part h toutes sortes de sports, il a des faoilites dledueation et de divertissement. L'officier est pout gtre le soul citoyen sovietique qui n'ait pas de soucie. Tout ce qua l'Etat attend de lui on echange, eclat quail travaille et etudie. Lorequ'il a fait son servi- ce, il dolt assister a dos conference?, h des exeroioes et h des etudes en oom- mun. S' 11 veut rostor dans ].arm6o il dolt tous 108 cinq ens passer un examen do Linguae ou de connaissances militaires plus pousbees. On attend auesi de lui qu'il augment? constemment sea corms/seances generales ceci, bien entendu, strio- tament dans lo cadre de l'opinion politique qui prevaut. La carrier? de llofficier de metier est strictement reglementee. Les privi- leges qui s'attachent h une carrieremilitaire permettent un choix large et mi- nutieux entre lee candidate. Souls les meillours eleves des ecoles secondaires peuvent gtro choisis pour entrer dans les ecoles militaires et, en mgme temps, ils doivent ttre speoialement recommandee par le Parti. Apres trois ou quatre ens d'entrainement dans ces ecoles? oe is sent Otroitement contr8168 et surveil- les, is entrent dans l'armee. On les anvoie vors des garnisons eloignees sur le vaste territoire sovietique et ils sent entierement absorbes par la vie mili- taire. C'est un trait particulier de ',organisation sovietique qu'elle no laisse h l'officier aucun instant de vie personnelie, memo pas avec sa propre famille. Car an famille vit aussi dans les oasernes et fait parties de oette "familia" quest l'Armee sovietique. En tent quo toile, sa famille participe h in vie commune du regiment et appartiont,h in plupart des clubs et des organisations de la troupe. Cette participation est offioiellement un privilege; en realite, c'est une obliga- tion. Les femmes d'officiers, mAmo lorsqu'elles ont lour propre profession, ont des fonctions partleulieres dans in vie de in communaute. flies tiennent de vas- tes congres dans lesquels on discute do cos fonctions. Elba jouent un r8le im- portant dans los sports nilitaires; les femmes des efficiers ont battu des records de tiro de skis et de courses h pieds. L' absorption de la vie familiale de l'officier dans la vie militaire exolut finalement celui-ci du monde exterieur a an caste. U appartient entierement h l'Etat. Ii ost patriot?, mais Ben patriotisno eat d'un genre specials il est au service de in revolution communiste mondial?. Les ecoles et academies militaires sent l'orgueil de l'Armee Rouge. En map. tibro dsCquipemont et d'instraction, ells comptent parni les meilleures de l'Eue. rope. j ?bes do cadets. En 1943, un d6cnot a =66 les Ecoles Souvorov en vue d'instruire les future eleves-offeceeee. A l'origine, 0. mdErtmit neuf 6colos de co genre male vers in fin de in guerro, ales etaient au nombre de quirsze. Les cadets, qui ont suivi avec meals dee cours complete pendant sept ou neuf ans, ont le droit Ventrer dane lee 6e0les mdlitaires pour in formation d'officiere sane subir les examens d'erite&I rdpeleere. Les Ecolee Souvorav acceptant des candidata entre 8 et 13 MB. Cependant, "'Age Doyen de l'ent140 est de 10 one. Los candidate sont choi- para lee orphelins des heros de l'Armee Rouge et parmi les file des officiers sup4rieura et des limits fonctionnaires du Parti. On admet auesi un petit nombre de jeunes gene plus AgiSs, qui se dtslanguent par leurs qualites personnelles. Ces 6cclee ne sent pas ouvertes a in nesse. Lour popularit6 est telle y a es cent foie plus do candidate quo l'onne pout accepter. Ce sont des pensionnat l'Etat fournit toutv y conpris 1hudforme noir et in coiffure sp4eiale bordde de Milne. Lee cadets ont semis k tine striate discipline militaire. Le Jour oom- ABRifeeYeBlerfettElepliedifiOithistene,thitAktifInt06V514069ffeedWor 2irres du res- pect sont obligatoiros. 20. /22CIA-RDP83-00415R004700050002-2 Apprilm ou de commandants. icldFloadUitieSee102?ais-ociiverav sent d'authentiques gdneraux, et les oote- nub pagniee distinctee do otuiete se tromvent sous le commandment de lieutenant-colo- 19.14.2212Lgmatrimass_arm. En 1941, 11 y wait 76 dooles pour les differentes armies, et maintenant y en a pane de 100. De cos holes sortent annuellemont pres de 10.000 nouveaux sous- lieutenants, aprhe qu'ile out accompli avec sueces un stage de deux one. Pour etre ndmis dans ces holes, l'eleve doit avoir termind sa dixieme olasse (eoole socondnire on URSS). Ii dolt passer un examen mental et physique. Il dolt etre celibataire et avoir entre 19 et 25 one, Tout jeune hose qui aspire k la carriere rnllitriire pent faire une demande, seit au commandant de l'doole oi 11 desire entrer, soit au commissaire nilitaire de la ville on du district veil hnbite. Si ?Yost un sous -offioier, 11 s'adresse h son chef de corps. 1124-12SWaILIL=LEU? Alves qu'un off icier a servi pendant un an au moms aveo la troupe et qu'il n otd broyete depuis an moms qvAtre one, et avant qu'il n'atteigne 35 ana on pent be designer pour frequenter l'academie de son arms dont les cours durent de trois h eine one. Deux qui en sortent sant en regle gendrale nomas ohef de bntaillon ou do regiment. Au commencement de la guerre 11 y avait 16 acaddmiee eilitairos, male h l'heure actuelle il y en a deux de plus. Rappolone la liete de ces acaddmies t (1) - Academie superieure de guerre Vorochilov, h Moscou; - Academie Militaire Freund, hMoueeu; - Academie Politico-Militaire Ldnine, h Moscou; - Aoaddmie Aero-M1litairo d'Ingenieurs Joukovsky, h Moscou; - Academie Adro-Militaire h %min?, pres de Moscou; - Academie Aero-Militaire, h 1,611nerhd; - Academie Militaire des Forces Blindeee Stnline, h Moscou; - Acaddmie Militaire d'IngtinieureKouibychev, h Moscou; - Academie d"rtillerie Dzerjinsky, h Moscou; - Academie Militairo de Defense chimique Vorochilov, h Moscou; - Academie Militaire d'InfanterieTimoschenko, h Kiev; - Academie Militaire des Transports Kaganovitch, h Leningrad; - Academie Militairo d'Electricite Boudenny, h Leningrad; - Academie Militaire du Service de Liaison Kalinino, h Kiev; - Academic Juridiquo Militaire, h Moscou; - Academie d"Intendanco Militaire, h Kharkov; - Academie Militaire de Medecine Kirov, h Leningrad; - Academie Veterinnire Militaire, h Moseou. Ces academies ne ferment pas seulement dos officiers? elles prennent aussi une part active aux reeherches militaires et plusieurs d'enre-elles possedent de nombreux laborntoires dotes d'un Oquipernent moderne tree couteux. Elles publient aussi des journaux, par armee et par services, dans lesquels on trouve des rensei- gnements sur les nouveaut4s technique et tactiques. Lour fonction de direction et do central? des cours par correspondence, pour officiers 9 service actif, est particulierement importente. Cot anent joue un rale considerable dans le per feetionnement dos officiers de Unites armee. Un grand nombre d' entre eux regoivent 'me formation pour (mercer, grace h sea eours, des responsabilites de commandee ment plus elevees. L'ecole__de =armament. L'acaddmie Frounze est le plus ancien et lesplus important etablissement d'ins- traction militaire superieure de l'URSS. Des officiers de premier ordre qui out servi pendant quatre on six one done lee unites de premiere ligne, poseddant 'me instruction secondaire et connaiseent l'anglais, le frangais, l'allemand, le po- perm% peuvent etre ehoisis pour entrer h l'acaddmie lonais, le japonais, ou le Frouned. Dependant' tons les candidate doivent subir un examen d'entrde. Les of- ficiers possent pleas plusieurs ann4es a preparer ces examene, qui ont h leur Programme la taetique, les r4lenents de l'Armee sovidtique, be topograptie et la culture generale. On accorde 'me permission d'un h deux mois aux candidate pour in preparation finale de l'exnmen. On precede, en general, h des examens prdli- minnires, h l'etat -major de la cimmocription du candidat, par l'intermedialre de representants de l'acadlinik et on axpedie les compositions erites h Moscou Pour con-luseen. Les candidate subissent lour examen final h l'acaddmie, oi is -1,pravarif_or Release 2005/04/22 ;EyaiRLIP?31509415R0047110050002-2 oir pour detnils sur chacune d , e siers ae aeeemore le49, p.18. doseent cqmenraorr e.gibreitnuebtoREDIfflas00451ARODA7seflOntthias2 soigneuse- AMOAMNe Les sours de l'acadOnie Frounze durent do deux h trois ans. Les etudes se roursuivent dans diverses branches telles quo in chimio, in physique, l'histoire militairo, in tactiquel l'instruction militairo general? et les services de ren- seignerlunto. La premiere armee, on etudie surtout in tactique ot les techniques dos difCrentes armee. En Et e oes etudes sont completees par des exercioes on campagno. Signnlons quo les cours sur les services de renseignements durent trois nns, tandis quo in plupart des autres no durent que deux ans. L'academie Frounze est equipee de plus de 100 laboratoires et salles d'exp4- risme?. Les laboratoires comprennent un apipement pour lietude de l'avistion, do in chimie, do in tactique d' artillerie, de in strategie, de l'histoire militai- ro, de in meeanisation, de in motorisation, du camouflage, de l'electro-teohnique, des projecteurs et de l'hydrotechnique. Dans les Belles d'oxperionce on (Audio l'artillerie en cempagne, l'artillerie antiaerienne, les mitraillouses ot Verse- ment antiaerion. Depuis in deuxiese guess? mondial?, tous les leves ont pris part aux rasher- ches avec l'aido do leurs profosseurs. Los legons de la deuxieme guerre mondia- le sont analyses et etudiees, et l'instruction so fond?, dans une large mesure, sur les legons apprises au combat. Llacademie a un muscie special pour l'histoi- re do in deuxieme guerre mondiale, qui est presentee per des graphiques. Une ee- rie de conferences bi-mensuelles a lieu pour etudier les operations principales. Lo passage de la strategie defensive h l'offensive at in poursuito, l'encercle- !sent et in destruction dos forces ennemies, d'apres in campagne do 1944, font jot - jot do cos conferences. Cetto academie a pour objet de preparer des chefs qui commanderont des divi- sions ou qui serviront dans les etats-mejors do corps d'armee ou d'unites plus inportentes. Apses avoir ete admisdans sotto academie, l'officior regoit un com- mandment on campagne. S'il fait preuve d'uno competence inaccoutumee en matiere do science militaire, on pout le choisir pour rester h l'academie et accomplir des trnvaux do rocheruhe ou faire pestle du personnel enseignant. L'academie de 1!Etat-Malor. Ln plus haute ecole pour les officiers do l'Armee Rouge est l'academie de l'Etat-major, autroment dit l'Academie superieure Vorochilov. Cette academie pre- pare les officioes pour les fonctions los plus elevees. Bien qu'il n'y ait pas de limit? d'age pour l'admission, on choisit on general de jeunes officiers d'une competence exceptionnelle. Pour 8tre admis, ii faut avoir l'appui du Comite Cen- tral du Parti Communist? Ponsovietique. Le devouoment absolu h la cause du lent- nisme-stalinisme dolt avoir Cite prouve dans in pratique. Los cours durent de deux h trois ans. Cheque classe compte cent officiers. Cent autres officiers suivent des sours speciaux on vue de completer leur formation generale et militaire. Ain- sit cheque armee, 30C Cleves suivent les cours de cctte academie. L'Academie Su- perieure do Vorochilov pent 8tre consideree commu l'equivalent do IJEcole Supe- rieure do Guerro on France. Le programme des etudes est fixe par le chef de l'Etat-Major General de L'Ar- m6e sovietiquo, et il comprond l'emploi tactique et strategique de grandes unites. (Le cours de in classo special? est semblablo h colui do in class? ordinals?, male II comptu moms de problemes theoriques et pea de problemes de campagne). Les mahodes d' instruction compronnent in solution individuelle ou par groupes de problems particuliors, les conferences, les discussions au tableau et les ex- exercises en campagnee Ceux-Ci comprennont le commandment et In reconnaissance du torsain, in decision tectique, et "en operations" du commandant, les solutions theoriques do l'etatemajor et in participation au commandement ou aux fonctions d'etat-major pendant les manoeuvres d'automne des unites en campagne. Los candidnis an cours regulier doivent etre brevets de l' academie Frounzd at avoir au mains deux ens d'expicience comme commandant ou chef d'?t-major de erandes unites. Les candidats h la classe special? no sont pas necessairoment dos anciens eleves do: l'academie FIVIMIZES. Outre les fonctions d'instruction, l'academie effect= des recherches etendues sur les questions mintaires. Ces recherches servent de base h des artisles pu- tli4s dans le "Journal de in penseemilitaire", organe de l'academie. Soulignons, pour conclure, quo, depuir's in guerre, lessrteme de formation des officiers de l'Armee sovietique continue a maintenir et a elever is niveau pro- Il est aise de constater quo ce system est ocresansioirsintio:Let technique de celle-ci. base sans rivale dans tout autre pays, et rien ne permet de sup- apassaa crei tfil %I& Aii}404/01#421A-RDP83-00415R004700050002-2 Approved For Release 2005/04/22 : CIA-RDP83-00415R004700050002-2 1,1-e/biat;I fitimg (ire i 1 - 7 .ar: A klic.:1 LE SORT DE LA LETTONIE V' ? '"--- ..-.1?-. Au ?ours de l'annde 1949, lea fermiers it lea pep. sous oontinuaient h.rdaieter h leur incorporation dangles Kolkhozes. Pour briser oette risistanoe et or (;,.. sigma une r4volte, le Kremlin a envoyd de Rumple des troupes suppldmentaires qui prAtent mein forts kitesla po Y oe du M.V.D. $('''' 4 Ok aux d4portationa et protegent les deSportateurs tab& (:La Etant donnd quo les occupants bolobeviques oons- truisent des fortifications rilitaires sur tine large zone maritime de la Lettonie, les habitants de eette zone ont dtd sauvagement pillds; puis spree avoir 4t4 for- e4s de signer tine d4e1aration aux tomes de ItITI-7.1:.%. ils.partaient,"volontairement" vers 1PEst, us ont 4te, d4portd8. be la vine de Ventspils, important port let- ton sur la Baltique, et de sea environs, les occupants bolcheviques ont d6port6 dans des wagons h bestiaux citadins) fermiers, payeans, travailleura agricoles, avec families et enfants. Les marls furent separ4s de leurs femmes. et les en- fants de leurs parents. D'autres longs convois de ddportde lettons, venant des diffdrentes stations ferrovieires, suivaient. En raison de cow ddportatione en muse, oertaines lignes de chemin defer ont dtd fermdes pour is trafio normal. En quelques jours, les occupants sovidtiques ont ddportd 20.000 personnes au moms On pr4voit pour bienttt de nouvelles ddportations massives et cheque Letton s'at- tend h 8tre deport4 on 1nassae16 doun moment h l'autre. Le pouvoir et le oommandement dans le pays sont entre les mains de la police amnipotente (tch6kiste) du M.V.D. Pour surveiller la population, un rdseau de concierges et d'innotbrables agents bolchaviques est organis4. Cette surveillan- ce plus on mains ouvorte est compldtde par d'imposants cadres d'espions secrets. Les pionniers et les organisations dela jeunesse communiste font partie de oes rdseaux. La population est attache h la glebe comme is furent les serfs aux beeps an- ciens et personne no pent quitter sasrdsidence sans tine autorieation spdoiale qu'il est tres difficie d'obtenir. Un tdmoin oculaire qui a au la chance de c:dchapper du paradia sovidtique dd- olares "Nous sommes true terrorieds et pour ohacun le tour peut venir et h n'im- parte quel moment. Maintes et maintes fois, nous avons 4t4 "filtres" (o'est le not employd on URSS pour 196puration), dos millers et des millers de malheureux ant 4t4 arrat481 deport4s, mansards ... Certes, les tribunaux sovi4tiquee tra- vaillent aussi, mais bien quo les oondamnde se chiffrent par millers, il a 4t4 rarement possible d'apprenire.qui a dtd condamnd et pour quel motif. ExtrAmement mares sant ceux qui ant rdussi h s Idchapper de cos chambres de torture. Les tri- bunaux sovidtiques, on no le sait qua trop, ne sont pas autre chose quo des ins- truments de, la dictature bolohevique pour l'extermination de see adversaires." Un mitre tdmoin oculaire dorits "Un grand nombro &entre nous portent du poison pour se suicider au cm ob la force de rdsistance leur mumperait pour supporter los atrocitde des bolas- vika d4g4ner6s." lettonLeenombre des viotimes augnente rapidemont et l'extermination de la nation progress? a vue (peen englobant des masses de plus en plus grandee du PEarple. Les vieillards, lee fearless les enfants ne sont pas dpargnds. Les pri- sms it les entree limit de Mention sent pleins. Do nouvelles masses de &ite- ms remplissont los prisons evee we tell? rapiditd quo loon n'arrive pa 2 h expi- dier i temps lee maim' en Sib4rie. Les traitements infligda aux prisonniers at deportde sont inhunalm? L9 6e dernihre 1,0.1.g. (organisation Internationale dee Rdfngide) a publid dee Instructions stir is rapatrismalt des personnes deplaodes et dee rdfugide. Dans oes instructions: entre =tree Batangas les recomraandationa suiventes sant doe.. neeeApproved For Release 2005/04/22: eCIA-s ne 3. RDP83,-on00:1d5tiRpOi0f4e7i0t0?05900nOt02vi-Zrement in.. vi ??? Les personnes ddplaodes, 0i ne 22. 'titles h derire h leurs t.x..L-rammiggingg_bostmo847(0th51160/e2publioitil sera . ., A4eeeliee4WKolfttleMsdk,d1rir c: r .., sonnes deplaoktop qui ont opte OU Tenant du pays d'origine. De plus, lea per'. de lour arrive?, h leurs amia Pourleur rapatriement, sant engagees h ecrine, tions do vie dans lam' ma natrar.14 a dans les camps pour les informer dee oondi- Vest lh une maize extrhmenent irrdflechie at regrettable, oar ses'auteurs devraient savoir u'en Desa ger est considerde oomme toute personne qui cat en correspondence avec l'etran- Lettons mates dans lour un espion at un ennomi du peuple. C'est pourquoi les PePs supplient lours compatriotes se trouvant h lotitrm. mort certain?. ger do re pas lour emir?, afin dem pas les exposer aux persecutions et h la Le eas du couple Samarine at ?dui de MMe Kosenkina, reasortisaants sovieti- quest a erouve suffisament au monde que les boloheviks aont intereosea an plus haut doerd h no pas laisser vivre h l'etranger les temoins oculaires des atrooi- tea ot des exterminations en masse perpetrees cheque Jour dans les Pays Balton at dans l'Union sovidtique en 0114ral. Ainsi il est evident qua lee bolcheviks travaillent afin d'obtenir le nawriement des personnes &blacks. Il eat evi- dent aussi quo dans ce but les parents at les proches des personnes deplaoks, motes on Lettonie, sont terrorises et forces per les tchekistes d'ecrire h leura parents et connaisannces k l'iStranger et de les engager en brossant un tableau men- songer de.la vie en Lettonie h rentrer dans leur pays. ' Dans l'intention d'exercer UM ;cession ()Moue sur les personnes en cause, le Gouvernoment sovietique a Anemia publie un deoret selon lequel lee mariages sont =miles si l'un deb dpoux rciside h l'etranger at se refuse h rentrer dans son pays. Parmi los personnes deplaoks, il y a en effet, dos homes qui out reusai k ichapper aux Soviets, male dont les femmes ont &be obligees de rester dans lour pays. Le Kremlin a done decide d'annuler les mariages de ces personnes et de for- cer leurs epouses h se remarier at h avoir des enfants avec des demi-aauvages de l'Extremc-Orient& quo les Sovietiques ont installe dans les flames demproprietal- res legitimes. C'est lh tine autre rithode d' extermination de peuples entiers. Si de tele procedes se suffisent pas h dmouvoir la conscience du monde encore ii-.bresooetsaurait-on la rheiller ? . 23. -ekti,e)te ? so LE SORT DES JEUNES DANS LES PAYS SATELLITES L'eductation des enfants en Roumanie. Nous dvoquons isi tine question d'une extreme gravit6 at k lmougle on no pense pas asses en Occident' depuis quatro ass ddjh, dans les pays occupds de l'Est, lea enfants sant formes h l'ecole marxiste-ltininiste; quel- ques amukm encore at cos enfants seront des homes; les Soviets dispeseront alors dans too oes pays d'une nouvelle generation de oommuet nistes qui rendront is lutte controls poussee bolchevique toujours plus diffim. ans. 0 0 En Romanie, ammo dans les mitres pays satellisesp 1'6ft:talon de l'enfant eat deveme une education *de clammy. Tel est le but visible on secret de che- que lecon, de cheque nanuel soolairep'de cheque fete soolaire; de mem toute acti- 'rite extra-scolaire doit faire naftrep mintenir ou exciter dans l'Ame de l'enfant la haine de elasse is haine des bpargeois, de tout hems qui pooside quelque ?to- e% la Mine de l'iglise et de sea semi:tears, is haine du passe "falsifie", sent-ils, in saint? haine revoluticenaire, salon l'expression de LEND. - /1 feat agir vite oar le *bees pes le temps d'attendre qua l'enfant ar- rive k l'Age de raison paw Jager pour de' la formation qui lui est domes. Die le jar- DM{ hatr, snml_ pygrdep_ki~ tales quo ieB a t a - .1 ? ' 401 7-??4PV tiNg.?1441%ra OU VOW INIUXPd ne travaillant pee pour le rokaxie. Ils chantent dee chenoomo dshalnep AqprgyeUUDaEor Release 2005/04/22 : CIA-RDP83-00415R004700050002-2 rOOILOUIP Poesles sei-diseat rival tionnaires, apprennent k adorer STALINE. par dee manifeatatiens 4Patique en deipit du Met6rinlisme dialectique, doit se traduire Le cults de STALINE, qui pzraitront incr6yablest on se levera cheque Lois qu'on prononcera son nom :n on n'employera jamais son nom% , era en choetr des "cantates h STALIM", clamera en reponse aux slogans ::14511:101111/!!:it:t"IGItlial" on de "Grand", on l'ac- Ainsi, les reunions des enfants stint senkabl:s h des offline roligieux; pr4 - tree dont los paroles exaltent la tot, fidhles qui repondent, musique, rien n'y =quo pendant quo, mant accroche aux mura dea salles de el tel une ioeme, i.e portraitde STALES se trouve obligatoire- A l'ecole, le systeme d'enseignemetZ: les methodes, les disciplines enseignies l'organisation generale enfin tout tend-h devenir purement sovietique. Dans un manual de Roumain, par example, sur 94 textes, 36 sont d'auteure so- visitiqUes1.42 d'auteurs roumains modernes (dont l'etude est tout au profit de la proe4ande), et 16 seuleroent d'auteurs class iques roumains OVUM CREANGA, VLAHU- TA, DELAVPANCEA; nous signalons quo les textes de ces derniers sent encore cor- riges par dos notes explioatives qui indiquent leur "vrai sons". Les enfants doivent surtout apprendre h oonnaitre et h aimer le "Paradis sc. vidtiquo" oil les jeunes "sent heureuelibres et aimes". Us trouvent, dans lea romans -4popees de la dernigre guerre, come "LA JEUNE GARDE" de Fadeev, is verita- ble sons du mot "herolsmen; ils agmaissent l'enfance et la jeunesse de LENINE qui lour sent presentees aveo des details inou/s, at ils apprennent h venerer STALINE, lsami, is frerc de cheque home sovietique, penche sur see souois et son travail quotidian. Ile lisent, pour leur =memento 1 8 un !ecuent ? 6 ?ue 1 s Lar_eg.1.2jous flaw depuis is conte ou la petite histoire de beteg, jusqu'au roman d'aventures, d'explorations on les recite scientifiques pour les grands1 taut reconnaltre quo, s'ile sent &writs sur commande at par des auteurs sans talent, us sont de beaucoupseperieurs aux livree roumains actuels at plai- sent aux enfants. Ajoutone aussi qu'ils sent de prix derisoire. at qua les ecoliera en sent inondes Le cours d'Histoire n'est qu'im vue marxiste sur is passe at tine apologia de la "Grande Revolution", at de l'Etat socialists. Ge qu'on nomme la Constitu- tion, ?ours dsOducation civique, eat un cours de marxisme (marxisme-leninisme- stalinisme). Les livres de alasse de sciences sent traduits du mese et, ceux de physique, par example, be sent si mal quo les professeurs n'y comprennent non. Quant aux mathematiques qui jusqu'ici, nlont pu gtre transformees selon les methodes marxis- tes, on s'est contente de rendre is texte at les.enonces des problemes "progres - slates". Ii ne s'agit plus quo de commerce d'Etat, de cooperatives, d'exploita. tions colleetives, de competition socieliste? de "normes" de travail, etc ... Musique, dossln, dense, tout est mis h contribution afin de completer l'edu- cation mar4ste des enfants. Dne fois. par semaint, des aganoes educatives" ee chargent plus partiouliere- rent de l' education politique de la jeunesse. Les enfants no participaient pas precedonment aux manifestations politiques. Male le 7 novembre dernier, lee glares de toutes les dcoles ont defile dans les rues, sous la conduite de leurs professeurs, en criant des slogans pendant des homes at en chantnnt, (Le mgme Jour, h la sane Studio4h6atre national Pieta AMEX, an ccurs d'une manifestation commemorative de la Revcelution, uns institutrioe nommee DIACCNESCD, dcoeuree des palinodies des orateurelse lava at aria: "Cessez de loner ces brutes qui sucent notre sang Ceases de vous faire les esolaves des etrangers I Res- saisissez-vous et songee que vous gtes Roumains I " Les miliciens l'abattirent onssitgt). :t.t:212241.1,4.20..num,_1391/Lhamimpliti: les enfants sont mange- hies, at le f Dam ne aft qn'inoompl tement contre-poids h oette empri- se; lee parents, harasses de fatigue le soir? lorsqu'ils rentrent du travail, n'ayant ni le temps, ni la force de s'occuper de l'instruction de lours entente. Ceux qui pont earalda dans les organisations de "Pioni4riu (jeunesse marxiete BOUS in dependance directs du Parti Gormniste), passent leurs loisirs, burg Jour. de fetes, an siege de ',organisation,k leur club (le Coin Rouge), an cinema, ne offre quo dee films sovi6tiques; les mitres flanent dans les pares, les rues, on sur les terrains vague& Queue eat la rake, Art-silo oafriere, employee ou pour rofessenuiquil IttSddenuc:tunion P3s9b pitcbadd fair, FlailuttgUENSMIline: lenbah 1-004 4"AI) 0 0 MO 02-2 24. de 1110D enfant, diriger 25. tRDP83-00415R004700050002-2 Appr4v4P0P8r likttelate2D9 Fariona desprofess ItLfaire prendre un bain, et encore ... "rill obligis d'appliquer lea mdthodes aovidtiques, Ile as raiuquent et apprennent la (eartpilateurs de la poidagogiePtMiniehnse dana lea textea de MACARENCO, de HADA/Eat Ile ont appris h faire de tglaquii-i;iOn une legon de marxisme dont la conclu- sion doit toujours mettre en relief la supdriorit4 du regime communiate. Ile frd- quentent des "cerclea de spdeialitds", syndicaux, de comitds geours d'titudes individuelles", des "symposiums", des "cercles de lecture", ils suivent des vont h des edam's de groupea endlosuso de sections syndicales, de "planare", assiatent k des conseils pddagogiques, h dee sdances de Parti - e'ila sent membrea du Par- ti.- name Toutss 00B rdunions ont amide 19 heures h 22 on 23 hourea, at perfois dans La tache des r_c_nr f esseurs ne a'arrate pas lit, Us doivent derire des articles dans nn journal murals dana 14 "MESE PRDAGOGIQUE", dresser des plane ddtaillda do leure programmes d 'enseivummt, visiter les parents des &eves, les niunir h l'doole et leur parlor politique, organiser des fetes, enseigner dans lea "Cours pour Analphabetes", parlor le dtmache dans les "Athdrides Culturelles", lire lea brochures qu'il faut lire, rddiger des compte-rendus, etc ... Quo l'on s'imagine done in vie d'un tel professeur qul, de plum, risque che- que Jour d'atre ddplacd, envoy e dans we autre villa, ou qui s'attent h litre 4pc- rd on rayd des cadres de l'enseignement. L'icole, les enfants, les protesseurs sent une des prdompations essentielles du Parti Communiete, lequel sleet don a la peine d'dtablir, durant deux mois, la hate des professeure pour Vann& 1950. Le resultat de (tette vdrificatiOn du corps enseignant n'a dtd publi4 quo r4cem7lent. Si l'immense machine de l'emftignement sovidtique n'est pas arratde, elle pro- duira, dans quelques amides, une =male gdneration de techniciens oommunistes. j.--_A-eat-he I 4? UW11131J, ?CC0k4friigUi..5 LfECONOMIE DE VEUROPE ORIENTALE Pinspirant de l'axenple sovicItique chaoun des pays satellites a adoptd des 1947 un system de planification dconomique. Les diffdrents plans, dont la durde d'application vane entre deux et six one, visent h la restauration de 10dconomie nationale? d6sorganis?e par suite dela guerre et de l'occupation, at an releve- ment du potentiel industriel. A en moire les affirmations des dirigeants beaux la production de l'Europe orientale pourroit bientat se mesurer avec celle des pays industriallisda de l'Olest. Ce r6sultat doit atre attoint grace aux investissements massifs engag6s dans l'industrie lourde. Mais il serait pays per un standing de vie tres bas. A ',exception de la Yougoslavie, qui occupe une piece particuliere, aucun des Pays satellites - Pologne, TolbialDslovaquie, Hongrie, Roumanie on Bulgaria - no pent compter sur uh apport de capita= Otrangers pour lesquels cependant l'Europe centrale et balkanique avait comtdtud avant la guerre un march d particulierement sotif. L0"6dification du socialism," devra se faire avec les souls ressources nationale2Li . parait intOressant de &itemizer dans quelle proportion les differents Plans d'inveatissements ont dtd realises et comment leur financement a 6t6 assurg. Igsinyestissiments. Pour comparer la riabesse et les possibilites respectives de l'Europe occiden- tale et du glacis, prenons pexeuple de deux commergants dont le premier gegne mallion de francs par mois et porte h la caisse &epergne un dixilme de see reveous, at dont le sewed gagne seulment 300.000 francs male en dconomise un ednquieme. Les dconomieedu second pourront-elles jamais atteindre, voire Mims- mu', cello du premier ? Evidenoent non. Vest pourtont le contraire qua in propagande,co mmuniste affirm pour f7.1re: ciceel reatd1PoP1M12* ans se son cot es ue 18011111polonals des a4airea bonomiques, a der:aloe d,.? tAllyabvdtiFeenftilatdb Nija CSKIRIBB;31Q44ifigqii01419N4K2ie3 autres so*P- as national pelmets etait #21"ir social de l'ONU que plus d'un cinqui4me du rove- Depuis netts tepoque la press? :Ontinuarait a ttre consacre aux investissements, a radio de tous les pays du glade ont re/AU mille at nille foie cette "real" ; hongroisot bulgare. Ite historiquo" aux populations polonaiseattchaque, Se basant sur des samAces officiellest lo dernier rapport (1949) (Pun sutra organe de l'ONU, la commission 6 quo per exempla le plan &invest exmdque pour l'Europe, arrive k la conclusion ssements polonais a Ste realise h 90% des previ- sions. Ce n'est clue tout re tres ohiffres, oette foe-01 e cxlent quo les autorites polonaises ont publie d'au- avec les chiffres primitifs on 31 se r6f6rer aux previsions. En les comparant Pe rgoit qu'il y a loin de la coupe aux leivres. Four entreprendro les grans : denander h telle brume, 6galeme travaux suffit h l'entreprise nationalisee de par le plan d'investissemont. fl nationalise?, l'ouverture des credits prevua qu'h concurrence de 90%. C'est en avances bancaires ont ete ainsi accordees jus- partant de co chiffre fo le urni par les banques quo l'on acru, ou voulu croirek plan gross() mode realis. Seulement les credits nvances l , d investissements e h It totnt pas tous 6t6 utilises h des fins d'inves- tivementit us ont servi recons uis los stocks, mais surtout ils sent venue alinenter le fonde do roulement , qui par suite d'une mauvaise gestion des entrepri- ses s'etait singuliarement retried. Tout con . pte fait) aux inveetimenents on capita 1 fixe n'est consacr dans los pays du glade qu'une moyenne de 10% du r rev national. Or les s de purcem age l'Eu- e rope de l'Ouest investissent un t e 1347 plus eleve de leur revenu national, quit lui aussit est plus acme quo celui des pays du glade. Ainsi l'ecart entre l'Ouest et l'Est non seulenent no diminu davantage encore. e past male tend au contraire h s'elargir L'affirmation quo les "d6nocraties populaires" consacrent aux inveotissements un cinquidne de lour revenu national n'est qu'une legend?. Et l'histoire des deux oommergante quo nous avons rapport& plus haut est par elle-mAne une illusion d'optique. Les ressourcos promos des entreprises 6tant faibles, l'autofinancement couvre me fraction minime des investissemmte. Une autre partie des charges est moor- porde an budget de l'Etat. Une troisibme source est consti tu6 e par les credits bancaires. Id i une solution "originale" a 6t6 adoptee. Il est exact quo les d'pots en banque sont en augmentation. Maio cot nocrois- sement provient de la reevaluation des stocks h la suite de la hausee des prix, d'une part, ot d'une masse de petits d6p8ts constitues par des 6pargnants modes- test d'autre part. Il s'agit essentiellement de dep8ts h court terme. En vertu d'une doctrine h la node dans les pays du glade le gouvernement a deoret6 la conversion systematic= du "court terme" en "long terme". Plus du quart des depths bancaires ont 6t6 ainsi "convertis" et servent a couvrir une bon- ne partie du cost des differents plans. Main les depOts en banque n'augraentent pas paralnlement a l'acoroissement des besoins des entreprises nationalises. Ainsi le tresor public se volt-il obli- ge de prendre en charge une plus gnu& partie des investissements. En Pologne par example le Tr6sor ne supportait Penn& derniOre quo 22% des investiseements fotaux, alors quo cette annee il devra en supporter 88%. En Tchecoslovaquie cette Proportion est de 50% envibon. Aprts avoir fait en vain appal l'epargne priv6e - les resultats des divers emprunts nntionaux ont eite deCevants - on a utilise d'office une bonne partie des . etxmomies des petits cipargnaits. Cette source est desormais tarie. Ii ne reste plum qu'h demander h l'impOt de suppler le nanque de credits tent exterieurs qu'interieurs. Bien lourd est le fardeau des depenees "courantes" de l'etat bureaucratiqus. Les depenses d'investissements venmt se greffer dans une proportion oroissante 801s budget aggravent oet Stet de chases et entratnent deux consequences inevi, Wass, une bainse continuellodu nivean de vie et une poussee inflationniste do plus en plus forte. Maio toutes les sorties investies no repr6sentent pas, il e'en faut, un accrete- ottmnt du stock de cnpitaux fixes. Les besoins de la reconstruction et de la mo- denisation des installations at de routillage eont enormes. Aussi les invest's- wants nets no sont-ils qu'une motion du coat des differents plans. Une mesure satisfaisante de is ri cheese national() (et de see variations) nous eat Uie ce taux a ete negatif tent en fAiallitiltieplaroVeRtisissd'EGGEMMVORtiliti- ftnt71960StagAdvoslovn- que annee e . S'il est vrai qu'en PIO.ogne ou en Hongrie paocumulation des cnpiteux fixes a repris sa marche ascan- 26, dente, is richest'', du glal*R.E4 27. Wiratts t '4?213.24gtlettAltrittlises de l'Etrope occidentale, oh EMNAgOelfRiMgggeba plus lenterant Ohre vouee h 1 echec- soft de Sou Un apP011% massif de credits exterieurs l'oeuvre entreprise risque mit de la population. des affets desaatreux sur is sante mams 14tatattlk? Augmenter le red devoir concourir. Dem nations nMonts ProdUire davantage, voilh le but auquel tout semble entie Dllgre h l'nemulation collectivIsteR. L'ahandon des vieilles revendications op- res sont mobilisees pour participer bon gre dicel(A est un des caracthrea lee plus frappants d'un regime qui se dit socialiate. Ls samaine do quare heures n'est plus h is mode et memo certains dimanchea sont declares jour a ouvrables anx illusions qu'ils . Les travailleurs en sont quittes pour renoncer tion. pouvaient &yob au sujet d'une amelioration do lour oondi- MtliS void i tine mitre innovations plus paradoxale encore, du nouveau apnea() VIecenemique qui se pretend scientifiques c'est l'absenee de is notion de rentabi- prix h l'importation, et On continue h fabriquer tel article dont /e prix de revient est su-,-Irieur e Isaintient en activit pas h tine exploitation rationnelle. La raison d'Etat a remplace la raison doorm- n e tone usine qui ne convient mive. Parallhlement le oonsomateur n'a plus h determiner l'utilite de telle ou telle production, puisiue le miniftere de la planification e'en charge. On n'a que faire de is qualite et de la dtniTsitd qui etalent l'apanage de is production capitalist:3. Seules comptent vitesse et quantite. L'homme productuur dolt fournir plus d'efforts que Jamie, et l'hommo oonsom- atftur dolt sPimposer, temporairemeat nous dit-on, maintes restrict:Ions. Et c'est parce clue tant d'etforts ont ete deployes et taut de sacrifices con - seals que les r4sultat9 appaialeseat aux ye d velie. comme mirifiques, alors qu'ils sent Plus g d prtoirteuunoteurs de 1Peconomie nou- aupoint sensible de is psychologie du militantqcommlist q ii!cl ci?mprendra ja-- . Nous touchons ioi des tableaux, chiffres, statistiques et graphiques Wil lui s rads pourquoi l'observateur Impartial n'est pas saisi d'ademit27.at onta is snule vue De nombreusos publications gouvernementales nous renseigneiI :ur les objec.- tits assigns aux differontes branches de l'industrie, qui a ete nationalisde dans is proportion de 90 h 95%. Quelqueslthiffres prig au hasard suffiront pour donner l'idee de l'ampleur des progres h realiser, _ Lorsque les differents plans en cours d'application depute 1947 auront touche a lour terme, on presume que is production de l'energieelectri uo sera parte? aux indices 273 en Tchecoslomluie, 300 en Hongrie, 588 en Polo:no et 857 en Bul- garia sur is base de 1937/38.1 100. On escompte que l'extraction du charbon et du lignite sera doublee pour l'enseele du glacis. On prevoit enfin que is valour nette des industries, metallul?:que et mecanique des treis-pTincipaux sect - , Pologne, Tchecoslovaquio et 'Agrie, atteindra 1,75 milliard de dollars :Prix fine de 1938 contre 0,48 milliard avant guerre. En comperaison avec ces objectifs IMpressionnants les realisations apparels- Ellzt maigros. S'il ost vrai qua les industries polonaise, et bulgare ont, des 19471 atteint lour niveau d'avant came, is Tchecoslovaquie et is Hongrie ont dil 'attandre 1949 pour egaler leur production d'il y a dix ans. Ce n' est qu'au cours delPannee 1950 que is Rouraanie se propose de parvenir h un resultat analogue. Male le renvement de la production industrielle n'a pas progress - et Pail- letws no devait pus progresser - d'une fagon uniforms et generale. Car qui dit gen, dit hierarchie et subordination. Telle Industrie jadis prospere no retrouve Pas forcement sa place dans is nouvelle structure de l'economie nationale. Tolle Wm*, enteurde de mille seine, est appelee h prendre de l'essor. De nouvelles entreprises names ont 4t4 crees on sont en vole de creation. La production do l'elnergie geotilque a ete en 1948 de 75% superieure h son thosau diavont guerre, Lext'raotion de is houillo a marque egeaement un progres tntgEslia qui sPexplique avant tout par l'annexion du bassin de Silecie par En ce qui concerne l'extraciion durdnerai de for, in situation se presente differemment. Soule is Hongrie a m____Igim lstre un succhs atteignant son niveau dsa- mut guerre. Les productions polonaise et tcheque sont en recul. Les trois PO's ensenble n'etaient en 19474 u'al'indice 72 et en 1948 qu'h l'indice 78 par Psi:port h 100 en 1937M. Cette lame est d'autant plus inquietante ve lc gla- de a toujours ete tributaire du rdnomi de for etraryer, n-tamment suedols, et cAle es i de irgainlitelefttat CAP50ifiV:ItTgikaogigOottisilROMEGO080902alustries s ormution. 28. APprEbletchfareRfflkanep2r1M24/22 ? CIA-RDP83-00415R004700050002-2 on du petrole brut provient do l'epuisement des gi- sements roumains at de la parte des wits polonais de Galicie, annexe par 1PURSS on 1945. Malgre tous les efforts deployes dans ce domain?, et en &Spit des pro- gres de in production hongroise, 2/3 du petrol? extrait avant la guerre. le glade produit h l'heure actuelle seulement Aucuno statistique n'a ete publiee sur in production de l'uranium, dont les gisements relativement centimes sent ex-loites par les autorites sovietiques. Le tableau qu'offre l'industrie des biens de consommation contrast? singulie- rament avec celui de l'industrie lourdo. Li los .echecs enrogistres dans oertai- nos branches sont compenses par des succes obtenus dans d'autres secteurs. Idi on no peut constater qu'un declin general. L'industrie textile et de l'habille- nent a produit en 1949 moms qu'avant la guerre. Autro example: la production des briquos accuse une regression plus profonde encore, Hongrie at Tchecoslova- quie, principaux productours, n'ayant atteint l'annee derniere que l'indice 63 par rapport h 100 en 1938. La reconstruction, on s'en doute, s'en ressent. Ainsi in verrerio et l'industrie de la chaussure tchecoslovaques, les indus- tries textiles hongroisos et polonaise, qui trouvnient des debouches faciles en Europe occidental? et jusqu'en Afrique et dans les Indes, sent deliberement Bawl- flees afin do favnrisor le developpertent de l'industrie lourde. Celle-ci n'est- elle pas appelde h aocrottre lo potential militaire des Soviets ? Le rest?, ?lest a dire l'appauvrissement des populations du glade, n'a guere d'importance. Wagrlaulture. Autant dans le domain() de l'industris les ambitions des democraties populai- res sent grandee, =tent dans le dcmaino de in production agricole les objectifs assignee sont modestes. Une tondance generale vers in concentration parlo natio- nalisation des entreprises se dessine avec nettete dans l'industrie alors que our le plan de l'agriculture in politique suivie bar les pays de l'Europe orientale paratt avoir emprunte des chemins souvent tortueux. Une analyse sommaire do in production est indispensable pour degager les methodes appliquees et les buts pour- suivis dans les pays du glacis. En 1948 la production agricole de in Pologne a depasse de 3% h 6% les chiffres fixes sur le plan. Mindice prevu etait de 65, l'indice qui a ete atteint de 67, tous deux calcules sur la base de 1938= 100. DOE; lors chacun etait libre d'in- terpreter les precedents chiffres h sa fagon: les uns pouvaient dire que in pro- duction accusait une baisse d'un tiers par rapport h son niveau d'avant guerre; les autres pouvaient faire ressortir in clairvoyance avec laquelle le minister? de la planification avait elabore son plan. Le gouvernement tchaque avait bien escompte pour 1948 une production agrico- le egale h son volume d'avant guerre. Or de l'aveu de M. Gottwald lui-meme elle n'atteint que l'indice 80,5. Si en. Bulgarie, pays essentiellement agricole, la production a legerement depasse celle d'il y a dix ens, elle n'a toutefois atteint les objectifs prevus par le plan qu'h in proportion de 86%. Situation inverse en Hongrie: l'agricul- tura hongroiso a "grease modo" realise son plan pour 1948, mai*: in production actuelle no representa que les trois quarts de cello de Mann& qui a precede la guorre. Il est inutile de multiplier les exemples qui revlent tous des symptemes d'une regression do in production agricole dans les plaines de l'Est, surnommes jadis lo "grenier do l'Europe". Melee en admettant que la recolte de 1949 soit superieure h colle des annees preeeedentes (les statistiquos completes font malheu- reusement defaut), II semblo impossible que in production puisse remonter in pen- te on l'espace l'uno =Co. En effet pour l'ensemble du glacis elle etait tomb& tres bas au lendemain de la liberation, et meme en 1947 elle n'avait atteint que les deux tiers do son nivenu d'avant guerre. En 1948 elle est estimee h 2,1 mu- lards de dollars aux prix fixes centre 2,6 milliards en 1938, soit approximati- vement l'indice 80 pour in Hongrie, in Roumanio, in Bulgarie, in Tchecoslevaquie et in Pologne reunies. Los causes principales de cette baisse considerable resident dans le morcel- lement des terres consecutifs aux recentes reformes agraires et aux mouvements des populations d'une part, dans in discrimination entre les differentes categories d'agriculteurs d'autre part. "La reussite do in reforne agraire a comble les esperances seculeires de in peysannerie roumaine", ecrivaient les "IZVESTIA" des le 8 septembre 1945. Les proprietes privees depessant Se hectares ayant ete liquidees, in coloni- action des territoires =mixes par in Fologne ayant (AC mere:e h bonne fin, les tRepeoetel ForeRe4dattio2005101P2toPtIN-R012831-6041139R404=00501102.8?udetes do Tche- coslovaquie et lour remplacenent par des agriculteurs tchZiques &tent Vrmlas. 29. AP911940-11-eit* r441e24e171:"515a4aa aWill?17(4303.241M9ANTragaqiiirer dans une ere -120 stable Elation. En realite ce n'est lh que le corenencement d'une longue eerie de mesures qui mepent d'abord h un morcellement rendant impossible l'exploitation rationnelle et rentable, ot ensuite h un C eat ainsi qu'une nouvelle pement des terres en vue de leur sovietisation. agraire a ete decretee en Roumanie au mois de mars dernier, et :Ste qu'eneT=ovaquie les domaines de l'Eglise oouvrant plus de 3C0 mule hectares oat ex propries en vertu d'une loiui vient dlgtre mise on application. En Pologne des mesures analogues sont en paparation. La lutte centre le "koulak" se developpe activement dans tout le glacis. Celui qui eastagde plus de 15 hectares de terra en Tchecoslovaquie n'a pas droit k la carte de textile et dolt s'approvisionner au "marche libre d'Etat" h des prix exorbi- tants. En Roumanie les proprietaires de plus de 2 hectares sont privds mgme des cartes d' alimentation. La disparition de la propriete :Doyenne etant en bonno vote, c'est dorenavant vers is collectivisation que l'on s'achemine. Celle-ci revgt tant8t la forme de kolkhozes, tantgt la forme de svokhozes, c'est-h-dire de domaines exiloitd directement par l'Etat. Ds le 30 novembre 1948 M.Rakosi, chef de la Hongrie nouvelles a declare en substance: "Si nous voulons relever le niveau de notre production Agricola, il faut que tout le monde comprenne que nous no pouvons pas le faire avec la structu- re agricole actuelle, etriquee et morcelee. Le soul moyen d'y parvenir, dit M. Rakosi, c'est d'instituer des kolkhozes." On procgde par etapes. Tout d'abord un comnissaire agricole est no pour cheque village. Il a pour mission de contrgler l'execution des travaux et la li- vraison des contingents prescrits. Les anciennes cooperatives sent dissoutes et remplacees par une "cooperative agricole unique" h laquelle on attribue les machines agricoles enlevees h leurs anciens proprietaires. Les machines nouvelles sortant des usines sent affectdes aux stations de tracteurs auxquelles les agri- aulteurs non affilles h une eoopdrative doivent avoir obligatoirement recours. Car si les trnvaux prescrits ne sent pas executes h temps le paysan recalcitrant encourt la confiscation de an propriete. Ea Bulggrie par exemple, on prevoit que les kolkhozes fourniront d'ici trots ens 60% de in totalite des produite agri- eoles. L'extension des sovkhozes est tout aussi prodigieuse. En Bulgarie les sovkho- zes couvrent dejh une superficie de plus d'un demi million d'hectares. Les domai- nes de l'Etat tchecoslovaque sont passes, en l'espace d'une armee de 70.000 h 600.000 hectares. Ces differente remgdes suffiront-is h :miner? l'hostilite des paysans et h assurer le redressement de in production agricole ? Voilh qui semble plus que douteux. Il est, par centre, certain que ces diverses mesures transformeront d'une manihre radical? in structure economique et sociale de l'Europe orientale. Detachee de see d(!bouches traditiennels de l'Ouest, celle-ci ressemble tous les jeurs un peu plus h son modgle soviettque. Le Connerce. I.- Le ConuricrceWdrieur du glacis prit, au debut, une forme tout h fait par- ticuligre, n'ayant pour objet que la livraison des repnrations de guerre par la Hongrie, in Roumania) et in Bulgarie. Bien que toute la region eat etd ruinde, tent par in guerro quo par le pillage des "liberateurs" sovietiques, l'URSS exi- gea sur le champ des reparations, sur papier, pour un montant de 700 millions de dollars. Sur rpier, car la redaction des traits d'armistice permit h l'URSS de demander tous les prcduits qufelle desirait obtenir gratuitement sous forme de "reparations". La valour reelle de celles-ci represent? plus de deux milliards de dollars. Cos obligations annihilgrent, pour les pays qui en avaient la char- ge, toute possibilite de "resoudre par des moyens democratiques lours problgmes economiques urgents", comic il est dit dans in declaration de Crime en 1944. 80% des rdparations de la Hongrie consistent en produits industriels, tandis que in Roumanie et la Bulgarie livrent principalement des an Agres premigres. L'URSS est =tor's& h contrgler les societes travaillant pour les reparations de guerre et, par ce fait, elle detient, depuis 1945, le contrgle effectif des prine cipeles branches decnoniques des Etats satellites, qu'il s'agisse du petrol? et du bets roumnins ou de l' talustrie leurde hongroise. Moscou pout exiger mensuel- lement 5% d'intergts de retard. Et rien que ce droit lui permet de rester lad& finiment dans in region. Les accords relatifs aux reparations furent suivis de pres par des traitds de Appmegoftat Figjew megiowfituiGfA*95p813410104Ratiefolabugie 0cc Identale. 30. AppadvddvEbtlelthattglArt4d2m2 : oy ZAd;RDP83-00415R004700050002-2 engagements de livrer k l'URSS une quantitd inor- me do marchandises, debeasant de loin les possibilites d'exportation de la rdgion. Mbsoou savait, neturellement, que ces engagements dtaient fictife male par setts obligation, affectant un volume d'exportation deMasure, une sorte &option sovid- tique etait inctitne sur toute livraison disponible, exoluant los transaotiona eventuelles avec l'Occident. Ces traites commerolaux et le raonopole qu'ils assuraient 10URSS marquaient un pas important dans les visdes de l'imperialisme eeonomique des Soviets. Ills furent oonelus h la foie avec les widens allies, come is Pologne et la Tohtiooa- lovaauie et les ox-ennemis comae la Roumanie et la Hongrie. L'idde direotrioe en etait do fortifier is puissance industrial? sovietique par le charbon et le pAtrole polonais, le auivre et le bauxite yougoslave aussi bien quo les prodults Skoda de Tchecoslovaquie. Les resultats de cette politiqua doonomique brutale no se firent pas atten- dre. Les exPortations des Etats satellites vers l'URSS pass6rent de 24 millions de dollars en 1938 h 175 millions en 1947 et h 295 millions on 1948. Ces chiffres sont d'ailleurs incomplete oar us n'incluent pas les exportations effectudes sur la base des accords de reparations de guerre. De pair avec cette evolution, les exportations vers l'Europe occidentale di- minuent oonstamment. Le chiffre,de 747 millions de dollars en 1938 est tombi 22S millions on 1947 (31%). Quel est l'objectif do Moscou? Incontestablement, la colonisation de la re- gion. a) Devenant le soul client important de cette partie de l'Europe, l'URSS sera capable de dieter los prix et les modifier cenformement h see propres vises autarciques. b) Les exportations des satellites couvrent egalement l'equivalent des prix d'achat des matieres premieres necessaires pour la production des articles des- tines aux livraisons de reparations. L'URSS vend ces matieres premieres h un prix eleve et tire ainsi, de plus, un benefice commercial important des reparations. c) Un point Important des traits commerciaux est is livraison, par l'Union so- vigtique4 de matieres premieres, comae le coton, pour gtre transformees en pro- duits ouvres par l'autre partie contractante. Le rapport entre les matieres pre- mieres et les produits ouvres est extrgmenent avantageux h l'URSS, le prix de cellez-ci tant nettoment sup6rieur h ceux du march e mondial. II.- fams2.21Laitragna. Ces traits eommerciaux sent, sont au moms en ce qui concerne is forme, des accords conclus entre des parties souveraines. Male 11URSS refusa de a'en tenir lh et commonest h desintegrer la souverainete de see satellites. a) Sacletes mixtes.- Elles ont ete fondees pour l'exploitation des riohesses naturelles dos Etats satellites, Ii xiste entre autres des societes mixtes Bovi4.. tiques pour lo petrole roumain, in bauxite hongroise, aussi bien que pour la na- vigation danubienne et l'exploitation des lignes aeriennes. La Yougoslavie vient justement de liquider ces societes mixtes. Le delegUi yougoslave de l'ONU a Pu done dire quelques mots since:Teo sur la fagon de proo4- der de ces societes. Il.declara quo l'URSS "n'a pas investi as part de capital fixe" causant ainsi h in Yougoslavie ?um perte d'environ 38 millions de dinars" en un an (Lake Success, lc 7 octobrc 1949). Ces soci6tes sont l'oxemple classique do l'exploitation coloniale. Elles jouissent d'une complete exoneration fiscale et donnent un pouvoir illimite h l'URSS parce qu'elles sont des facteurs fondamentaux de is vie economique natio- nale. b) La nationalisation do l'industrie fut un autre pas yore la sovietisation. Ce fut une excellento occasion pour le parti communiste de liquider tong les ?- merits reactionnaires dans llindustrie et de completer la panique politique par is terreur economique. Finalement, is planification des economies satellites aboutitisa phase ultime: c) Le commerce exterieur, dirige par le Conseil d'Assistance Economique le. Cet or pins lers, il est devenu un organe ro-risMleaaiYMiairseltRUM-1304165ROOVQ0146?Gica contre le ProtHaraY944 tcclevemen uropoen m Is, tent du conferee totalitaire rigourcusenent centralise. , Approved For Release 2005104122: CIA-R0P83-00415R004700050002-2 Ajoutons pour emaleer, - plelque teMRs, 414 orddo 'une section speoiale, dite *section X0 a, depuls tire du Commerce Exterieur de Prague. Son pore 41004.e.4 4tOMIentitparmi lee seakirea de la jeunesse communists tcheque. Elle * PomrA*Liam Kara qui tient officiellement le poste de secretaire general du H$04stre. En 00 qui canoerne la direction de la mystgrieuse section, il n'a de es k rendre i personae borate au Coate Central du Parti Communiste Toheque. Dem la milma or4re les dossiers de co service sant etablis sans copies et les Aumeron.dientree et de sortie des divers documents sont oonsignes sur un redistre spicial au seoritariat doonomique du P.C.T. Neanmoins le secret de la Veection X" a pu &bre pero4. La TohdoOslovaquie repreisente aujourd'hui le soul pays du glacis qui entre.. tient encore des relation honamiques relativement importantes aveo 1'C:occident. Le nouvol accord oopmeroial anglo-tchScoslovaque s'ajoute h ceux conchae par oe pays eyed la Frame, l'Italie et les Etats-Unis (non sans l'approbation de l'URSS hien entendu). La Tchlicoalovequie jouit done de certaina privileges que les au- tree satellites ont perdus depute longtempa. 'Wbemment les Etats-Unis ont publid une liste de produits, demands d'inte- rit strategique, qui no peuvent hre expo:tea dans les pays situes derriere le Rideau de Fer. MI service special de contrale surveille l'application de cette interdiction. Aueun produit atiricain port e sur la hate A k laquelle on vient d'ajouter la list' B no pout, en effet, 8tre vendu aux pays satellites. Or, oertains de coo produits int4ressant an plus haut point les Sovietiques, quip pour se les procurer, eurent recoura h une supercherie. Plusieurs entrepri- ses furent or64a a cette fin aunt bien dans nos pays de l'Onest que dans he Proche-Orient. Elles achetent les produits interdits et les revendent aux Nye satellites. Llecoulement s'opere par le truchement de la Tchecosloeaquie, at la fameues section X:n'a d'autre fonction que cello de transmettre h ses agents con- mercieux d' Occident et du Proche-Orient les commandos repondant aux besets de l'URSS et des pays du glacis. Une foie achetees, les merchandises sont livrees la TchecoslovaqUie et la section X en fait la repartition. L'activite della section X n'est pas restee inapergue des autorites americai- nes. Elba se sont adressees aux pays exportateurs des produlta d'interit Ctrs- tegique, los engaceant d'en surveiller l'emploi. Ces pays, h len= tour, semblent avoir pris des mesures dans le sane preconise par les Etats-Unis, Ii n'empiche que les exportations vers la Tchecoslovaquie continuent mais les livraisons des produits interdits s'effectuent par dos votes de plus en plus detournees et an moyen do camouflages hautenent perftctionnes. Ii n'est que temps de mettre.fin an commerce avec les cannibales. 31. 111, !DU HOMIL- 4-14114.R. EN MJ DES DEPORTAT/CNS EN LITHUANIE, 41 Sr. Recomment de massives deportations ont eu lieu en Lithuanie. Fait ourieux, se sent surtout des camions mefilemind (Ford, Studebaker) que 10M.V.D, utilise pour les convois de deportee. Jusqu'h 80 personnes sont entasedes dans les vol.- tures que les Sovietiques appellent *enerikanki". Les ?Meters rouges portent des uniformes confactionnes en drap fourni pendant la guerre par les Americaine et lea Anglais. Les Lithuaniens n'ont jamais d?sespere de l'aide des democratise occidentales. Or, les bolchevike nemanquent aucune occasion de montrer la trate. trim de leura ex-allies occident. Des nouvelles du monde libre franchissent he Rideau de Fier. Elba ont trait aux diveraes conferences auxquelles perticipe l'UHSS. Et il a mane it question d'une certaine *Declaration des Droits de l'Home m*" sign& par les tyrans rowan Un peuple qui, depuis des annttes, endure de terriblas souffrances ne peat BoespOcher de 8' crier avec desespoirt *Comment le monde libre peut-il tolerer Female hypocrisie et assister, sans atagir, aux home= de lienfer rouge ?" QM des centaines de millions d'hommes subissent un ealvaire semblable an leur, n'est certea pas une consolation pour les Lithuanians. Approved For Release 2005/04/22 : CIA-RDP83-00415R004700050002-2 Appr orviryN722:cittp83ipv5Er002-2 t r_ 043 tS,1 Pays 41402-t? usSiM LA YOUGOSLAVIE DEPUIS LA DISSIDENCE TITISTE La grease communiste avait, on le gait, glorifie sur tous les tons le "mardohalw Tito et son rigime, tent qu'il marohait dans la voie de Mecca.. Male ( - depute quo le diotateur a voulu faire preuve de ? . qwilqu'independance, les flatteries se sont instanta. tion de la "lips generale" pulssemettre un serviteur des Soviets au ban de l'bu. g t?A,! ? n t transformees en imprecations. Qu'une devia. maniti et en faire, par un coup de baguette magique. une "vipere lubrique, un "trattre'% la solde des capitalistes", n'est pas poin, nous surprendre et il n'y a lk que le jou prdinaire de le politique communist?, qui exige de see adherents une obeissance servile "perinde ao cadaver". Maio la propaganda oovietique ne se contente pas de cola; ii s'agit de demon. trer que la molnare deeobaesanoe frappe le coueable d'une sorte de Oche originel, qui Adult k aant tout ce qu'il peut entreprendre et detrult tout ce qu'il a so. carnal. En temoignanb d'une certaine indhandance k regard de Moscoup Tito n'avait rien modifie dana sa politique eommmdque et socialist, qui rests strictement con- muniste. Et, pourtant# la presse oomesaniste de tous les pays vient de diclanoher une vaste campaign? tendant k grouver la ruine economlque de la Yougoslavie sous un regime, que les Soviets eux-mgmea avaient instaure. Ces critiques emelt cartel- nement justifiees, mais elles frappent non pas le titisme, mats le regime ocomm- niste dans son ensemble at peuvent s'appliquer k tous les pays oU il sevit. Ainsi, en parlant du plan quinquennal Yougoslave execute k 101% selon leede- clarations du ministre de loindut3trie Stajanovio, le journal "PCO ZASTAVOM INTER- NACICNALTZMA" deolareg "Mensonge grassier 1 Des informmtions officielles, non destinees k la presse "permsttent do voir que 199 usines du rossort de Stojanovio n'ont execute leur "plan semestriel qu'il 57% ... Par cc moyen, les titistes essayent de dissimuler "le fiasco de leur plan quinquennal qui est un bluff." Comme tous les plans qui. quennaux, pourralt-on ajouter. Le journal "NAPRED" fait la lumiere our la p4ten- "due planifiostita titiste dans l'industrie miniere". Na "NOVA BORBA" affirms que Na1gr6 les allegations demegogiques des titistes our les pretendus mocks de "rel6vement de 1"economie national? en Istria, les plans des travaux de reoonstrud "tion no sont pas realises". "Les titistes s'efforcent d'augmenter la production "du charbon et du mineral non pas en mecanisant 1' extraction, mais en exploitant "ferocement les ouvriers et en usant du travail non -remunere des equiptle de grog- "tendus "volontaires". N'est-oe pas le systkme stakhanoviste et delui de "l'imu- nation socialist)", en usage en DRSS ? Le mame journal "PCO ZASTAVOM INTERNA- CIMUJEKA" que nous avow cite, relate avec indignation le fait que 180 moans avaient ete envoy& dans une fabrtque de Belgrade; les paysans s'etant enfuis, tie ont ete erratis et condemn& aux travaux forces. Le fait est evidomment revoltant, mais nest qu'une reud ction de la politique des Soviets It 10egard dee "koulaks" au eours de 'equal? 14 millions de pavane out Eite deportee ou mas- sacres. Le regime de Tito est, cartes, un regime de for, male la preen? communiate elle-mgme permet de constater qu'il est bien moms dur a l'egard des travailleurs que le regime Ainsi le "NAMED" cite l'affaire de la mine de Mackati- ca, ou des groupos d'ouvriers, meoontents des nouvelles dispositione coneernant les cartes de ravanillement, dammilaient tous les joure leur compte at finlrent P ar se declarer en grave. wvaffaire grit une tournure si &favorable pour les "titistes qu'ile out ad forces d'accorder des cartes k 20% des families." Et en DRSS ils eussent t6 purement et simplement jets eztgrrxtrz ta-Atiel fitirvafa.. car la loi earititiquo mno interdit sevaremenila; ror Kelease 2005/04/22 : CIA-RDP83-00415R 00050002-2 Ap 33. Approve0WWROMWWWW41 'amVO=C21.4"Tum:ttiLT,13:?::00.1141 inane exolue sivement de Journene oommunistest plaids dans differentes irepubliques populal- res" et qu'elle est diftuadtpar la presse sovidtique. Il eat impossible einem. ginar ume oondamnation Plus mlaPlete du systems goonomique communiste. .?????????? UN GIBRALTAR SOVIETIQUE DANS LE GOLFE DE FINLANDE Per l'armistioe de septembre 1944 aveo is Pinion- do, l'URSS s'arnogeait pour une periode de oinquan- te aust centre versement d'un bail annuel de oinq mil- lions de marks, un territoire de 394 kilometres oar- res, aoraprenant la pointe de Porkkala. Quo le'territoire =amide ooupat un trongon de la grande ligne qui riunit is caPitale finlandalse au premier port du POY" (Ato en suddois, Turku in finnois), et qu'il obligeat lea Finlandels k faire un detour de quatre heures pour eller d'un point h l'autre, c'etait bien be moindre solid. des Sovietiques. /1 fallut deum one de negociations - et que les Sovietiques deoouvrissent qu'ile y avaient oertains avantages - pour que Moscou consentit h rouvrir is 11- gne. Mais les trains traversent la sone sovietique verrouilles et lea fenatres hermetiquement ferades par des plaques de bole peintes en noir. C'est le out oomplet, de sorte qu'on a l'imprehiion de s'engager dans un tunnel en midi. La tenacite do Moscou s'expliqns. Am) un profane no saurait avoir le moin- dre doute our l'importanoe stratkiquo et militaire du territoire et de is poin- te de Parkkala. Le promontoire rocheux qui porta co nom est be clef nord du golfe de Finlane. de, ou, si l'on vent, l'un des battants de lc premLre porte de Leningrad, fai- sant face h celui de Revel, sur be rive sud du golfe. Le magnifique passage de Barosund, inclus dans be territoire, pras de Porkkala, est un mouillege ideal. Des bales profondes, des llots rocheux dentellent be c8te et en font un old de corsaires, vedettes lance-torpilles, sous-marine, destroyers, peuvent sor- tir comae d'un nid de guapes. D'enormes casemates, chef d'oeuvre des sapeurs sovietiques, qui savent crew- ser comme des taupss, penvent abriter tine garnison et un materiel considerable'. De cette forteresse, des forces blindties de l'Armee Rouge atteindraient en moths d'une heuro le centre de la capitals finlandaise, que des canons, qui n'ont pas meme bosoin d' etre h longue portee, peuvent bombarder tranquillement, h quinze ki- lometres, sans mitre peine que de faire pivoter les pieees sur leurs plaques tour- nantes. Porkkala est ainsi be menace qui peso secr5tement sur les Finlandais, h gel-. sinki plus qu'illaurs. Les Pinlandais n'en parlent guere, d'abord parce quo oe sont des gene qui n'ont jamas pew', ensuite_parce que, pour eux, on as saurait pordre son temps h speculer sur l'invisible, cachat-il be diable en personne sous la forme de l'ennemi le plus dwagmemx et contre qui on s'est tout de mama bien battu Mais que se passe-t-il Porkkala ? Si vous prenes la route au lieu d'emprunter be rail, vous pouvez approcher du territoire sans difficult. Une dizaine de kilomZtreso sur tine route qui fut excellente, vous meneront h un pont qui en est 1' entree, mats cette entree rests toujoure close. VMS pouves :muter du regard avec votre jumelle, si vous ne vous laissez pas volt, lob bole at les masons de 1' mitre c8t4 ds be frontieres vous apercevrez des maisonsp quelques-enes de ces maisons que tous les habitants du territoire durent quitter, en deux Jews, elves l'armistice. ApprMil-FoqoPtattUte294/10212i:tbal-k/P8V06aft0ORM04t0g211 pas. I1 a Approved For Release 2005/04/22 : CIA-RDP83-00415R004700050002-2 34. fait le vide auprks de cette frontike Mad dernier, deux Janes gene : qu'il garde avec une vigilance firma,. en.delik 111rent h travers champs, naveuent, h quelques centaines de mbtres de 1 saisis par des gardes eoviatiquee Unite, voir oe qui Be passait Ile furent jours au secret, alrata quoi mu sortie is d'un buisson. On los confine quinse mettre k l'amande. Car c'est Une argero"v? suivant la loi finlandaise, quo d'aller sans portals punlasscanginlandais, qui durent les te permission n'est jamals donnee) au wafts sovietique. Les ScmiAteiZa(t4te qui l'ont volontiers etablie, par enroroit de Prudence. bien entendu dict4 cette lot aux Finlandais, D' autres ont au plus de chances quo nos deux excursionnietes, ou out mieux pris leurs prOcautions. Des Finlaudeis, expulses du territoire, ont pu repaaaer la frontibre sans Atm observds et sant alles voir leur anoienne demeure. lie 1' out trouvee vide, sb1ndonn6e... LOB Sovietiques en avaient enleve tout coil qui pouwait s'y prendres nitres, pmrtea et fenttres, goads, file et ferrures, tout ce qui dtait en metal, jusqu'aux elm rouilles dans les murs. Autour des maisons, le vide1 is silence Les ?beans de campagne paraissaient abandonas. Cea belles terres qui ocraptaient pont les meilleures et les mieux cultivees de Fin- lande, sont maintenent en Mahe. Desert aussi du c8t6 de lamer. Cheque 6t6, des gene partis en bateau pour eller de Helsinki h Hmgoil ou k Abo, ou faisant de la voile le long de la Ate, approohent un peu trop pres de Porldmaa. Immanquablement les imprudents scat ar- raisonnes par les patrouilleurs wmatiques, mis an secret, puis renvorSs sans avoir rien vu - aprhs avoir 6te questionn6a huit heures par Jour par la police seorbte. Et lei, is "vidage" du tfmrritoire s'explique davantage, car c'est prhs de la c8te quo touts l'activit4, quo touts la force sovietique se sont concentries. Les Soviets ont tablih Poedwlaune nouvelle base navale et ils ont construit tout autour un resesu de voles ferr6es. Us ont edifie des oasernes et, oomme les oasernes no suffisaient pas, dee baraquements, afin de loger d'enormes effeo- tifs - car si le 112.man's lanclrbgne h la frontiere terrestre et le Do man's ses h la frontibre maritime, lea Sovi4tiquee, au-delh, grouillent come une fourmi.. libre. Ile "d6fendent" d'ailleurs ces masses militairea et navalee aveo un soir Jar. loux, et ils veillent h 0mi:teller tout contact entre leurs hommes et les Finlan- deist non seulement tout contact personnel, male arm, et davantage encore tout contact d'idees. On pourrait 'Denser, par exenple, quo ce train qui chemine dans le "tunnel" Bur une ligne dont des milliers de Firaandais connaisgent probablement cheque tre- verse, no dolt pas presenter un bien grand danger pour ceux qui vivent derribre is "rid au". Or, Fermi les rhglemonta compliques applicables an transit de Fork. kala, un paragraphe interdit dans es train aveugle et verrauille, le transport de touts litterature, images, papiers, pouvant constituer "une offense" h l'Union Sovietique. Une "puissance" est bien foible an fond, lorsque, nonobstant Armee, Marine at Police, elle dolt prendre peur de deux pages imprimees qui s'envoleraient d'un wagon et qui tonboraient ainsi, peut-itre, entre les mains d'un soldat de deuxib- me classe _nil!OURIE8E0314E. "1U M01,11%- -; Le colonel hs1, officier de gendarmerie qui occupait une fonction inportein- te au minietbre de l'Interieur de Bucarest, avait rev dans le courant du mole de &Sombre, perdre de partir en mission socrbte. Dix join's aprbs son depart, la femme du colonel !1 6t6 InvitSe h erlever he cadavre de 1"officier, gat serait nort suivant la version officielle, oh la suite d'un accident". que le colonel Anghel a sit4 tuA an cours Now sommes informes d'autre part, d'un combat quo des unites de lamilioedquerTisermant.andsaity ont anh soutenir dans les montagnes de }Weal avec un grouPe Approved For Release 2005/04/22 : CIA7RDP83-00415R004700050002-2? 35. App oved For KeieaStr-2005004122ZIA-RDP83-00415R004700050002-2 LE-- COMMUN?15M-C- LA CONFERENCE DE BANGKOK ET LE PACTE SINO-SOVIETIQUE -G- N La oonferell." 'an wore de liqualle lea diplomates amdricains want fonotion on Utrarge-Orientont15tth3ld la situation de l'Est asiatique s'eat tenue k Bang- kok an moment ou Steabe at Mao Tad Toung signaient un traite oonfirmant Vallian- oe de la RUB8i0 sovidtique at de la Chin "p alaire*. Laiteultaneite de el deux actes politilses vient iLlum americano-asovietique dartseoeet Orient oz pout se jouer le Bort du monde. Lee Etate-Uniail dont la politique en Asia eat demeurie asses longtemps paraissent matintenent risolus h intervenir efficaceerent dans atette partio du monde. Ils se proporient &encourager la constitution d'sne allianoe asiatique dirigee centre l'expansion. de -1 oimpdrialisme sovidtique. Un des elements de oat - to alliance devrait titre, salon le voeu enerioain, le Japon sans lequel mourn entreprises politique digne de oe nom no pout Btre poursuivie en Extreme-Orient. Parini lea nations qui se sant izetr6 le plus favorable h oe deasein, 11 taut center les Philipitinee at le Siem dont le premier ministre a invite lea pays d'bxtrtme-Orient hostiles au eommunisme h soumettre h un biome rigoureux Vitale sovi6tinde et h s'interdire toute exportation vers elle de denrees alimentairea, at partioulierement du rise Tine' telle suggestion pourrait s'adresser partioulierement h la Birmanie, qui fournit l'Orient rine partie du ris dont il a besoin. Maio la Birmanie est el- le-mtne dans une situation difficile, et le soul fait de l'avoir dvoqude revele les difficultes quo renoontrerant les puisseuroes oocidenteles dans l'acoctaplisse- ment d'une alliance aaiatique. Le gouvernement birman est fort conteste at le mouvement comrauniste 'gest dangereusement developpd dans le pays. Or, situ& en- tre 1' Inde at la Chine meridionale, la Birmanie tient une position economique at stratdgique jrres important% Vest ainsi qu'une Birmanie denorgania6e pourrait permettre au monde communis- te de faire sa premiere percee vers l'Ocean Indien, possession traditionnelle de la puissance maritime britarnique. to gouvernement de Rangoon, d'un nationalisms ombragewc, a refuse in raddiation du Commonwealth dans les oonflits qui l'opposent awc Karenes at aw: oomeamiatea. Les agents britanniques se sont efforoda de oon- celier les autorites birmanes et lea Karenes pour les diriger les unes at lea au- tree centre los cromunistes. Gee rivalites, jointea h l'Inexperienoe de pertains dirigeants, ont d'ailleurs provoqud une arise tulle quo, selon. le Conseil Econo- mique do la Birmanie, la situation de l'Economie birraane aerait dangereuse, re desesperde. Dans 1' Indo, ellliment capital de toute politique e,siatique, le gouvernement dolt, lui ausei, reeoudre de redoutables conflits. Pourvue, il y a peu de temps, (Pune Constitution republioaine at elm syeteme h. deux Chembres, lands no par- vient pets pour autant h so defaire du malaise qui a ongendre la dissolution de la Ligue Musulmano, d'autant plus quo lea exigences geographiques n'ont pas permit, de cantonner lee. Mesulmarla dans le seal Pakhiatan. Plusieurs millions de fide's, h rialto sent encore disperses dens l'Inde. La rivalit6 Indo-palchistanienne est Parvenue h 1111 point si alga quo le moindre incident pourrait provoquer un oonflit arm& Les deux pays s'epuisent mutuellement en un effort militaire qui absorbs une partie considerable de le= budget, certains diaent mgme la molt16, La population du cache/Dire est en majorite roahometane, mais son chef hindou avait sign6 un accord de rattachement h l'Indes Il est vrai qua est argument est eratamilmbad riT6talt au contraire, de ma- jorite hindoue, mts dent puisque l'Inde a annexe l'Hadt n (lutes les tentatives de aont le prime du Caohius e.ont echou6. Le ministre du Peals- conciliation relatives h retail's tqueaucpande payits Nehru, dtait, polo le go chef du gooup - tan, charge des affaires du Caohemirejs_s_d_gslQuanare vernement palchistanais "us article de f?111' tre ales plus partisan de l'arbitrage. *Ma patien- vernoment Indian,ne se man t. Le parti nationaliste hindou, la elahasabba, hmeort-i1 di - ArgiftWija: efiNA9IMEIP13.0414M11831,70111D500Q2uku'h juger Pielffeat:Wt intele'rable la formation roCkeh-ak- msee de ]'Etat du Pakhistan at voudrait simplement llabo- Appaexaggprflatarer&filOhugtak ocameglyaigitt Lancirel-RDP08:3-voudralea0041i5tRt00:e7nOtei00.5dOsOunir02-2 made et paw. 36. le Tibet, il atm 4?4?A--. tan delimit le gal ocellszdatt_ _. X* Wet, le Jour oil )(co Tad Tonna oontrblera agresalf s'apetisat de part et . ? --;...rf'"aliSaeeptentrionale de I./ode. On await arta thiclueLmdres Mirralw Cine ta'1114?141h"Wli .113:1:110alldig" riarialiOn it'appilt aaileiter01111:4121180ilielabitiOne d;noeuPaiquet deaela". OW diffarellehl? 1Cet espoir parel1 etlicardohni abeadetuaS. DiSja paralreti par Us malentandus avec 1.Inde le Pakhlatan eat awed en ri- d'emapiter le malentmatau valitiC 'WOO 1?1411?1114, 9n? 14 gouvernement de Delhi ne manque dvidemasent pas 4fghlkoVakidatanaie en accablant le Pakhisten. Maffei- re est 81 grave cra'un homes &Etat afghan a pi daclarer que le moindre incident pouvalt nettre la t Mir en deutsr. L'Afghaniatan revendique le Pathanistaus qui appartien an Pakhieten, aurait eine ausoltd anPlutikentend le constituer en Etat autonomies Xaboul pr&anter soule - reprdeentation pathanistaise dissident? qui prictend re- Cependant, alma quill est pratiqud en de tele cm - l'op*Inion des Pathans. la. =oasis le gull sovidtique devrait ordonner l'attitude du vernement, car Mesoou menace MIMI bien l'Afghaniaton que le Palchietan at l'Inde. La province chi/wise du Statical, aoqujee au communism? depale liannde derniere, atteint les frenti4re0 de liteghiasten et du P cee sovietiquee dee Ouebeks at des TatiliC8 pasent atItan, et, la11:4 au nomd, lea provin- 1tiare afghan?. Aj tons clue l'arae erfdleth& no rah, qu'a une oentaine de million dthozana at qu'elle ne dispoee que d'Une douseine d'avions de raodades anolene. On peut mesurer par cot aped l'dtendue et la oomplexitd des questions k rii. soudre pour mettre l'Orient mdridional en mesure de s'opponer, unl, a l'impiria- lime eovicStique. De in Caspienne i l'Oodan Pacifique, l'URS3 menace des Etats divleds, partagde par d'irrdductibles tendanoes confeseionnelles an rattle/ea. ' Male si oee pimples ne parviennent pas a s'et000rder, les populations plumes au- jourd'hui contr81dem par Moscou &ambient au contraire s 'unix asses dooilement, et cette union no Paocamplit pas an btindficte dee nations ocoidentalea qui dent lea protdger, paten- On a pu oonstater que lea (tom:options qui, dans l'opinion, opposent le tote- lltarieme It in ddreocratie, Conceptional qui divisent les continents europdens at atedrioaln sont relativement indiffdrentes our peuples d'Extrame-Orient. En Indo- aide, lee noollaborateurs" des occupants japonale sont revenue au pouvoir avec l'approbation populatre. Aum Philippines, le leader Laurel, qui avalt, apzie le &Marquez:lent japonala,.constitud tan gouvernement selon le voeu de T.oklo, a suivi de prate, aux dorniares dlections, le prdsident Quirino. Au Japan, in population demure flea? It in personzte impdriale de Biro Hito, et ?Pest en vain que VW'S prdtend le faire oomparaitre devout tme Cour de 'rustics? Internationale. Mate, tandis quo l'Ocoldent no parvient pas It suivre me politique soutenue does les affairee &Orient, MESS acczeplit sea desseine. L'Angleterre et l'In- de ant reoormu Mao Tad Totang sans ettEedre l'approbation des autres membres du Commonwealth. Male veld. que l'Inde as refuse h reconnaitre Sao Da!, qui hind- nolo an contraire de l'approhation de l'Angleterre et de la plupart dee Dominions. to pandit Nehru participerait peutatre It in lutte des nations ,menaodes par le . aoreandeme, nate 11 ac drStaahe de oe qui pout, selon lui, avoir le caraotare d'un confllt sovitito-amdriciain. /1 est vial qu'en ignorant le Vietnam de Bao Dal, Neh- ru eat, aussi singuller que ode pidese paraitre, en accord avec lee principes de in politique nza4rioraine hostiles 11.intervention milltaire d'une puissant* oo- oidentale dons lea affoires intdrieures des anoiennee colonies. Cependant, yet- /galena. est la pour 10 confirmer. to politique a suscitd ji, it Washingtoes quelques ddconvenues, at 1.agitation Ind*. Au via!, le State Department salt parfois moeifier see semtiments. Les In. trigues eovidtiques It nitranger ne pigment plus permettre de oonsiderer ma tent de bienvaillanee lies tentatives d1/4ffratohissement de pays semis h. l'Influen- ce occidentale. On eat de plus on PI= mnvainceu It Vaahinrtom quo len PEOrs qui "clement ainsi 1 inapendenoe ne font le plus eouvent qua se ddrober a la tutelle d'une puissance pear umber ems in servitude sovi?tique. Le pact? d'allianoe quo vient de conclure la Ruesie sovIdtique at Is Chine *Populaires ne va pas MOP er dosearoltre on Asie le prestige de Mao Ted Tog,Fcrt habnement meson-, 44, oe paste dame l'Impression que Stains tient It Lasser ...tout? independent* awr nations eui 2_4i se reoocoandent de ltd. a4131(0-15kkitit zmunitipactlig01 . 11914#14:1CM-lettliaa3e004/1511i024 iiirat. see L l'smawn, , On 37. A4411344cillec)M8141/4?429115/4444q4EFrUiM152)""gi5"iiiitie Pekin Porto. Arthur, Datren et lee chasing do, ter sisndaboua. Cette restitution permits h Moe- eon =me k P4k122, de fldtrir i *rue de ?smug Kai Mak qui avidt accaenti en Goat 1945, h it eninmise de l'UMES aer It Mandchourie. Le retrait soviitiqua no sera d'ailleurs mai laualet. Ott de it signature de cet accord h son exioutions Pre"le au Plua .4952, diplomatie sovietique aura sans doute opird quel- ques variations. Eh aoanaoszent Port.Arthur les Soviitiques se reservent &al- lows, en ens de parr*, it drolt de sly reta9blir. L'iadependanee de it Mongolia ozarieure est reconnue par Mao Tee Taupe. Vest, en effet, une conoesaion dn gouvernement populaire ahinois puleque, Jusqut ici, il OcStait reserv.s. *mu, ettecard avec _e 1 gouvernemant de Tchang Kai Chek, avait ddik reoonnu oette indipendances au &courant fictive. 1.0400nomie du Me a Rd detournee yes" MESS Per lee agents sovietiques; le trafio se fait vers le nerd. L'abandon de it Seagate no pout, ttre qu'une capitulation ohinoise et 11 ne faut pas oublier cons1der6e par les gouvernements anterieurs come une dee Pravinoee lee Plat .prosphres de 1' empire. Le docteur Sun Tat Son disait que les ressources en viande de is Mongolia etaient plus riches que cellos de 'Argentine. A Mosoou, Taboo En LaYs ninistre des Affaires Etrangeres du gowrernement de Pad% a d6clare que VMS et it Chine constituaient desormaie un bloc de 700 d'individos. Mais 11 est evident que c'est l'URSS qui manoeuvre ea bloc. Vest eine' que it Chips, aux termes de l'accord qui viont &Etre signet ne pour-. ra conolure avec woe autre Rissenoe amens alliance dirigde oontre 19U1SS. Cal- le-oi se fait aussi reconnaltre.la droit l'assistanoes mi/itaire ou mare, de it Chine. 14080011 o'er:gage aunt intervenir au etas oh it Chine serait l'objet d"une agressioh. Le Japan est name 9recisement designe come agresseur eventuel. 13. restore don? au Kremlin h difinir, selon l'opportunite, oe qu'il entendra par "egression oontre it Chine de Mao Te 4 Toung". Si les Anglais defendaient militai- rement, leurs droitil h Hong Kong, ou at les Americains soutenaient leurs interSte h Formosa, Moscou pourrait fort bien interpreter ces operations come une agree- sion oontre it Chine de Mao Toe Tow. " .11U MUI4D4- Z.14 TIZ:17 SPCRT ET POLITIQUE. Mosoou a donn4 loordro au parti comuniste finlandais de saboter l'organisa- tion des Jeux Olympiquesse Helsinki. Void comment s'est operee la manoeuvre: La ,grande organisation sportive finlandaise, chargee de preparer le program- me des Jewc, est contr8lee en partie per les mouvements ouvriers, lesquels se trouvent eux-mgmes truff6s d'elements oommunistes. Cos derniers eletant pronon- as contra l'organisation do Jena e Helsinki, un schisme e'est produit au sein ide it nderation finlandaise. Le ministre de l'Education nationale, devant oe rrobleme, a annonee quo le Gowvernement no voterait pas de credits pour la prepa- ration des Jeux tart que les diffioultds se seraient pas aplanies Vest ainsi que, par orainte du mouvement important de touristes et d'etran. gers, de journalistes et de photographs qui se deplaceraient Helsinki pour les Jam olympiques, le parti comuniste finlandais cherche aaboter l'entreprise. Pour Men comprendre Vattitude du parti communist? finlandais, 11 suffit de eolculer it distance qui spore le territoiro finlandais de Ltiningrad L'URSS SE EESSEILENEREE-LX MART-1E DE L'OR. L'URSs qui est un gros productoodu metal jaune, se propose d'effectuer seeriJ teMant, sur le mrche mondial, des yentas massives d'or, on contrariant in poll!. taw) suivie cot egard par les pdiumnoes do l'Atlantique et en contribuant ain- d b aoorottre los diffieultes Soodgues du monde libre. De nombroux indleee Peruettent do oonclure que lee preparatifs secrets en VW de l'execution de oe pPISIAleMPI* Pur clan en CO A el ase 2005/04/22 : CIA-RDP83-00415R004700050002-2 Approved ForRelease29951:04/22 : CIA-RDP83-00415R004700050002-2 - . . 14\0114N- 441TI4:1? 38. zURTOuT zowfS 1U IL'ENCE par tOn8 les mole= Possible? offleiele ou alan4estins par file...Par radio...par teli...par pigeon. ..par ?currier spdoial...Par?? ? 1.41180TAGE3 DANS LIS PAYS SATELL/SES Un cruel, Le gouvernement lamgrois a pOnlid, le 16 fevrier dernier, un dearet relatif l'application de is peine de Bert pour sabotage dconomique. D'autre part, nals dm:arm cikkaaous: quelques sabotages qui cut dti ?cue, mu s en Roumanie dans le courant du soia de janvier: Dana los premiere join's de *elm dernier, un sate de sabotage a eu lieu dens les locaum du "Bulletiz Official* ("Monitorul Offiaial"). Le sous-sol de Illsranalle, qui so trouve h Bucarest, boulevard Elisabeta, a inond6. Tout le stock de pager de l'imprimerie du "Monitorul Offierial" a 4t6 &Strait. L'enqate a &dal qua les robineta d'eau auraient dtd ouverts par une "main criminelle". C'est einsi que le sous-sol a 6t4 inonde avant que l'on ph e'en apercevoir et medre les mesures necessaires. Le 6 janvier, lea ouvriere de is fsbrique do textiles nambovitza", en reprd- sallies pour le fait dowoir 6t4 obliges de travailler ce jour-11: (la ate ortho- dox? de la "Boboteazs" qui correspond aejour des Role), ont provoque l'effon- drament d'un hall de machines c4 ont ? dftruits plus de 50 metiers de tiswage. Les auteurs n'ont pas dtd dhouierta. Le 9 janvier, se troweled' pats k 8tre expediec vers l'URSS, en gare de Met Oucarest), 5 wagons de bones. On ignore pour quelle raison oes wagons ont pris feu et ont dt6 completement detruits. Le 10 janvier, un incendie a 6olat4 aux ahantiera de "la Maison de Scanteia". L'on sait que le Part/ Communist? omit decid6 is construction Pune imprimerie h Buearest devant porter le nom de %bon de Scanteia" (journal du Parti Cow. niste). Tous les citayens de ROMMaill evaient ? contraints de souscrire pour is construction de aette implmerie. Dais le mob s de &Sombre 1949, an a commonce h entteposer les matdriaux aces- entree h is construction de l'inlvme edifice: Tine aaravane de quelques oontains" de camions dechargeait longwnn.de journee les materiaux et les travaux devaient h eammeneer inceasamment. Le 10 janvier, un violent incendie, dont on ignore encore is cause, a mean- ti le de/At do materiaux. ? Le 11 janvier, los hales ea construction de is Platza Obor ont pris feu. Bien que les ouvriers n'y travaillaseent pas co jour-la (en raison du froid), l'enquate a etabli quo le feu mit prie naissance au troisike (Stage. Or, par suite de l'interruption des trmulux2 per sonno n'tpraittp trouver, ce jour-11:, h cot endroit. La conclusion dela ()omission d enquB eat que le feu a 4t4 mis intentionnelloment. Cos sabotages oontinueles out dscutant plus significatifs que leure auteurs ide (gd serait soi-disantspriviligiee en Roumanie. Cos :totes, ainsi que la rdoenz appartiennent h uno c ombo so? dic.tre t du gouvernemont hongrois," prowed en of- tot Tie derribre le Rideau do FerUs ouvriers sont soumis h un regime d'appres- Bien et d'esclavage qui lour est sussi intolerable quo& toutes les mitres eatdgo- ries de is population. "dianocratios populairee" pretendent detenir le Pouvoir au nom do la ?lasso Les homes qui gouvernent losers. Par les sabotages, les travailleurs dee ?ate allegation un cruel ditenti. h le aatellieds entendent donner pproved For Release 2005/04/22 : CIA-RDP83-00415R004700050002-2 39. T A RiJ? : CIA-RDP83-00415R004700050002-2 Y UUML:.11\11i- . ........._NOUVFLUIS DE ROUMANIS _.---....mmimmillmminimM4 On nous signal0 quo le_toogrie *bun], dee Trans rts* qui vient de 'me tenir k Bucarest avait DOM, 11,2* -."?"" di doaner des instrugions aux dildguds des dif- firente s particpaints e mMxt lude ter tous traneports en ca. de (malt aveo Nom apprenons (de sow". joagoslave) We M.Alexandre GAVRILOVICI prdsident ltURSS. M de la colonie yougoolave de noumanus et Lioubanir GAVBILOV/CI son file, ant 4t4 arrktde. De mkme scum, on MIS fat savoir qu'un Camitd Antititiate yougosl sous la prdsidence de PCEINTDA *sten Znintion k Rucarest. ave On nous informe qu'un *Ministkmide la Collectivisation" est en formation. Le ministre sernit d4signd au la Remo. de M.NCGYOLOS. 4 WBERCOVICI, qui se trouvekPregtm, trait() en oe moment la livraison II la Roumanie de deux usines the rao-414ctriques dont ohaoune atae 40.000 Kva. On nous signale quo dans les itxtbm maternelles an ne parle daSTALINtque sous la ddnomination suivantet "TarkiStalin" (papa STALIN), On nous rapport galement quoin direction (Pune 4cole a ddolard qu'une sd- lection de lettres faits0 a l'ocomeion de llanniversaire de Stalin? (ileves, 'Stu- diorite, intellootuels? etc mereit ample aux membree de l'(lU pour piesent se "rendre oompte des senthients du peuple roumain pour leur sauveur it connaitre an popularitd enlomminie". ? Nous apprenona quo las habitants, d'une zone de Moldarie, dite Zone ITI our la lisiere du village Annira du dipar4nont de Falciu, Wont pais regu de "bulletin d'identitd". Nous apprenons par ailleurs,quth Baia de Arama oU l'on extrait divers mita= prdoieux, dos ordres act 614 donatiour porter tout effort our l'extraction du pltumb, L' extraction de tout elan :metal dens oette Phi= a dtd arrltde. A Tofnni, dans lea environs de Brasov, une us me qui appartenait au groupe MIURA, n 4t4 remise en fonction wordre sovidtique. Elle travaillera pour le compte de la Dclfense Nationale La grosse toile quo l'on appaledt couramment 'toile amdrioaine" s'appelle main... tet "Muncitorul" (travaillettr). On arrate en ce moment les ma0X4sede l'anoien parti libdral. Parmi lee gene errattle se trouventt Ictael T2t00g014 Panalt CRIST(FORATU Gamlen aeoritaire de l'organisation libOrale locale), jous deux de Galata. Dee bruits de stabilisation, dke tame cammunioation de la B.B.G. et persistent *nig, troublent en oe moment ropeletione roumaines. Les devises, lee MOD Ades dlor ont augnentd de plus dut*tble. Des avis diffdrents moat isle de part et d'autre. On parie cussi 'Pun ootaapillage des billets -en circulations eetampil- lege au ?ours duquel lee autoritis retiendraient une partie dos sammes qui leur snmient prdeent4es. Cos bruits cependant no dol./maitre nocueillis qu'aveo riserve. . On signals? quo 40% des Widen egtat-Major faisant partie du Gdt de l'Itat. tItui de l'ArrmSe, ant fait lsobjet &um enquete ayant dtd aocusde d'avoir divul- MAsoliqUkikken150/4/22.:19e.;sPaa4V041:74g09902-2 apprenons par un 01/10Ler?enae 11110 0011 ar. ? 40 Approved For Release 2005/04/22 : CIA-RDP83-00415R004700050002-2 restetions auraient pour tut de justifier la nonination, la ttte du Grand Etat Major, d'un general sovlitique qui settrtit fin aux "aates de trahison r4p4t4s". On aploie ces derniers temps, me grande activit4 pour l'organisation dee oee dres dee unites di/aquas. C'est ainsi qpie 4 traits &office et qui figurent perni les plus officiers sup4rieurs d'active qui avaient 4t4 ois i la re. grands ialistes des gas de combat, ent 4t6 rappel6s au service. spolc Ce sontt lc Colonel DCBROGEANU, Lt Cl IONESCU Moine, Major LAZAR, Major AR- SDIESCO. Tous les quatre ant 4t4 dirig4a Bur in villa de Fagaras pour y organiser une fabrique de masques oontre les gas et de gas de canbat; cette nouvelle fabrique fonctionne dens le local de in fabrique de poudres et explosifs de norms. Il est question de rappeler VI:ultras officiers specialistes de oette question. tine nouvelle vague d'arrestations massives s'est abattues sur is pays. Cette foie on prooede h l'arrestation des anciens officiers d'EtatMajor qui ont it4 r6voqu6s d'office at sp4cia1ement ceux qui avaient 4t4 affectis b. la 20 Section (Infornation at propagende) durant la derniere guerre. Sent 6galement arrttAs les nenbres de l'ancien parti lib4ral qpi no l'avelent pos 4t6 jusquPh ce Jour. Ces arrestations sent ?perks avec 'me tree grande brutalit4 et beauooup de pers4v4rance. Le pillage sous toutes sea forms continue un rythme effrarante On invents journellenent de nouvelles methodes et precedes pour soutirer mu oitoyen roumain son dernier sou. Ainsi in derniere invention en ratiere de pillage est in "Nouvelle Loterie Populaire", qui est or66e sp4cidlement pour donner h in population ouvribre in possibilit6 de realiser un gain. Le titre en est tres ponpeux, mats larealit4 est tout autre. Au cours d'une conversation avec un fonctionnaire sup4rieur de in "Loterie Poptilaire d'Etat", celul-ci a fait la d4claration suivantet "Cette loterie est un des veld les plus flagrants que l'on pulsse connaitre". Par exenple, durant le nois de d6cedbre, on a vendu 4.236.722 billets k 100 lei chacun, co qui represente in samme coquette de 423.672,200 lei encaiss6s par is gouvernement. Les lots distribues nPont qu'une velour de 3.980.000 lei. Le public est tromp4 par l'annonoe de 8.389 lots, alors qu'en fait 8.000 gae gnants voient seulement leur raise doubl6e, ce qui ramene le nombre r6e1 de lots k 389. Ce n' est plus 'me loterie, ma's 'me exploitation systomatique de in or4du1le t4 des peysans remains. JLDRI-L- ASSASSINATS ET DISPARITIONS EN BULGARIE. Les communistes bulgarea precedent b in sovietisation de in Bulgaria qui s'ef- fectue dans les lames et dans le sang. Une terreur continuelle Ague dans le pays. NSA, le Vo Congrbs du Parti Come muniste avait acide in =lion de tous les militants importants de l'opposie tion en premier ce i mown. Les presidents et les secr4taires des # organisations locales de ce parti, ainsi quo ceux des jeunesses agrariennee, dise paraiesent "sans 'closer de traces". Ils sent, soit assassings, purement it gime laments son tortures jusqu'h is nort, soit, dans le meilleur des cast envoys. dans des camps de concentration. Le but de cette terreur est de transformer in Bulgarie en un vests camp de concentration oU cheque citoyen tremble pour an vie, de briser toute oppoaition, et, de proletariser, par in pression tcononique, in awes persanne. taorelAd PtS b/17614%1W6b Oblqi moan dans in Appgrilyeeeeigggei pis oui nollirtrrvenus h ce egett Kamen , V? villa de evilengrad, a 6t4 assassin6 per in Milice; 41. 4114116441429141tAgifillA-VFX.ArgeR0S9tfaill?Ta5,0042-12a Milan de Move, a. one enleve Par 14 Mice. Peu de temps epees, on a retrouv4 son carps dicafit6; 3? And de Topaggileall!..r!!Blad 431. sen 00rre Olb militant agrarien du village de Rlebarovo, de la rigian 40) 1,0I freree Gelimmit-15.41MAZWAINE, etudiants, disparns sans laisser de a titd jetd devant so nelson; trams; 5i9camoreuiIente10yistaigam membre des Jeunesses agrariennea, a disparu de Sofia "sans laisscr de traces"; 60)Igigrakassigsz du village de Valtchapoliana, a 6t6 arreti, tortur4 at pause an suicide; 7?) AgareiAstadigfauggffa militant de llorganisation du Parti Pays= de Namenets a t arrot et sauvagement battu; 80) 1.26612ara du village de Osmo Kalouguerovo, qui se trouvait k is tate de l'organisation du Parti Peyean de son village, a dte sauvagement decapitd k is hacks par deux communistes; 90)Wan Assenov Mom, de is vile de Elhovo, president de l'organisation rdgionalo du Parti Pavan, a disparu sans laisser de traces; 10P) 111 Zan ..1) de is vine de Svilengrad, militant agrarian, a 4t4 ari4t4 an mats e mars 94* et, depute, on a perdu ea trace; 110) fie; todin Stoo Giittay, du village de Lissovo, militant agrarian, a et4 enlove par is Milice an cots de mars et loon perd as trace; 12?) JUgaZiaaLedgamg, du village de Vardara, disparu sans laisser de traces de la direction de is "Securitd Nationale" on janvier 1949; 130) lialaisguasuta v ? ? ? ? ? ? ! A?A'AL; ? ? et Anmuel Tchengalovs de is rggion de Elhovo, out :t. ? t,s en avril de derniere et l'on eat sans nouvelles d'eux; 140) 'Die c9rne on ddcouvertg dechiquetes par des chiens dans l'endrait 1Sarfagon If pres du village de rakia; 150) pis autres cvme oat etd fisalement decouverta, achiquetea par des ohiens, prim du village de Gomm Iabolkovol 16?) Depuis 1948, des dizaines de citayene bulgares out etd amends dans loon- droit appeld "Touraki prim de Sredetz, pour y etre assassinds; 17?) Presque cheque nun, sur ordre du commissaire politique Popov, commandant le district frontalier, on ankle des &Items de l'interieur du pas, dans l'ene droit appele "Pacha Dere", pre de Sredetz, pour les assaasiner. On laisse lours corps aur place afin d'effrayer la population. Co no sont quo quelques renseignanents incomplete aur is terreur qui Ague en Bulgarie. Le peuple bulgare n'a thorpaa is possibilite de protester. /1 est baillonne. Les hurlem.nts des supplicide et les pleura de lours parents n'arriw vent pus h franchir le Rideau de Per, ni h se faire entendre de l'Occident encore libre. LES CAWS DE CONCENTRATION EN BULGANIE. Ii ext ate vingt camps de concentration on de travail fora en Bulgaria, 10) LE CAMP DE RCBSUZA, qui eat consider6 comme l'un des plum durs. Six mil- le detenne y construisent un barrage. Apres douze heures de travail par Jour, cheque ddtenu est obltge de fair*, tour de rale, une conferenoe politique le soir. C'est cette ?outdrewe qui decide de son sort ulterieur; 20) LE CAMP DE KOPRETKA, Fres de Kazanlik. Ce camp contient mile ditemus qui travaillent h l'edifiamtion'dlun barrage sur la riviere de Toundja; 3?) LE CAMP DE TAMS BOAZ, dans level deux mine detenus travaillent h 104difi. cation d'un barrage Star is riviere Taber= Sutka, entre Batak at poppet; 4?) LE CAMP DE 'COWMAN, oe sept mile atm= travaillent dans des ?conditions drourantables k loextraction du charbon. Ce camp 88 trouve h Pernik, h querante kilometres de Sofia; 5?) LE CAMP DE BOBOV DOL, qui est considifrd eamme lin camp disciplinaire dipan- dant du eamp de Koutzian. Deux mile atenua y travaillent, Boit k l'emtraction du charbon, wit k is confection de briques, Bonnie journellement aum seviees et aux tortures infliges par le directeur du mop; 60) La; KINE DE PININ, dans laquelle deux Dille &Stews trwraillent reotrao- tiohporamitfligtqr.Release 2005/04/22 : CIA-RDP83-00415R004700050002-2 70) Dane LES CAWS DE LA DOCROUDJA, dont le plus c614bre est le camp de Zagrad, 42. Approved For Release 2005/04/22 : CIA-RDP83-00415R004700050002-2 06 se trouvent quatre mile liftman:qui travaillent dans des oonditions qui no soot pan differentiae de eel/es qui exietaient dans les camps de concentration en Allemagne; 8?) LE CAMP DE MURAL TCDOROV, oamprend quinse cents personnes; 9?) LE CAMP PR ES DU VILLAGE DE BELITSA4 dans la region de Razlog, dans la Ma- eidoine bulgare; 10?) LE CAMP DE MELT MAR, ocetprend mine detenus qui travaillent I 1"edifi- cation du barrage do Rossitsa; 11?) LE CAMP DE HAIN BOAZ, maqmand trois mine presonnes des brigades du tra- vail volentaire, qui trovaillent I in construction d'une route de montagne; 12?) LE CAMP DE LAMM TCHERNO/KME emploie trois mile &Stems i l'extrao- tion du charbon; 23?) DANS LA MIDE DE CUIVRE PLAULEUTSA, mile detenue y sont employes; 14?) DANS LE CAMP DE TOPOLNITSA, les &Items travaillent il is oonstnation d'un barrage; 150) LE CAMP DE ZLATNA ME(A, ahmille deter:us travaillant h is construction d'un barrage; 16?) DANS LE CAW DE TCHERVEN BRIAG, deux mille detenus travaillaient / is construction d'un barrage; 170) DANS LE CAMP DE MALKO ELKHOVO, trots mile detenus travaillaient par tons les temps h in construction d'une ligne de chemin de fer; 180) LE CAMP DE DERVICHKA MODUILA; 190) LE CAMP QUI SE TRCUVE ENTRE LES VILLES DE TROYAN ET KARLOVO oomprend trois mile cinq cent dftenus; 200) DANS LES CAMPS DE MAKOTSEVO, KLISSOURA ET SOPCT se trouvent six mills dio- tenue. H-11 LELDVUN ATIENTI0N_AUX ESPIONS. Avec le consentement du ministers de l'interieur, le ministere de l'Indus- trio tchdcoslovaque a publid un Ncret (no 2.000-1.672-49), qui conoerne tons les Tchdcoslovaques voyngeant I l'etranger. D'apres ae decret, toutes les personnes qui ont regu l'autorisation le se rendre b. l'Stranger, sont obliges de remattre, dans un ddlai de 15 jours, apres leur retour un rapport d4taill6 sur leurs "obser- vations Sconomiques" dans les pnys qu'elles ont visits. Cellos qui ne donneront pasnlite h cot ordre se verront retirer leur permis de voyage. Les Etats democrntiques doivent done saisir l'importance de cette nouvelle mesure qui fait de tons les voyageurs tchccoslomaques off Idols des espions. Les autoritds devront dee lore prondre des mosures approprides pour ne pas accorder de visa aux espions officiellement annoncos. -&n.cota deWOUMn 1\1 If- L'UlILISATION DES COMPETENCES. Los anoions professeurs de longues et litteratures etrang4res de l'Universite de Buoarest ont a6 llquides. On a oonfie les chaires respectives I des.personnes sans aucune pr4aration intellectuelle, choisies en raison de lour activite tique. Ainsi? la ohaire de litterature italienne a ete confide I un jeune booms de 27 ens qui a' applique I scorcher in langue de Ntrarque avec un sele egal a oelel qu'll avait nis I serrir le Parti. On nous dit qu'll a annonod in court sun. "LO INFERNO di DANTE". Ii expliquait r6cennent it see 1eves stupefaits que "Amtyanaxw, film d'Enie, etait le bZros de la tragedie de Racine: Andromaque.w Approved For Release 200g/n4/9_9 ? (-IA RDP83 00415R004700050002-2