(SANITIZED)UNCLASSIFIED PUBLICATION ON TEXTILE INSTITUTE(SANITIZED)
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Collection:
Document Number (FOIA) /ESDN (CREST):
CIA-RDP80-00926A005600050001-6
Release Decision:
RIPPUB
Original Classification:
C
Document Page Count:
196
Document Creation Date:
December 27, 2016
Document Release Date:
February 20, 2013
Sequence Number:
1
Case Number:
Publication Date:
November 4, 1952
Content Type:
REPORT
File:
Attachment | Size |
---|---|
CIA-RDP80-00926A005600050001-6.pdf | 10.73 MB |
Body:
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STAT
INSTITUT TEXTILE DE FRANCE
CENTRE TECHNIQUE INDUSTRIEL (L01 DU 22 JUILLET 1948; ARRETE DU 4 MAI 1950)
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
TEXTILE
(Reconnu par l'Etat. Decret du 7 aoirt 1950)
59, RUE DE LA FAISANDERIE
PARIS (XVI9
TEL. : COPERNIC 36-40
1 9 5 1
STAT
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Avril 1951.
Cette notice est consacree a l'Enseignement Superieur de la
Technique Textile, donne par l'INSTITUT TEXTILE DE FRANCE
depuis le mois d'octobre 1948.
Cet enseignement a ete agree par la Direction de l'Enseigne-
ment Technique au Ministere de l'economie Nationale. II a ete mis
au point grace au concours d'une Commission de l'Enseignement,
dont la composition est actuellement la suivante :
M. le Professeur F. MA1LLARD, Pr?dent,
Ancien eleve de recole Polytechnique, Professeur au
Conservatoire National des Arts et M?ers et a Vecole
Centrale des Arts et Manufactures ;
M. le Professeur G. CHAMPETIER,
Professeur a la Sorbonne, Directeur des etudes de
l'ecole de Physique et Chimie de Paris ;
M. le Professeur L. DENIVELLE,
Professeur au Conservatoire National des Arts et M?ers ;
M. E. BIZOT,
Ancien eleve de l'ecole Polytechnique, Industriel.
M. E. GENTY,
Ancien neve de l'ecole Normale Superieure, Industriel,
President du Comite Central de la Laine ;
M. M. HANNART,
Ancien neve de l'ecole Polytechnique, Industriel ;
M. B. THIERRY-MIEG,
Ingenieur E.C.P., Industriel;
M. R. DELERIVE,
Directeur de l'Institut Textile de France;
M. A. MARTI,
Directeur technique de l'Institut Textile de France ;
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INSTITUT TEXTILE DE FRANCE
L 'INSTITUT TEXTILE DE FRANCE , ?roe en mai 1946, sous forme
d'Etablissement Professionnel, en application de l'acte dit ? Loi du 17
novembre 1943 ?, a ete transforme en Centre Technique Industriel,
conformement a la Loi du 22 juillet 1948 (Arrete du 4 mai 1950).
Aupres de lui siege un Commissaire du Gouvernement, et il est
soumis au controle financier de 'Stat.
Ly Siege de l'Institut Textile de France est situe a Paris, 59, rue
de la Faisanderie (Tel. : COP. 36-40).
Le but de l'Institut Textile est de provoquer et de coordonner toutes
les initiatives, recherches et etudes pour assurer le progres scienti-
fique et technique dans l'industrie textile.
L 'Institut Textile exerce son action dans plusieurs domaines, de
maniere a atteindre les buts qui lui sont assignee.
En matiere de recherches, l'Institut Textile dirige et coordonne
l'action des principaux Laboratoires de recherche appliquee, d'ana?
lyse et de controle qui, dans les differentes regions, effectuent sur
le plan collectif des travaux et etudes d'interet technique general.
Ce sont :
? Les Laboratoires de Filature, Tissage et Chimie Tinctoriale du
Conservatoire National des Arts et M?ers a Paris,
? Le Laboratoire Textile de la Chambre de Commerce de Roubaix,
? Le Laboratoire du Centre de Recherches de la Soierie et des
Industries' Textiles de Lyon,
? Le Laboratoire du Centre de Recherches Textiles de Mulhouse,
? Le Laboratoire du Centre de Recherches Textiles de Rouen.
Les travaux de recherche applique? entrepris par ces Laboratoires
resultent des deliberations des Commissions Techniques de l'Institut
Textile siegeant a Paris, composees des Directeurs des Laboratoires,
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des techniciens les plus averti,s de l'industrie textile? et de personna-
Wes scientifiques.
Grace a ses Laboratoires de recherche appliqu-'?e et a ses Com-
missions techniques, l'Institut Textile constitue un important facteur
de progres technique et scientifique dans l'indw,trie textile. Pour
completer cette organisation, il a ete proc? a l'installation,
dans l'immeuble de l'Institut Textile, de deux Laboratoires plus
specialement orientes vers la recherche pure : l'un pour la phy-
sique, l'autre pour la chimie.
En matiere de documentation, l'Institut Textile a cree une Biblio-
th?e qui rassemble, dans un cadre tres approprie, les livres et
publications frangais et etrangers traitant de que...tions interessant
directement ou indirectement l'industrie textile.
L'Institut Textile edite un Bulletin bimestriel (1) publiant, en pre-
miere partie, les comptes rendus des travaux des Laboratoires et don-
nant, en deuxieme partie, une analyse des principaux articles parus
dans la presse technique frangaise et etrangere, et des brevets
d 'invention.
En matiere de normalisation, l'Institut Textile co istitue le Bureau
Officiel de Normalisation de l'industrie textile.
Enfin, l'Institut Textile donne des conferences, faites par des
personnalites frangaises et etrangeres sur des sujets techniques ou
scientifiques generaux.
Pour completer cette action ainsi resurnee, et pour atteindre l'un
des buts qui lui ont ete assignes, l'Institut Textile de France a cree
une Section d'Enseignement superienr.
1. Bulletin de 1' Institut Textile de France, Odite par " Les Ed1tLots de l'Industje Te? -
tile " 36, rue HOW, Paris-9,.
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L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR TEXTILE
DE L'I. T. F.
NECESSITE DUN ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
Ii existe en France des Ecoles Textiles dune excellente reputation,
notamment A Roubaix, Lyon, Mulhouse et Epinal; les diplomes
d'Ingenieur qu'elles delivrent sent generalement reconnus par
l'Etat. II existe, d'autre part, des Institute ou Ecoles de Chimie dont
les diplornes peuvent trouver des debauches interessants dans
l'industrie des Fibres artificielles ou des Teinture at Apprets.
Cependant, on constate que les Anciens Eleves diplomes des
Grandes Ecoles, notamment des Grandes Ecoles parisiennes, s 'orien-
tent rarement vers l'industrie textile ou vers les laboratoires de
recherches prives ou publics, ce qui est tres regrettable car il y
aurait de larges possibilites d'employer leurs capacites et de leur
procurer des situations d'avenir.
Cette carence a plusieurs causes : lorsque ces diplomas ont ter-
mine leurs etudes de base, ils accomplissent souvent une ou deux
annees de specialisation dans des Ecoles dont le niveau scientifique
at technique est eleve : par exemple, l'Ecole Superieure d'Electri-
cite, l'Institut Francais du Caoutchouc, mais ils ne trouvent rien de
semblable pour le Textile. Certes, ils auraient la possibilite d'accom-
plir une ou deux annees de perfectionnement dans les ecoles tex-
tiles existantes et mentionnees plus haut, mais, en fait, ils utilisent
tree rarement cette faculte, ayant probablement le sentiment qu'ils
s'y trouveront dans un milieu dont la formation scientifique est moms
poussee que la leur. Es craignent aussi vraisemblablement que les
enseignements pratiques qui leur seront donnes no soient pas assor-
ts a un enseignement theorique et scientifique d'un niveau suffisant,
eu egard a leurs etudes anterieures.
En effet, et c'est une autre raison, les industries modernes presen-
tent un champ d'activite captivant pour les diplornes des Grandes
Ecoles, mais on a trop tendance a considerer que l'industrie textile
n'a pas suivi une evolutien aussi marquee que les autres. Elle attire
donc beaucoup moms les jeunes gen S pourvus d'une culture scienti-
fique poussee et cost cependant une erreur, car les applications
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de la science moderne (notamment en mecanique t en chimie) sont
d?, et seront encore davantage dans l'avenir, nonibreuses, impor-
tantes et fructueuses dans l'industrie textile. II iaut donc retie-
biliter cette industrie en en facilitant l'entr?aux meilleurs ele-
ments des Grandes Ecoles ; ce recrutement peut at doit avoir les
plus heureuses consequences sur le d?loppement futur de la tech-
nique textile.
11 est donc ainsi apparu A l'Institut Textile qu'il srait tres utile de
prevoir un Enseignement Superieur Textile specialcrnent adapte aux
diplomas des Grandes Ecoles. Cet enseignement est aussi neces-
saire dun autre point de vue : les Laboratoires textiles, qu'il s'agisse
des Laboratoires de l'Institut Textile, des Centres I,egionaux dont il
coordonne l'action, ou des entreprises privees, crit un imperieux
besoin de chercheurs de haute valeur. La specie nation donnee
des jeunes gens dune culture scientifique &endue les orientera
vers les carrieres de recherches appliquees !ustrie textile.
CONCEPTION GENERALE DEL 'ENSEIGNEMENT S .:RIEUR TEXTILE
DE L 'INSTITUT TEXTILE
I. ? Chaque promotion no comprend quo pet. d'eleves : dix
au plus, pendant les premieres annees. Tous dip. 5mes des Gran-
des Ecoles, us sont choisis sur titres. La raison es? mtielle de cette
limitation reside dans le fait qua les entreprises tax; les susceptibles
d'engager des elements de haute valeur no sont Tas extremement
liombreuses et cru'il est preferable d'?e au-dessou.: des possibilites
de placement plutot quo de courir le risque de ir pas placer les
Cleves ; l'avenir dira s'il est possible d'augmerr ?r progressive-
ment l'effectif des promotions. La seconde raison pr c Tient des metho-
des d'enseignement qui vont etre exposees.
Les eleves peuvent etre admis, soit a leur sortie les Ecoles dont
ils sont diplemes, soit ulterieurement En particulier l'Institut Textile
envisage favorablement d'admettre quelques Neves d? en fonction
dans l'industrie textile et quo leurs employeurs da'acheraient pen-
dant une armee pour suivre cet enseignement.
II. ? Les etudes durent une armee scolaire. Pen lant le premier
trimestre et une partie du second, les eleves recoiv it un enseigne-
ment theorique et pratique donne par les Professeur., titulaires, assis-
tea de Maitres de Conferences, techniciens de l'ind tstrie, qui inter-
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calent leurs expos?dans le cycle des legons des Professeurs , ces
demiers gardant la direction et la responsabilite de l'ensemble du
cours.
Cet enseignement ne vise pas a donner aux eleves des connais-
sances encyclopediques sur l'industrie textile. On s'efforce davan-
tage, apres une introduction relativement breve sur la matiere en
cause, de decrire completement tel proc?, telle methode, telle
machine, pris a titre d'exemple. Ensuite, soit pendant leurs etudes,
soit plus tard, les eleves pourront, par un travail personnel, etendre
leurs connaissances a d'autres procedes, methodes ou machines,
l'examen approfondi auquel se sera livre le Professeur devant leur
rendre cette tache personnelle plus aisee.
Enfin, on insiste sur les applications a l'industrie textile des
connaissances generales scientifiques ou techniques acquises par
les eleves au cours de leurs etudes anterieures, montrant ainsi corn-
bien les techniques de cette industrie peuvent etre influencees par
des ingenieurs pourvus dune culture scientifique elevee et indiquant
aux eleves les directions dans lesquelles leurs efforts pourront s'exer-
cer lorsqu'ils participeront a la vie industrielle.
Dans toutes les circonstances, on veille a donner a l'ensemble
de l'enseignement une haute tenue scientifique et technique.
III. ? Les cours laissent aux eleves suffisamment de temps pour
se livrer a des recherches ou a des travaux personnels de documen-
tation, de bibliographie et pour l'execution de travaux pratiques
dans les Laboratoires de l'Institut Textile, du Conservatoire National
des Arts et M?ers, ainsi que pour ,1' etude appliquee des divers
materiels.
IV. ? Tout au debut de l'annee scolaire, les eleves visitent
rapidement quelques usines textiles peu eloignees de Paris, de
maniere a avoir un apergu tres general de l'industrie. Puis, au sours
des deuxieme et troisieme trimestres, ils effectuent des visites
detainees d'un asses grand nombre d'usines, choisies convenable-
ment pour leur permettre de connaitre en detail la plupart des
secteurs de l'industrie textile. Au cours de ces visites , les Profes-
seurs ou les Maitres de Conferences poursuivent, leur enseignement.
V. ? Enfin, une partie du troisieme trimestre est consacree aux
stages en usine et a des travaux personnels : etudes, projets ou
theses et aux examens de cloture.
VI. ? Les eleves ayant accompli convenablement leur annee .sco-
laire et satisfait aux examens, sont Diplom& de l'Institut Textile
de France. Le diplome a ete reconnu par l'Etat ; il est contresigne
par le Ministre de l'Education Nationale.
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VII. ? Les etudes sont entierement gratuites, flans frais acces-
soires pour les eleves de nationalite frangaise. Ceux-ci peuvent
recevoir des bourses mensuelles de subsistance, accordees libera-
lement et qui leur donnent des avantages sensiblen lent comparables
a ceux octroyes par le Centre National de la Roche iche Scientifique.
Toutefois, si certains eleves d? places dans l'industrie textile, et
possedant les titres requis, soot detaches par leurs entreprises pour
suivre les cours de l'Institut Textile, celui-ci dei nande alors aux
employeurs de les remunerer. En principe , un eleve ainsi detache
par une entreprise ne participe pas aux visites des usines concur-
rentes.
De plus, chaque promotion peut comprendre un ou deux eleves
Otrangers. Ces eleves doivent presenter des titres equivalents a ceux
des eleves Francais ; ils paient une scolarite et voyacient a leurs frais ;
us ne peuvent pretendre au Diplome d'Ingenieur I. T. F. mais seu-
lement a un certificat de scolarite.
? L'enseignement ne comporte aucune sp, ,cialisation, mais
to choix des visites de certaines usines et le choix du ravail personnel
de fin d'annee tiennent compte des preferences exorimees par les
eleves a regard de tel ou tel secteur de l'industrie textile,
CONDITIONS D'ADMISSION
L'admission est prononcee apres examen des titrrs des candidats
diplomes des Ecoles suivantes :
Ecole Polytechnique.
Ecole Normale Superieure (Sciences).
Ecole Centrale des Arts et Manufactures.
Ecole de Physique et Chimie de la Ville de Paris
Ecole Superieure des Industries chimiques de Nancy.
Ecoles Superieures de Chimie.
Ecoles Nationales d'Arts et Metiers.
Institut Catholique des Arts et Metiers de Lille
instituts de Chimie.
Institut Industriel du Nord de la France.
Ecole Centrale Lyonnaise.
Ecole des Hautes Etudes Industrielles de l'Unive rsite Catholique
de Lille.
Ecole Navale.
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Les Licencies es-Sciences peuvent presentel leur candidature;
il est tenu compte essentiellement des certificate dont us sont titu-
laires pour accepter ou refuser leur candidature.
Ii n'y a aucune limite d'age inferieure ou superieure.
Les candidate doivent deposer avant le ler juillet leur demande
d'admission appuyee d'un dossier dont la composition est indiquee,
sur simple demande, par le Secretariat de l'Institut Textile; toutefois,
les candidatures tardives pourraient etre examinees jusqu'au
15 septembre.
Les demandes de bourses sont deposees en meme temps quo les
candidatures.
Les d6cisions concernant l'admission et les bourses ne sont pas
motivees. Un reglement interieur fixe notamment les conditions dans
lesquelles un eleve peut 8tre radio en cours d'annee.
PLAN GENERAL DE L'ANNEE SCOLAIRE
L'annee scolaire commence le 10 octobre pour se terminer le
15 juillet.
TRIMESTRE
Matinees deux ou trois cours dune heure par jour : au total
environ 100 heures de cours dans le trimestre.
Apres-midi :
2 a 3 jours par semaine travaux de laboratoire.
1 a 2 jours par semaine : travaux de bibliographie.
Une journee par semaine est consacree a des visites sommaires
d'usines pour initiation et orientation.
TRIMESTRE
A. Environ 40 jours de ce trimestre sont consacres :
? le matin, a des cours (2 ou 3 par jour, dune heure chacun)
au total 80 heures environ,
? l'apres-midi, a des travaux de laboratoire et de bibliographie.
B. Le reste, soit environ 6 semaines, est consacre a des visites
detaillees d'usines, suivant les principes expos?plus haut.
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3= TRIMESTRE
Environ 45 jours de ce trimestre sont consacres a la fin des visites
detainees d'usines et aux stages d'application.
Le reste est utilise pour le travail personnel da fin d'annee et
pour les examens.
La direction des etudes est confiee a M le Professeur
F. MA1LLARD.
Les cours sont donnes au siege de l'Institut Te:,.tile de France :
59, rue de la Faisanderie, Paris (16e).
PROGRAMME DES COURS
Lecon introductive :
La Science Moderne et l'Industrie Textile. ? ' heure.
Matieres premieres textiles naturelles. ? 14 heures
Professeur : M. MAILLARD, avec le concoun de Maitres de
Conferences.
Etude des matieres premieres naturelles compi anent pour cha-
cune d'elles :
- Oiioines at varietes.
- - Conditions de production.
- Traiiernents precedent la filature.
Classement.
Prophet& mecaniques, physiques et ch.rniques.
? Conditionnement.
Textiles artificiels et synthetiques. ? 22 heures.
Professeur : M. CHAMPETIER, avec le concou r. de Maitres de
Conferences.
Generalites sur les hauts polymeres naturals e synthetiques :
Methodes physico-chimiques d'etudes.
-- Determination des grandeurs macromeeculaires.
-- Reactions de polymerisation at de polycondensation.
? Copolymerisations.
? Structure at prophet& mecaniques.
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La cellulose :
-- Structure et proprietes chimiques.
Les protaines fibreuses :
? Structure et proprietes chimiques.
Les rayonnes et fibrannes cellulosiques :
? Generalites sur le filage des rayonnes
? Rayonne cupro-ammoniacale.
? Rayonne viscose.
? Rayonne acetate.
Autres derives cellulosiques filables.
Rayonnes et fibrannes polyvinyliques.
Les polyamides et le Nylon.
Rayonnes diverses synthetiques.
Rayonnes polypeptidiques :
- Lanital et analogues.
? Protaides denaturees.
Les fibres de verre.
Filature des fibres naturelles. ? 23 heures.
Professeur : M. MAILLARD, avec le concours de Maitres de
Conferences.
Technique des procedes de filature et etude du materiel utilise :
? Principes generaux de filature.
? Filature du coton (carde et peigne).
? Peignage de la laMe.
? Filature de la laine peignee.
? Filature de la laine cardee.
? Filature du lin.
? Filature du jute et des fibres dures.
? Corderie.
= Filature et moulinage de la sole naturelle.
? Utilisation de la fibranne en filature.
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Tissage. ? 20 heures.
Professeur : M. MAILLARD, avec le concours de, Maltres de Con-
ferences.
Principes generaux.
Theorie des liages.
Etude du materiel :
? Preparation.
? Tissage.
Teinture, Impression et Apprets. ? 30 heures.
Professeur : M. DEN1VELLE, avec le concours de Maitres de Con?
ferences.
Fibres textiles :
? Classification.
? Proprietes chimiques.
L 'eau - Procedes depuration. Dosages hydrotim :triques.
Blanchiment :
? du coton.
? du lin, de la laine, de la sole, des rap:. nnes, du Nylon.
Teinture :
? Traitements preliminaires.
? Classification des matieres colorantes iu point de vue
tinctorial.
? Solidites.
? Teinture de la laine et de la sole.
? Teinture du coton.
? Teinture des rayonnes.
? Teinture des tissus mixtes (2 fibre).
Impression.
Apprets :
? Generalites et classification.
? Apprets speciaux : mercerisage, infroi3sable.
hydrofuge.
Produits auxiliaires pour le textile.
Matieres colorantes.
ignituge,
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Bonneterie. ? 20 heures.
Professeur : M. MAILLARD, avec le concours de Metres de Con-
ferences.
Principes de fabrication des articles a mailles.
Bonneterie a mailles cueillies :
? Tricoteuses rectilignes at circulaires, Interlock.
? M?ers Jacquard, rectilignes, circulaires, Cotton.
Tricot chane
? Metiers chaine rectiligne.
? M?ers Rachel.
Machines de finition.
Problemes economiques de l'Industrie Textile. ? 4 heures.
M. CATIN, Delegue General de l'Union des Industries Textiles,
Historique.
Les grands marches de matieres premieres.
Structure des industries textiles frangaises et etrangeres.
Modernisation et equipement.
Les grands courants commerciaux :
? Marche metropolitain,
? Marche colonial.
? Marche etranger.
Regime douanier des matieres et produits textiles.
Statistiques.
Organisation administrative at professionnelle.
Problemes sociaux de l'Industrie Textile. ? 6 heures,
M. CHAILLE, Inspecteur General du Travail.
Historique.
Main-dbeuvre.
Apprentissage et formation professionnelle.
Securite sociale. ? Logement,
Organisation administrative et syndicale.
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Organisation scienfifique du travail. ? 14 heures.
M. DANTY-LAFRANCE, Ingenieur E. C. P.
Historique. ? La methode scientifique.
Doctrines de Taylor et de Fayol.
Remuneration du travail. ? Chronometrage.
Organisation des ateliers.
Planning.
Contrale budgetaire.
Prevention des accidents,
Organisation administrative, commerciale, compta;)le et financiere.
Physique industrielle. ? 24 heures.
M. M1SSENARD, Ancien Eleve de l'Ecole PolytechiLique, Industriel,
avec le concours de Maitres de Conferences.
Chauffage, sechage, ventilation, aeration, condifionnement, humi-
dification.
Essais, Contrales, Metrologie. ? 12 heures.
M. ROEHRICH, Sous-Directeur des Laborato re, de Filature et
Tissage du C. N. A. M.
Metrologie generale.
Essais et contrOles sur matieres premieres, fils et b ssus.
Essais de blanchiment et de teinture.
Normalisation. ? 6 heures:
M. DUVAL.
Machines electriques. ? 20 heures.
M. HAREL, Chef de la section d'essais a l'Ecole Superieure
d'Electricite de Paris.
Au total : 220 heures de cours environ et 80 de travaux pratiques.
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? 18 ?
VISITES DETAILLEES D'USINES
Ces visites ont lieu, en principe, sous la direction d'un Proles-
seur ou dun Maitre de Conferences. Elles donnent lieu a la
redaction dun rapport ou dune etude par chaque eleve. Sont
assimilees aux visites d'usines, les visites de certains Laboratoires ou
de certains Centres Professionnels particulierement caracteristiques
La repartition de ces visites entre les regions est otablie de la
facon suivante
Region parisienne.
? Un laboratoire de control? des textiles artificiels .
? Un laboratoire d'usine de produits colorants.
? La Bergerie de Rambouillet.
? Tine usine de produits auxiliaires pour l'industrie textile.
Region normande.
? Un centre de reception du coton au Havre.
?
Tine filature de coton.
? Tin tissage de coton.
Region du Nord.
? Tine filature de lin.
? Tine Mature de lathe peignee.
- Un tissage de laine.
? Une ou deux usines de teinture et apprets.
Region de la Somme.
? Un rouissage-teillage de lin.
? Tine filature de chanvre et jute
? Tine corderie.
Region lyonnaise.
? Tine Mature de soie.
? Tine Mature de schappe.
? Un moulinage.
- Un tissage de soierie.
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? 16 ?
? Une ou deux usines de teinture, apprets et impressions.
? Une usine de produits auxiliaires pour l'industrie textile.
? Une usine d'encollage.
Alsace et Est.
? Une ou deux usihes de blanchiment, teinture, apprets et impres-
sion.
? Deux usines de construction de materiel textile.
Region de Troyes.
? Une ou deux usines de bonnetene.
? Une ou deux usines de construction de machines de bonneterie.
Region de Castres-Mazamet.
? Un delainage.
? Une filature de laMe cardee.
? Un tissage de laine.
Au total : 8 centres regionaux. Environ 50 visite& representant un
total approximatif de 60 jours.
Certaines variantes, telles que vis tes a l'etrarr, , ou certaines
visites supplementaires, peuvent etre envisagees, suivant les neces-
sites du programme d'etudes.
En outre, cheque eleve accomplit deux stages d'une et quatre
semaines dans des entreprises differentes, entreari1 et juin.
TRAVAUX PERSONNELS DE FIN DANNEE
EXAMEN
Le sujet du travail personnel de fin d'annee (ProjE t, Etude ou Rap-
port) est choisi par l'eleve avec l'accord du Directeur des Etudes.
Un Reglement fixe les conditions des examens, les coefficients a
appliquer a chaque matiere et la part a accorder aux interroga-
tions subies en cours d'annee, aux rapports de visites d'usines et
au travail personnel de fin d'annee.
Les diplomes sont conferes sur proposition du Jury d'examen.
1M CHA1X. - 2383-4-51.
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STAT
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L'INSTITUT TEXTILE
DE
FRANCE
'F
59, rue de la Faisanderie
PARIS
1951
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L'IMMEEIBLE DE
L-INSTITUT TEXTILE DE FRANCE
PARIS
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L 'INSTITUT TEXTILE DE FRANCE est un Centre
Technique Industrie' fonctionnant dans le cadre trace par
la loi du 22 juillet 1948.
Mais la creation de "'INSTITUT TEXTILE DE
FRANCE est anterieure a cette loi et ses activites multi-
ples se sont developpees depuis sa fondation en 1946.
Son ceuvre doit interesser toute l'industrie textile fran-
gaise et les Centres de Recherches regionaux qui lui
sont associes permettent, notamment, d'assurer tine
indispensable liaison avec les chefs des entreprises et
leurs techniciens.
Cette plaquette expose par quels moyens et
dans quel esprit 'INSTITUT TEXTILE remplit les differen-
tes missions qui lui ont ete confiees et qui, toutes, tendent
au developpement technique de l'industrie textile Iran-
gaise.
L 'INSTITUT TEXTILE n'a aucun but lucratif. 11
desire seulement SERVIR une grande industrie frangaise
que son importance classe au deuxieme rang des activites
industrielles de notre Pays.
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_
INSTITUT TEXTILE DE FRANCE
ent..-e Technique Inciustriei (Loi du 22 juLiet 1948; rrete du 4 mai 1950.)
CONSEIL D ' ADMINISTRATIO/
P sident M. Ariste TI FON.
Vu "r2 Jean Li LI ENBERGER.
jLrtibrcts ..
MM. Marcel tt,ANCHE'r.
Paul BC 'JABOT.
I tpuis
George CA1LLY.
ivlauricr DELA:HAY-E.
1) ken e EIAVRIN.
can G.
Jerome .1;FIENENBERGER.
;Mien i .FEBVRE.
Andr?ElAUT.
!'ttaieri ty'AILLARD.
cL PEECIGOU'F.
!'etrus ES.11CALJD.
George VAT.
Philippt ROY.
Rene S 11,10N.
Antoine l'UULEIVIONDE.
F)1! cteur... ... M Robert L
I )ttceteui ribroist
sifcre de l'INSTITUT TEXTILE DE FIANCE est a Paris
69, rue de la tjaisanderie. Tel. CO 36-40 (4 lignes
tlroup,:)es).
C^MmU, ?0[1 ? ' Porte Vauntline uu rue de 05 cpo Autobus 0 el
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PARIS-
ARTS ET METIERS
ROUBAIX
LYON
MULHOUSE
ROUEN.
-- 5 ?
CENTRES REGIONAUX
Laboratoires de Filature et Tissage et de
Chimie Tinctoriale du Conservatoire Natio-
nal des Arts et Metiers, 292, rue Saint-
Martin, Paris (3e). Tel. : TUR. 64-40.
MM. les Professeurs MAILLARD et DENI-
VELLE.
MM. ROEHRICH et RINGEISSEN.
Laboratoire d'Analyses et de Recherches
Industrielles des Etablissements de la Cham-
bre de Commerce de Roubaix, 2, boule-
vard de Beaurepaire, Roubaix (Nord). Tel. :
ROUBAIX 313-25.
Directeur General : M. Etienne BURLET.
Directeur du Laboratoire M. Maurice VAN
OVERBEKE.
Centre de Recherches de la Soierie et des
Industries Textiles de Lyon, 93, rue Pasteur,
Lyon (Rhene). Tel. : PAR. 25-40.
President : M. Georges RIVAT.
Directeur : M. le Chanoine PINTE.
Centre de Recherches Textiles de Mul-
house, 24, quai du Foss6, Mulhouse (Haut-
Rhin). T61. : MULHOUSE 35-31.
President : M. Jean LICHTENBERGER.
Directeur : M. Jean MEYBECK.
Centre de Recherches des Industries Tex-
tiles de Rouen, 2, rue du Petit-Salut, Rouen
(Seine-Inf.). Tel. : ROUEN -R1 71-41.
Pr?dent : M. Robert BLONDEL.
Directeur : M. Abel CAILLE.
Bulletin de Documentation et de Recherches de l'INSTITUT TEXTILE DE
FRANCE ; publication bimestrielle. S'adresser :
? Pour les abonnements : aux Editions de l'Industrie Textile, 36, rue Ballu,
Paris (9e). Tel. : TRI. 15-96 ;
? Pour les demandes de documentation : a 1 'INSTITUT TEXTILE DE FRANCE,
59, rue de la Faisanderie, Paris (16e). Tel. COP. 36-40.
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? 7 ?
LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
DANS L'INDUSTRIE TEXTILE
FONDATION DE L'INSTITUT TEXTILE DE FRANCE
Une action collective professionnelle, en vue de faire progresser les
techniques de l'Industrie Textile, constitue l'indispensable complement
des efforts deployes dans le meme but par les entreprises. Elle apparait
d'autant plus necessaire que les etablissements de moyenne importance,
qui forment la majeure partie de l'Industrie Textile, ne peuvent pas dis-
poser des moyens necessaires pour entreprendre et mener a bien des
travaux de recherche dune certaine portee. De plus, il est tres frequent
que des etudes techniques necessitent prealablement des travaux d'ordre
scientifique impliquant le recours a des chercheurs hautement qualifies.
Enfin, il a ete constate que des etudes menees sur le plan collectif sont tres
favorables aux echanges d'experiences et, par la, interessent les firmes
dont l'importance permet et justifie le fonctionnement de services de
recherches. C'est done l'ensemble de l'industrie qui peut et doit s'inte-
resser a ces travaux.
Par consequent, c'est a l' echelon professionnel, par la mise en corn-
mun des moyens d'investigation et par la diffusion generale des resultats
obtenus, qu'il faut entreprendre etude des grands problemes techniques.
Cette conception a ete admise par tous les grands pays etrangers oa les
industries textiles ont ete, comme en France, influencees par les progres
recents de la science et des techniques diverses qu'elles emploient.
Chaque pays a adopte, dans ce domaine, des solutions qui, tout en s'ins-
pirant du meme esprit, temoignent dune certaine diversite. Souvent, c'est
revolution d'institutions anciennes qui a commande la structure actuelle
des organismes de recherches.
Il en est de meme en France, oil des creations regionales ont precede
la fondation dun organe central et ont conditionne la constitution de ce
dernier.
En effet, avant la deuxieme guerre mondiale, ii existait d? deux
Centres de Recherche Textile : a Paris, au Conservatoire National des
Arts et M?ers, en annexe des Chaires de Filature et Tissage et de Chimie
Tinctoriale, et a Roubaix, au Laboratoire d'Analyses et de Recherches
Industrielles des Etablissements de la Chambre de Commerce.
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ftcsCures]: "(prides successivernent : en 1941, le C
de la 5dierie et des Industries Textiles a Lyon; en
1echerches Textiles de Mulhouse et. en 1945, le Centr
industries Textiles de Rouen.
us- ces laboratoires, s'ils sont particuliereme:
.problemes touchant las industries regionales, n'ont
Esation etroite. Tous peuvent s'interesser aux ques-
qifferentes branches de l'Industrie Textile et cette
piesente de notables avant:ages, a toujours ete cor
17P 1941, 5013 "'impulsion de l'Office Profess
Textile, qui avait encourage et aide les Centres rec.
panodiques avaient etc": etablis entre les Directeur
lb vaient permis de constater combien les Eachanges c
profitables et avaient rnontre l'utilite dune coordinar
est de cette constatation quest nee Indee do
Cree en 1946, sous forme d'Etablissement P.
transferme, par un arrete en date du 4 mai 1950, e
Industrie', conformement a is tor du 22 juillet 1948. Su.
cette toi qui, du point de vue financier. permet d
do rerablissement, I MISTITUT TEXTILE DE FRANCE est son
trate dun Commissaire do Couvernement et d'u.[
i.e CO rlSeil d'Admini3tration associe a la Direction d.
plus hautes personnalites representant les Grouperr.
ld personnel technique des entreprises et des ref:
de l'Easeignement Technique.
sire de Recherches
1945, le Centre de
de Recherches des
interesses par les
.nais eu une specia-
.ons concernant les
caracteristique, gui
"ervee.
noel de l'Industrie
ma,ux, des contacts
des Laboratoires.
experiences etaient
des efforts.
'INSTITUT TEXTILE DE
,.afessionnel, il a ete
Centre Technique
:ant les dispositions
issurer la perennite
rnis au double con-
Controleur d'Etat.
1: INSTITUT TEXTILE les
Hits professionnels,
-esentants eminents
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?enb9IpoIrcuq
aludiktwor'
1E.,INAT
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? 11 ?
STRUCTURE GENERALE ET BUTS
DE L'INSTITUT TEXTILE DE FRANCE
Tenant compte de la situation ant6rieure telle qu'elle vient d'?e
exposee et des avantages qu'elle presentait, notamment en ce qui con-
cerne les liaisons avec les industries textiles qui sont reparties dans de
nombreuses regions frangaises, 1 'INSTITUT TEXTILE DE FRANCE a entrepris de
coordonner Faction des Centres Regionaux, tout en laissant a ceux-ci
leur autonomie. Ces Centres ont donc ate maintenus et sont administrati-
vement distincts de 1 'INSTITUT TEXTILE avec lequel ils sont lies par contrats.
Ces contrats stipulent qu'en 6change des subventions de fonctionnement
at d'equipement allouees par FINSTITUT TEXTILE, les Laboratoires regionaux
entreprendront toutes les etudes qui leur seront confiees par une Commis-
sion Technique dont le fonctionnement sera expos?lus loin.
Cette Commission prend ensuite connaissance des resultats des tra-
vaux, en discute les conclusions et decide l'insertion au Bulletin de l'Ins-
titut Textile, ce qui permet a toutes les entreprises eta tous les techniciens
de connaitre l'ensemble de l'activite des Laboratoires dans le domaine
de la Recherche Technique.
Independamment de ce role de coordination et de direction qui lui
a ete devolu, l'avsTiTuT TEXTILE s'est vu confier d'autres 'Caches qui lui
sont propres et qui consistent a organiser et a faire fonctionner a. son
siege de Paris :
? des Services de Documentation,
? des Laboratoires de Recherches,
? des Services techniques consacres au Materiel et a la Normalisa-
tion,
des Conferences,
? et ennn une importante Section d'Enseignement Superieur.
D'autre part, il est charge d'etablir des liaisons suivies avec les
Organismes frangais et etrangers de Recherche et de Documentation, dont
l'activite pout interesser directement ou indirectement l'Industrie Textile
Frangaise.
II convient maintenant d'examiner comment l'INSTITUT TEXTILE DE FRANCE
a resolu les problemes qui lui ant ete confies.
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12 ?
COORDINATION GENERALE DES r RAVAUX
TOE RECHERCHE TECHNIQL E
20MMISSIONS TECHNIQUE
Ainsi que cela a d? eta dit, l'organe de dire(
technique est une Commission Technique Pleniere.
son Pr?dent, M. Georges RIVAT, et de son Vice-Pr
seur Frederic MAILLARD, une cinquantaine de mer
:xi note tout specialement les Directeurs des different
tralises, qui se trouvent ainsi etroitement associes
gramme dont us auront ensuite a assurer l'execution.
prend aussi des representants techniques des cliff
l'industrie textile et des personnalites scientifiques (
,:oncours etait particulierement utile.
Aupres de la Commission Technique Pleniere
,6,clairer ses decisions, un certain nombre de Com
groupant plus de 250 personnes : savants, technicie
Les Commissions specialisees permanentes sont
- Commission des Fibres Artificielles et Synthe
M. le Professeur MEYBECK.
--- Commission des Fibres Naturelles (Producti
del). Pr?dent : M. le Professeur MAILLARD.
Commission de la Manutention. ? Pr?dent
Les Commissions d'etudes, creees cheque fois
presente , ont un objectif restreint et bien determine
en principe , limitee a la duree des etudes qui leu
A titre indicatif, les Commissions d 'etudes fonc.
:;ont les suivantes :
Essais de saudite des teintures.
Laize des tissus.
Encollage et ensimage.
- Ensimage pour lathe peignee.
Materiel de filature de lathe.
---- Materiel de filature de coton.
Materiel de filature de gen8t.
? Materiel de rindustrie du jute.
? Materiel de tissage.
? Qualite des files de coton.
Technologie du chanvre.
:on de la recherche
Ole reunit autour de
?sident, M. le Profes-
bres parmi lesquels
Laboratoires decen-
'elaboration du pro-
La Commission com-
rentes branches de
u techniques dont le
fonctionnent, pour
?lissions specialisees
industriels.
iu nombre de trois :
iques. ? Pr?dent :
Utilisation, Mate-
M. Georges RIVAT.
que le besoin s'en
:t leur existence est,
sont confiees.
?onnant actuellement
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? 13 ?
Les Commissions d'etudes du Materiel tiennent, aussi souvent qu'il
est necessaire, des reunions communes avec la Commission des Fibres
Naturelles.
La Commission Technique Pleniere et les Commissions permanentes
siegent regulierement tous les deux mois.
La cadence des reunions des Commissions d'etudes est fixee par 1' Lir-
gence des problemes a traitor.
L 'initiative des etudes a proposer peut etre prise, soit par des mem-
bres des diverses Commissions de I:INSTITUT TEXTILE DE FRANCE, soit par des
Groupements professionnels, soit memo par des entreprises agissant
isolement ; mais la decision relative a l'opportunite des etudes a entre-
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prendre revient a Is Commission Technique Plenier
rhissions specialisees; seuls peuvent etre retenus 1E:
on caractere suffisamrnent general.
Is Commission Technique Pleniere, egaiemer
rliori do ta poursuite a Fechelle industrielle, de cer-
ioatoire et de la diffusion des resultats acquis, par
sont les Laboratoires decentralises qui assi.
icavaux de recherche :
A Paris, au Conservatoire National des A
MM. too Professeurs MA1LLARD et DENIVELLE
MM. ROEHRICH et RINGEISSEN.
, sur avis des Corn-
: trAvaux presentant
appartient la deci-
:sins essais de lab?.
organe du Bulletin.
ent l'execution des
ts et M?ers, avec
et leurs adjoints,
A. Roubaix, avec MM. BURLET et VAN OVER EKE.
A Lyon, aver M.. le e;hanoine PINTE.
A Mulhouse, avec MM. les Professeurs ,ICHTENBER.GER et
.VIEYBEICK.
Rouen, avec M. le Professeur CAILLE.
t.:iaS do necessiie, des etudes en usines sont e treprises a Lechelle
.odustrielle, avec toutes les garanties presentees pi: les experts qui les
ontrolent.
)0CUMENTATION
It function de documentation de i 'INSTITUT TEXTILE
:rrnce a une Bibliotheque, a Feclition dun Bulletin e
duction et de reproduction.
1,:i Bibliotheque rassemble toute la litterature
uque toucham de -ores ou cre loin a l'Industroe Textil
dons de revues traricarses ou etrangeres.
Liii possede deja plus de 3.000 documents (1:
logues) et est abonnee a 140 revues, tant frangais?
lu tichier, comprenant plus de 20.000 fiches, E
permet a tous ceux qui viennent A la Biblioti
est absolument libre ? de trouver aisement les d:
besoin. Le concours competent des bibliothecam
:mtierement assure,
JE z'RANCE est assuree
a on Service de tra-
c.chnique on soienti-
ainsi que les collec-
7res, rapports, cata-
qu'etrangeres.
- complete journelle-
ique ? dont Faeces
cuments dont us ont
leur est d'ailleurs
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Le grand laboratoire de chimie
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1089
? 17 ?
1947 1948 1949 1950
Nombre de documents existant
a la Sibliotheque au 1,, janvier 1951.
150
z
1948 194-9 1950
etudes, bibliographies, etc,
foumies sur demande.
Le Bulletin de l'Institut Textile de France, dont le premier num6ro
remonte au mois de mars 1947, parait bimestriellement et est complete,
chaque armee, par un Numero Special et un Index.
Ii comprend trois parties :
a) Comptes-rendus de travaux originaux effectues dans les labora-
toires ;
b) Notices analytiques sur des articles de revues frangaises et etran-
geres interessant directement ou indirectement l'Industrie Textile, ana-
lyses des brevets frangais et etrangers, analyses des livres et documents
techniques publies en France et a l'etranger
c) Documents concernant la Normalisation.
Le Bulletin de l'Institut Textile est ?te par les Editions de l'Industrie
Textile, 36, rue Ballu, Paris (9e), a qui l'on peut s'adresser pour souscrire
les abonnements.
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-- 18 --
L'analyse et la traduction de la presse technique ont assurees
TEXTILE DE FRANCE par un Service specialise qui est de plus, ala disposi-
tion des Abonnes pour leur four= la traduction d s articles en langue
etrangere signales dans le Bulletin.
350
1947 1948 1949 1950
'Fra,ruchone (en nonibre de pages).
in service de reproduction des documents cor plete et elargit Fac-
tion de la Bibliotheque et du Bulletin, en permettant de diffuser en France
et a FEtranger des articles des schernas, etc..., sou forme de microfilms
OU de ehotographies.
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? 19 ?
LABORATOIRES DE RECHERCHES
Alors que les Laboratoires decentralises , dont il a ete question pre-
cedemment, font essentiellement de la recherche appliquee, des ana-
lyses, des essais et des controles, ceux qui ont ete crees au siege merne
de 1 'INSTITUT TEXTILE DE FRANCE, a Paris, sont destines a effectuer des
recherches dans un domaine plus scientifique.
Ces laboratoires se divisent en deux groupes :
? celui de la Physique,
? celui de la Chimie.
Les Laboratoires de Physique sont dotes de moyens d'investigation
tres modernes (dont un microscope electronique T.T.C.) ; deux d'entre
eux sont conditionnes avec une grande precision du point de vue hygro-
metrie et temperature.
Ils etudient plus particulierement les relations entre la structure intime
de la matiere textile et les proprietes physiques et mecaniques de celle-ci.
Les Laboratoires de Chimie comprennent plusieurs sections: Recher-
ches generales, Synthese , Chimie-physique, Micro-analyse ; les moyens
dont ils disposent, tant en ce qui concerne les installations quo les appa-
reils, ont et6 soigneusement adaptes a leurs programmes de travaux.
Ceux-ci ont trait, principalement, a la mise au point de nouvelles me-
thodes chimiques et physico-chimiques d 'investigation, a leur application
soit a l'analyse de la matiere textile naturelle, soit ala synthese de matieres
textiles artificielles ou synthetiques.
Les Laboratoires de Physique et de Chimie, ayant a r6soudre des
problemes en quelque sorte complementaires, sont necessairement ame-
nes a travailler en liaison tres etroite.
Il est a remarquer quo la situation des Laboratoires centraux de
INSTITUT TEXTILE DE FRANCE favorise leurs relations avec les divers orga-
nismes de recherches de la region parisienne, co qui est eminemment
favorable a l'etude, a la mise au point et a l'exploitation de certaines tech-
niques scientifiques particulierement delicates (microscopie electronique,
rayons X, etc...).
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J:EZVICE DU MATERIEL
L:e service est sittarge de resoudre, seion ies ci..
sions, tous les problemes relatifs_aux materiels utilis,
branches de l'Industrie Textile, et qui peuvent se
progres a realiser, salt pour remedier a nes clefaut
II est appele h Sure, le cas echeant, aes essais e
II collabore avec le Service de Normalisation, p
normes relatives au materiel.
actives des Commis-
cans les clifferentes
)oser, soit en vue de
cc,nstates.
isme.
;I:RVICE DE NORMALISAT DN
LINSTITUT TEXTILE DE FRANCE est officiellement Bu
pour l'Industrie Textile; ace titre, et en accord avec
de Normalisation (Al-NOR). il prepare les projets
relatives aux textiles : terrmsologie, essais et centro
materiel.
Par l'intermediaire de l'AFNOR, il est en relat
Internationale de Slandardisation (i.S.O.) ; it est rei
mternationales de Normalisation pour les textiles
preparer des projets de normes internationales.
:ONFERENCES
"Vous les deux rnois, INSTITUT TEXTILE SE FRANCF
de la Bibliotheque, une conference publique sur u
technique touchant Sindustrie textile. L'affluence
du succ?quo remportent sea conferences, qui s
noncees par des parsonnalites etrangeres.
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Association Francaise
le normes francaises
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-1 eves l'Oraanisation
esente aux reunions
t peut etre appele
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it trequemrnent pro-
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? 21 ?
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR TEXTILE
L 'Enseignement Superieur donne par 1 'INSTITUT TEXTILE DE FRANCE
differe essentiellement de celui quo dispensent les excellentes Ecoles
d'Ingenieurs specialises existant anterieurement.
Ii s'agit id i dun enseignement reserve aux Ingenieurs d? diplemes
des grandes Ecoles (Polytechnique, Centrale, etc...) ou aux titulaires de
grades universitaires scientifiques, qui desirent se specialiser en une
annee d'6tude, afin de pouvoir ensuite debuter convenablement dans
l'Industrie Textile.
Ceci explique quo l'enseignement nest donne qua un nombre reduit
d'eleves, dont l'admission est prononcee sur titres et qui suivent un pro-
gramme intensif de cours, avec de tres nombreuses visites d'usines, des
travaux de laboratoires et des stages dans l'industrie.
Les resultats obtenus avec les deux premieres promotions, dont les
eleves ant ete places sans difficulte dans l'industrie, prouvent quo la
formule mise au point par 1 'INSTITUT TEXTILE comble une lacune et qu'il 6tait
necessaire de faciliter aux plus brillants des Ingenieurs et des diplemes
de l'Universite leur entr?dans les carrieres de l'Industrie Textile.
Le dipleme delivre en fin d'etudes a ete reconnu par le Ministere
de l'Education Nationale.
Une notice speciale fournit tous les details pratiques sur le Cours
d'Enseignement Superieur Textile et donne le programme des etudes.
LIAISONS AVEC LES ORGANISMES ETRANGERS
L 'INSTITUT TEXTILE IDE FRANCE a etabli avec les organismes qui, dans les
pays etrangers, poursuivent des buts analogues aux siens, des relations
permanentes dont l'interet s'affirme sans cease.
Pour prendre les premiers contacts et pouvoir s'inspirer de l'expe-
rience de nombreux pays, l'INsTiTur TEXTILE a organis6, pour les Directeurs
des differentsLaboratoires et quelques techniciens, des voyages d'etudes
on Suisse (1947), aux ntats-Unis (1948), en Grande-Bretagne et Irlande
(1949) et en Belgique et Hollande (1950).
Ces voyages ant donne lieu a des rapports ayant fait l'objet de nume-
ros speciaux du Bulletin.
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22 --
ESSAIS, CONTROLES, ETUDES PART:CULIERES
Les entreprises textiles qui desirent faire procedp
ontroles sur des maderes ou des produits textiles,
air des etudes ne presentant pas un interet general
aux Laboratoires Regionaux ou au Conservatoire :
Metiers qui sont qualifies pour les executer. L'INSTI
n'intervient pas , en orincipe, dans cette activite des
r a des essais , a des
qui souhaitent obte-
peuvent s 'adresser
.ational des Arts et
'UT TEXTILE DE FRANCE
Laboratoires.
L'INSTITUT TEXTILE DE FRANCE est de for dation relativement
recente. Ii n'est certainement pas arrive encore a unf- structure complete
et le champ de son activite n'est pas totalement exp1,3re. C'est, en effet,
une creation continue et qui dolt pouvoir beneficier des conseils et des avis
de tous ceux qui sont justement conscients de rimr ortance du progres
technique dans le developpement d'une grande inclustrie.
Tel qu'il se presente apres quatre annees de t, avail, il parait d?
digne d'interet. Cette simple plaquette n'a d'autre ambition que de pre-
senter l'INSTITUT TEXTILE DE FRANCE et de perrr ettre a ses lecteurs
de s'interesser davantage a son activite.
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Laboratoire de physique
microscope Olectronique.
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Extrait de l'allocution prononcee par M. Andr?UILL NT, Secretaire d'Etat
l'Industrie et au Commerce. a l'occasion de la Ceremc lie d'Inauguration de
IINSTITUT TEXTILE DE FRANCE, le 14 Novembre 1950 :
L.:1i le sentiment qu'il ne
? inauguration, mats bien
,le consecration des result
oocabien prometteurs dune
? ueile de haute oualite, dont
P!tre ;Insures qu'i.s sont dans 1.
drIji pas ainould'hui
lavantage dune sorte
is deja tangibles et
!garaisation profession-
ss peuvent
bonne voie. ?
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STAT
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BULLETIN
DE
L'INSTITUT TEXTILE
DE FRANCE
DOCUMENTATION ET RECHERCHE
Droits de traduction et de repro-
duction, ni'dme partielles, reserves
par ?Institut Textile de France
pour tous pays.
Publication bimestrielle
N? 28 OCTOBRE 1951
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In
SAURER 4201
METIERS A TISSER SAURER
Grace a leur rendement extraor linaire
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PREMIERE PARTIE
ETUDES
TRAVAUX DE LABORATOIRE
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PROPRIETES COMPAREES
DES POLYAMIDES n-n'
- ET DES POLYAMIDES 1-fi
A. CANNEPIN CHAMPETIER
Ingenieur IC.P. et Professeur a in Sorbonne
et
A. PARisoT
Ingc I.C.A.
Ducteur ,i's-Scienccs
Laboraloire de Chintie de TENSTITUe TEXTILE Di FRANCE
Cette etude presente l'essentiel d'une communication faite an
Congres de l'A.C.S. qui s'est tenu a New-York en septembre 1951. Le
texte integral paraitra dans le numero de novembre du ? Journal of
Polymer Science ?.
Les polyamides actuellement elabores a l'echelle industrielle pea-
vent etre classes en deux groupes, selon qu'ils resultent de la polycon-
densation d'un o -diacide avec une o -diamine, ou de la polyconden-
sation d'un o -amino-acide. La structure chimique de ces deux
types de polyamides ne differe que par le sens des groupements amides
dans les chaines macromoleculaires, ces groupements etant soit succes-
sivement inverses (Nylon) :
C ?
a a
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10
soit toujours orient& dans le meme sens (Perlon L, Rilsan) :
N ? N
0
L'usage est de designer les polyamides par un groupe de deux
chiffres representant le nombre d'atomes de cart lne des molecules
bifanctionnelles generatrices ; ainsi ? Polyamide 7-5 ? designe un
polyamide provenant de la condensation d'une diamine en CT et d'un
diacide en Cr,. (I1 est evident qu'un seul chiffre suitit a caracteriser un
polyamide dont la matiere de depart est in amino-ac :de). Autrement dit,
ces chiffres representent le nombre d'atomes de ca -bone compris entre
deux atomes d'azote successifs de la chaine lineairt du polymere.
Par analogie, on nommera ? polyamide 1-n ? ces polyamides com-
portant altemativement 1 et n atomes de carbon t entre les atomes
d'azote. Par exemple, le motif du polyamide 1-10 sera :
1 NH ? CH2 ? NHCO ? (CH2)8 - CO I
? X
De tels corps ne sont (Merits que depuis peul de temps, car us ne
pouvaient etre fabriques selon les methodes classic ues de polyconden-
sation, la methylene-diamine etant instable a retat ibre.
Jusqu'a present, on peut les obtenir, par conthnsation de formal-
dehyde, soit avec des to -dinitriles [(1), (2) ], so 'L avec des Q)- dia-
mides (3).
Si ces polyamides ne sont pas encore entre: dans le doma.ine
industriel, on ne saurait flier leur interet scientific; te. En effet. cette
categorie de macromolecules constitue in premier jz ion entre les polya-
mides classiques (Nylon, Perlon L, Rilsan) et les )olyamides naturels
que sont les fibres proteiniques. L'etude des varia ions des proprietes
des polyamides, lorsque l'on passe de la forme n'-n i la forme 1-n, peut
montrer l'influence de la proximite des groupemen s ?CONH? dans
une meme chaine. Les polyamides naturels peuvont etre consideres
eomme des polyamides 2-2 C-substitues. Cependant, si l'on fait abstrac-
tion du sens des ?CONH? et ne considere que le E atomes de carbone
hydrogenes ? et non en plus les carbonyles ? on trouve une analogie
de structure entre l'arrangement :
- CONH?CH2?NHCO--
des polyamides 1-n et l'arrangement :
?CONH?CH?CONH?
des proteines.
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11
REMARQUE AU SUJET DE LA NOMENCLATURE DES POLYAMIDES.
On peut egalement envisager deux types de polyamides 1-n selon
que les groupements amides ?CO?NH? sont tous orientes dans le
meme sens, ou successivement inverses.
Notons a ce propos qu'il serait beaucoup plus logique de designer
les polyamides non par le nombre total d'atomes de carbone entrant
dans la molecule des diamines, diacides ou amino-acides de depart,
mais plutOt par le nombre d'atomes de carbone des chaines hydrocar-
bonees se situant entre les fonctions -CONH- de la chaine du polymere,
et ceci, quelle que soit l'orientation de ces fonctionp. La confrontation
entre les deux classes de polyamides serait ainsi facilitee et surtout plus
plausible. Par exemple, on compare habituellement le Nylon 6-6 au
Perlon L, polyamide 6, qui est egalement un polyamide 6-6 si l'on prend
deux motifs successifs pour avoir un nombre d'atomes comparable_ a
celui du Nylon ordinaire. En adopta.nt notre point de vue, le Nylon 6-6
comporte alternativement 6 et 4 atomes de carbone entre les fonctions
amides successives de la chaine, tandis que le Perlon L en montre
uniformement 5. C'est done avec le Nylon 5-7, qui comporte lui aussi
5 'groupements -CH2- entre ses fonctions -CONH- successives, qu'il
faut logiquement comparer le Perlon L ; c'est cc que montrent les
chiffres ci-dessous concemant les points de fusion :
Nom
Motif
Pt de fusion
Perlon L
-CONH- (CH2)2-CONH- (CH2) g
205
Nylon 6-6
-CONH- (CH2),NH-00- ( CH2) d
265
Polyamide 5-7
-CONH- (CH2)2-NHCO- (CH2) 5
183
Ces chiffres montrent bien que le Perlon L se compare mieux au
polyamide 5-7 qu'au Nylon 6-6. La difference de point de fusion qu'on
peut noter entre les deux extremes (205?C contre 183?C) pourrait etre
attribuee a la difference d'orientation des groupements amides dans les
deux cas. Le Perlon L, de structure chimique plus reguliere, doit fondre
a une temperature superieure a celle a laquelle fond le 'polymere 5-7,
cc qui se verifie.
D'une fawn plus generale, ii serait possible de montrer, en corn-
parant les donnees de la litterature sur l'ensemble des polyamides du
type Nylon et du type Perlon L, que le systeme de nomenclature qui
consiste a ne tenir compte que du nombre de groupements ?CH2?
entre les fonctions amides serait plus rationnel.
Si, en consequence, ii faut envisager deux 'classes de polyamides
(1-n), de motifs respectifs :
(a) CONH ? CH2 ? NH CO ? CH2).
c'est-a-dire du type Nylon,
(b) T CONH -- CH2 -- CONH
c'est-adire du type Perlon L,
cc sont les polyamides (1-n) du groupe (a) qui font l'objet du present
article.
_ (Q-12).
7
Ix
2
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PROPR1ETES COMPAREES DES POLYAMEDES fl-fl' ET DES 'OLYAM1DES 1-11 :
Les deux categories de polyamides 1-n et n'-n. lu type Nylon pre-
sentent des proprietes chimiques tres voisines :
- -
us se dissolvent dans les memes solvants (acide Eormique, phenols),
-- sous l'action de la chaieur, ces produits fondeat avec decomposition
si l'on opere en presence d'air ou meme de traces d'oxygene.
C'est an comportement a la fusion que les diffi'ences les plus int&
ressantes se manifestent ; plus particulierement, i.1.1cle des points de
fusion en fonction de l'indice de liaisons hydrogen( montre une discor-
dance tres nette entre les polyamides 1-n et les po /amides n'-n.
1?) Regle de l'indice de liaisons hydro gene.
Scion cette regle, enoncee par G. CHAMPET1E et R. AEL1ON (4),
0 le point de fusion des polyamides a nombres p irs de groupements
- -CH2? est une fonction lineaire de leur indice d, liaisons hydrogene
normales ?.
Dans le cas de polyamides comportant un norn)re impair d'atomes
de carbone dans la chaine de la diamine, du diacid, on des deux, il est
necessaire d'effectuer une certaine correction dans e calcul de l'indice
de liaisons hydrogene de ces corps pour que la rCge soit encore appli-
cable, cette correction provenant du fait que, s'il n':, a bien dans ce cas
d'interactions hydrogene normales possibles qi e tons les deux
- CO NH?, il faut neanmoins tenir compte d'int2.ractions hydrogene
plus faibles mais non negligeables entre les _lutes groupements
?CONH?.
En realite, reprenant ces travaux, nous avow: Pu montrer que la
regle s'appliquait dans tons les cas, a condition de -e considerer qu'une
meme serie de polymeres dont run des composants st invariable. C'est
ainsi que pour les derives d'une. meme diamine (fit;. 1) ou d'un meme
Fig. 1
Polyamicies, type Nylon, de la diamine en C et de :
- - diides impairs (courbe a)
(li,cides pairs (courbe h)
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diacide (fig. 2) on obtient deux droites F? = p (Ix) correspondant cha-
cune aux _composes a nombre d'atomes de carbone pair ou impair:
FC
250
200
150
100
,
//no
(a)
(b)
to
J
-
-10o
/
x410
/
x6-10
910? ?
1 110
2-1
.
.
, .
. . . .
.
10
70
Fig. 2
Polyamides, type Nylon, du diacide en Cio et de :
- diamines impaires (courbo
- diamines paires (courbe 1))
20) Cas des Polyamides I-n.
Si l'on cherche a placer sur ces diagrammes les polyamides 1-n,
on s'apergoit immediatement (fig. n? 2) que le point de fusion de ces
corps est nettement superieur au point de fusion theorique resultant de
la droite F? = co (Ix).
Ce fait se verifie bien avec les polyamides n-10. Nous n'avons pu
malheureusement le prouver aussi nettement dans le cas des series de
polyamides n-6 et n-9, car nous ne disposions point de donnees suffisam-
ment uombreuses a partir de la litterature et n'avons Pu de cc fait eta-?
blir de courbes satisfaisantes. La difference entre le point de fusion reel
et le point de fusion theorique du polyamide 1-10 est notablement supe-
rieure aux erreurs d'experience possibles. Ii semble bien qu'il en aille
de meme dans le cas des polyamides 1-6 et 1-9.
Pour expliquer cette anomalie, nous avons dfi emettre differentes
hypotheses, que nous allons discuter.
Il est connu que le point de fusion d'un compose macromoleculaire
s'eleve :
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- lorsque des liaisons inter-chaines par cova.ence s'etablissent en
nombre suffisant,
- lorsque les interactions inter-chaines secondaire devien-
nent plus nombreuses ou plus puissantes,
--?lorsque l'on introduit dans les chaines micromoleculaires des
cycles d'atomes du type aromatique.
a) De ces trois causes d'augmentation du point de fusion, la pre-
miere parait, en premiere analyse, etre la plus plausible dans le cas qui
nous occupe. En effet, il est logique de supposer que le formol utilise
dans la preparation de ces polyamides 1-n, rib pas son action aux
seuls atomes d'hydrogene primaires des fonctior s ?CONH2 (si on
utilise les diamides comme matieres de depart), rnais peut egalement
reagir sur les atomes d'hydrogene des groupementE compris
dans les chaines :
o=c C=0
1-1.4\1 -H50 o=
;
H H
Cependant MAGAT et ses collaborateurs (2) obtinrent, par dosage
du nombre de groupements ?CH2 NH2 formes apres hydrogenation
des groupements nitriles terminaux des polyamices 1-6 et 1-10, des
valeurs correspondant bien au nombre d'extremi0.s libres qu'il etait
possible de calculer a partir du poids moleculaire d?rmin?ar mesure
de pression osmotique et en supposant que les ..thaines moleculaires
n'etaient pas liees par des ponts de covalence. In,atres arguments pea-
vent militer contre l'hypothese des ponts de covalence methyleniques :
? le faible intervalle de temperature (entre 10 er: 20) dans level se
produit la fusion des polyamides 1-n plaide pour une organisation
monodimensionnelle des macromolecules ;
? d'autre part, des hauts polymeres bi- ou tridlmensionnels seraient
beaucoup plus difficilement solubles, alors qu t les polyamides 1-6
ou 1-10 presentent des caracteres de facile m se en solution dans
les phenols ou l'acide formique.
Si donc 11 ne faut pas encore totalement rejeter l'hypothese de l'exis-
tence de ponts methyleniques covalents, ii sernble que l'on puisse cher-
cher une autre cause A l'elevation anormale du point de fusion des
polyamides 1-n.
b) La seconde hypothese revient a admettre l'existence d'interac-
tions secondaires interchaines, analogues aux inter-ctions hydrogene ou
aux forces de VAN DER WAALs. Ces dernieres tie paraissent pas jouer un
rale different de celui que l'on constate dans les polyamides normaux.
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Tout au plus peut-on penser que la
proximite des fonctions ?CONH?
H20/\ ,C=0
impose une rigidite supplementaire
l'edifice moleculaire et par conse- 0= (1) H-N7
quent favorise le developpement de H-N" \CH2
telles forces.
- \
Nous avons donc ete amenes H-N (2)-/CHa --" C = 0
supposer qu'il puisse s'etablir entre
les --.CONH? de chaines adia- /C=0 H2C\
centes des interactions hydrogene H20\
OH2
supplementaires dues a la proxi- CH 2
mite de quatre fonctions amides
dans un espace restreint :
En plus des interactions hydrogene normales du type 1, il pourrait
s'etablir des interactions hydrogene ? a bifurcation ? du type 2, entre
un atome d'hydrogene lie a l'azote et chacun des deux atomes d'oxygene
de la chaine voisine. De telles interactions hydrogene ? a bifurcation ?
ont d? ete suggerees dans le cas de la molecule de glycine (5).
La distance entre l'atome d'hydrogene et chacun des atomes d'oxy-
gene est evidemment beaucoup plus grande que dans le cas d'une inter-
action hydrogene normale, et par consequent l'energie d'interaction doit
etre plus faible. Cependant, multipliee le long des chaines, cette ener-
gie se traduit par une augmentation de la cohesion de l'edifice moleculaire
et, par consequent, par une elevation du point de fusion.
Il est possible d'evaluer la distance de ces interactions hydrogene
bifurques. AELION (6) a calcule, d'apres les diagrammes de rayons X
du polyundecanamide, les dimensions de l'arrangement atomique cor-
respondant a Fetablissement d'une liaison hydrogene. En admettant que ?
ces dimensions soient les rnemes dans le cas des polyamides 1-n (cette
proposition n'est pas encore prouvee, mais l'erreur susceptible de
l'enta.cher ne gene en rien notre demonstration) on obtient (fig. 3-a)
comme distance de l'interaction hydrogene bifurque : 3,57 A.
11 est curieux de comparer cette valeur a celle des interactions
affaiblies dont CHAMPET1ER et AELION supposent l'existence dans les
polyamides pair-impair ou impair-impair pour expliquer le desaccord
de ces, produits avec la regle de l'indice d'interactions de l'hydrogen.e.
En admettant que l'organisation atomique des ?CONH? responsables
d'une telle interaction est celle de la figure 3-b, un calcul identique
au precedent montre que la distance entre les atomes donneur et accep-
o
teur est dans ce cas de 3,52 A, donc tout a fait comparable a celle des
interactions bifurques.
Cependant, II doit exister deux differences essentielles entre les
interactions hydrogene des polyamides 1-10 et n-10 (n impair), En pre-
mier lieu dans le polyamide .1.-10, les interactions hydrogene affaiblies
sont d'ordre bifurque, ce qui est d? susceptible d'engendrer un sur-
croit d'energie de cohesion. En second lieu, et ceci nous parait un argu-
ment serieux, alors que l'etablissement d'interactions affaiblies dans le
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POLYAMICE -1-17
Fig. 3-a
cas des polyamides n-10 est de caractere aleatoii
lement de l'etat de perfection du parallelisme d
ment d'une liaison bif argue dans un polyamide
sairement celui d'une interaction hydrogene nor
tion normale doit donc etre completee par tine
sorte que toute l'energie possible de cohesion
hydrogene est mise en jeu dans le cas des pot)
dans celui des polyamides n-n' (n impair, n' pair)
parallelisme parfait des chaines que la totalite
en jeu.
YAM/CE n-nig711:1;/-
Fig. 3-b
2 et depend essentiel-
:s chaines, l'etablisse-
-n accompagne neces-
Chaque interac-
teraction bifurque, de
due aux interactions
amides 1-n, alors que
ce n'est que pour un
e cette energie entre
Si l'on admet que dans le polyamide 1-10, la :noitie des interactions
hvdrogene est du type normal, et l'autre moitie du type affaibli des
polymeres pair-impair, le point de fusion theoriq e tie devrait etre que
de 232?C environ, comme on peut le voir sur le dia zramme de la figure 2.
La difference entre ce point de fusion ? theori gue ? et le point de
fusion reel est de : 268?C ? 232?C = 36?C.
D'autre part, si Fon admet que toutes les int -actions hydrogene du
polyamide 1-10 sont normales, l'indice d'interac?n hydrogene devient
double, soit 30,76. A cet indice correspond, sur la courbe des points de
fusion des polyamides pair-pair, un point de fus on de 272?C, c'est-?
dire superieur de : 272?C ? 268?C =-- 4?C an pc utt de fusion reel. On
voit donc que dans le polyamide 1-10, les interactions hydrogene anor-
males ? ? a bifurcation ? ? se comporteraient presque comme des
interactions a distance normale. Une telle conclu: ion n'est pas absurde
si l'on considere la structure de la figure 3-a ; on a verifie stir les
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polyamides n-n' que les liaisons covalentes entre les atomes N, C, 0. de
la fonction ?CONH? s'ethblissaient dans un meme plan. Ceci conduit
admettre que les atomes C, 0, N de la figure 3-a sont aussi dans un
seul plan et que le systeme et tributaire de forces de re,sonances dues
a une structure mesomere de l'ensemble. Ces forces de resonances joue-
raient alors le meme role que celles qui interessent les cycles benzeni-
ques du Terylene, ce qui constituerait un facteur de cohesion supple-
mentaire de l'edifice moleculaire. La nettete des spectres de diffraction
des rayons X que l'on obtient a partir de ces composes avant meme
qu'ils aient ete fondus et files vient corroborer ces conclusions.
c) La troisieme hypothese susceptible d'?e emise pour expliquer
l'elevation du point de fusion est plus delicate.
La possibilite de formation de cycles a l'interieur des chaines n'est
pas completement a rejeter. En efiet, on peut imaginer une structure
repliee du motif ? CONH ? CH2 ? NHCO ? qui resulterait d'une
simple rotation de 180? de la chaine autour des liaisons ?CH2 ? C :
0
GH2' CH6
C Hz 0=0 0=C CH 7
2
HN NH
CH
En admettant une enolisation de la fonction amide (7), il se pour-
rait qu'au voisinage du point de fusion, l'agitation thermique puisse
provoquer la reaction des deux hydroxyles avec formation d'un pont
ether-oxyde qui fermerait le cycle :
/CH2, 9H H /CH2\ /0-12\ \ /CH2\
ii 1\C C C
- HO ii ii
CH2. CH2
MOWRY et RINGWALD (1) d'une part, et MAGAT et Coll. (2) d'autre
part, ont emis l'hypothese que, par fusion, il se produirait une variation
de structure moleculaire qui se traduisait par une impossilDilite de filer
ces composes macromoleculaires, et une tres forte diminution de leur
solubilite. Ces auteurs ont suppose que ce fait s'expliquait par la crea-
tion de ? cross-linkages ? sans d'ailleurs preciser la nature de ces
pontages. Notre suggestion pourrait peut-etre permettre d'elucider ce
phenomene.
Quoi qu'il en soit, comme ces cycles ne paraissent pas exister avant
fusion, on ne peut qu'imaginer une telle structure repliee des macromo-
lecules, c'est-a-dire une existence problematique de pseudo-cycles, pou-
vant se traduire par l'elevation du point de fusion,
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CONCLUSIONS
Si bien des travaux devront encore etre effects afin de permettre
un choix certain entre ces trois hypOtheses, il est f.:ausible de supposer
des a present que le point de fusion anormalernent leve des polyamides
1-n puisse etre chl a une structure spatiale different de celle des polya-
mides n-n', en admettant l'existence dans ces c.)mposes, de forces
d'interactions hydrogene d'ordre bifurque. En Fetal de la question, ces
conclusions ne sauraient etre encore absolues.
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?
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RESUME
Apres one remarque montrant
qu'il serait, beaucoup plus logique
de designer -les polyamides par
le nombre d'atomes de carbone
des chaines hydrocarbonees
situees entre les fonctions
CONH ? du polymere, et non,
scion l'usage actuel, par le nombre
total d'atomes de carbone entrant
dans la composition des matie-
res de depart (diamines, dia-
cides, aminoacides), il est pro-
cede' a on examen des proprietes
des polyamides 1-n.
Comparativement aux polya-
mides n-n', une difference tres
nette apparait en cc qui concerne
les points de fusion ; dans le cas
des polyamides 1-n, la regle de
l'indice de liaisons hydro gene
parait ne plus devoir s'appliquer.
Des differentes hypotheses
ernises pour expliquer cette ano-
malie, particulierement interes-
sante est celle admettant l'etablis-
sement entre les ? CONH ?
des chaines adjacentes de polya-
mides 1-n, d'interactions hydro-
gene supplementaires, d'ordre
bifurque, qui seraient dues a la
proximite de quatre fonctions
amide dans un espace restreint.
SUMMARY
There is first a remark
showing that I would be much
more logical to describe polyami-
des by the r imber of carbon
atoms of the hydrocarbonated
chains placed ,0 etween the func-
tional groups (,'ONH? of the
polymere and vot, as is the pre-
sent practice, b the total number
of carbon atom entering into the
composition of the initial subs-
tances (diamint s, diacids, amino-
acids) ; then f 01lows a study of
the properties 0 f 1-n polyamides.
As compar d with the polya-
mides n-n', a very distinct diffe-
rence is foun,, in the melting
point; as regards 1-n polyamides,
the rule of the index of hydrogen
bonds does no appear to apply
any more.
Among th, different hypo-
thesis pro pose to explain this
anomaly, a p rticularly interes-
ting one is tha4 which admits the
existence betw( -a the ?CONH?
of adjacent ch ins of 1-n polya-
mides, of addl ional interactions,
of the fork ord r, which might be
due to the co existence of four
amide groups i, a limite space.
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ETUDE DU COMPORTEMENT
DE LA CELLULOSE DANS LES ALCALIS
OXYDATION DE LA CELLULOSE EN MILIEU
CUPRI ETHYLENE DIAMINE
Par
J. CvRoT
IngMieur Chimiste
Adjoint au Directeur du Laborataire de Chimie
de l'INST1TUT TEX] ILE DE FRANCE
Communication faite & New-York, le 11 septembre 1951,
au xir Congres International de Chimie pure et appliquee,
Section 4 < Elastomeres et Plastomeres
INTRODUCTION
? Cette etude fait suite a celle publiee dans le Bulletin de rINSTITUT
TEXTILE DE FRANCE, n? 22, Decembre 1950. Plusieurs points restaient a
etudier et a preciser, entre autres : le mecanisme de la reaction.
L'oxydation de la cellulose en milieu homo gene est un probleme
trop important pour qu'il soit necessaire d'insister. La plu part des mesures
physiques necessitent la mise en solution du produit, la cellulose est
.un produit particulierernent insoluble ?et ne se dissout on se disperse
que dans un tres petit nombre de solvants, entre autres : la cupriethylerie-
diamine. Il est donc tres utile de connaitre les reactions qui peuvent
se produire pendant la dissolution et, une fois la cellulose en solution,
c'est la reaction de degradation en presence d'oxygene qui a ete etudiee.
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De nombreuses recherches ont d? ete effectuees sur la disso-
lution de la cellulose ; on sait tout l'interet que cette question presente,
puisque la dissolution d'un compose macromoleculaire permet de deter-
miner un certain nombre de ses caracteristiques physico-chimiques :
notamment la mesure du degre de polymerisation determinee par les
methodes usuelles, que ce soit par voie viscosimetrique, par pression
osmotique ou par centrifugation, necessite la mise en solution de la
cellulose ou de l'un de ses derives. Nous avons porte notre attention
sur la dissolution de la cellulose dans la cupriethylene-diamine et la
mesure du degre de polymerisation moyen par voie viscosimetrique.
Ii est bien evident que toute mise en solution de la cellulose, non
seulement detruit son ?t morphologique, mais egalement peut entrai-
ner des modifications chimiques. Nous avons adrnis que les celluloses,
quelles que soient leurs origines, les traitements subis, donc leur degre
de degradation, se comportaient a peu pres de la meme fawn au mo-
? ment de leur dissolution et nous n'avons etudie que l'oxydation de ces
celluloses une fois dissoutes.
Nous avons d? etudie les reactions de la cellulose dissoute dans
la cupriethylene-diamine (1) ; nous avions remarque alors, ainsi que
l'avaient d? fait de nombreux auteurs, que lorsqu'on mesure la
viscosite de solutions de cellulose dans la cupriethylene-diamine, imme-
diatement apres dissolution et a nouveau apres un certain laps de
temps, la solution etant restee en contact avec l'air, on note une nette
baisse de in viscosite. Nous avions pu montrer que cette diminution de
viscosite etait due a tine oxydation de la cellulose par l'oxygene de
l'air, car si apres la premiere mesure on garde la solution soigneuse-
rnent a l'abri de l'oxy'gene et que
300[1 l'on determine a nouveau la vis-
cosite, on ne note pas d'augmen-
tation de la fluidite.
2000\
11000
,o1, 3 3 7
ilothe ofojours
Fig. 1
11 13
Nous avions Pu mettre en
evidence que cette baisse de vis-
cosite, qui finalement traduit une
diminution du degre de polyme-
risation, donc une degradation,
est d'autant plus importante que
le temps de contact est plus
long. Nous avions constate que
si l'on etablit les courbes repre-
sentant la degradation (degre de
polymerisation) en fonction du
temps, on obtient une hyperbole
equilatere (fig. 1), le degre de
polymerisation etant calcule par
la fo.rmule de SCHULZ :
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24
1/01?
150
100
50
0 3 , 5 7 9 '11 13
Itembre de jaw
209
,
lc
.% x
'k
A
?
x
?
Cellukse A x
Cellulose B ?
Ceidase C A
regdosp D ?
.
?
afi
1%
%)
An
no
.5 7. 9
11 11 15 Ti
ig /5 evoin
Fig. 2
30
20
1
Fig. 3
IIIIij,Iliii
/
Pu
III
ill
2 )0 60 70 60 90 Kit
,
4
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Fon=le I
DP .=
?risp 1 11 -10
TISp -
C (1 ? 0,25 lisp) X 11?
10= viscosite du solvant
= viscosite de la solution
25
C = concentration en g/l
X = constant.= 7,5 x 10-4
la viscosite du solvant et de la solution etant mesuree dans le \risco-
simetre d'OswALD a rernplissage par pipette (2).
Pour differentes celluloses de degres de polymerisation differents,
degradees de fawn differente, on remarque que les courbes sont sensi-
blement superposables si l'on utilise, toutes conditions egales par
ailleurs, les memes echelles de coordonnees et si l'on effectue une
translation sur ces courbes jusqu'a coincidence selon un axe parallele
a l'axe des abscisses (fig. 2).
Ces courbes sant sensiblement des hyperboles equilateres comme
nous l'avions d? signale, la courbe de l'inverse du degre de polyme-
risation en fonction du temps est en effet une droite (fig. 3).
Nous avions egalement montre que la degradation est d'autant
plus importante en un temps donne que la temperature est plus
elevee ; en effet, si l'on compare la courbe des inverses des degres
de polymerisation, on voit que leur pente est d'autant plus rapide que
la temperature est plus elevee (fig. 4) . Pour faciliter cette comparaison,
nous avons fait passer toutes les courbes par la meme origine.
Nous avions egalement etudie, assez rapidement, quelques autres
facteurs, tels que : surface de contact air/solution et nous avions Pu
en deduire que, plus la surface est grande, plus la degradation est
rapide ; rayons ultra-violets dont 1:influence ne semble pas etre negli-
geable. Divers points cependant n'avaient pas encore ete etudies et
demandaient a etre precises.
INFLUENCE DE LA LUMIERE DIFFUSE.
Les rayons ultra-violets ayant une influence nette et les essais
etant tres longs, il etait important de determiner si la lumiere diffuse
a egalement une importance. Nous avons donc mesure la diminution
de viscosite de trois celluloses de linters de coton, de degre de poly-
merisation initial moyen different a intervalles de temps connus. Les
celluloses ont ete dissoutes dans les solutions de cupriethylene-diamine,
chaque solution a ete partagee en deux parties egales et placee dans
des flacons de diametres sensiblement egaux, un flacon de verre blanc
et un flacon recouvert d'une peinture absolument opaque mettant la
solution totalement a l'abri de la lumiere ; une certaine quantite de
solvant a ete etudiee dans les memes conditions. Les flacons ont ete
conserves non bouches, mais a l'abri de la poussiere, dans un ther-
mostat a 250 -? 0,10, temperature plus facile a maintenir que 200,
temperature que nous avions utilisee dans l'etude precedente. A cette
temperature de 250, la vitesse de degradation n'est cependant que
legerement plus grande qu'a 200, comme on peut le voir sur la courbe
des inverses (fig. 4).
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26
D5P
2
0 2 24 28 32 36 40 44
inindedelefu glliko
11
:01/ ,, :
x
.1Ill
1E11
TSP
2
d1
Fig. 5
Variation de la viscosite specitique
solutions d'e.chantillons ditTerents
cellulose dans la eupriethylene-diamit,
A
a
?/fg
WY.'
lin
mii
3
?
/1 7
Ply
dig
?
X
? ?
III
A.
?
I
Wpm* de *vs enith
Fig. 6
36 40 4
Variation de la viseosite specifiqtr (Pune solution d'un meme chantillon de cellulose
dissous dans la eupriethylene-diamine, selon que tte solution
est place a la lumiere ou a l'obscurW
I
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La viscosite des solutions mesuree a intervalles de temps connus
a ete determinee dans chaque flacon apres agitation pour remettre en
suspension toute precipitation qui aurait Pu se former et de nouveau
apres centrifugation I l'abri de l'air pour etre sin- d'avoir .elimine toute
suspension. Toutes les solutions ayant ete preparees a une meme
concentration, on a compare les viscosites specifiques directement sans
calculer le degre de polymerisation (fig. 5 et 6) ; en effet, la formule
de ScHuLz permet seulement d'obtenir la viscosite intrinseque, donc le
DP, en corrigeant la viscosite specifique pour la concentration.
La viscosite du solvant n'a pas vane pendant toute la duree de
l'essai de plus de quelques dixiemes de seconde, mais ii semble qu'elle
ait une legere tendance a augmenter, cette difference n'est toutefois
pas sensible sur les resultats. On voit que la lumiere diffuse est prati-
quement sans action sur la degradation ainsi, du reste, que l'elimina-
tion des insolubles par centrifugation. Nous n'avons recueilli qu'une
quantite extremement faible de produits rouge-brun dont l'elimination
n'a aucune influence sur l'analyse des solvants, avant et apres l'expe-
rience ; cependant ii y a eu precipitation dans un des solvants, il est
impossible d'attribuer cette precipitation a la presence de glucose comme
nous l'avions prirnitivement suggere.
SURFACE DE CONTACT.
Nous avons repris l'etude de la surface de contact solution/
oxygene en presence d'oxygene pur afin d'accelerer le processus de
l'oxydation. Nous avons etuclie, pour une quantite constante de liquide,
la degradation a surface de contact variable, et, egalement, la degra-
dation pour un rapport constant: quantite de solution par unite de
surface de contact, les surfaces de contact etant variables. Nous avons
utilise les quatre surfaces de contact suivantes : 15 cm2, 45 cm2, 100 cm2,
180 cm2, avec dans le premier cas 100 cm3 de solution a 1 g/litre et
dans le deuxieme cas, 1,5 cm3 de cette meme solution par cm2 de
surface.
Les solutions etaient en contact avec de l'oxygene pur .1 pression
constante legerement superieure a la pression atmospherique. La
viscosite specifique de la solution originale etait de 2,8 soit tin. DP
calcule de 2.200. Apres essais, on a trouve les resultats suivants :
Duree du
traitement
Surface
en cm2
Volume
constantVolume
/isP
DP
Surface
Rapport ? constant
?tisP
DP
15 h
15
2.6
? 2.100
1.52
1.470
45
1.9
1.700
1.58
1.500
100
1.28
1.200
1.58
1.500
180
0.9
980
1.45
1.420
65 h
15
1.82
1.650
0.73
820
45
1.05
1.100
, 0.76
850
100
0.64
750
0.68
780
180
0.36
450 ?
0.64
750
3
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Il est done evident que la degradation est nie fonction lineaire
de la surface de contact, car les differences trot vees sont certaine-
ment dues a des erreurs de mesure de la surface d contact. Les resul-
tats a volume constant le montrent egalement, mai leur interpretation
est plus delicate, car la degradation de la cellulos, etant une fonction
hyperbolique, on volt seulement varier la vitesse de degradation qui
est d'autant plus &levee que la surface est grande.
DEGRADATION DE LA CELLULOSE EN FONCTION DE LA 4. ONCENTRATION.
Il est important de preciser l'independance de Ia vitesse de degra-
dation de la cellulose en fonction de la concentra ?on, car cette inde-
pendance a des consequences theoriques important ; sur le mecanisme
de la reaction (2). En effet, nous avons montre qu, la degradation est
fonction du temps soit P.M. == f (t), que cette court tt est une hyperbole
equilatere, done que la vitesse de rupture des el aines est constante
en fonction du temps, que la degradation est fon tion de la concen-
tration en oxygene (fonction de la surface par unit de volume), done
que la vitesse de rupture des chaines croit en for :tion de la concen-
tration en oxygene ; Si nous montrons que la degr, dation est indepen-
dante de la concentration en cellulose a concen ration en oxygene
constante, la vitesse de rupture des chaines croitr, en fonction de la
concentration en cellulose. Dans ce cas, ne pat y avoir rupture
preferentielle en bout de chaines car il y aurait tlors diminution de
la concentration et la courbe P.M. = f (t) ne serait plus, dans tous les
cas, une hyperbole equilatere.
On peut egalement confirmer cette hypothese eia probable, etant
donne la rapide diminution du DP en fonction du temps, en etudiant
la diminution du DP en remplacant une partie de :a cellulose par du
glucose.
On peut egalement exclure la rupture a un IF preferentiel seu-
lernent, si on montre que la courbe de degradatior est une hyperbole
en-dessous de ce DP, mais de facon incertaine si on admet deux
vitesses de rupture des chaines : une rapide a un DP preferentiel, et
une plus lente en n'importe quel point de la chaine.
Nous avons done fait des series de mesure sir quatre celluloses
differentes a des concentrations variables : 0,75, 1, 1,25, 1,50, 1,65,
1,90 et 2 g/litre. Chaque solution de cellulose et ,nt placee toujours
dans le meme -viscosimetre d'Oswald. On note l'abord, que pour
chaque serie d'essais, a une meme concentration, les quatre courbes
qui sont des hyperboles equilateres, se superposeni bien en effectuant
la translation comme nous l'avons indique plus ha at : la degradation
est done bien la mime. Dans tous ces essais, on con tate que la formule
empirique de ScHutz se verifie pour ces concent rtions, puisque les
degres de polymerisation initiaux sont sensiblemen les memes :
Cellulose A DP : 2.200 a 2.5 JO
? : 1.400 a 1.00
? : 950 a i.coo
? : 650 ( 30
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2
10
J
I
/
/
/
/
//
/
,
?/?
/ --?7..>?,e,
,:,
,.-,
iCeei
/raM 1.550.
125e
/190g/E
LONA
'12,00 /E
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,
.,2.
,...-,
,/..,,
,/..:
e .....7
7
_
.,.
Vj///e temps 6, itha
Fig. 7
20
29
Nous ne considerons que les courbes des inverses des DP dont
la pente est une mesure de la vitesse de degradation.
Ces courbes montrent que jusqu'a un DP de l'ordre de 350, ce
sont sensiblement des droites, mais les pentes pour les differents
essais ne sont pas toutes identiques (fig. 7) :
g/litre pente
1 8,5
1,25 11,5
1,50 7,0
1,65 12,0
1,90 9,0
2,00 9,0 et 7,5
Ii n'est pas possible d'etablir -une relation entre les variations de
la pente et la concentration.
Comme ces essais avaient ete effectues avec differentes solutions
de cupriethylene-diamine, nous avons refait une serie d'essais avec
une meme solution de cupriethyleng-diamine ; nous -ne donnerons que
les resultats des pentes des inverses des DP :
g/litre
pente
6,76 13,5
1,00 13,5
1,50 13,5
2,00 9,0
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A part l'essai a 2 g/litre, indiquant une pente Je 9, les resultats
sont bien constants, mais la vitesse de degradation est beaucoup plus
grande que dans les essais precedents. Nous avorb alors pense que
les differences de pente provenaient d'impuretes -ontenues dans la
liqueur de cupriethylene-diamine et principalement l'impuretes conte-
nues dans l'hydroxyde cuivrique.
Nous avons fait d'abord quelques essais d'orien ation pour verifier
si la concentration en cupriethylene-diamine de lz solution solvante
avait une influence. Nous avons pu montrer que, vec un hydroxyde
cuivrique hautement purifie, le degre de polymerisa demeure cons-
tant quelle que soit la concentration de cupriethy ene-diamine entre
les limites suivantes : 8 a 32 g pour 100 cm de s Aution (la solution
utilisee pour tous les essais precedents etant de 16 g/100 ma). Avec
un hydroxyde cuivrique prepare sans precaution s )eciale, le pouvoir
solvant etait legerement dirninue et les solutions de concentrations
inferieures a 12 % ne dissolvaient plus les cellulo es a hauts degres
de polymerisation. Nous avons alors verifie l'inflUcnce des impuretes
qui peuvent se trouver normalement dans l'hydroxy le cuivrique, telles
que : ions SO; pouvant provenir du sulfate de cui- re, ions OW pou-
vant provenir de la soude ayant servi a la precipit _Eon. Nous avons
prepare un hydroxyde cuivrique le plus pur possibl , avec lequel nous
avons fait une solution-mere ; nous avons alors, ette solution-mere,
ajoute des quantites variables d'acide sulfurique, le soude et d'eau,
de maniere a ramener la concentration en cuprie hylene-diamine au
minimum a 13 %, c'est-a-dire de facon a ce qu'elle ait encore un bon
pouvoir solvant.
Nous avons etabli, comme precedemment, des c )urbes representant
la diminution du degre de polymerisation en fonct on du temps pour
deux celluloses seulement et a des concentrations differentes (0,5 et
1,5) et avons trace les courbes des inverses du Di. II est curieux de
constater que dans ce cas, la concentration et les i npuretes n'ont pra-
tiquement aucune influence sur les resultats, puis ;tie les pentes des
courbes des inverses du DP sont toutes comprises entre 8 et 9 ; les
vitesses les plus grandes etant, peut-etre, obtenues avec les additions
ce soude. 11 faut egalement remarquer qu'avec la 3oude, le degre de
polymerisation initial de la cellulose est toujours e plus bas : 2.200
au lieu de 2.400 dans les autres essais, et que les v tesses d'hydrolyses
sont nettement plus faibles que pour les essais pre', edents.
Ii restait maintenant a etuclier la vitesse ce degradation des
celluloses a des degres de polymerisation moyens i Iferieurs a 350 ; le
probleme est assez complexe, car la, diminution d degre de polyme-
risation en fonction du temps est tres petite et si l'on se sert de solutions
peu concentrees (1 a 3 g/litre) la difference de viscc ;ite entre le solvant
et la solution est tres faible et les moindres errew de mesure entrai-
nent des erreurs tres importantes dans les resilltats Pour tourner cette
difficulte, nous avons essaye de travailler avec des solutions tres
concentrees. Cependant ii fallait verifier auparava l'influence de la
concentration sur la mesure du degre de polymeri ation.
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On sait que la formule de SawLz est seulement une formule
approchee et il a ete montre que la formule de MARTIN (3) s'appliquait
bien a la cellulose aux basses concentrations :
lisp
Log ? Log Fri] K [q] C
sp = viscosite specifique
[1] = viscosite intrinseque
K== constante pente des droites =----- 0,14
Nous avons donc prepare des solutions d'une cellulose a degre
de 'polymerisation relativement faible (cellulose D : DP 650-680) aux
concentrations de : 15, 10, 7,5, 5 et 2 g/litre.
La viscosite de ces solutions a ete
mesuree a l'aide de viscosimetres de
BAUME rodes (4) (fig. 8). Ce type de
viscosirnetre a l'avantage d'eviter tout
ajustement de la partie inferieure du
tube de BAUNIE ce qui est, en general,
une tres importante cause d'erreur. Nous
avons construit toute une serie de visco-
simetres A diametres de capillaires de
plus en plus grands pour que, avec toutes
les solutions, nous ayons toujours un
temps d'ecoulement de la solution d'en- 30cm \f
viron -100 secondes. Le viscosimetre est /NOt
IIS-P
toujours rempli avec 20 cm3 tres exac-
tement de solution et les tubes capillai-
res sont etalonnes avec le plus grand
soin.
Nous avons etabli, avec cet appa-
reil et les solutions de concentration
allant jusqu'a 15 g/litre, la courbe :
en fonction de C.
Fig. 8
, Ces courbes sont des droites jusqu'a 15 g/litre ; nous n'avons pas
poursuivi les essais pour des concentrations superieures, les solutions
etant d? extremement visqueuses et difficiles a manipuler a cette
concentratibn. On constate egalement que la viscosite intrinseque
obtenue par extrapolation a concentration 0, est bien la meme que celle
btenues aux basses concentrations (fig 9)
La formule de MARTIN ne permettant pas une extrapolation A
concentration 0 par un calcul simple, le seul moyen de determiner le
degre de polymerisation est donc de mesurer les viscosites specifiques
a deux ou trois concentrations et de les reporter sur une courbe. Comme
nous ?voulions determiner si des solutions de diverses concentrations se
degradent de la meme fagon, il fallait obtenir le degre de polymerisa-
tion a partir d'une seule concentration si on ne voulait pas faire un
nombre considerable d'essais. Nous axons donc verifie que l'on trouve
le meme resultat par dilution soit avec de la cupriethylene-diamine,
soit avec de l'eau.
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32
4
3
4
9
4
thfletzlidhogs
0 a 75 10
TSP 9
C8
7
6
Fig. 9
15
&MI' flP
--
A BindlOn o
I Pdll
Xliddigfici la
ofirgyk
I
,---.
r--
)
1
5
)
, foncardiillis
ie
.
2
1
Fig. 10
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Dans ces deux cas, on obtient egalement des droites ayant exacte-
ment les memes pentes ; l'extrapolation a 0 donnant exactement la
mettle .viscosite intrinseque (fig. 10).
Une autre verification s'imposait : celle du m?nge de cellulose
de degres de polymerisation moyens differents. Nous avons donc pre-
pare une solution a 15 g/litre avec des linters ayant des viscosites
intrinseques, par consequent des DP differents et nous avons alors
nouveau fait une courbe par dilution de ce m?nge de celluloses. On
constate que dans ce cas egalement, la courbe est bien tine droite, et
que la pente de cette droite a bien le meme coefficient K = 0,14 environ
que precedemment. On a donc le droit d'extrapoler cette droite a con-
centration zero pour determiner la viscosite intrinseque et donc le
DP (fig. 11).
Pour calculer les DP et avoir des resultats sensiblement compara-
bles a ceux olAenus par la methode de ScHw2, ii suffit de poser :
DP ----- [D].
1
7,5.10-s
Nous avons alors degrade des celluloses en presence d'oxygene a
intervalles de temps connus. Nous avons prepare une solution-mere de
cellulose a 15 g/litre ; nous en avons dilue une partie avec de in cupri-
ethylene-diamine pour l'amener a 10 g/litre et une autre partie pour
l'amener a 5 g/litre. Nous avons mis ces solutions dans des recipients
plats et sous atmosphere d'oxygene a pression constante, de telle fawn
que le rapport : surface/cm de solution soit identique dans les deux
cas, et nous avons mesure la viscosite intrinseque stir des prelevements
i
g
5
4
3
2
3
e
4
3
CD)=213
2
ionceni-doz
el
5 10 15 20
Fig. 11
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:non mi
50011Ph PP
o AR am
in
11
Dsp
10 12 16 18 20,22 31 26
Fig. 12
1
luu
. ,4..
8. 12 16 20 24 21
ticrs 871:210"
Fig. 13
I
B
7
6
5
4
3
1
3
7
3
i)
5
!.......1041,___
.....--X
1 (0/7CPths41211S
e
0 2 4
6 -8 10 12 14 IC 18 20
Fig. 14
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pris a intervalles de temps connus par la methode que nous venons
d'exposer, c'est-a-dire par dilution, le volume de solution est tel que
les prelevements ne representent qu'un pourcentage infime de la solu-
tion ; nous avons ainsi obtenu des courbes parfaitement superposables
et qui sont bien des hyperboles equilateres jusqu'a un DP inferieur
a 200 (fig. 12, 13 et 14).
Nous avons essaye, scion la methode indiquee par STRAUSS et
LAVY (5), de precipiter la cellulose apres degradation pour rechercher
si une certaine fraction n'avait pas ete tellement degradee qu'elle ne
serait plus precipitable. Malheureusement, nous n'avons pu utiliser cette
methode, car apres avoir fait une solution de cellulose dans la cupri-
ethylene-diamine et avoir preleve des portions aliquotes que nous avons
precipitees par l'acide sulfurique 4N, nous n'avons pas_ trouve des
resultats constants. Apres oxydation, nous avons retrouve des poids de
celluloses degradees reprecipites tout aussi inconstants puisqu'ils
varient entre 90 et 120 % du poids de cellulose initial pour un meme
echantillon.
Mais si on ajoute du glucose a une cellulose de degre de polyme-
risation initial 1000, il faut 15% de glucose pour que le DP trouve
experimentalement soit de 800 environ et 30 % pour un DP de 650. Le
glucose n'est pas precipitable ; on peut donc en deduire qu'il n'y a pas
ou tres peu de glucose forme par degradation.
De ces essais a diverses concentrations, on peut tirer les conclu-
sions suivantes :
? a surface de contact constante, la concentration de la- cellulose
ne semble pas avoir d'action sur la vitesse de degradation ;
? les impuretes normales presentes dans l'hydroxyde cuivrique
ne semblent pas agir sur la vitesse de degradation ;
1
- ? les pentes des droites representant la variation de ? en
DP
fonction du temps qui, comme nous l'avons montre, sont une mesure de
la vitesse de degradation, peuvent Varier dans des limites assez consi-
derables, c'est-a-dire que, independamment de la concentration, les
vitesses de degradation ne sont pas toujours les memes. II semble
cependant que ces differences soient plus marquees a 25?, temperature
laquelle tous ces essais ont ete faits, qu'a 20?, temperature a laquelle
nous vions travaille precedemment.
L'hypothese que nous avons faite au debut de ces essais sur la
degradation de la cellulose en fonction de la concentration nous semble
Men confirmee ; la coupure des chaines a bien lieu au hasard et non en
bout de chOne ou meme a un endroit preferentiel, tout au moms
jusqu'a des DP superieurs a 150.
L'etude de la courbe de degradation pour les celluloses a tres haut
degre de polymerisation est tres delicate, car on se trouve alors dans la
partie verticale de la courbe hyperbolique et la moindre erreur dans le
temps provoque des differences considerables.
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Le mecanisme de la degradation de la cellulose en solution n'a pas
ete elucide totalement, mais ii semble que Fon puisq_e malgre tout obte-
nir encore certains renseignements. Si l'on consii.ere les courbes en
fonction de C qui permettent d'extrapoler a la visco ite intrinseque, des
celluloses degradees par roxygene, courbes etabli, s par dilution, on
volt que la pente de ces courbes est une fonction linaire de la viscosite
intrinseque et que cette fonction lineaire est la men-1--, que celle obtenue
avec des celluloses oxydees (clegradees par l'hyper, nlorite de sodium)
ou encore que celle donnee par la cellulose blanchie 3) . Il est cependant
hasardeux de tirer la conclusion des a present que le mecanisme de la
degradation est le merne ; dans tous ces cas, la coupure a lieu en
n'importe quel point de la chaine.
CONCLUSIONS
Nous avons montre que la degradation de la cf Aulose est fonction
de la surface de contact entre la solution et Foxygen , que la vitesse de
degradation est independante de la concentration et clone que la coupure
n'a lieu ni en un endroit preferentiel, ni en bout de chaine. Par contre,
nous avons attire l'attention sur le fait que la pureti des reactifs etait
tres importante bien que nous n'ayons pas Pu trouvl r la cause des dif-
ferences de vitesse de degradation. Nous avons mo itre egalement que
si les rayons ultra-violets ont tine action sur la deg adation, la lumiere
diffuse ne semble pas en avoir.
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37
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1.1? 43 h. 52.
? Comunicat ion privee.
Papertrade Journal - 1942, 30 .Avril,
11. 33 h 37.
Nola. ? Cette bibliographic West clue le complement de celle publiee dans la
reference I.
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38
RESUME
L'oxydation de la cellulose
dans la cupriethylene-diamine est
fonction de la surface de contact
oxygene-solution, de la duree et
de la temperature.
La degradation evaluee en
degre de polymerisation est
dautant plus importante que le
degre de polymerisation est eleve,
done que la cellulose est moms
degradee.
En absence d'oxygene, ii n'y
a pas d'oxydation ; les anti-oxy-
gene ne semblent pas avoir
d' action.
La coupure de la molecule
de cellulose a lieu au hasard.
SUMMARY
The oxida ion of cellulose in
copper ethyle e diamine is a
function of the surface of contact,
time of reactio I and temperature.
The degr, dation expressed
in degree al polymerisation is
greater the hi; her is the degree
of polymerisati ,n, that is, the less
degraded is tl e cellulose.
There is ro oxidation when
the is no ox ,gen ; anti-oxygen
do not seem tt have any effect.
The rupture of the cellulose
chain through oxidation takes
place anywhen along the chain.
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ANALYSE COLORIMETRIQUE DES TISSUS
TRAITES PAR LES PRODUITS
DE BLANCHIMENT OPTIQUE
M. le Ch. PINTE
Directeur du Centre de Recherches
. de in Soierie
et des Industries Textiles - Lyon
(Suite) (*)
par
et
CHAPITRE II -
M. Paul ROCIIAS
Docteur es-Sciences
Chef du Laboratoire
,de Recherche Scientifitine
ETUDE DE L'INTENSITE
? ET DE LA COULEUR DE FLUORESCENCE
DES PRODUITS DE BLANCHIMENT OPTIQUE
APPLIQUES SUR TEXTILES
Nous avons montre, dans le chapitre precedent de cet article, qu'il
etait possible, dans une certaine mesure, d'evaluer l'intensite de fluo-
rescence des tissus traites par des agents de blanchiment optique et
d'apprecier leur couleur, par comparaison des resultats des seules mesu-
res de blanc effectuees successivement sous deux lumieres, l'une riche
en ultraLviolets, l'autre limitee au seul visible.
L'intensite de fluorescence dans les differentes bandes spectrales
etait alors egale a la difference des valeurs relatives a la diffusion des
(5) La premiere partie de ce,tte 4tude a ete publiee clans le N? 27, Au-at 1951,
du Bulletin de l'I.T.F., p. 25.
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40
o3000
/o5dogo?
4L,?s. ?r/ZZ
v/y
gil
00
170
60
5 0
30
2
5000
Graphique VII
HOU
7000
C4
C5
C
0
/;
00000101.
?
'A
.,-
Produil-
A cc irbe Cie
.
B ./ Ca ?
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' C 5 4
. . ID . .
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0 30
?40 5(
0/7CPfl ofi o'u e nr /MP/7 age? 0,0 pe
Graphique VIII
/Te
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41
echantillons determinees dans run et l'autre cas. TJne telle methode,
neanmoins, procedant par difference, conduit a des resultats assez peu
reproductibles. Il nous fallait en rechercher d'autres, plus precises et
plus fideles.
A ? MESURE DE L'INTENSITE DE LA LUMILRE DE FLUORESCENCE.
On peut qualifier une telle mesure de ? fluorometrie de diffusion ;
le principe, extremement simple, en est le suivant :
L'echantillon est irradie par un flux d'ultra-violet et la lumiere
emise par fluorescence dans la totalite du visible et filtree de l'ultra-
violet non absorbe, est regue sur une cellule photoelectrique qui permet
son evaluation.
Le montage effectue pour cette mesure est schematise par la
figure 3.
S.
?Fig. 3
S = Source d'ultra-violet E = Echantillon en examen
Fi =- Filtre laissant passer le seul "F2 = Entre arretant Pu. v. neutre
U. 'V. dans le visible
= Miroir C = Cellule
Le seul probleme delicat pose par ? la realisation ae ce montage
a consiste a trouver deux filtres F1 et F2 sensiblement complementaires :
le premier, F1, permeable aux radiations U.V. de 3.000-3.900 ?A de
longueur d'onde, le deuxieme F2 arretant les U.V. et permeable aux
radiations du visible, soit de longueurs d'onde superieures a 3.900 ?A.
Nous avons choisi comme filtre F1 un filtre assez analogue a
l'U.G. 2 de ScHorr. et de fabrication anglaise. On trouvera sa courbe
de transmission reproduite sur le graphique VII M.
(*) Nous devons ces renseignements a robligeance de M. MOUGEOT, Directeur
du Laboratoire de Physique de la Ste FRANCOLOR, qui a hien vOulu effectuer Petude
spectrometrique de ce filtre.
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42
TABLEAU V
Produit de blan-
ment optique
utilise
Tissu temoin
non trait&
A
Concentration du
bain de teinture
en mg/litre
10
20
30
40
10
20
30
40
5
10
15 ?
20
2
4
6
10
1
3
6
10
5
10
15
20
30
Fluorescence
totale
25
42
56
66
76
41
52
66
80
42
52
64
77
42
57
72
87
34
49
69
83
43
52
61
'72
77
Le filtre complementaire a ete choisi dans la erie WRATTEN, soit
le n? 2 de cette marque. La courbe de transmissio est figuree sur le
meme graphique. Un filtre additionnel infra-rouge ai etait adjoint.
On trouvere dans le tableau V, les valeurs de
rescence totale mesuree a l'aide de l'appareil
serie d'echantillons de tissus rayonne traites par de
concentrations variables dans les conditions indiqt
(Bulletin I.T.F., No 27, Aout 1951, page 35). Les v,
fluorescence sont evidemment arbitraires et corresp(
la fluorescence d'une plaquette de matiere plastiqu(
comme &talon et conservee a l'abri de la lumiere.
l'intensite de fluo-
ant decrit sur une
agents optiques
ees precedemme.nt
leurs d'intensite de
ndent a des % de
fluorescente prise
Ces memes resultats sont representes sur lc graphique VIII :
Intensite de fluorescence des differents produits ex, mines en fonction
de la concentration en mg/litre de ragent optiq e utilise pour le
blanchiment.
us mettent en evidence les differences consider; 'ales de concentra-
tion entre les differents produits actuellement sur le rriarche.
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Fig. 4
S Source d'ultra-violet
Fi = Filtre laissant passer I'm v.
et arretant toutes les radia-
tions du visible
AT == Aliroir
Fa
F.C.
C.
43
Echantillon en ?examen
12. = Filtre neutre dans le visible et
arretant l'u. v. non absorbe
F.C. Filtres colors analyseurs
C Cellule reliee an galvanometre
us font apparaitre la necessite, pour les utilisateurs, d'apprecier
leur activite par des mesures appropriees.
? COULEUR DE FLUORESCENCE DES PRODUITS DE BLANCHIMENT OPTIOUE.
Nous nous sommes propose de rechercher un processus d'etude qui
permet de mettre en valeur la qualite de la couleur fluorescee. Cette
notion nous apparait importante parce qu'on trouve en elle l'explication
des aspects colores differents, bien connus des utilisateurs, tendance au
bleu ou au rose violace notamment, suivant que les tissus ont ete traites
avec tels ou tels autres produits utilises et a des concentrations plus ou
moms elevees.
Le dispositif de mesure auquel nous nous sommes arretes se trouve
schematise sur la figure 4.
Nous avons utilise pour ces essais :
1?) Comme source U.V. (S), une lampe A mercure Philips Philora
H.P.W. 120 watts.
2?) - Comme Litres Fi et F2, respectivement les filtres d? decrits
precedemment et dont les caracteristiques de transmission se,
trouvent indiquees sur le graphique VII.
3?) - Comme filtres colores : les Litres interferentiels de la COMPAGNIE
DES COMPTEURS A Paris. Nous les avons preferes, pour ces essais
aux Litres WRATTEN, taut A cause de l'etroitesse de leurs bandes
que de leur facteur de transmission relativement eleve (Voir gra-
phique VI - Bulletin I.T.F., N? 26, Aolit 1951, page 41).
Si l'on place en E un echantillon non fluorescent, les deviations du
galvanometre sont nulles dans toutes les bandes du spectre. Si Fon y
4
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44
TABLEAU VI
Deviations du galvanometre
Violet
Bleu
Vert
Janne
Rouge
Orange
Blanc de magnesie . .
6
3
0
0
0
Rayonne non blanchie
5
8
4
1
Rayonne blanchie par
agent optique (E)
3 mg/litre
16
32
10
3,0
3,0
2
8 mg/litre
18
39
12
3,5
3,0
2
15 mg/litre
27
52
16
4,5
4,5
3
40 mg/litre
39
82
22
7,5
5,0
Temoin (plaquette
fiuorescente)
20
place, au contraire, un echantillon fluorescent, on oi serve des deviations
sensibles du galvanometre dans toute les bandes qui correspondent a
la zone de reemission par fluorescence dans le dolt tine du visible.
On trouvera, a titre d'exemple, consignees tans le tableau VI,
les valeurs des deviations observees dans les difforentes bandes spec-
trales pour quelques-uns des echantillons examinos.
Ces valeurs ne peuvent avoir qu'une signific ttion relative. Elles
dependent, en effet, non seulement de l'intensite d la couleur de fluo-
rescence excitee, mais aussi des facteurs de tran nission des divers
filtres F1 - F, et F.C. et enfin de la sensibilite la cellule C pour
chaque bande chromatique.
Il nous fallait lever cette indetermination ; nous y sommes parvenus
en calculant, pour chacune des bandes filtrees, un t -.3oefficient correc-
tif qui tient compte tie ces differents facteurs.
TABLEAU VII
Filtres
interferen-
tiels 1-
Wratten
N. 2
(Mitre
U. V.)
1
Transmission
des nitres (n112)
Brilifince
energetique
relative de
la source.
!eviction
c, I galva-
)ometre
5
Coefficient
IC
6
Maximum
2
Limites
de transmission
a int-hauteur
de la courbe
3
Valour
moyenne
dans les
limites de
transmis-
sion dei
flltres
4
Violet
Bleu
Vert
Jaune
Orange
Rouge
416
465
530
565
590
640
406 - 426
455 - 475
523 - 537
550 - 575
580 - 600
630 - 650
36
55
86
102
112
128
30
74
128
100
170
105
1,20
0,75
0,67
1,02
0,66
1,22
n,inecifiarl in Part - Sanitized Copy Approved for Release 2013/02/20: CIA-RDP80-00926A005600050001-6
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Cet etalonnage a ete realise de la fawn suivante :
1?) - On utilisait comme source (S) une lampe a filament de tungstene
alimentee sous regime constant, dont la temperature de couleur
determinee par pyrometrie optique a ete trouvee egale a 3.500?K.
Assimilant le tungstene a 3.500?K a un corps noir a la meme
temperature et se rapportant a une table, on pouvait connaitre
avec une approximation suffisante la brillance energetique de cette
source dans les differentes bandes du spectre qui correspondent
aux limites de transmission des filtres colores utilises.
On trouvera ces valeurs rassemblees dans la colonne 4 du
tableau VII, en regard des valeurs maxima et limites de trans-
mission des filtres.
2?) - On plagait en E un diffuseur blanc : plaquette de blanc de magne-
sie, en F1, F2 et F.C. les differents filtres, comme indique
precedemment.
3?) - On notait les deviations du galvanometre pour les differentes
bandes filtrees. Le diaphragme variable etant maintenu a une
ouverture constante et -Wile que les deviations restent, quel que
soit le filtre color& dans les limites du cadran du galvanometre.
Ces deviations, lues sur le cadran, sont consignees dans la colonne 5
du tableau VII.
On calculait alors les ? coefficients ? correctif s K, rapport pour
chaque bande spectrale de la brillance energetique de la source a la
deyiation du galvanometre.
Les valetas des coefficients K sont rassemblees dans la colonne
du meme tableau VII.
Pour toutes mesures effectuees dans les conditions precedemment
defini8s, notamment en ce qui concerne la position et les caracteristiques
des filtres et pour une cellule donnee, on pourra directement, en les
multipliant par les coefficients K de la colonne 6, transformer les valeurs
des deviations du galvanometre pour les differentes bandes en valeurs
de brillance energetique relative valables pour les m8mes longueurs
d'onde.
Appliquant cette methode a l'analyse de la fluorescence des tissus
traites par ces agents optiques, nous avons transforme les valeurs des
deviations du galvanometre, dont un certain nombre se trouvent ras-
semblees sur le tableau VI, en brillance energetique relative (Tableau
VIII).
Il est evident que ces mesures ne peuvent etre reproductibles, en
valeur absolve, que pour autant que la source d'ultra-violet excitatrice
de la fluorescence conserve une intensite constante.
Ii convient donc d'utiliser comme temoin de comparaison, pour cha-
que serie de mesures, un ecran fluorescent stable dans le temps. Nous
? avons consign& en fin des tableaux VI et VIII, les valeurs de la fluo-
rescence de cet ecran temoin, dans la bande de son maximum d'emission,
soit l'orange.
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TABLEAU VIII
13ril 1- ice
energetique relativ de fluorescence
Violet
Ineu
Vert
Jaune
Cmangd
Rouge
Blanc de magnesie .
7,2
2,2
0,7
0
0
.0
Rayonne non blanchie
6,0
6,0
2,7
2
0,7
1,2
Rayonne blanchie par
agent optique (E)
b. 3 mg/litre
19,1
24
6,7
3
2
2,5
8 mg/litre
22
29
8,0
3,5
2
2,5
15 mg/litre
32
39
10,8
4,5
3
3,5
40 mg/litre
47
61,5
14,7
7,5
3,5
3,5
Temoin
?
?
?
?
13,2
?
TABLEAU IX
Brillance energetique relative de fluoresce; ce des tissus
traites par les agents optique
Violet
Bleu
Vert
Jaune
Orange
Rouge
Plaquette temoin
_
_
_
___
100
?
Produit A ? 10 mg/litre
85
113
35
15
11
19
40 ?
164
222
56
23
11
19
80 ?
230
345
88
46
11
19
100 ?
275
405
103
53
15
19
Produit B ? 20 mg/litre
156
160
46
23
15
19
50 ?
237
252
72
38
26
lg
80 ?
290
320
84
46
31
19
Produit C ? 10 mg/litre
205
158
40
23
11
19
20 ?
300
239
56
30
15
19
40 ?
395
295
64
34
23
19
Produit D ? 3 mg/litre
156
130
30
15
11
19
8 e
265
209
48
23
11
19
20 ?
428
285
68
34
15
19
Produit E ? 3 mg/litre
145
182
51
23
15
19
8 D
167
220
61
27
15
19
15 ?
243
296
84
34
23
27
40 ?
357
467
111
57
27
27
Produit F ? 5 mg/litre
128
131
35
19
11
19
10 ?
182
186
52
23
11
19
20 ?
220
225
59
26
11
19
40 n
280
280
72
31
15
19
Rayonne non blanchie
45
45
20
15
5
1
Plaquette de blanc de
magnesie
55
17
5
0
0
0
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Nous avons convenu, pour la suite de nos essais, de ramener a 100
la valeur de la fluorescence de ce temoin et, par suite, d'exprimer en %
les brillances energetiques relatives de fluorescence.
L'ensemble des resultats de nos mesures exprimes sous cette forme
et portant sur des echantillons traites par divers agents optiques desi-
gnes par les lettres d? utilisees dans ce travail, se trouve rassemble
dans le tableau IX.
Les memes resultats sont representes graphiquement par les cour-
bes des graphiques IX a XV, qui expriment la. brillance energetique
relative de fluorescence en fonction des longueurs d'onde dans le
domaine du visible.
De telles mesures sont particulierement utiles a l'examen et a
l'appreciation comparee des prociuits de blanchiment optique dont l'uti-
lisation est devenue aujourd'hui courante. Elles permettent de prevoir
l'aspect des tissus traites par ces produits, probleme important pour les
fabricant s et les utilisateurs.
(A suivre.)
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50 50
)
100mg
80mg
)
4?192/
Violet Bleu Vert Jaune Oranoe Rouqe
(al (6165) (53n) (5fi5) (5Qn) ' (fi4n)(min
Graphique IX
Produit de blanchiment optique ? A
L
DIVA
50ingik
ih....._
1111111111111
mr........_._
Violet Bleu Vert Jaune Oran0 Rouge
@To) (465) (53o) (5o5) (640) (rntl)
Graphique X
Produit de blanchiment optique ? B
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1
I zionVE
mule
)
WIVE
1
,
J
i
Violel
010
B EU
(405)
aft
(530)
Jaun Uranqe me
(u.5) (9a) (50 ((nil)
Graphique XI,
Produit de blanchiment optique < C ?
I
,
I
1
I
I
1 Violet Bleu Vert Jaune Orange Rome
(die) (am (55n) (55.5) mgni (64
anu)
I
Graphique XII
Produit de blauchirrtent optique > sur les matieres
textiles permettent de se rendre compte de leur tendance a accumuler et
retenir les charge's electrostatiques. Le? nouvel appareil, realise oomme com-
plement du ? static tester ?, s'est revele utile, notamment en raison de la
facilite des mesures et de la reproductibilite des resultats.
Un tableau donne les proprietes electriques du coton, de la laine, du
Nylon et de l'Orlon.
Deux schemas. Une photographic. (A.D.)
XXVIII ? 5297
Cotton testing held important. Importance du controle du coton.
- THE AMERICAN WOOL and COTTON REPORTER, LXV, Avril 1951,
n? 19, p. 13, 106.
Conseils pour le controle des proprietes des fibres de coton (Apparel'
Pressley), pour la mesure de la longueur des fibres (Fibrograph) et la
mesure de la finesse des fibres (Micronaire). Les methodes decrites sont
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tres utiles pour l'achat du coton ; de nombreuses us nes n'ayant pas d'ache-
teurs peuvent, grace a elles, controler les matieres et produire des files de
haute qualite. (J.L.)
XXVIII -- 5298
BOHRINGER H. -- Mechaniseh-technologisch, Priifverfahren an der
Faserilocke. -- Le controle des fibres par des methodes mecaniques-
technologiques. - TEXTIL-PRAXIS, V. Decembre 1950, n" f2, p. 777-779.
Le < leukonieter ? a ete realise pour determine objectivement le degre
de blanc des matieres textiles. Il comprend deux elluies photoelectriques,
un electrometre et des filtres.
I fti autre apparel! de mesure, le britlance ,tre 3,, est aussi decrit
en detail.
1)eux photographies. (A.D.)
XXVIII ? 5299
GHOSEZ J. -- Examen de auelques propriett, physiques des fils de
rayonne. RAYONNE, VI, Novembre 1950, n" 1 p. 69 a 80.
Au cours d'une conference donnee C Bruxelh -, en octobre dernier,
l'auteur a fait un expose sur quelques proprietes p lysiques de la rayonne,
leur evaluation et leurs repercussions sur la quail e des produits finis. It
examine les effets du nombre des brins, .du titre etudie les constarices
dynamometriques : allongement et tenacite et les elations entre allonge-
meat, deformations et les forces capables de les pi woquer.
Quatre photos d'appareils. Huit courbes. Six s hernas. (J.L.)
XXVIII --- 5300
HIMMELFARB D. -- Cordage buoyancy and waterproofing efficiency
tests. ? Les essais de moulllabilite et l'imperme tbilite des cordages. -
FIBRES, FABRICS and CORDAGE, XVII, Decembic 1950, n? 12, p. 399, 400.
Les essais soot effectues avec des longueurs tie e E?de de 30 cm, les deux
extrema& de chaque longueur &ant convenablemell. Lees. L'immersion se
produit graduellement jusqu'au moment oit la surfac- superieure de la corde
est au niveau de l'eau.
Pour les cordages impermeabilises, l'essai COD porte une immersion
sous charge a environ 30 cm de profondeur dans Pea T. Au bout d'une heure.
la corde est secouee, puis pesee.
Description d'autres essais anglais et americain: Un tableau indiquant
les temps d'immersion prevus pour deux categories de ,diametre de corde.
(A.D.)
XXVIII ? 5301
MMMELFARB D. ? Cordage testing method Methodes de test
des eordages. - FIBRES, FABRICS and CORDAGE. XVII, novembre 1950,
tr' 11, p. 365 a 367.
L'auteur expose differentes methodes de test e; iployees par cinq usi-
nes ii decrit les machines utilisees pour les essais de duree et d'abrasion
et les experiences qui ant ete faites.
Deux tableaux. Sept croquis. (J.L.)
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XXVIII ? 5302
THOMASON W.A. ? How about quality control for small mills? ?
Comment se presente le controle de la qualite dans les petites usines. -
TEXTILE WORLD,- CI, Janvier 1951, n" 1, p. 99-101.
Un filateur-tisseur a mis au point un ensemble d'appareils de controle
qui a permis d'obtenir en quelques mois une amelioration notable de in
regularite des produits fabriques.
Onze photographies des appareils utilises. (MR.)
Xxviii? 5303
SNELL C.T. ? Methods of evaluating detergents. ? Les methodes
d'evaluation des detergents. - CANADIAN TEXTILE JOURNAL, LXVIII,
Janvier 1951, n."' 2, p. 56, 58, 60.
. L'auteur rappelle les conditions de temperature, concentration d'elec-
trolytes, durete de l'eau, etc. a utiliser en laboratoire pour se rapprocher
.autant que possible des conditions de la pratique. Il examine ensuite les
methodes utilisees en laboratoire pour etablir la valeur des detergents pour
des usages determines.
? L'evaluation des agents teusio-actifs, la mesure du pouvoir dispersant,
lps experiences sur coton sali, les, epreuves dans le Terg-o-tometer et le
Launder-o-meter, les essais effectUes a grande echelle sont traites en detail.
Neuf references bibliographiques. (A.D.)
d) Defeats des textiles.
XXVIII ? 5304
RATH H. ? Die Auswirkung von Rohstoff-, Spinn- und Webfehlern
in der Ausriistung. ? L'incidence des defauts des matieres premieres, de
filature et de tissage sur la finition. - TEXTIL-PRAXIS, VI, Fevrier 1951,
n? 2, p. 130-133.
Les divers ifacteurs influant sur la finition des tissus, notamment de
rayonne et de fibranne, sont trait& en detail.
Des baindes de ton different peuvent provenir d'inegalites dans les
matieres premieres ou la contexture du tissu surtout avec des colorants
a forte affinite pour la fibre.
L'article decrit les principales conditions et precautions a prendre :
matieres de depart homogenes ; uniformite des m?nges; regularite du
titre, de la torsion et de la tension des fils traites ; humidification et vapo-
? risage uniformes ; etc.
Lorsqu'une complete homogeneite de fabrication n'est pas possible, la
forniation de bandes doit etre evitee ou attenuee en utilisant des colorants
appropries. (A.D.)
XXVIII ? 5305
MOODY L.E. ? Elimination of warp streaks in viscose filament linings.
? L'elimination des raies en chaine dans les doublures de rayonne viscose.
- CANADIAN TEXTILE JOURNAL, LXVIII, Janvier 1951, n? 2, p. 52.
? L'auteur etudie lea conditions de foulardage pour eliminer les raies en
chaine dans la teinture de la rayonne viscose. Ce defaut peut etre dfi a des
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ills de chaine ayant des affinites differentes pour le ei
tuner, la solution consistera non a prolonger la tom
rapidement. Si une solidite optimum de teinture est e
avant teinture sera necessaire dans bien des cas.
L'artiele donne des indications sur les foulards, ii
en fonction des qualites requises (solidite A la lumiere,
la temperature de foulardage, l'utilisation de Rapida&
sage sur jigger, eventuellement la finition par agent i
ration des bains.
En general, les colorants directs appliqu?a ten
donnent le meilleur unisson en pareil cas. (A.D.)
XXVIII -- 5306
lorant. Pour le tein-
are, mais a egaliser
igee, le deseneollage
choix des colorants
au frotternent, etc.)
et de sel avec pas-
itionique, la recupe-
perature peu elevee
Crease resistance of wool cloths, --- Infroissabilit des tissus de laine.
- WOOL RECORD, LXXVIII, Novembre 1950, n" 216,, p. 29, 30, 33.
L'auteur etudie les causes des defauts se produi -Int au lavage et au
foulage ; ii indique les precautions a prendre.
La resistance au froissement vane avec le mouilage, la temperature
e,t le milieu (eau, savon, acide, alcali).
Au lavage, on petit retarder la diminution de resi lance en rnaintenant
le bain a une temperature aussi peu elevee quo pos ible et en rineant a
froid.
Pour le foulage, differents facteurs semi, examines
des tissus laves, temperature et degre de savonnage.
au debut de l'operation preserve les tissus legers.
La temperature de lavage des draps, apres fat
etudiee. (A.D.)
XXVIII ? 5307
Variation in crease resistance. ? Differences d
iroissement. - TEXTILE RECORDER, LXIX, Juin 195
Une etude de la qualite du traitement anti-froissi
breux defauts provenant d'un manque de contral
qualite de tissu, on a remarque des differences dans I
lite. On a etudie l'influence de la quantite de forma:
1.issu. (J.L.)
XXVI1i- 5308
DELANGRE P. - Quelques defauts de tricotagt
RAYONNE ET FIBRES SYNTHETIQUES. 1. Fevrier 1
Mars 1951, n" 3, p. 46 A 50; Avril 1951, n" 4, p. 24 a
Description des ,detauts les plus frequents, analysE
et indications de remedes appropries. Le bobinage d
soin et d'attention (surveillance constante des devidoi
geurs, nettoyage et remplacement des guide-fils, reg
l'huile d'ensimage, etc...). Les bris d'aiguilles sont um
ont provoques par insuffisance de rodage, encrasseme
mauvais graissage, reglage defectueux, etc...
Deux methodes pour rertionter le tricot en cas de
in rupture d'un ou plusieurs fils sont indiquees. L'a
rents defauts (en lignes verticales et en lignes obliqu
teneur en humidite
e basse temperature
I age, est egalement
as la resistance au
n" 819, p. 90.
at a revele de nom-
Pour upe meme
degre d'infroissabi-
lehyde appliquee au
en ? Interlock ?.
151. IV 2, p. 40 a 42;
31.
des causes possibles
mande beaucoup de
.s, reglage des pur-
.ilarite du debit de
cause de defauts et
ti de &verses pieces,
hute provoquee par
teur enurnere diff?
s, defauts parsemes,
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etc., coupures, mailles coulees, =files rnordues) et en indique les causes
et les remedes.
Un tableau. Cinq schemas. Cinq photographies. (J.L.)
XXVIII -- 5309
?
GREGORY J. et TYSON A. -- Defective drafting arising from imper-
fections in front rollers of mules and ring frames. ? Etirage defectueux
produit par le mauvais ?t des cylindres avant des renvideurs et m?ers
a filer continus. - JOURNAL OF THE TEXTILE INSTITUTE, XLII, Avril
1951, n? 4, p. T147-167.
Des cylindres d'etirage defectueux produisent des irregularites dont is
periodicite est fonetion de la circonference du cylindre. Ces irreguiarites se
produisent surtout sur le cylindre avant.
Les causes du deraut sont analysees en detail et les modifications a
faire sont indiquees.
Sept figures. Quatre tableaux. (H.W.)
6) MATERIEL
(aufre que cetui mentionne sous rubriques 2, 3, 4, 5)
XXVIII ? 5310
RUSCA R. A. et YOUNG R.C. ? The SRRL type cotton opener. ?
Ouvreuse de coton du type SRRL. - TEXTILE INDUSTRIES, CXV, Mai
19511,, n? 5, p. 107 a 111.
Le Laboratoire de Recherche Regional du Sud des Etats-Unis a mis
au point une nouvelle machine pour l'ouvraison du coton qui perrnet un
nettoyage plus efficace. Principes de la construction et du fonctionnement
de l'ouvreuse. Resultats d'essais.
XXVIII ? 5311
TETLOW H.V. ? Improving efficiency of open type English scribblers
and cards. --- Amelioration de l'efficacite des cardes et cardes briseuses
anglaises. - TEXTILE MANUFACTURER, LX.XVII, Juin 1951, n' 918,
p. 268 a 291.
Description de quelques. dispositifs bien congus et offrant une plus
grande souplesse dans le travail des m?nges de differentes sortes de fibres
et une reduction des dechets. Dispositifs ameliorant la circulation de l'air,
les comrnandes des travailleurs, debourreurs du yolant, etc.
Quatre photographies. Quatre schemas. (J.L:)
XXVM ? 5312
A new idea in ring spinning. ? Unc nouvelle conception de la his-
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Lure sur continu. - TEXTILE WEEKLY, XLVIII, J 1.in 1951, n? 1212,
p. 1580, 1582.
La Societe de Construction Schiermeyer, Breme, a trouve un nouveau
perfectionnement des m?ers A filer la laine et les dee ets de coton.
Le nouveau dispositif (deux petits rouleaux a dole rotation) donne
a la meche une torsion preliminaire avant que le flu r,s revolve sa torsion
definitive. Avantages : plus grand etirage, plus grand endement, flu meil-
leur. L'etirage et la torsion sent d'une regularite parf a te.
Trois photographics. (H.W.)
XXVIII -- 5313
SCHUMACHER A. Metier a tisser a alimeltation continue. -
L'INDUSTRIE TEXTILE, LXVIII, Mai 1951, no 774, p 230.
11 s'agit id'une adaptation sur m?er ancien (Diede ordinaire) d'un
'systeme brevete d? depuis plusieurs annees par M. Dewas. Differentes
etapes de la realisation de ce dispositif, description, .:aracteristiques. Le
m?er 4 frames (ou plus) pick-pick comporte des seleet,nirs, simples Lvillets
animes d'un mouvement de va-et-vient mus par ur,s' petite mecanique
Staiibli. Une came unique actionne un levier qui prese'ite le flu? selecte >>
a l'aiguille. Le principal avantage de cette technique st de permettre de
tisser sur le meme metier, par des moyens d'une simp:icite totale, .soit une
frame, soit deux, soit quatre ou six frames pick-pick Autres avantages :
grander vitesses, suppression du canetage. grand? ,-tularite du tissu,
entretien reduit, etc. (3.L.)
XXVIII -- 5314
tine nouvelle selectionneuse de fils automatique au rentrage. - L'IN-
DUSTRIE TEXTILE, LXVIII, Fevrier 1951, n? 771, p 85.
Cette machine anglaise (Moore et Avery) a ete e udiee pour faciliter
le travail de la rentreuse et accroltre le rendernent. permet de prendre
individuellement les Ills de la nappe de chaine. Des qtA,- cinq fir de chaine
sent separes de la nappe et mis en position sur les pas de la vis sans fin qui
presente les fils a la rentreuse, le moteur s'arrete a tomatiquement. Un
nombre constant de fils est toujours pret A etre saisi. Si un El n'est pas ren-
tre dans Pordre voulu, la vis sans fin n'engage pas de r )uveau flu, signalant
ainsi l'erreur. (AD.)
XXVIII -- 5315
BOWERS F.L. Autornatic knitting of solid color
Tricotage automatique d'articles de bonneterie A motifs
TILE AGE, XV, Fevrier 1951, n" 2, p. 43-44.
L'Article decrit la machine Banner, simple et de regl
entiere satisfaction pour le tricotage automatique
dessins de quatre couleurs ou plus.
Trois photographies. (J.L.)
XXVIII ? 5316
New fabric dyeing machinery. -- Nouveau mat
des tissus. - TEXTILE MERCURY and ARGUS,
n" 3230, p. 337, 378.
Des essais ont fait resso tir, pour des machines A
pattern hosiery. --
de couleur. - TEx-
tge facile, elle donne
tidies de bonneterie
el pour la teinture
XXIV, Mars 1951,
.indre la lathe, une
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tres grande economie de vapeur avec le systeme d'agitation mecanique. Une
machine normale pour bonneterie a consomm?25 kg/heure de vapeur pour
maintenir la turbulence, tandis qu'un modele Hussong pour teinture en lii
n'a demande que 55 kg/heure.
Un nouveau modele entierement ferme (type Pegg) a ete mis au point
pour la teinture de tissus legers et de tricots en boyau, avec une tempera-
ture de bain legerement inferieure A l'ebullition. Cate machine perrnet une
economie globale de vapeur de plus de 50 (/0.
Details sur le systeme de filtrage du bain. Deux photographies. (A.D.)
XXVIII ? 5317
The pre-shrinking of fabrics. ? La pre-contraction des tissus. - TEX-
TILE MERCURY, CXXIV, Jluin 1951, n? 3244, p. 979, 981.
La Maison Emerson, Londres, a construit une machine automatique
utilisant des projecteurs infra-rouges pour stabiliser les tissus. Le tissu
passe dans la vapeur dune chambre de relaxation, il est seche a l'infra-
rouge et ensuite stabilise definitivement dans un courant d'air froid.
La marchandise garde toutes sea qualites de toucher et de resistance.
Production 7-25 m/minute.
Trois photographies. Un graphique. (H.W.)
XXVIII ? 5318
A new model of the Ferranti guider. ? Nouveau modele du guide-
tissu Ferranti. - SKINNER'S SILK and RAYON RECORD, XXV, Janvier,
1951, 1, p. 36-38.
Le guide-tissu a controle electronique fabrique par la Ferranti Ltd
depuis 1946 n'a cesse d'?e ameliore depuis cette ?que; le modele MK 11,
recemment mis en vente, est muni de tous les derniers perfectionnements.
Description detainee de l'appareil, etude des differents organes, analyse
du fonctionnement, possibilites d'utilisation.
Quatre photographies. (M.R.)
XXVIII ? 5319
New heavy duty surface hatching machine. ? Nouvelle enrouleuse
grand rendement. - TEXTILE WEEKLY, XLVII, Janvier 1951, n? 1193,
p. 248.
L'article decrit une nouvelle enrouleuse en acier a grand rendement.
C'ette machine presente deux caracteristiques remarquables :
1) elle realise une tension uniform e qui Ovite toute irregularite de l'enrou-
lement,
2) la vitesse lineaire circonferentielle est constante, quel que soit le din-
metre du rouleau.
Le rendement, declarent les constructeurs, est de pres de 140 metres,
par minute, le. diametre maximum du rouleau est de 1,20 metre, ce qui per-
met d'enrouler en une seule operation de 1.000 A 2.000 metres de tlssu.
Une photographic. (MR.)
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7) SCIENCES PURES
XXVIII -- 5320
VOLLMERT B. ? Ueber den alkalischen Pek
decomposition alcaline des pectines. - DIE MAKROt
MIE, V. Novembre 1950, n" 2, p. 110-127.
On a montre, par la determination du golds mol;
[re, que la desesterifieation alcaline de la pectine
importante depolymerisation (de 150.000 a 50.000)
tion a lieu dans une atmosphere d'azote pur. La clepob.
La saponification et l'acide pectique forme par saponil
a-vis de la soude diluee en presence d'azote. Mais si '
groupes methoxyl par methylation par le diazomethane
rester methylique est de nouveau decompose. 11 en est
alginique et son ester-methylique. Une serie d'essais a
position alcaline de la pectine doit etre imputee C la
ester methylique et que cette decomposition est fonc
methoxyle, c'est-?ire du degre de saponification. Or,
acetal de l'acide galaturonique est detruite sous l'infitr
carbonyle. (S.F.)
XXVIII ? 5321
inabbau. ? Sur la
OLEKULARE CHE-
^ulaire par osmome-
s'arcompagne d'une
rue si la saponifica-
Lsation cesse avec
'ation est stable vis-
on introduit d'autres
ar le methanol -HC1,
le meme pour l'acide
lontre que la &corn-
wesence de groupes
ion de la teneur en
pense que la liaison
-ice du groupe ester-
MATTHES A. -- Ueber die Berechnung des Polymerisationsgrades
beim Perlon aus viscosimetrischen Daten. Calcul c degre de polyme-
risation du Perlon par viscosimettie. - MAKROMOL 'ICULARE CHEM1F_.
V, Novembre 1950, n' 2, p. 165-178.
L'hydrolyse du Perlon en milieu homogene deterr me par des mesures
viscosimetriques montre que la constance du coeffici( nt de reaction n'est
pas satisfaisante lorsqu'il existe une proportionnalite el 're le degre de poly-
merisation et la viscosite intrinseque. Au contraire, la constance du coeffi-
cient est satisfaisante lorsque
P 124. (ri) - 5
Cette formule semble pouvoir etre consideree cor me une approxima-
tion suffisante pour une courbe tres peu incurvee, ay nt son origine A 0.
(S.F.)
XXVIII ? 5322
BEALL G. et JOERGENSEN L. ? On the mechanism of the hydro-
lytic cleavage of the interunit bonds in the cellulose molecule. -- Sur le
mecanisme de scission hydrolytique des liens inter- nonomeres dans la
molecule de cellulose. - TEXTILE RESEARCH J01 RNAL, XXI, Avril
1951, n? 4, p. 203.
Developpement rnathematique de la question, en e limitant a l'ettule
de la frequence de distribution de la cellulose de degr s varies de polyme-
risation, par calcul des moments statistiques.
Il est possible alors de considerer un grand noin.I ?e, de cas, sans faire
de restrictions quant A la matiere de depart.
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Bon accord entre theorie et pratique. Il en resulte que ron peut faire
?t de la theorie suivant laquelle l'hydrolyse se produit en des points au
hasard le long des chaines. (A.P.)
XXVIII ? 5323
VOLLMERT B. -- Ueber die Vollmethylierung von Pektin und Pektin-
satire mit Diazomethan und die Verwendung vollveresterter Pektinpra-
parate zur Uronsaurebestimmung und zur Molekulargewichtsbestimmung.
? Methylation de la pectine et de l'acide pectinique par le diazomethane
et utilisation des preparations totalement esterifiees pour le dosage des
acides uroniques et la determination de leur poids moleculaire. - MAKRO-
MOLEKULARE CHEMIE, V, Novembre 1950, n" 2, p. 101-109.
Etude de l'esterification quantitative de la pectine et de l'acide pegtique
par le diazomethane. II ne se praduit aucune &polymerisation si la reac-
tion a lieu au-dessous de ?5?C. La methylation des groupes OH- est minime.
(0,5 ? 1 % d'ether methoxylique). Les preparations a methyler doivent se
preseriter au cours de la reaction sous une forme particulierement active en
surface. La presence de quantites importantes de methanol entraine une
plus grande viscosite de Pester methylique, cc qui peut s'expliquer par une
reaction sur les groupes aldehydiques terminaux. Pour des temperatures
superieures a 0?C, il se praduit avec le diazomethane, une decomposition
lente, puis plus rapide au fur et a mesure que la temperature s'eleve. L'este-
rffication quantitative de la pectine permet une determination precise du
poids moleculaire par viscosimetrie, en solution dans Peau et le chlorure de
sodium. La rnethode de Zeisel permet de doser avec une grande precision
la teneur en acide uronique de pectines completement esterifiees, sans avoir
C tenir compte des reactions de decarboxylation. (S.P.)
XXVIII ? 5324
HADWIGER 11. ? Zur mathematisch-statistischen Theorie der Ketten-
molekiile. -- Sur la theorie mathematico-statistique des molecules en
chaine. - MAKRO1VIOLEKULARE CHEMIE, V, Novembre 1950, n? 2, p.
148-160.
Le probleme mathematique et statistique de la forme probable d'une
molecule en chaine est de nouveau traite id. On a pris pour mode-le, un
polygone geometrique, a cotes egaux, qui prend une certaine forme dans
respace. On a essaye par unemodification appropriee de mettre en evidence
le fait que les differentes parties du polygone s'appuient les unes sur les
autres et agissent ainsi sur la forme generale. Le theoreme de probabilite
qui en resulte fait apparaitre un nouveau parametre x rendu necessaire
par les conditions physiques et qui exprime le degre