(SANITIZED)UNCLASSIFIED COMMUNIST PUBLICATION FROM YUGOSLAVIA, IN FRENCH(SANITIZED)

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Collection: 
Document Number (FOIA) /ESDN (CREST): 
CIA-RDP82-00457R007400310020-8
Release Decision: 
RIFPUB
Original Classification: 
K
Document Page Count: 
16
Document Creation Date: 
December 22, 2016
Document Release Date: 
April 27, 2012
Sequence Number: 
20
Case Number: 
Publication Date: 
December 20, 1950
Content Type: 
REPORT
File: 
AttachmentSize
PDF icon CIA-RDP82-00457R007400310020-8.pdf1.85 MB
Body: 
Declassified and Approved For Release 2012/04/27: CIA-RDP82-00457R007400310020-8 POLITIQUE MONDIALE PREMIERE ANNLE, NUMERO 15 BEOGRAD, LE 20 DECEMBRE 1950 LA CHINE EN 1950 (L'observateur) LES RESULTATS :DES TRAVAUX DE LA CINQUI- EME ASSEMBLEE GENERALE DES NATIONS UNIES (Yoje Smole) LA LUTTE POUR LA PAIX EN BULGARIE - CAMOUFLAGE DES TENDANCES AGRESSIVES (Todor Kiostarov) NOS COMM.ENTAIRES: LE 258-EME FOIS LIEXEMPLE DE LA MACHINE A VOTER LA PROPOSITION DU GROTEWOHL AUTOUR DU TRAITE DE PAIX AVEC LE JAPON LETTRE D'ALLEMAGNE: LES DIFFICULTES DU GOUVERNEMENT ADENAUER LETTRES A LA REDACTION: DEUX ASPECTS D'UNE QUESTION INTERESSANTE REDACTEURS: DOUCHAN TIMOTIEVITCH ET ZDRAVKO PETCHAR Declassified and Approved For Release 2012/04/27: CIA-RDP82-00457R007400310020-8 Declassified and Approved For Release 2012/04/27: CIA-RDP82-00457R007400310020-8 Collaborateurs de ce numero: POLITIQUE MONDIALE LA REVUE A LE CARACTERE D' UNE TRIBUNE LIBRE ET PUBLIE LES CONSIDERATIONS DES AUTEURS YOU- GOSLAVES ET STRANGERS SUR LES DTVERSES QUESTIONS DE POLITIQUE INTERNATIONALE LA REVUE PARAIT DEUX FOIS PAR MOIS EDITEUR: L'UNION DES JOURNALISTES DE YOUGOSLAVIE REDACTEURS: DOUCHAN TIMOTIEVITCII et ZDRAVKO PETCHAR SOMMAIRE Nos commenta-tres: LA CHINE EN 1950 . . . . . . LE 258-EME FOIS . . . . . . L'EXEMPLE DE LA MACHINE A VOTER . . . . . . . . . . . LES BERLINOIS JUGENT DU CARACTERE SOCIALISTE DE L'ALLEMAGNE ORIENTALE . . AUTOUR DU TRAITE DE PAIR AVEC LE JAPON . . . . . . . LA PROPOSITION DU GROTE- WOHL . . . . . . . . . . . LES EXPERIENCES INUTILISEES QUELQUES PHENOMENES SYMP- TOMATIQUES EN TCHECOSLO- VAQUIE . . . . . . . . . . LA CLASSE OUVRIERE ROIT- MAINE ET L'ACCOMPLISSE- MENT D~U PLAN EN ROUMANIE LES RESULTATS DES TRAVAUX DF LA CINQUIEME ASSEMBLES GENERALE DES NATIONS UNIES . . . . . . . . . . . . LE SORT D'UN INITIATIVE ERANGAISE EN 1950 . . . . . LE PROBLEME DES MATIERES PREMIERES DANS LES CONVER- SATiONS TRUMAN-ATTLEE . . LA LUTTE POUR LA PAIX EN 13ULGARIE -CAMOUFLAGE DES TENDENCES AGRESSIVES . . . A PROPOS DU RAPATRTEAIENT DES ENFANTS REFUGIES GRECS . . . . . . Lettre d'Allemagne: LF.S DIFFICULTES DU GOUVEP- NEMENT ADENAUER . . . . . Lettres a la rcc?acticn : DEUX ASPECTS DUNE !,ION INTERESSANTE . Q UES- O. A. 11 . . . . . . . A. 12 Todorov Kiostarov 13 . . . . . . . . . 14 . . . Hans Fischer 15 . Zoran Prpovach 11 Todor Kjostarov est membre du Parti Commu- niste de Bulgarie depuis 1931. Il a consacrc au travail illegal la majeure partie de son stage de membre du Parti, en accomplissant diverses torches du Parti en Bulgarie. Durant la guerre it fut interne dans un camp de concentration d'cu it s'enfuit et travails: clandesti- nement A Sofia. Apr?s la liberation it travailla au Comite Central du Parti Communiste de Bulgarie et a 1'epoque du proces des criminels de guerre it fut 1'accusateur public pour les crimes commis dens les pays occupes (Macedoine, Grece ct Serbie). Le procss tormine, it fut nomme procureur general A Sofia, fonc- tion qu'il exerca jusqu'en 1948, lorsque, A to suite de son desaccord avec la direction du Parti Communiste de Bulgarie, is passa illegalement la frcntiere et se re- fugia en Yougoslavie. Il vit actuellement a Beograde ou it travaille comme emigre politique. Yoje Smole, correspondent de 1'Agence de presse yougoslave - Tanyoug - aux Etats-Unis et de la revue ?Pclitique mcndiale?. Autres collaborateurs: le college de redaction et les membres de l'Union des Journalistes de Yougo- slavie. QUE JE LE [)ISE - POUR QU'ON NE ME LE DISE PAS Visokov, correspondant a Pekin de IS Pravda,, de Mascou, ecrit: -Les Chinois ont penetre les desscins rtes o~ppresseurs americavns et vont au combat sons le mot d'ordre: Expulser les Yan- ke .s de t Asie,,. Cela est rendu pass-ble grace a 1'enthousiasme des Chinois pour i'aide desin- teressee et fraternelle de l'Union Soviet'que. Declassified and Approved For Release 2012/04/27: CIA-RDP82-00457R007400310020-8 Declassified and Approved For Release 2012/04/27: CIA-RDP82-00457R007400310020-8 --(Lle cLe _-ect'~ POLITIQUE MONDIALE LA CHINE EN 1950 L.1 annee ecoulee a de?bute et s'est term.nee avec la Chime ?au cen- tre des evene,ments monidl aux. :En janvi'cr 1950 la Chine seat vue occuper cette position grace au de- legue de 1'URSS qui, au sein du Conseil -de Seeu,rite, avant i;na!ugure toute .une s6rie d'abandcns des seances et de boycottages des ,orga.- ,ndsmes de l'ONU par 1'URSS et sea sratel:ites pendant des ma-s. La Chi- ne nest, pair sa pr.opre aoli vlf , pla- ceo ;en decembire au centre des evenements. Ceis deux moments donnes et 1a chaiine d'evenements qui': lea rele entre eux, forment in,dubitablement une suite d'evenements la plus im- portant de touts l'annee ecoulee. Pair la constiitution du Gouver:ne- ment :centela4 ide Pek.iin et 1?a victaitre de ses troupes id,ans la Chine conti- ne,ntiale ?au decl':n de 1'annee passes, in gueirre civsle, qui pendant plus de vii avarlt idech.ire ce grand pays, etait pratiquement terminee. Bien pluis, tooute une senile de pays, sympathisant ?ou non avec le nou- veau regime en Chine, avaient re- ecnnu le nouveau Gouiver:nement do Mao Tse Tung. Pair s,ui'i'e o'es,t ploi in quest, cin de la: representation chinoise au sein de l'ONU. Le re- presentant du soi-disant Gouverne- ment de Tchang-Kai;-Chek avai,t evidement perdu le droit de parlor an norm du peuple ch'noiis, et yid etai'~ d'autant plus deplace de le voir ?au sei'n idu Conseil de Secu!riite, faire ftgiure tie representant d'une grande puissance, membre permanent du Conseil. D'apres les affirmations de plus en plus frequentes du nouveau Gouver- ncment, comtne aussi d'apres cer- taines declarations de personnalites politiques des Etats-Unis on pouvait deduire, des la fin do 1949, que les Etats-Unis et les autres pays representes au Conseil de Secu!i chaageraient, tot ou tard, d'attitude envers la Chine, et finiraient par reconnaitre le Gouver- nement de Pek! n. A la place de celuft de Formoze. Mais c'est justement a cc moment la-que le delegue de 1'UR!SS a pose la question do in re- connaisisance sans, restriictfiion du nouveau Gouvernement d'une facon sib ult.imative que t?oute la question s'en est trouvee embrouillee d'une mani,re presque iinextiri`.icable. L'ult'ima;tum et le boycottage sur- venus apres le refus de cette recon- naisisance, n'ont pu avo!ir, et on rea.- lite n'ont eu d'autre effet cue do rendre presque impossible au Gou- vernement des Etats-Unis in recon- naissance immediate du Gouver- nement de Pekin. Cette reconnais- sance, amenee de force sous la pression du boycottage exerce par 1'URSS, aurait engage le Gouverne- ment des Etats-Unis dans une situation facheuse qu'il s'ef- forcait d'eviter a tout prix. Le boycottage ode l'ONU, on gene- ral, e.t celuii du Conseil de Securite, on particulier, sent tous deux diri- gzs, de toute evidence contre l'or- ganisation touts enti?ere. Admettre que n'(importe quel membre de cette origanisatiion pui,sse imposer sa vo- lcinf`?e pair des methodes aussi iillega- les, seraiiit le commencement ide la fin de l'ONU. Par consiequent, si in- censl.dhre et facheux qiue sioit le geste des Etats-Unis quii Went pas recennu le Gouver-nement central de Pekin, le boycottage sovietique les a foirces, a priorii a persis?ter .clans cetite voile. D'aiilleurs, ~d'ejia en janvne~' 1950, ?1 ne pouvait pass y avio r de idioute que to but reel ides aetes de 1'URSS n' Malt pas de rfaire entrer un repre- sientairit ide Pekin au Conseil de Securite, main Ibien au contraire de l'e;mipecher d'y enitrer pair tune pro- cedure giu,i; pour la forme, exigerait in recoinnaiissaince du nouveau Go?u- vernement chinois. Or, 1es evene- ments ulterieurs ant largement eclai- rs ce jeu diplomatiquc sovietique exempt de tout p!r?.:ncipe. Le Gouvernement de l'URSS a persists clans son boycottage du Conseil de Securite meme aipres le declanchemeat des hasitC!1,ites en Co- ree, lorsque, very la fin idu mois de j,ue.n, ?la situation eat devenue extre- ~memeint dangercuse dons le monde entier. Tant que les troupes de la Corse du Ncird avanca.ien?t, 1'URSS s'est tenue en dehors du Conseil de SSecur its, mans lorsqu'il fut evident que 1'enva?hissement du Sud en coup de trambe no reussi'.raiit pas, le de- legue ids 1'URSS renttra au Conseil ,de 'Securite (qu'il await precedem- ment quntte sous ipretecte que le delegue de Tchang Kai Chek y sie- geait s'assit a in meme table que le rep,resentant de Tchang Kai Chek et proposa la resolution sur la sus- pension des hostilites. Depuis ce moment-la, le delegue soviet que esit rests au Conseil de Securite, c'est-a-dire que le boycot- tage a cesse aussi. incpinement qu'il await co~mmeince. La vinotoire de Pekin ~diains lay guer- re civile chinoise n'a pas influe seul- ement l'activite diplomatique de l'URS,S au sein du Conseil de Secu- Declassified and Approved For Release 2012/04/27: CIA-RDP82-00457R007400310020-8 Declassified and Approved For Release 2012/04/27: CIA-RDP82-00457R007400310020-8 nUe. Les evenements ulter?ieurs, survenus au cours de l'annee, s'ins- crivent eux aussi dans le cadre marque par le debut et la fin de 1'annee 1950. Les efforts deployes par I'URSS en vue de tendre les relations entre in Chine et .le reste du monde, et, on premier lieu en vue d entraver son entree au Conseil de Securite, sont evidemment le resultat de la gene ?ypa-cuvee au 'Krem'.'n par suite de I'apparilGon d'un pays ou in revo- lut'on a triomphe sous la directilon de son propre Parti Communiste, cit qui n'a pas ete ?I'.bere> par 1'URSS. Cottle gene s'est forcement accrue a la i des p.ourpa~rlers, ex.'iremcment longs, menes a Moscou entre Mao Ts,e Tun? et la Gou?ver- nement sovi etique. Le tra ire resul- tant de ces pourparlers n'a d'ailleurs pais apparte d'.avantages econom'- ques s.ubstantiels a la Ch'ne e-, d'aixtire part, it laisse subsisiter, pour quedque temps, certa:ins :pr:;vileges u,usses aiuxquels Levine ava't deja renance au nom de la Revoilutilon. Ces resultants n'ant su~remen,, pas rejoui excessivement Mao Tse Tung, dent les efforts d:plomatiques, de- ployes a lMoscou, n'ont pas ,porte les fruits que la Chine pouva!it en csperer et auxquels elle pouvait s'at- 'tendre de la paint de an du Gouvernement de 1'URSS en Asie. La Coree du Nord, sphere d'rnflucince sovlletique scion 1'aecord de 1945, s'est tuiouvee deans le voisinage `m- mediat ide la Chine ;nouvelle, dont le prestige en Aisie s'est oonsidera- blement accru. Si le Gouvernement de i'URSS,des:irait s'affirmer on tant que grande puissance asiiab'que, et s'imposer en a~rlb.itme dans la soluts5on des probiemes asnatiques, i] etait evident que Ala Coree,du Nerd consii- tua,it jument le point d'appui asiatique sur lequel Moscou pouvait compter sans reserve d,ans une telle act'-o,n. Or, la Coree du Nord, an tant que sphere d'influence sovieti- quue? no pouvait subs'ster comme Celle, que par une demonstration conva`noante de la force et de ;.a predom nance de Moscou. Le succes de i'agresision comm"se en juin 1950, le long du 38-e parr1- lele n'aurait pas seulement etendu la s,ph6re d,'influence sov`et'_que a route la Coree, ma's aurait aussi re.nfarce sensiblement le prestige do l'URSS en taut que grande purs- saRnce asr,aitique. C'eut ete un pas do fait en vue d'amener la Chine a concevoir qu'il n'existe que deux , et qu'elle devait se ral- 1 or au camp d'sri ge pair Moscou. Or, les evenements se sent dcrau- 1es aiutrement. Les tentat!ves ode Moscou on vue de :met re, a l'aide die ses fantoche; de la Co-6e du Nord, le monde en- ti a,r, y campis 1 OONU, devaint un fait accompli, n'ont pas eu de suc- ces?. Au lieu de retcurner triom,p- halement au Conseil do Secur to apres la victoire en Coree, le dele- gue soviet que s'es?t vu farce,de rein- tegrer, sans tambour ni trompette, an place au Conseil pour sauver par des moyens diplomat:ques ce qui resita'it a waver de l'aventure co- reenne d! ja compromise. Le deuxie,me revirement en Coree s'est effectue au moment on les troupes ch'noises Font franchi les frontieres de la Mandchourie et se sonl engagees dana le confiit co- ,reen. Cc ,rev',rement no s'est pas reflate seulement sur in situation militailre - in iretraite des troupes etoumd rent d'.sipersees die Mac Arthur - mats aussi, et surtout, sur la situat'on po]iit,que. La Chine, qui jusqu'alors se tenait au trotsieme plan, s'est Ibrusquement pcartee an premier ,plan. Les troupes chinc(s,es en Coree ne s.auvaient, pas le p_estige do Moscou, mars aff'r- ma'en`;, une fois de plus, que la Chine, etat run facteur nouveau en As,'.e, avec lequel it fallen compter. L'asnc'ienne sphere d'influence sovi- etique se trouve, actuellement, sous l'occupatuon des itirouipes ch'noises. Tandis qu'enco,re en autosnne 1950 cn fondait, dans les milieux diplo- matiques iinternataanaux, les es,pars dune solution pacifique die la que- stion coreenne sur des pourparlers avec Moscou, aujourd'hui c'est Pe- kin qui, se brouve au centre de 'at- tention. La question coreenne ne s'en trou- ve evidemment pas resolue. La so- lution de ce probleme n'a pu titre realcsee on 1950. Les mo.is a venir serent, sans doute, tout charges d'evenements dramatiques en Extre- me Orient, dont 1'ombro assombrira les procha:nes duscuss ons do Lake Success. Cependant, un fail: demeure, qui devient 1'evenement to plus im- portant de l'annee ecoulee: la Chi- ne est entree dons le rang des gran- des puissances, qucr:qu'elle ne sit pas representee au Conseil de Se- curite. I 'Cquil'.bre on Coree, e -bli on 1945 par in panto-le du pays en spheres d _nfluence, amen:cane et sov'eti- que, a ere detruit par faction entre- prise par Moscou en juin. L.'inter- ventiion de ]ca Chine a `.nt: oduit dams Ie oonfli.t qu en ia resulte un element nouveau et iinattendu: les ambi- t ons expans0onnistes de in Chine que 'l'oin lgnocaft e,n 1945. Laotian ont~reprise en vue de renfoir:ceir Ins past ions de 1'URSS en face des Etats-Unis, et de la confirmer en tant que grande puissance asiatique dirigeante, a donne un resultat inat-. tendu (et assurement indesire): l'af- firmation de la Chine en tant que nouvelle grande puissance. Par consequent it n'est pas eton- nant gu,'inu debut de decembre Us_shinslky nit obstinement exi,ge le retira:if de toutes leis troupes e`man- geres de Coree, y comprits les trou- pes chinoises. Or, ,il n'est guere pro- bable que ces efforts acient couron- nes de success. L'action entreprse au sein de l'ONU se borne, au fond, a retablir le status Quo et a rejeter la Chine a l'arri?ere-plan. Mais le Gou- vernement die l'URSS sera, sans doute, force de s'a;pe[rcevc. r que la tentative d'impaser a Fekin sa tu- teile est tout aussi illusa're que cello des Etats-Unis de vouloir l'ignorer de jure. Quant au peuple careen apres avoir ere tout d'abord la victime du conflit des int6r5ts de d,eux grandes puissances, en voila une troisieme lui grimper sur le dos. Dans de telles conditions ]a .lutte pour la lilbera- tion de ]a Coree sera d',auta,nt plus penible. L'a:nnee eeoulee figures assurement dans 1'histoire de la Co- ree comme 1.'annee in plus nefaste et la, plus sombre. L'OBSERVATEUR Declassified and Approved For Release 2012/04/27: CIA-RDP82-00457R007400310020-8 Declassified and Approved For Release 2012/04/27: CIA-RDP82-00457R007400310020-8 La 258-eme fois L ES Suppleants des Ministres des Affaires Etrangeres des quatre grandes puissances se sont de nou- veau mis d'accord le 15 decembre dernier a Londres, a lour 258-eme reunion, cette fois-ci de deux heures, convoquee sur in demande de 1'URSS, pour ajourner a trois mois les conversations relatives au traite sur l'Autriche. Reste a savoir a quoi devait servir cette initiative sovie- tique. Mais, ce qui ne fait pas de doute, c'est que les conversations des Suppleants des Ministres des Affai- res Etrangeres pietinent sur place. Los raison qui ont empeche jus- qu'a -present la conclusion de cc traite, et que I'URSS mettait tou- jours en avant, sent nombreuses. Chaque fois qu'il semblait aue les raisons principales etaient eliminees, it y en avait d'autres qui apparais- saient. Pendant un certain temps 1'URSS est allee jusqu'a affirmer que c'etait la Yougoslavie qui au sujet de la Carinthie entravait 1'accord entrc les pays allies. Ceci servit de prete'xte aux diplomates sovietiques, qui, 1'ete do 1949 a Pa- ris, vendirent la Carinthie (territoire habite par les Slovenes) pour la somme de 150 millions de dollars et les puits petroliers autrichiens. On pouvait s'attendre des lors a la con- clusion du traite autrichien dans u n delai relativement court. Cependant, les reunions ulterieu- res des Suppleants ont bientot de- montre que I'URSS n'avait pas en- core epuise la longue liste des di- vers relatifs au trait(-'- autrichien. Cc sont, par exemple les avoirs de certaines entreprises en Autriche reclames par l'URSS, et ainsi de suite. En fin de compte, lors- que les pretextes ont commence a manquer, les representants de 1'URSS ont pose comme ,rainrer) irr-- dc pendant -I veritable-rncxil, commu- niste daur -s sommc::s. it i i hors de douto qr.,? Ics resulln:s i?lccinrau>: sc prescnlr rnicnt nutirment Ccpcnil:n . sit ;ivai[ prig. part ail;: elections it I pu'il cst ;illjnurd'hui, ci- peirti alir.55 icqu.s donr; to i,-cilleur Its cas, ei on juger par les tats elect-tir.,ux, a pest pros 5"iu des suffrages r1 Clot-tour- qui n out pa:; vote, c'est. Aire do ce ix qui avaient pc-u)-Pere ..-pondu a ,,in appol do buy cottat;. Or, dans, Ics circonstanei-s actu-- elles, un le resultat equivai.rdrail. non pas seulem--it . S In ddbacle du Patti communi:a-r mais -auss ii colic de ses dirigen: do I'Est. ('e rF?:,r-iltat constitncr;r=1 on mSmc tr?rnps tins dS- menti all --ru?aetere srici isles do I'IHat de I -ilIemagno oricntals' quc cis iconsiiifeunistes, on -?ortu du dS- crel. mono rte, souligne?nt actui lie-- m-ent aver ~ tat do tenac?iti?- La populniion dc' 1tc? lit, esl trig bion placer pour se ion(-J,(, cumpte d'une mnni re tangibh? .au c:rrnclc c satellite di? :Feat do I'Allemogne o- rientale quo du ctimpo.rts 111(0 dr 1'Uninn Soviel.iquc (rivers It mcuvernenl progressistc of ie peu-- pl.:n allcmnnrl on general. A t'ocr-:rsion des rScenti--: elections :?I. on vert'i de ,;it pron.,- experienoe I:i lhrpid:i- tion horlll e a fait cnnnaitri? snn j trgemen I Declassified and Approved For Release 2012/04/27: CIA-RDP82-00457R007400310020-8 Declassified and Approved For Release 2012/04/27: CIA-RDP82-00457R007400310020-8 Autour du traite de paix avec le Japon L A conclusion du traite de paix avec le Japon et tout ce qui s'ensuivrait, contribueraient sans aucun doute ' la normalisation d.o la situation en Extreme-Orient et a 1'affermissement de la paix mondi- ale. Il n'est pas necessaire de sou- ligner tout particulieremcnt qu'un tel but ne pourrait ?tre atteint quo si. toutes les puissances interesses prenaient une part active a 1'elabo- ration de ce traite. La conclusion dun traite de paix separe no pour- rait qu'envenimer davantage les rap- ports entrc les grandes puissances, et la cause de la paix on serait dif- ficilement ?renforcee. Cependant, ce- ci ne signifie nullement qu'il faud- rait permettre a n'importe quel pays do faire de 1'?obstruction pour em- pCcher indefiniment le reglement d'un probleme laisse par la guerre. La derniere initiative americaine, tondant a la conclusion au plus tot du traite de naix avec le Japon, a demontre cependant 1'existance de profonds desaccords sur la nature et les objectifs de cc traite. L'unite ne regne memo pas parmi les pays qui d'autre part collaborent dans les forums internationaux et qui font partie d'un meme bloc. Les opposi- tions d'interets et de points de vue, qui so sent manifestoes au cours des conversations menees par Mr. Dulls, sont sans aucun doute les plus for- tes entre les principaux protagonis- tes - les Etats-Unis et l'URSS (La Republique Populaire de Chine n'a pas pris part a ces conversations). Les oppositions mettant aux pri- ses ces deux puissances ne mon- trent aucune tendance a l'apaise- ment et a la conciliation. Les in- discretions que 1'URSS avait com- mises en publiant la correspon- dance des deux Gouvernements sur cette question prouvent que l'URSS'n'a pas aborde le proble- me du traite do paix avec le Japon avec la sincerite et la bonne volonte necessaires, mais bien au contraire avec l'intention d'utiliser cette ques- tion aux fins de propnagande dans la guerre froide. Les points principaux des propo- sitions americaines font ressortir que le Gouvernement des Etats-Unis est prat, si cola devient necessaire, a proccder a la conclusion d'une traite de paix separe. Ces propositions im- pliquent la revision des decisions al- liecs prises pendant la guerre et re- glant le sort des possessions japonai- ses Taiwan, les Pescadores, 1'ile Sakhaline meridionale et 1'archipel des Kouriles, ainsi que le desarme- ment du Japon et les reparations dues par lui. Elles prevdent egalement certaines concessions territoriales et l'octroi de bases aux Etats-Unis, cc dent it n'avait pas ate question au- paravant. Cette tendance a conclure un traite de paix qui satisferait en- tierement les aspirations ameri- caines, tout en negligeant les interets at compromettant les droits des au- tres pays, fait quo la possibilite d'ac- cord parait tres lointaine. Le fait qu'un tel traite de paix no pout reu- nir les suffrages de toutes les par- ties interessees est pout-titre la cau- se de la determination des Etats-U- nis d'atteindre les buts qu'ils se sont proposes, au bosom par la conclu- sion d'un traite de paix separe. Ti n'est done _nas etonnant qu'il y ait si peu de chances de regler le pro- bleme de la paix avec le Japon sur la base de l'accord de toutes les par- ties interessees, etant donne que les deux principales .puissances adverses abordent co prdbleme do cette ma- niere. La proposition du Grotewohl L ES hauts fonctionnaires do 1'E- tat et des partis des ?deux co- tes de la ligne do demarcation en Allemagne s'ingenient a qui parlera aux Allemands le plus souvent et le plus habilement de l'unite de lour pays. Plus ils en parlent et font des propositions on ce sons, sans d'ail- leurs aucun fondement reel pour le moment, moms it y a ?de chances pour la realisation de cotta unite, e- tant donne le partage formal des spheres d'interet des grandes puis- sances en Allemagne. C'est darns cot esprit de surenche- re que s'inscrit la proposition faite le 3 ct. par Otto Grotewohl, president du Gouvernement do l'Allemagne 0- rientale, au Chancellor de l'Allemag- ne Occidentale, Konrad Adenauer. Grotewohl propose , 20. XI. 1950). Toute cette armee de collecteurs de signatures ?etait necessaire pour faire pression sur Les ouvriers et Les paysans bulgares et leur faire signer l'appel. Il n'y pas de doute quo ces 6 millions do cito- .yens bulgares auraient appose de bon gre lour signa- ture s'il se fit agi de la paix. Et pas seulement ces 6 millions, mais bien tous Les 8 millions qui constituent le peuple bulgare, voteraient ainsi quo tout autre peuple pour le maintien de la paix, contre Les fauteu.rs d'une nouvelle guerre, contre toute agression qui pro- voquerait un nouvel incendie. Mais le peuple bulgare a compris qu'il no s'agissait nullement de cela duns 1'appel de Stockholm. Les veritables partisans de la paix en Bulgarie ne voient pas une action pour la paix clans faction forcee en vue de recueillir des signatures pour l'appol de Stockholm, pas plus que dans la parti- cipation a ?de pretendus Congres internationaux tels que le recent Congres de Varsovie. Iis no croient pas que 1'on reussira ainsi a calmer la tension qui existe clans le monde et particulierement dans les Balkans. Its ne peuvent surtout pas ne pas douter de l'action pour la paix que menent les dirigents bulgares, car ils sent temoins de lour politique interieure et exterieure 'et des contradictions qui existent entre lours paroles ,et leurs gestes. Dans le discours qu'il prononca au cours de la ceremonie du 9 septembre dernier, Vladimir Poptomov, Vice--President du Conseil des Ministres et mombre du Bureau Politique du P.C. Bulgare, a earacterise la Yougoslavie comme > qui menacerait le peuple bul- gare; mais encore it nous ameme a poser la question: Est-cc quo les veritables partisans de"la paix dans Les Balkans et on Bulgarie, dans la situation cr66e par la resolution du Kominform, ont des raisons de consi- deror avec apprehension cc qui se passe actuellement en Bulgarie? Evidemment ails en ont. Il existe en effot de serieuses raisons d'avoir de 1'apprehension, surtout si l'on considere Les declara- tions telles que celle de Poptomov et des ecrits de . S'appuyant sur les accusations mensongeres contra la Yougoslavie, sous le masque de la defense et de la sauvegarde de la paix, Les diri- geants kominformistes en Bulgarie entretiennent sciemment la psychose de guerre au sein du peuple bulgare. Cc n'est pas tout. Its no se conttntent pas de faire des decl rations; mais ils les font vreceder et suivre d'une serie de preparatifs et de mesures stra- tegiques. Les habitants des zones frontalieres meri- dionale of occidentale sont astreints a un regime spe- cial. Apres une mintitieuse Verification effectuee par la police, ales indesirables>> sont deplaces. 250.000 paisibles minoritaires tunes vivant pros de la frontiere meridionale, ont ete sauvagement chasses, pour etre remplaces systematiquement par des Bulgares de la frontiere occidentale et par des habitants de la Macedoine du Pirin auxquels les autorites kominfor- mistes no font pas confiance. Les Partisans de la paix dans les Balkans ant des raisons de craindre pour la paix, can les dirigeants bulgares actuels menent pas une politique indepen- dante decoulant de la souverainete et de la Libre vo- lonte du peuple bulgare. Its se font au contraire Les tenants de la politique d'une caste de 1'URSS, et c'est la politique de cette caste envers la Yougoslavie qui constitue, dans la situation actuelle, le principal danger a la paix dans les Balkans. Les dirigeants d'Etat et les dirigeants politiques bulgares no sent que des instruments entre des mains des hegemonistes sovietiques qui les utilisent pour la realisation de leurs desseins. La lutte pour la paix en Bulgarie est menee sous la signe de 1'agression politique. Les dirigeants bulgares actuels ne font aucun geste a l'insu de 1'URSS. Il n'est un secret pour personne que depuis la proclamation a Moscou do Vlko Tchervenkov au titre de > du peuple bulgare (discours de Chvernik a la ceremonie du 70eme anniversaire de Staline en 1949) et la nomination du colonel de I'Armee Rouge, Petar Pantchevski, au poste de Ministre de la Defense en Bulgarie, la vie 6conomique et culturelle de la Bulgarie est entierement dirigee par les sovietiques qui attisent la haine contre la Yougosla- vie. A Sofia, se suivent les visites de toutes series de delegations sovietiques de . Apres la mort de Georgi Dimitrov, on compte Les visites de deux delegations pour assister aux funerailles, deux delegations pour assister a dif- Declassified and Approved For Release 2012/04/27: CIA-RDP82-00457R007400310020-8 Declassified and Approved For Release 2012/04/27: CIA-RDP82-00457R007400310020-8 ferentes ceremonies, une delegation culturelle, une scientifique, une sportive, une eco.nomico-agraire, une de cheminots, une sanitaire et une de cyclistes. Sofia a rccu la visite de quatre marechaux: Tolbouhine, Boul- gagnine, Vorochilcv et Boudjioni. Leurs visites sont accompagnees de manifestations bruvantes of de parades militaires au cours desquelles ant ete Iaitcs differentes demonstrations d'armes, parmi lesquelles les ?katchouchka?> sovietiques au cours de la ceremonie du 9 septembre dernier. Et les -invites>) sovietiques, particulierement les marechaux parlaient, dans lour discours publics et dans les me- etings, de la soi-disant menace venant de Yougoslavie of reccmmandaie?nt au peuple bulgare la protection bienveillante de 1'Armec Rouge (discours de Boudjioni a Sofia, le 9 se?ptembre 1950). Les peuples balkaniques_ of particulierement le peuple macedcnien ont des raisons do douter du pa- cifisme des kcminformistes bulgares auand its voient ressusciter sous une nouvelle forme le chauvinisme bulgare qui s'est manifesto dernierement contre la minorite turque, Les kominformistes bulgares non aculement ne reccnnaissent aucun des drcits ni des libertes accordes du temps de Georgi Dimitrov aux habitants de la Macedoine du Pirin, mais its expriment ouvcrtement lours pretentions de ?liberer>> la Mace- doine du Vardar, cc qui est en fait dirige centre la :,.ouverainete of 1'independance de la Republique Po- pulaire de Macedoine et contre les tronticres de la Plkpublique Federative Populaire de Ycugoslavie. Les Partisans de la paix et, en general les peuples. balkaniques, ant des raisons d'etre inquiets quant its considercnt l'immixtion ouverte de l'UPSS (fans les affaires des autres pcunles et 1'hegemcnisme qui suit 1'antique chemin de la politique conquerante du tsa- risme russe et utilise les methcdes fascistes. Par le passe, le tsarisme russe et d'autres ruissances imperia- listes, pour atteindre lours buts, pousserent le peuple bulgare dans des guerres criminelles centre les pays. voisins, mettant surtcut on avant differents ideaux ?natienaux>> et la ?liberation>> de la Macedoine. Au- jourdhui la politique hegemoniste du Gouvernement de l'URSS essaie de semer dans l'opinion publique bul- gare 1'animcsite centre le peuple yougoslave. Telles sent les positions des kominformistes bulgares qui font taut de bruit autcur de leur pretendue lutt:e pour le maintien. de la paix dans les Balkans. Toute cette politique est imposee au peuple bul- gare par les traitres de la Revolution d'Octobre. Les dirigeants bulgares mettent docilement on oeuvre cet- to politique, sans tenir compte des obligations et des accords internaticnaux, sans tenir compte de la Charte des Nations Unies, meprisant et sabotant les efforts deplcyes en faveur de la collaboration et de la securite internationales. Cost pcurquoi aL'action pour la paix? qui est actuellement menee on Bulgarie n'a rien de cornmun avec la lutte reelle pour la paix, mais au ccntraire sape son existence et m?ene le peuple bulgare vers do nouvelles epreuves. TODOR KIOSTAROV A PROPOS DU RAPATRIEMENT DES ENFANTS REFUGIES GRECS D ES quo le Gouvernement Grec out donne des preuves authen- tiques que le retour en Grece d'un certain nombre d'enfants refugies en Ycugoslavie durant la guerre civile grecque, etait demand& par lcs parents de cos derniers, la Croix Rouge Yougoslave entrepris, avec 1'aide des autorites, la tache do rendre ces enfants a ceux a qui ils appartiennent d'apres toutes les lots humaines et naturelles. Le 25 no- vembre dernier, on presence des representants de la Ligue des Societes de la Crcix Rouge et de la Croix Rouge Internationale, vingt- un enfants ont ete rapatries en Gre- ce. Avec ceci, le rapatriement des enfants refugies grecs West pas ter- mine. La Croix Rouge Yougoslave continue les recherches en vue d'i- dentifier les enfants dont les pa- rents, se trouvant en Grece, out sou- mis des demandes. Si l'on compare to nombre des en- ['ants grecs rendus a leurs parents (en Grece ou ailleurs) avec le nom- bre total des enfants refugies en Ycugoslavie, qui s'eleve a une di- zaine do mille, on remarquera que lc nombre des enfants rendus a lours parents est minime. 11 y a encore beaucoup d'enfants grecs qui ne vi- vent pas avec lours parents, mais its no se trouvent pas en Yougoslavie. D'apres le renseignements de la Croix Rcuge Yougoslave, environ 1.000 enfants grecs avant lours pa- rents ou des cousines en Grece, Au- stralie et Canada, vivent actuelle- ment en Yougoslavie. D'autre part, un certain nombre de parents of cou- sins d'enfants grecs refugies vivent en Ycugoslavie et demandent a ce que leur scient remis lours enfants vivant dans d'autres pays, dent on Polcgne plus de 500, en Tchecoslo- vaquie plus de 600, on Hongric en- viron 600, en Roumanie 500, en A]- banie 32 en Bulgarie 4 et en Grece 3. 11 est done clair que le probleme de rendre les enfants refugies a lours parents et cousins, qui vivent en Yougoslavie est beaucoup plus important que celui de rendre les enfants refugies on Yougoslavie a lours parents et allies en Grece ou dans d'autres pays. Le probleme dans l'ensemble du retour des enfants grecs refugies de- vrait et pourrait etre facilemenl re- sclu en peu de temps si I'on y met de la bonne vclonte. Car it consiste a rassembler les membres des famil- les dispersees selon les vc: ux des pa- rents, et des enfants eux-memes. Allais dans an sons plus general, cc n'est qu'une partie du probleme general, qui pourrait etre resolu, mais que Pon no resout pas - du probleme qui consiste a rendre tous les enfants a lours parents, ou qu'ils se trouvent, et entre autres to retour des enfants yc?ugoslaves qui se trou- vent en dehors de lours pays depuis la periode de la derniere guerre ou imrnediatement apres la guerre. Ln ce qui concerne le retour des enfants grecs a leurs parents vivant en Grece, it n'a aucun sons politique; it prouve simplement que in Republi- que Federative Populaire de Yougo- slavie, fidele aux principes humani- taires, respecte les decisions de l'ONU parmi lesquelles les resolutions re- latives aux enfants refugies adoptees on 1948 et 1949 par 1'Asseinblee Ge- nerale de I'ONU. Declassified and Approved For Release 2012/04/27: CIA-RDP82-00457R007400310020-8 Declassified and Approved For Release 2012/04/27: CIA-RDP82-00457R007400310020-8 Les difficulties du Gouvernement Adenauer 0 IiPUIS le mois de septembre dernier le Gouvernement de l.'Allemagne occidentale, denomme Gouvernement de la petite coalition des partis do droite, de 1'Union demo-chretienne et du Parti alle- mand libre, traverse une crise se- rieuse. Cette crise commenga par le con- flit surgi entre le President du Con- seil Adenauer et son Ministre de l'Interieur Gustav Heinemann, tous deux de l'Union demo-chretienne. Les causes du conflit doivent titre rccherchees dans le comportement du dr Adenauer qui agit de son pro- pre chef et omet d'informer les autres membres du cabinet d'un grand nombre de questions relati- ves a la securite et au rearmement de 1'Allemagne. La Constitution de la Republique Federale Allemande donne au chancelier de largos pou- voirs, en vertu desquels it pout, lorsqu'il s'agit do questions d'im- portance, decider lui-m:time, sans egard au Parlement et aux membres du Gouvernement. sent compromis a propos du choix un pied d'egalite avec les autres na- du siege du Gouvernement. Dans la tions europeennes. On considere que lutte entre l'Union demochrgtienne, le succes des socialistes signifie precon.isant Bonn comme siege du l approbation de l'attitude adoptee Gouvernement federal, et lc Parti par le Parti social-democrate a social-democrate, dont le choix l'egard du probleme de la remilita- s'est arrete sur Francforts sur le risation de l'Allemagne. Maintenant, Mein, is Parti bavarois a joue le role les socialistes so font de plus en d'arbitre. L'enquete menee par une plus pressants pour demander des commission du Parlement federal, elections generates. La defaite de la qui n'a pas encore terming ses tra- coalition gouvernementale est quel- vaux, a deja demontrg que le Mi- que peu attenuee par les elections nistre des Finances federal, le d-r municipales de Berlin ou les socia- Schaffer, a verse, par l'intermediaire listes sent toujours le parti le plus du vice-president du Parti bava- fort sans posseder toutefois la ma- rcis, une somme variant de 1.000 a jorite absolue qu'ils avaient jusqu'a 2.000 marks a cnaquc depute de cc present. parti, qui s'est declare prat a voter Le bloc occidental desire, cepen- pour Bonn. Cette affaire est, de dant, que l'Allemagne soit rearmee touts evidence, tres desagreable au ct integree le plus rapidement pos- i d e re Gouvernement, car elle jette un jour cible dans le systems milita defavorable non seulement sur le l'Europe Occidentale. C'est pour- Gouvernement, mais encore sur le quoi it a besoin d'un Gouvernement Parlement tout entier, it est pro- allomand qui reprgsenterait la ma- bable que Schaffer sera, de cc jorite absolue du peuple allemand. fait, remplace. );tant donne les contradictions exis- Mais ].o coup le plus rude a ete tant au sein de l'Union demo-chre- porte au Gouvernement Adenauer tienne et du Parti allemand libre, ainsi que les tirail-ements entre ces par les esuitats des elections, qui deux partis au sujet du caractere ont eu lieu dans les provinces de catholique du Gouvernement et de Hesse, de Wurtemberg-Bade et de ]a defaite aux elections pour ur les . En Hesse, les sociaux- parlements provinciaux, le pour - democrates ont obtenu la majorite cement actuel est considere par le absolue , tout en devenant le parti le bloc occidental comme trop faible plus fort daps les provinces de pour pouvoir servir d'appui unique. Wurtemberg -Bade et de Baviere. La De ce fait, 1'autorite du President du campagne electorate a 6t(5 menee Conseil Adenauer est gravement par les sociaux-democrates sous le compromise. signe des attaques contre le plan du d-r Adenauer, relatif au rearme- Neanmoins, it est peu probable que ment de 1 Allemanne. Its ont lance le la coalition gouvernementale con- mot d'ordre qu it no pew etre que- sente a de nouvelles elections gene- stion du rearmement de l'Allemagne rales en cc moment, car les resul- et de sa participation a la defense tats de telles elections scraient su.- de l'Eurcpe Occidentals tant quo rement defavorables au Gouverne- 1'Allemagne no sera pas traitee sur ment d'Adenauer. Les efforts deplo- Yes par le d -r Adenauer en vue de Le Ministre de 1'Lnterieur Heine- mann s'est ouvertement eleve contre le plan du d r Adenauer, relatif an mement de 1'Allemagne. Le rear est devenu d'autant plus se- conflit du fait quo Hainemann se ricux titre le president du Synods trouve 1'Eglise evangelists d'Allemagne, de partage son point de vue, et qui qu'il est un des treis ministres pro- dans le Gouvernemcnt Ade- testants . Cependant, l'Allemagne cc- Hauer environ 54?/o de cidentale compte et 44?/o de catholiques. Protestants haute dignite ecclesiastique de La au d-r Ade Heinemann permettait nauer d'echapper aux critiques qui lui reprocher quo son pourraient est ?catholique? . Gouvernement Le conflit Adenauer-Heinemann, dans lequel Heinemann jouissait de l'appui de certains membres du Gouvernement, s'est termine le 10 septembre 1950 par la demission de ce dernier. Adenauer a nomme a sa place d-r Robert Lehr, membre de l'aile droite de l'Unicn demo- chretienne. De son cote, le Parti bavarois, qui collabore avec le Gouvernement, await rendu la crise encore plus aigi.ie. Il a recemment propose quo le Ministre des Finances federal, le d?-r Schaffer, membre de 1'Union social-chretienne bavaroise, se retire du Gouvernement pour avoir ete mCle dans une grande affaire de corruption des deputes de Bonn. L'hebdomadaire ?Der Spiegel>>, qui est proche du Parti social-demo- crate, a devoile dernierement cette .grande affaire venale, dans laquelle les deputes du Parlement federal se reml lacer 1e regime d occupation par le Statut de securite demon- trent qu'il cherche avant tout a af- fermir sa position chancelante do President du Conseil. Ce n'est qu' ensuite qu'il envisagerait pro- bablement la possibilite d'elargir la coalition gouvernementale. Mais ce ne sera pas chose facile, puisque le Parti allemand libre a ete jusqu'a present 1'adversaire de tout elargis- sement de la coalition. Il West pas exclu -que la; Haute Commission al- liee et les puissances d'occupation occidentalos deploient les efforts pour integrer le Parti social-demo- crate dans le Gzuvernement et per- nettre ainsi la formation d'un Gouvernement de large coalition, qui pourrait mettre efficacement en oeu- vre le plan de rearmement de l'Al- lemagne et de son integration dans stems militaire de l'Europe le s y M. NIKOLAYEVTTCI3 LE BATTAGE DU BLE Occidentals. Hans FISCHER Declassified and Approved For Release 2012/04/27: CIA-RDP82-00457R007400310020-8 Declassified and Approved For Release 2012/04/27: CIA-RDP82-00457R007400310020-8 L E T T R E S res contre l'agresseur. A cc sujet possible que cet homme est beaucoup, Staline dit textuellement: